Quel avenir pour la politique française?

L’opposition démocratique est à repenser dans ses fondements mêmes. Le spectacle qu’elle donne aujourd’hui est désespérant, comme un fidèle reflet de la déliquescence du pouvoir en place: invectives violentes à l’égard des « traîtres » (jusqu’à quand?); recours absurde devant le Conseil Constitutionnel contre la disposition législative interdisant les emplois familiaux des parlementaires; opposition systématique, mais néant de la pensée, de la réflexion.

Tout continue comme avant, comme si la politique n’avait pas d’autre sens que celui des carrières personnelles et des règlements de compte: attitudes qui sont devenues totalement insupportables aux Français. A cet égard, la disparition des grands leaders (NS, Juppé, Fillon) ne semble pas avoir changé grand chose et le vrai renouvellement de fond – celui des idées et des comportements –  n’est pas plus en marche ici qu’ailleurs…

C’est pourtant maintenant que tout se joue et qu’un nouveau départ pourrait se prendre. Nous marchons sans doute vers une grave crise de régime, à moyen terme. Il est de la responsabilité des républicains modérés de proposer une alternative raisonnable et crédible aux Français. Nul ne le fera à leur place. Mais pour cela, il n’existe aucune autre solution qu’une profonde et radicale transformation de la culture politique. Il est temps de se mettre au travail de réflexion, non pas sur un programme précis, mais sur la conception, les buts de la politique. Tout doit partir d’une seule question de fond: quelle réponse à la méfiance,  au dégoût des Français envers la politique? Mais ont-ils seulement pris conscience de la gravité de la situation démocratique et de l’ampleur de la crise de confiance?

L’expérience En Marche semble déjà plongée dans l’impasse, malgré une conjoncture économique internationale favorable, minée par sa contradiction fondamentale entre le renouvellement des apparences (visages) et la continuité du fond (narcissisme et fuite dans la communication).

Qu’avons nous, ensuite, quand le fond de l’abîme sera atteint, à offrir aux Français et les réconcilier avec la vie politique, le débat démocratique? Voilà la question unique qui se présente aujourd’hui. Des pistes? En voici quatre!

  • En finir avec le culte médiatique de la personnalité, totalement indigne de la France et du XXIe siècle mais surtout, symptôme de l’impuissance et de l’inefficacité, pour redonner un sens à la notion de gouvernement collectif, dans l’intérêt général, et de responsabilité des décideurs.
  • Réhabiliter la notion de vérité, vérité de la situation du pays en matière de désindustrialisation, de déficits, de dette publique, de sécurité, de montée de communautarisme, d’autorité de l’Etat, de menace terroriste
  • Redécouvrir le sens de l‘action politique relative aux intérêts concrets de la France et des Français et à leurs préoccupations: règlement de la crise migratoire européenne, avec le courage et l’audace de combattre les passeurs esclavagistes; lutte contre le chômage comme priorité absolue et seule véritable politique sociale; restauration de l’unité de l’Etat et indivisibilité de la République.
  • Préparer l’avenir, autour d’un renouveau de l‘intelligence: transformation profonde des médias pour valoriser la connaissance, la culture, la réflexion, le rejet de toute manipulation, propagande et idéologie; réforme de l’éducation nationale autour de la revalorisation des savoirs fondamentaux, la langue française, au cœur de notre patrimoine intellectuel, l’histoire, la philosophie.

Nous sommes à mille lieues de cette prise de conscience! Puisse cet appel servir à quelque chose!

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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46 commentaires pour Quel avenir pour la politique française?

  1. Sganarelle dit :

    Où avez-vous lu que les réponses à ce blog étaient inscrites sur le sable dans un désert ?
    Les anciens électeurs de Fillon pensent peu ou prou la même chose que monsieur Tandonnet . Croyez bien qu’ils ont été excédés par les erreurs de tous et la campagne médiatique.
    S’il y a eu si peu de votants ce n’était pas parce qu’ils ont préféré aller à la pêche mais parce qu’ils en ont assez qu’on les oblige à choisir entre peste et choléra et finalement toujours voter « contre « plutôt que  » pour ».
    Voyons les choses en face : si Marine Le Pen avait eu un brin de culture économique et plus de modération dans ses élans elle serait à la place de Macron tant l’exaspération du peuple est grande.. Il s’en est fallu de peu , avec une Marion Maréchal plus expérimentée un Macron inconnu ne tenait pas la route.. Quid de La prochaîne fois ?? Plus que le silence je vois plutôt des gens près à aller jusqu’au bout voter pour les extrêmes quitte à créer le chaos, attention nous ne savons pas faire  » les révolutions de velours »

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    • Colibri dit :

      « Nous ne savons pas faire les révolutions de velours ». C’est vrai je crois. Je prête à De Gaulle la phrase suivante mais peut-être que je me trompe: « Les Français ne savent pas faire de réformes. Ils font des révolutions. » Mais il se pourrait bien que nous ne voulions plus faire de révolutions qui se terminent par un Napoléon, un Staline, un Mao, un Pol Pot. A quand remonte la dernière révolution en France? Peut-être vaut-il mieux faire des évolutions que des révolutions?

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  2. Hurluberlu dit :

    J’approuve chaudement l’analyse de PG93, surtout quand il dit « il apparaît très clairement que c’est au niveau du quatrième (crise culturelle) que tout se joue. »
    Depuis la Grand Guerre, les bases de la civilisation françaises se sont diluées et sont devenues quasi imperceptibles, sous l’action du matérialisme triomphant sous les Trente Glorieuses, et, sous l’influence délétère des anarchistes-nihilistes, très actifs depuis la Libération.

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  3. jpmjpmjpm dit :

    Pour aller plus loin, j’entame la lecture de « Le bon gouvernement » de Pierre Rosanvallon. Excellent pour le novice en sciences politiques que je suis.

    Ensuite je me pose toujours la question de passer du quoi ou comment. C’est à dire comment forcer le changement avec des forces politiques en place dont un objectif principal est de ne rien changer des institutions ou à la marge pour satisfaire le « bon peuple », dont je fais partie…

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    • jpmjpmjpm, je confirme, excellente lecture, mais surtout, je t’invite à lire Mythes et mythologie politique de Raoul Girardet, le plus grand livre de réflexion politique que j’aie lu!
      Maxime

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  4. Frederic_N dit :

    rétablir la notion de vérité, refonder la politique sur la notion d’intérêt des français ( vous oubliez l’intérêt de l’Europe car l’un et l’autre sont définitivement liés), réformer l’éducation nationale avec comme objectif premier les bases qui permettent l’intelligence… C’est effectivement l’enjeu de notre époque !
    Mais qu’attendiez vous pour mettre cela en avant ? . Le reste c’est de la littérature ( je veux bien un roi- président si ces choses là sont faites, cela ne dérange pas… )..
    Mais vous ne pouvez pas vous contenter de ces généralités comme programme politique . Car ne l’oubliez pas vous avez de l’influence… une influence que vous avez gagnée de haute lutte. Aussi je vous pose deux questions ..
    – Pour avoir de l’influence sur les républicains, plus que jamais en besoin d’axes politiques, il faut pouvoir donner une forme concrète à cette idée d’intérêt général, qui doit redevenir l’axe d’une politique. Alors in concreto c’est quoi l’intérêt général pour la France dans 3 domaines l’économie, la politique migratoire, la lutte contre le terrorisme ISLAMISTE ? Tant que vous n’aurez pas répondu à cette question votre influence restera « à la porte des réunions importantes »
    – Votre « programme » est en fait une plate forme de principes sur lesquels – si vous excluez vos références à la personnalisation du pouvoir qui ne convainquent pas forcément – beaucoup de gens de quelque influence peuvent s’accorder .. Qu’attendez vous pour qu’ils puissent s’organiser concrètement ?
    amicalement

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  5. Colibri dit :

    Proposition 2. Faisons une « vraie » télé éducative, culturelle, politique sur You Tube. Il y a 20 000 lecteurs de ce blog. Si chacun de nous donne 10 euros il y aura 200 000 euros pour se lancer dans un tel projet. Cela doit pouvoir le faire. « Aucun de nous en agissant seul ne peut atteindre le succès. » (Nelson Mandela)

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    • Colibri, il y a eu plus de 20 000 lecteurs pendant la crise Fillon, dans un pays déboussolé et en quête de repères, mais je mentirais en laissant courir ce chiffre: en ce 14 août, au creux de l’année, nous sommes à environ 1000 lecteurs jour (un peu plus). J’espère revenir à une moyenne quotidienne de 3 ou 4 000 en septembre mais pour cela, c’est un travail fou!
      Maxime

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  6. drazig dit :

    Dès les premiers mots, vous vous interdisez toute union de cette opposition: « L’opposition démocratique…. »et non  » l’opposition » tout court.
    Mitterrand, un homme d’État, lui, s’était allié au parti communiste qu’il ne détestait pas moins. Nous vivons toujours sur cette alliance. Y-a-t-il un homme d’État à droite? Non. Et l’avenir de la France en est à la révolution.

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  7. PG93 dit :

    Tout phénomène complexe procède nécessairement de causes multiples. La crise française qui est à la fois politique (démocratie en crise), économique (appareil industriel sinistré), financière (un déficit public abyssal), sociale (un chômage persistant, une précarisation d’une importante partie de la population), culturelle (appauvrissement des contenus, perte de sens) n’échappe pas à la règle.
    L’idéal serait de pouvoir agir simultanément sur toutes les causes. Ceci est généralement impossible, car trop coûteux en énergie et finalement inefficace. Il convient donc de déterminer celle sur laquelle faire porter prioritairement l’effort et de concentrer ce dernier pour, sinon l’éliminer, du moins réduire ses effets pernicieux.
    Dans les quatre points que vous évoquez, il apparaît très clairement que c’est au niveau du quatrième que tout se joue. Bien évidemment il ne se laisse que fort difficilement appréhender car il nécessite une vraie réflexion et une énergique action de fond qui ne pourra aboutir qu’à moyen terme. Nous sommes dans l’urgence, c’est incontestable, mais rien ne sera possible tant que ce quatrième point n’aura pas été sérieusement traité. Cette évidente contradiction entre l’urgence de la situation et la nécessaire durée de la mise en œuvre de la remédiation ne doit pas nous dissuader de l’entreprendre, ni nous inciter à rechercher de chimériques alternatives.

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  8. Colibri dit :

    Proposition 1. Gardons l’espoir. Par copier-coller faisons circuler autour de nous le texte suivant:
    « Confiance, confiance encore, confiance toujours ! ». C’est par ces mots que le général Delestraint conclut ses adieux à ses compagnons d’armes, au mois de juillet 1940, à Caylus (1). Alors même que la défaite est actée, son discours est une exhortation ferme à rejeter toute « mentalité de chien battu ou d’esclave « .
    Quelques mois plus tard, conformant ses actes à ses paroles, il prend la tête de l’Armée secrète. Arrêté, torturé puis déporté, il meurt au camp de Dachau, le 19 avril 1945, moins de trois semaines avant la victoire, dont il a été l’un des artisans les plus actifs.
    Ce qui m’a toujours frappé dans cette recommandation du général Delestraint, c’est d’abord ce qu’il ne dit pas. Il ne dit ni « en qui « , ni « en quoi  » avoir confiance. A ses yeux, le plus important est, avant tout, cet état d’esprit singulier – cet  » optimisme de volonté  » – qui choisit de voir la plus infime parcelle de lumière au cœur des ténèbres les plus noires.
    La confiance, c’est le refus de la résignation. C’est le contraire du fatalisme, l’antithèse du défaitisme. Et, en même temps, il y a dans la confiance une forme d’abandon. Agir sans s’abandonner, c’est faire preuve d’orgueil. S’abandonner sans agir, c’est se laisser aller.
    Choisissons, donc, d’agir comme si tout dépendait de nous, mais sachons reconnaître que tel n’est pas le cas. Autrement dit, si toute notre foi, tout notre engagement et notre détermination sont nécessaires, ils sont à jamais insuffisants pour envisager la victoire. La vraie confiance réconcilie confiance en soi et confiance en l’autre.
    La confiance en soi, d’abord. Vertu essentielle qui se construit dès l’enfance. Vertu qui naît des obstacles surmontés. C’est le cas dans les stages d’aguerrissement, que certains d’entre vous ont vécus. Ils vous révèlent vos capacités réelles qui dépassent, de beaucoup, ce que vous auriez pu imaginer. La confiance en soi est un moteur. Elle libère les énergies et encourage à l’action. Les fausses excuses tombent. Tout ce dont je suis capable devient possible !
    La confiance dans l’autre, ensuite. Celle par laquelle je reconnais que je ne peux pas tout ; que le salut passe autant par mon camarade, mon chef, mon subordonné que par moi-même. Par cette confiance, je m’assume dépendant. Cette reconnaissance est le ciment de nos armées. La confiance mutuelle fait notre unité, en même temps que notre assurance. C’est elle qui fait dire au capitaine de Borelli, considérant ses légionnaires : « Par où pourrions-nous bien ne pas pouvoir passer ? ».
    La confiance dans le subordonné est, particulièrement, féconde. On a pris l’habitude de lui donner un nom savant : la subsidiarité ; mais ça ne change rien. Comme chef d’état-major des armées, je mesure chaque jour davantage à quel point je suis dépendant de l’action de chacune et de chacun d’entre vous. Seul, je ne peux rien. Ensemble, rien n’est impossible ! »

    Général d’Armée Pierre de Villiers.

    (1) Caylus: http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/camp-de-caylus

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  9. Gérard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Ce n’est surement pas après 40 ans de médiocrité et de scandales politiques que les Français vont rapidement refaire confiance aux femmes et hommes politiqués. L’expérience ratée d’E.Macron qui après 100 jours est déjà en train de virer au cauchemar va, à nouveau les refroidir pour un certain temps et nous risquons de connaître des taux d’abstention records lors des prochaines élections.
    Quelques commentaires sur vos quatre propositions :
    – Je placerais en priorité la notion de vérité même si elle n’est pas bonne à entendre. Seul, F.Fillon avait essayé de dire la vérité au moins sur l’état économique de la France lors de la primaire de la droite et du centre et il semblait avoir été entendu par beaucoup d’électeurs, on a vu ensuite comment ceux qui n’avaient pas intérêt à ce que cette vérité soit étalée se sont comportés. Il en est de même sur le plan sociologique où aucun politique n’ose prendre le risque d’appeler un chat un chat de crainte d’être exclu et marginalisé immédiatement du camp des bien-pensants. Mais qui osera aujourd’hui ou demain se lever pour affirmer haut et fort ce que chacun fait semblant de ne pas avoir vu et entendu ? Celui ou celle-là aura contre lui/elle la meute de tous les autres politiques, sera immédiatement privé d’accès aux médias et pourra même être également mis aussitôt en examen par nos juges si enclins à faire régner leur ordre moral.
    – « Redécouvrir le sens de l’action politique », pour cela il faudrait commencer par réformer le « machin » de Bruxelles qui nous complique la vie plutôt que de nous la faciliter, même si j’en conviens, l’Europe n’est pas responsable de tous nos maux, mais nos principales difficultés (immigration, économie, chômage…) ne pourront pas être traitées sans un accord et un long travail avec Bruxelles et aussi avec une nouvelle Allemagne sans A. Merckel.
    – « En finir avec le culte de la personnalité…redonner un sens à la notion de gouvernement collectif que je regrouperais avec « préparer l’avenir » «, s’il est un sujet pour lequel je ne vois aucune solution à court terme c’est bien celui-ci. Comment s’attaquer au pouvoir des médias qui font et défont les hommes et qui passent leur temps à, justement, ne s’intéresser qu’à l’individu plutôt qu’à son action et à l’action de son groupe. Tous nos personnages politiques passent une partie non négligeable de leur temps à discutailler avec le moindre journaliste qui leur tend un micro ou mieux les invite à la télévision, certains, un peu passés de mode ou passagèrement dans l’ombre, vont même jusqu’à « solliciter » les rédactions pour les rappeler à leur souvenir. Même nos députés débutants l’ont compris en moins de 2 mois. Tout passe par les médias, sans eux point de salut et c’est d’ailleurs ce qu’on bien comprit : P. Bergé, S. Dassault, M. Bouygues, B. Arnault, A. Lagardère, P. Drahi, V. Bolloré, X. Niel…Quel David pourrait s’attaquer à de tels Goliath ? Personnellement je n’en connais pas et tous ces gens-là et leurs lieutenants zélés vont continuer sans doute pour encore longtemps à décider de la vie politique de notre pays et donc de notre avenir. E. Macron aurait-il été élu sans l’aide de plusieurs de plusieurs de ces grands patrons ? Je suis persuadé que non, il fallait à tout prix empêcher l’opposition républicaine de reprendre le pouvoir que le PS ne pouvait plus conserver, on voit maintenant le résultat et les fautes de ces grands patrons.
    – Je consacrerais un point particulier à notre Education Nationale qui doit être réformée de main de fer et de fond en comble en commençant par mettre de l’ordre dans cette Administration pléthorique et ingérable , dans ces associations et syndicats qui bloquent systématiquement toute réforme et en réintroduisant l’autorité incontestable des enseignants, le mérite, le travail, les valeurs, la notation sans complaisance et la fin de 80% d’une classe d’âge inculte mais bachelière, ceci afin que les prochaines générations sachent enfin lire nos grands auteurs et penseurs, comprendre, analyser, se forger eux-mêmes une opinion sans obéir aveuglement et docilement aux médias. Pour ceux qui ne disposent pas des aptitudes nécessaires pour poursuivre de longues études, réintroduire l’apprentissage dès 16 ans.
    Voilà, maintenant il suffit de trouver quelques personnes honnêtes, intelligentes, volontaires, désintéressées, disposant d’une santé de fer et sur tout de temps, beaucoup de temps, pour entamer ce 13ème travail d’Hercule.

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    • Merci, G Bayon, pour cette belle contribution qui complète avantageusement la mienne.
      MT

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    • Colibri dit :

      @Gérard Bayon, je n’ai pas la même perception de l’Education Nationale que vous sur le point suivant: les syndicats et les associations n’ont bloqué aucune réforme depuis Haby. Elles sont toutes passées. Avec de ci de là quelques points qui ont été bloqués mais dans l’ensemble elles se sont faites. Personnellement ce que j’ai regretté de mon entrée en 6 ième au Lycée à ma fin de carrière d’instit c’est qu’il n’y a jamais eu d’évaluation de chaque réforme faite par chaque ministre de l’Education Nationale. Le corps enseignant d’aujourd’hui et les syndicats d’aujourd’hui ne sont plus ceux de la fin de la seconde guerre mondiale. Je me suis beaucoup demandé en fin de carrière d’instit de campagne si l’Education Nationale allait connaître le sort de la Poste, de la Sncf, d’Edf, de la Seita, de la sécurité sociale?

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    • Philippe Dubois dit :

      @ Colibri dit : 13 août 2017 à 09:29
      « les syndicats et les associations n’ont bloqué aucune réforme depuis Haby. Elles sont toutes passées. »
      Logique : toutes ces réformes allaient dans le sens de la destruction de l’école en tant qu’instrument de transmission des savoirs.
      Encore une preuve du pouvoir de nuisance de la gauche marxistoïde

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    • Colibri dit :

      @Philippe Dubois, trois remarques à votre commentaire:

      – J’ai eu des ministres de l’Education Nationale de droite et je n’ai pas trop su voir la différence avec ceux de gauche.
      – Il y a actuellement dans notre pays des syndicats d’enseignants et de principaux de Collège et de proviseurs de Lycée qui ne sont pas de gauche marxistoïde selon l’expression utilisée par la LNA. Ils ont eux aussi du mal à se faire entendre et à corriger ce qui ne va pas dans notre système éducatif étatique.
      – L’anarcho-syndicalisme du monde enseignant d’aujourd’hui n’est plus celui qu’il a pu être après la seconde guerre mondiale.

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    • Philippe Dubois dit :

      @ Colibri : 13 août 2017 à 20:47
      « – J’ai eu des ministres de l’Education Nationale de droite et je n’ai pas trop su voir la différence avec ceux de gauche. »
      Je suis entièrement d’accord avec vous et c’est bien ce que je reproche le plus à cette fausse droite UMP et assimilés : avoir contribué à démolir l’école par complicité parfois active (Haby – Châtel) ou par passivité coupable.
      C’est une véritable forfaiture qui mériterait au mieux des jets de tomates pourries lors de chaque déplacement.

      « Ils ont eux aussi du mal à se faire entendre et à corriger ce qui ne va pas dans notre système éducatif étatique. »
      C’est donc que le ministère est contrôlé par tous les théoriciens fumeux de la déconstruction, du pédagogisme et autres billevesées, disciples de Bourdieu, Derrida et autres escrocs nuisibles et que, pour en revenir au 1er paragraphe, pas un ministre « dedroite » n’a été capable de les foutre dehors
      Est-ce dû à la toute puissance des syndicats degôche ?
      Et à la couardise et la veulerie des politiciens « dedroite » ?

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    • Colibri dit :

      @Philippe Dubois, je peux vous avoir au prix de gros un stock de tomates bien mûres de Marmande. 🙂 Pour ce qui est de votre remarque « Est-ce dû à la toute puissance des syndicats degôche ? » j’ai vécu la division syndicale initiée par le SNI et la FEN alors j’ai un gros doute sur la puissance des syndicats des gauches désunies politiquement et syndicalement depuis un bon moment déjà. (Jospin & Allègre) Je pense aussi qu’il y a des forces non politiques non syndicales qui mettent en difficulté l’Education Nationale, je pense par exemple aux chaînes de télé et de radio, aux changements de la structure familiale traditionnelle qui est devenue souvent monoparentale, au recul de l’autorité parentale, aux parents qui n’attachent pas trop d’importance à l’école mais aussi à ceux qui y attachent beaucoup d’importance. L’école est parfois devenue un terrain de bataille d’adultes très différents tirant à hue et à dia l’école publique sans parler aussi des intérêts contradictoires à gérer: les week-end libres des parents, les vacances d’été, les vacances d’hiver, les livres scolaires, les nouvelles technologies. Enfin bref j’arrête car je suis en train de faire un inventaire à la Prévert. Merci de vos commentaires. A la liste Derrida, Bourdieu j’ai eu la tentation d’ajouter quelques noms encore. Mais bon après tout je ne suis plus instit donc je ferai mieux de me taire. Place aux jeunes. Je sais qu’ils feront mieux que nous. Certains déjà font mieux que ma génération.

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  10. H. dit :

    Bonsoir Maxime,

    Globalement d’accord sur le constat. Le débat politique actuel, si tant est qu’il mérite ce qualificatif, est proche du néant (négativement s’entend, en-dessous du point zéro). Il ne m’intéresse plus. Je visionnais récemment le film « Forces occultes » sorti en 1943. Dans ce film de propagande disponible sur Youtube, le parlemantarisme y est montré sur son plus mauvais aspect. On y voit entre autres des distingués élus caqueter, béler à qui mieux mieux pour faire taire un orateur. Loin de moi d’amalgamer le film et notre quotidien en la matière mais force est de constater que les récentes prestations des parlementaires m’incite à penser que la frontière entre la poire et le fromage est plus que ténue. Si nos politiques ne se résaississent pas rapidement, le pire est nettement possible. La faute leur en incombera totalement. Un langage de vérité est plus que nécessaire. Les fonctions que j’occupe actuellement me montrent au quotidien le décalage croissant qui existe entre la réalité et les lubies.
    Bonne soirée

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  11. Timéli dit :

    Les Français sont trop sensibles aux médias, qui, les manipulent. C’est, en réalité, l’un des maux réels qui nuit à la vie politique actuelle en France mais passé sous silence.

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  12. Philippe Dubois dit :

    Bonjour Maxime

    « quelle réponse à la méfiance, au dégoût des Français envers la politique? »

    Proposer pour la France et les Français un projet d’espérance incarné par une personnalité et une équipe crédibles :
    – une personnalité, car, en France, le pouvoir s’incarne en une personne élue au suffrage universel direct
    – une équipe, car cette personne ne pourra gouverner seule et il aura besoin d’une équipe, dont le gouvernement.
    Les pitres qui sont actuellement en train de se battre autour de la présidence de LR ne font pas partie des personnes crédibles

    Les opposants à Macron ont au maximum trois ans devant eux pour bosser, et trois ans, ça passe très vite : il faut qu’à l’automne 2020 ou au plus tard au printemps 2021 (si le quinquennat Macron tient encore debout)
    – le projet soit prêt
    – les personnes destinées à le porter soient désignées

    Revenir aux fondamentaux de la constitution de la Vème république en revenant au septennat

    « Redécouvrir le sens de l‘action politique » Ce sens est évident : agir en vue du bien commun, intérêt général : c’est la seule finalité de l’état, celle qui justifie son existence et donc l’existence des ministres, parlementaires, haut-fonctionnaires et autres

    Pour le reste
    « Réhabiliter la notion de vérité,…. de montée de communautarisme,….de menace terroriste »
    Avec la sublime loi de moralisation de je ne sais quoi, vous risquez l’inégibilité maintenant
    « réforme de l’éducation nationale autour de la revalorisation des savoirs fondamentaux »
    Entièrement d’accord avec vous

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    • P Dubois, de fait, ce n’est plus « le pouvoir » qui s’incarne en une personne élue au SU, mais l’impuissance publique, le cynisme, le ridicule, hélas; il est temps d’effectuer notre révolution copernicienne pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui.
      MT

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    • Philippe Dubois dit :

      @ Maxime : 12 août 2017 à 03:29
      Ce que vous écrivez est hélas exact et est dû
      – en partie aux abandons de souveraineté consentis par Chirac et Sarkozy (en forçant un peu le trait, nos gouvernants n’ont que le pouvoir d’obéir à Bruxelles et à Berlin)
      – mais aussi à l’incapacité des partis actuels de faire émerger de vraies personnalités politiques au sens noble de ce terme.

      C’est bien pour cela que ces partis doivent se mettre vraiment au boulot et dare-dare pour
      – définir un projet
      – trouver les personnes adéquates pour le porter
      car, même si le projet est excellent, si le parti choisit comme champion une endive au charisme d’abribus éteint, ça ne passera pas (toujours en forçant un peu le trait)
      C’est fort dommage, je vous l’accorde, mais c’est ainsi, les Français sont demandeurs d’une personnalité qui incarne la fonction (nostalgie de la monarchie et du Général de Gaulle)

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  13. Anonyme dit :

    Vos analyses et propos sont pour moi fort justes car il est vrai que Le fossé entre les Français et les politiques n est pas près de se combler dans le contexte actuel ou l on a l impression que tout est à reconstruire pour recréer la confiance entre le peuple et ceux qui gouvernent .
    Pour ce faire dire la vérité serait l acte majeur , ensuite proposer des solutions que le peuple serait amené à entériner par référendum ,évidemment cela suppose des médias independants et objectifs , ce qui est loin d être le cas ! ´

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  14. Pierre NICO dit :

    Bonjour Monsieur,
    Je pense très sincèrement que vous ne criez pas dans le désert parce que de plus en plus de citoyens (ceux que nos élites appellent « les sans dents ») se rendent compte que la politique actuelle se résume à une communication qui délivre une image mais pas de fonds.

    Pierre NICO

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  15. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Au point où nous en sommes arrivés, il me semble que, sauf à vous déconsidérer, vous ne pouvez plus continuer – comme vous le faites depuis trop longtemps – dans le discours théorique, mais que vous devriez impérativement en arriver à proposer des solutions concrètes, dont pourront s’inspirer, s’il en existe encore, les hommes et les femmes prêts à relever le flambeau, pour sauver ce qui peut encore l’être, de notre pays et de notre République.
    Ainsi, et pour en quelque sorte amorcer la pompe, voici quatre premières réponses à classer dans chacune vos quatre pistes :
    1) Reconnaître que ce sont les différentes réformes de nos institutions qui ont abouti à ce que notre Constitution soit devenue « totalement indigne de la France », et en tirer les conséquences.
    2) « Réhabiliter la notion de vérité » en refusant d’occulter le fait que le terrorisme qui nous menace est bien un terrorisme islamiste.
    3) Restaurer l’unité de l’État et l’indivisibilité de la République en interdisant toute constitution officielle de communautés qui, si elles sont acceptables dans la sphère privée, sont à proscrire totalement de la sphère publique.
    4) Préparer l’avenir en réformant en profondeur notre Éducation nationale, des classes primaires jusqu’aux Universités, en favorisant, non pas l’égalitarisme qui prévaut aujourd’hui, mais l’égalité des chances qui récompense l’effort de chacun. Pour cela il faudra restaurer les classes de niveau. supprimer le baccalauréat et instaurer des concours d’entrée à l’Université.

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    • Mildred, quand je parle de terrorisme il me semble absolument évident (et pour tout le monde) que je parle du terrorisme islamiste qui a ensanglanté la France depuis plus de deux ans et continue à sévir. S’il faut préciser , je le ferai la prochaine fois.
      MT

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  16. de Fouchécour Clotilde dit :

    Tout à fait d’accord pour une réflexion et des a tions depuis la « base » de « républicains modérés » soucieux de l’intérêt général. C’est d’ailleurs la démarche de Force Républicaine qui dispose d’un bon réseau de comités « société civile » et d’un petit « trésor de guerre ». Pour l’instant, c’est dans cette démarche que je m’inscris.
    Clotilde de Fouchėcour
    cldefouchecour@gmail.com

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  17. Henriane JEGO dit :

    Yapluka… Je remonte mes manches … Ces 4 pistes me tiennent à cœur mais la citoyenne lambda que je suis est démunie.
    Pour lutter contre le culte de la personnalité : Je fuis la presse à sensation et j’ai jeté la télé depuis longtemps ce qui a eu zéro impact sur la montée de ce culte mais qui a eu le mérite d’en protéger ma maisonnée.
    Réhabiliter la vérité : Je fais partie de ceux qui la cherche. A mon échelle de non expert, je m’attache à la définition des mots, je traque la forme passive des journaux, je m’insurge contre la création de decodex du Monde (ce journal se veut juge alors qu il est partie). Et je lis le plus que je peux. Tout ceci est passionnant mais fatiguant, il faut bien le reconnaître.
    Redécouvrir l’action militante : C’est sans doute ce qui est le plus facile à mettre en oeuvre sur vos quatre pistes pour la citoyenne lambda que je suis.
    Préparer l’avenir : Médias et éducation, 100 % d’accord. J ai des pistes pour l’éducation en dehors de l’Education Nationale mais pour les médias je n’en ai pas tant elles me semblent être une forteresse imprenable. J’opte pour choisir mes blogs et mes sources d’information et les croiser en permanence… Comme dit plus haut, c’est épuisant mais indispensable…
    Si vous avez des suggestions d’actions concrètes, je suis preneuse.
    J’ai presque envie de vous dire Hasta siempre, avec tous les sourires qu’il se doit.

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    • Henriane Jego, vous présentez là un petit manuel de résistance intellectuelle et je vous en remercie.
      MT

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    • Jean-Louis Michelet dit :

      1 – Occasion manquée.
      (Écrit en décembre 2016 sur ce blog et sans reprendre l’actualité depuis)

      Sur les étals de notre fameux « Modèle social, sociétal et économique », la France dite d’en haut et progressiste, bien sûr, cette France qui va bien ou pas trop mal , y fait son marché et continuera de le faire en fonction de sa situation professionnelle et privée, de ses besoins ,de ses envies, de son réseau et, en général, elle y trouve et trouvera encore son compte et bien son compte.
      Malheureusement, beaucoup trop de français, une grande majorité, ne sont invités qu’en fin de marché.
      Ces invités de fin de marché, ce sont avant tout ces classes populaires, ces classes moyennes et intermédiaires, ces paysans, ouvriers, employés, petits retraités, tous peu ou pas diplômées et tant d’autres encore. Sans oublier, bien sûr, les quelques millions de sans-emploi et notamment ces jeunes inactifs sans qualification et tous ceux qui vivent ou survivent d’emplois précaires, CDD, aides sociales ou étudient avec quelques bourses dans d’anonymes universités….
      Des Populistes comme les qualifie aujourd’hui « toute cette France dite d’en haut ».
      Cette France de l’ombre, celle qu’en haut, on ne voit pas ou plutôt qu’on ne veut pas voir ni entendre.
      Cette France de l’abnégation, de la résignation, devenue fataliste et de plus en plus dans la révolte avec un sentiment d’injustice très profond ancré en Elle. Imaginer qu’elle pourrait avoir une alternative à son existence actuelle relèverait presque de l’utopie.
      Qu’ils travaillent et habitent en ville, en banlieue ou à la campagne, peu importe, ces français sont les Oubliés de la Nation. Depuis de nombreuses années, ils voient passer les trains du progrès…et restent sur le quai.
      2 -Perdus et déboussolés, abandonnés à leur sort, ils sont tombés et continuent de tomber comme un fruit mur, dans tous les partis de l’extrême de droite comme de l’extrême gauche et malheureusement, certains choisissent d’autres directions mortifères.
      Et cette population de français est devenue, au fil du temps, pratiquement majoritaire sans compter une grosse partie des abstentionnistes. Nolens, volens …
      En choisissant cette option, par défaut bien sûr, ils pensent encore qu’ils sont dans une issue de secours, voient ces partis et notamment à travers leurs leaders et tribuns comme des planches de salut mais peu voient qu’ils sont dans une impasse, une voie sans issue. Ils ne sont que « le fond de commerce » de ces partis politiques.
      Pour toutes réponses à leurs problèmes, à leur angoisse, à leurs peurs, à leur situation quotidienne et pire encore lorsqu’ils osent regarder leur avenir ou celui de leurs enfants, qu’entendent-ils ? Que leur propose t-on ?
      Et bien, en respect pour ces gens là, je ne rappellerai pas les propositions ubuesques et indécentes qui leur sont présentées de manière récurrente par toute la classe politique dans son ensemble et sans exception.
      Aujourd’hui, par exemple, ont-ils besoin dans l’immédiat, d’une loi sur la moralisation politique (et on ne rit pas.) D’une loi travail (on peut rêver) d’une loi sur la fiscalité de l’ISF (et on ne rit pas une seconde fois) d’une loi sur le nombre de députés et de sénateurs (et là, on arrête de rire) une « Task force » quelques euros de plus en fin de mois pour les uns et peut être, la suppression de leur taxe d’habitation….
      Et pour d’autres, une petite baisse de la fiscalité sur leur revenu ….plus ou moins de souveraineté, je pourrais continuer …
      3 -Ces propositions ne font que leur apporter une humiliation supplémentaire et encore plus de déclassement alors qu’ils auraient besoin d’entendre comment ils vont redresser la tête, comment retrouver leur fierté, leur dignité de citoyen à part entière, leur place et surtout une véritable espérance, comment construire un véritable projet de vie pour eux et leur famille.
      Même si certains de ces français là, ont quelque part fait le deuil d’une amélioration de leur existence actuelle, une très grande majorité ne veut plus, ne supporte plus la reconduction de ce modèle pour leur famille, leurs enfants ou petits enfants. Comme on peut les comprendre au regard « des affaires » récentes et encore actuelles.
      C’est bien mal connaître le peuple français que de lui proposer Assistanat, illusions et démagogie.
      Le courage ne lui manque pas.
      Oui, comment les faire revenir à l’ouverture du marché ?
      Revenir aux principes fondamentaux de ce qui fait l’unité, la solidarité et la fraternité d’une Nation, Voilà bien l’enjeu maintenant. L’élection présidentielle a tout escamoté et neutralisé comme un somnifère très puissant les enjeux cruciaux de notre société. Celles à venir, les législatives, ne feront qu’accentuer l’écart déjà très grand « entre ces deux France »et repousser encore une échéance dont la nation toute entière ne pourra faire l’économie.
      Qui y répondra, quand et comment à ces fondamentaux ? Voilà la question.
      4 – La réponse ? Et bien nous l’avons. Cette coalition hétéroclite d’aujourd’hui et de demain, dite progressiste (mais minoritaire) continuera d’agiter le chiffon rouge extrémiste comme cela se pratique si bien depuis 2002… On peut même se demander si les différents gouvernements passés ont su faire autre chose….
      Bref, Ils ne voient pas qu’une formidable opportunité se présente. Proposer à tous ces « Oubliés de la Nation » un véritable Contrat social, un New Deal, un plan Marshall, que sais-je, pour leur permettre de retrouver cette confiance indispensable dans l’avenir, leur donner les moyens effectifs de prendre en mains leur destin personnel, professionnel et familial, déjà pour les cinq années à venir et après, évidemment.
      Il y aurait tant d’exemples à donner.
      Il y a pourtant des solutions et sans démagogie aucune, les moyens financiers, nous les avons sans creuser encore et encore les comptes publics. Commençons par cela avant de mettre en place d’autres mesures évoquées par beaucoup, certes nécessaires mais non prioritaires actuellement pour eux.
      On ne peut progresser que lorsque l’on voit grand, on ne peut avancer que lorsque l’on regarde loin et ensemble.
      Mais n’est-il déjà pas trop tard et le veut-on réellement ?
      « Ce ne sont pas les occasions qui manquent, ce sont Nous qui manquons aux occasions »

      Bonnes vacances à tous !

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  18. Que de naïvetés!

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  19. atoilhonneur2 dit :

    – Perso, je trouve stupide que l’on interdise aux élus de faire bosser un conjoint ou un membre de sa famille. C’est sans doute avec eux que l’on est le plus en confiance. Là encore on a donné dans la démagogie. Le pb n’étant pas d’employer un membre de sa famille mais de s’assurer, en posant les garde-fous nécessaires, qu’il ne s’agit pas d’un emploi fictif.

    – L’opposition de droite est en ce moment inaudible ou presque dans les médias. Ne serait-ce pas voulu par ces mêmes médias qui mettent en avant le France Insoumise, opposition forte en gueule mais finalement pas bien gênante pour le gouvernement et le pouvoir que ces toujours mêmes médias ont soutenu a fond…

    –  » et l’absence de toute décision impopulaire « : Et le rabot sur les APL, c’était pas stupidement impopulaire ? Et l’éviction de de Villiers , pas impopulaire ? Et la contradiction entre un discours d’exemplarité pendant la campagne et les affaires Goulard, Ferrand, De Sarnez, Bayrou,Mercier ( je dois en oublier ) n’est-ce pas propice à générer de l’impopularité ? etc… Macron et sa bande ont tout fait en un temps record pour devenir impopulaire.

    Pour le reste nous sommes d’accord ! 🙂

    amitiés
    Corto

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    • Corto, sur le premier point, le message du recours au CC sur les emplois familiaux n’est pas terrible d’un point de vue politique, il donne le sentiment que nos parlementaires défendent leurs emplois familiaux, il y d’autres choses à faire ou à dire quand même… Sur le second, j’aurais dû dire, de « vraie décision » impopulaire (sur les 35 heures, sur les déficits, la dette ou les retraites par ex), sur Villiers, il n’y a pas eu de décision (c’est lui qui a démissionné) mais un comportement le poussant à la démission… Quant aux médias et l’opposition, je veux bien, mais franchement en dehors de quelques prises de positions individuelles, quel signe positif de la part des républicains modérés (il suffit d’aller voir sur les sites et blog, donc hors filtre, pour constater un tragique néant alors que la France a tant besoin d’un signal positif…)
      Amitié
      Maxime

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  20. Mildred dit :

    Maxime Tandonnet, celui dont la voix crie dans le désert !

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