« C’est l’inversion des courbes, mais pas celle que François Hollande attendait. Pour la première fois depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron fait pire que son prédécesseur en termes de popularité. D’après le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match paru ce mardi, il ne réunit que 31% de satisfaits, contre 32% pour François Hollande en septembre 2013. »
Voilà ci-dessous ce que j’écrivais il y a un peu plus d’un an, juste après l’élection présidentielle:
- « Le même passage de l’idolâtrie hébétée au statut de bouc émissaire national se reproduit, de présidence en présidence, désastreux pour le moral des Français et l’autorité de l’Etat, dans l’aveuglement général… Le destin présidentiel de M. Macron a toutes les chances d’être encore pire que celui de M. Hollande. Il s’achèvera dans la haine et le mépris. Une lueur de lucidité peut-elle un jour jaillir de quelque part? »( 17 juillet 2017).
- » La jubilation médiatique qui accompagne cette élection est-elle le reflet d’un phénomène d’adhésion dans les profondeurs du pays? Rien de moins sûr […] Tandis que la France «d’en haut» célèbre son sauveur providentiel sur les plateaux de télévision, une vague de perplexité déferle sur la majorité silencieuse. Que va-t-il en sortir? Par-delà l’euphorie médiatique d’un jour, le personnage de M. Macron porte en lui un potentiel de rejet, de moquerie et de haine insoupçonnable. Son style «jeunesse dorée», son passé d’énarque, d’inspecteur des finances, de banquier, d’ancien conseiller de François Hollande, occultés le temps d’une élection, en font la cible potentielle d’un hallucinant lynchage collectif, une victime expiatoire en puissance des frustrations, souffrances et déceptions du pays. Quant à la «France d’en haut», médiatique, journalistique, chacun sait à quelle vitesse le vent tourne et sa propension à brûler ce qu’elle a adoré. Jamais une présidence n’a vu le jour sous des auspices aussi incertains. »( 8 mai 2017)
La vraie question n’est uniquement pas celle de la personnalité du président M. Macron, mais de comprendre que la France a tout à repenser et tout à reconstruire, autant les mentalités que les institutions, sur le plan de sa vie politique.
Maxime TANDONNET
Vu l’échiquier politique actuel, et le cadre institutionnel, Macron joue sur du velours!
FI et RN se neutralisent (sauf en cas d’alliance à l’italienne, mais avouez que ce n’est pas le plus probable), le PS c’est peanut et LR sont à eux seuls le modèle réduit du puzzle politique français.
Reste qui? Macron qui n’a aucun concurrent valable au centre et dispose d’une majorité en béton.
Il peut mener la politique qu’il souhaite et en 2022 se représenter « Moi ou le chaos », ce qu’a très bien résumé hier sur BFM un « petit » patron: « qui voudriez-vous à la place de Macron? le candidat d’extrême gauche, ou la candidate d’extrême droite »!
Si l’on y ajoute une loi électorale taillée sur mesure……., votre question, cher Maxime (G Bayon, il y a une autre question encore plus essentielle selon moi et sans solution pour l’instant: que fait on après Macron… » sera renvoyée à ..2027! Mais d’ici là, peut-être que le bouquin de M. Houellebecq ne sera plus une fiction, et le problème trouvera tout naturellement sa solution (dans un mot approchant)!
J’enrage en pensant que ce pays se sera alors sabordé!
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Macron n’est pas Jupiter, mais Icare…
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Janus, jolie trouvaille!
MT
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Bonjour
Ou bien, voyant que c’est foutu pour lui, dans un sursaut d’orgueil (dont il ne manque pas), Macron part pour un baroud final et renverse la table; faisant passer les vraies réformes qu’il faut en s’attaquant de face à l’insécurité qui mine nos villes et nos forces de l’ordre, à la culture de l’assistanat en diminuant drastiquement l’Etat nounou, en facilitant la possibilité d’entreprendre, en réduisant les charges pour redonner de l’air aux entreprises ET aux ménages;
Oui je sais je rêve. Il s’enfoncera encore plus dans ce piège abscons qu’est sa politique actuelle.
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L’heure est aux gouvernements audimat.
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le lynchage étant une abomination quelle qu’en soit la « victime », on va finir par être obligé de le défendre ! Un comble !
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Cette lettre de Miche Onfray est une mine qui, j’espère explosera à la tête du divin si bien nommé. Elle vous prend aux tripes au fur et à mesure de sa lecture et vous colle un blues terrible, voire de la haine parfois…Nous sommes loin de la lueur de lucidité espérée:
Dans la tradition littéraire des pamphlets et de la satire politique, Michel Onfray réagit à la nomination de Philippe Besson, ami du couple Macron, au poste de consul de France à Los Angeles.
Votre Altesse,
Votre Excellence,
Votre Sérénité,
Mon cher Manu,
Mon Roy,
La presse a rapporté il y a peu que tu avais nommé un gueux pour représenter la nation à Los Angeles. Il aurait pour seul titre de noblesse diplomatique, disent les mauvaises langues, les jaloux et les envieux, un livre hagiographique sur ta campagne présidentielle. En dehors de ce fait d’arme si peu notoire que personne n’en connaît le titre, pas plus d’ailleurs que celui des autres ouvrages du susdit, la plume est bien de celle qui se trouvent dans les parties les moins nobles de la profession : le croupion, car c’est celle que découvre le plus souvent la position de soumission inhérente à la fonction des gendelettres – la prosternation. De Sartre à BHL chez Sarko (après Mao), d’Aragon à André Glucskmann chez le même Sarko (après Mao lui aussi), de Drieu la Rochelle à Sollers chez Balladur (après Mao également), de Brasillach à Kristeva chez le Bulgare Jivkov (après Mao elle aussi), les cent dernières années n’ont pas manqué d’écrivains doués… pour l’agenouillement politique!
Philippe Besson entre dans cette vieille catégorie du valet de plume, mais on sait désormais de quelle plumasserie ce jeune homme comme il faut relève. Ce genre de plume n’est pas celui des plus talentueux, mais c’est celui des plus vendus – je parle de l’homme, pas de l’auteur.
Manu, on comprend que, toi qui aime tant les lettres, tu aies envie de câlins venus des écrivains les plus à même de marquer le siècle et d’entrer dans la Pléiade quand tu seras redevenu banquier. Mais si ce siècle doit être marqué par toi, il n’y a pas grand dommage à ce qu’il le soit aussi par Besson le petit (à ne pas confondre avec Besson le grand, l’écrivain Patrick, ni avec Besson la championne d’athlétisme, Colette, ou bien encore avec Eric, le traître passé de Ségolène à Sarkozy en pleine campagne présidentielle, ou bien encore avec le Minimoy, Luc.
Avant d’être flagorneur, Besson-le-Petit a été directeur des ressources humaines auprès de Florence Parisot, dame du MEDEF, mais aussi auteur de scénario de téléfilms, donc chevalier des Arts et Lettres. Convenons-en, tout ceci légitime l’affirmation d’Arlette Chabot, qui faisait déjà de l’éditorialisme politique à la télévision quand elle était en noir et blanc, la télévision, et n’avait qu’une seule chaine. Courageuse, audacieuse, résistante, rebelle, insoumise, l’Arlette n’a en effet pas craint d’affirmer sur l’un des médias qui l’appointent que tout ceci était habituel: Napoléon n’avait-il pas nommé Chateaubriand en son temps et de Gaulle Romain Gary? En effet, en effet… Arlette, chère Arlette, vous qui avez déjà les grades de chevalier puis d’officier de la Légion d’honneur, je vous promets le grade supérieur pour bientôt! Si ce n’est déjà fait, car vous méritez d’y avoir votre rond de serviette, vous serez aussi bientôt invitée à la table de notre grand Mamamouchi en compagnie du vérandaliste Stéphane Bern et des frères Bogdanov, les éminents membres correspondants de la NASA française.
Votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, il a tout de même fallu, pour que cette affectation de copinage ait lieu, que tu prennes la décision d’un décret modifiant les règles de la nomination des diplomates afin que ce ne soit plus le Quai d’Orsay qui ait la main mais le gouvernement, c’est à dire, toi tout seul, chacun le sait. C’est ce que les langues vipérines qualifient de fait du prince… Le décret te permet désormais de récompenser des non-fonctionnaires, pourvu qu’ils aient été serviles. Bern ambassadeur chez l’impératrice Sissi ou les Bogdanov nommés pour la même fonction sur Mars, grâce à toi, c’est désormais devenu possible… La France redevient “great again”!
J’ai appris qu’en même temps, tu avais rendu possible cet autre fait du prince: madame Agnès Saal a été nommée par un arrêté paru au Journal officiel “haut-fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la culture”. En voilà un beau poste, et si moral en plus! Un beau jouet emblématique du politiquement correct de notre époque.
Rappelons un peu le CV de l’heureuse élue que tu gratifies à son tour. Cette dame s’était fait connaître par des notes de taxi dispendieuses, plus de 40.000 euros tout de même, et ce en grande partie au profit de ses enfants, quand elle était directrice générale du centre Pompidou et présidente de l’INA, un institut que tu connais très très bien, n’est-ce pas? Pour ces malversations, elle avait été condamnée à six mois de suspension sans solde (probablement selon les principes de ce que l’on peut désormais nommer la jurisprudence Benalla…), puis à trois mois de prison avec sursis et une double amende. Elle avait été réintégrée en douce au ministère de la culture l’été 2016 (il faut faire gaffe aux nominations d’été…) comme chargée de mission auprès du secrétariat général en vue de la finalisation de labellisation AFNOR sur l’égalité professionnelle et la diversité.
Précisons aussi ceci: selon Mediapart, la même madame Saal, décidément très récompensée – on se demande pourquoi – figurerait également “dans la liste très restreinte des hauts fonctionnaires, qui, par un arrêté du 3 août 2018 signé par le Premier ministre, ont été inscrits à compter du premier janvier 2018, donc rétroactivement, au “tableau d’avancement à l’échelon spécial du grade d’administrateur général”. Ce qui, en d’autres termes, veut dire que, pendant les vacances du Roy à Brégançon, cette procédure qui ne relève pas du traditionnel avancement mais d’une volonté politique expresse, a permis à ladite dame de profiter d’une hausse de son traitement allant jusqu’à 6.138 euros par an, indemnité de résidence à Paris comprise, soit au total près de 74.000 euros de traitement annuel. S’y ajoute un supplément sous forme d’indemnité qui augmente sa retraite des fonctionnaires d’environ 10%. Quand tu aimes, mon cher Manu, ça n’est pas pour rien et ça se voit!
Françoise Nyssen, rappelons-le pour les millions de Français qui l’ignorent encore, est ministre de la culture. C’est elle qui a mis en musique la mélodie sifflée à son oreille par le président. Face au déchaînement que cette nomination a légitimement suscité, elle fait savoir ceci sur les réseaux sociaux: “J’ai nommé Mme Agnès Saal (j’épèle : S . A . A . L, car on pourrait mal orthographier…) haute fonctionnaire à l’égalité et à la diversité. J’ai fait de cette cause une priorité dès mon arrivée au ministère de la culture. La qualité de son engagement et de son travail au service de ces valeurs fondamentales devrait guider les commentaires aujourd’hui”. On ignore quelle est la cause en question: madame Saal, ou les fameuses valeurs ici prises en otage?
Mais Françoise Nyssen, c’est également l’éditrice qui a sciemment fraudé deux fois le fisc en ne déclarant pas de considérables agrandissements d’espace, une fois en Arles, au siège de sa maison d’édition, une autre fois à Paris. Le Canard enchaîné, qui a levé le lièvre, a chiffré la fortune économisée par ce double forfait! ça en fait des APL pour les étudiants désargentés, je te jure!
Qui se ressemble s’assemble. Dès lors, il était normal que, sous ton autorité, sous tes ordres, selon ton désir, selon ton souhait, selon ta volonté, selon tes vœux, mon Prince, mon Roy, mon grand Mamamouchi, le vice récompense le vice. En un peu plus d’un an, de Richard Ferrand à Alexandre Benalla, via cette dame Saal, tu nous y a déjà tellement habitués!
Sais-tu, mon cher Manu, que des caissières qui ont utilisé à leur petit profit des bons de réduction de deux ou trois euros qui trainaient sur la caisse, ou que des employés de grand magasin qui ont mangé un fruit prélevé dans les rayonnages, ont été sèchement licenciés, eux, sans indemnités, sans planques payées par les contribuables et sans possibilité de retrouver du travail fort bien payé avec les avantages de la fonction à la clé? Probablement une nouvelle belle et grosse voiture avec chauffeur…
J’ai appris aussi que ton si bon ami Benalla s’était rendu coupable de charmants forfaits depuis ceux que l’on a bien connus l’été dernier. Mais l’incendie a été joliment éteint – sûrement pas avec l’eau de la piscine que tu t’es fait construire à Brégançon, pas pour toi, oh non, bien sûr, mais par altruisme, pour les enfants du personnel de la résidence royale plus sûrement.
En garde à vue, la police a souhaité perquisitionner le domicile de ton si cher ami Benalla. Elle voulait notamment accéder à son coffre-fort. Tenus par la loi à ne pas entrer dans l’appartement avant l’heure légale, les policiers ont posé des scellés le soir et attendu le lendemain. Mais le coffre-fort a été vidé dans la nuit! On a le bras long chez les Benalla puisque du commissariat on peut atteindre un coffre-fort chez soi en pleine nuit. Les quatre armes qui devaient s’y trouver n’y étaient plus – soit tout de même trois pistolets et un fusil, pour un homme qui n’a que deux mains, ça fait tout de même beaucoup… Sa femme avait les clés, il avait dit quelle était à l’étranger : elle se cachait en fait dans le seizième arrondissement de Paris. Il est vrai que pour de nombreux français cet arrondissement de nantis équivaut bien à un pays étranger.
Votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, il me semble tout de même qu’il vaut mieux faire partie de ta cour que d’être un senior amputé de sa retraite, être un plumitif courbé plutôt qu’un écrivain debout, être une énarque de gauche qui tape dans la caisse de l’Etat pour financer les transports de sa progéniture, plutôt qu’un étudiant à qui tu voles dans sa poche cinq euros d’APL, être un cogneur de manifestants avec un brassard de la police et une accréditation de l’Elysée qu’un syndicaliste défendant le droit du travail.
Votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, j’aimerais que tu m’aimes et ce pour trois raison. La première: pour être nommé sans compétence consul des provinces et des régions françaises dans le sixième arrondissement de Paris, voire le seizième – tu le peux, je le sais, il suffit que tu le veuilles; la deuxième: pour permettre à ma vieille mère qui n’a pas son permis de conduire et qui a quatre-vingt-quatre ans, de pouvoir disposer d’un taxi gratuit à n’importe quelle heure du jour et de la nuit pour aller faire ses visites médicales à une demi-heure de chez elle, le tout payé avec l’argent du contribuable tu le peux, je le sais, il suffit que tu le veuilles; la troisième: pour avoir chez moi des armes à feu en quantité, mais aussi et surtout, pour pouvoir tabasser les gens qui me déplaisent en portant un casque sur la tête, en distribuant des coups de matraque et en disposant de CRS ou de la police comme couverture à mes descentes de petite-frappe – tu le peux, je le sais, il suffit que tu le veuilles.
S’il te plait, votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu: veuilles-le. Je te promets pour ce faire de me prosterner moi aussi, de montrer les plumes de mon cul aux passants, de dire du bien de toi avec des articles, des conférences et des livres, je te jure, j’irai sur les chaînes et les radios du service public pour certifier, comme Arlette Chabot, qu’entre Napoléon, de Gaulle et toi, il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette, Joffrin ne me reconnaîtra pas, il m’aimera peut-être lui aussi comme il a aimé jadis Bernard Tapie et Philippe de Villiers. Je pourrai écrire aussi une biographie de Stéphane Bern avec une préface de Brigitte ex-Trogneux, passer une thèse de physique quantique avec tes amis les frères Bogdanov comme directeurs de travaux. Je pourrais même consacrer un séminaire de littérature comparée à l’œuvre de Philippe Besson que je mettrai en perspective avec celle de James Joyce. S’il te plait, tu le peux, tu es mon Roy. J’habite place de la Résistance à Caen, fais-moi signe.
Veuillez, votre Excellence, votre Sérénité, mon Roy, votre Altesse, mon cher Manu, mon chéri, recevoir l’expression de ma considération la plus courtisane. Vive la République, vive la France, mais surtout: Vive Toi !
Michel Onfray
Post-scriptum : des bises à la Reine.
Post-scriptum 2: j’apprends à cette heure que tu as fait du jet-ski à fond les ballons avec Brigitte quand tu étais à Brégançon et ce dans une zone interdite à la navigation et au mouillage – tu y as pourtant grandement navigué et vraiment mouillé. Cette réserve marine protégée ne doit être troublé par aucun véhicule à moteur. Il y eut pourtant tes deux jets-ski et ton gros bateau avec un moteur de 150 chevaux – qui sait, peut être empruntés à Nicolas Hulot, car on sait que, comme toi, il est un écologiste qui collectionne les engins motorisés. Protéger l’environnement marin et préserver la biodiversité dans les eaux du parc national de Port-Cros, pour toi qui fume du glyphosate chaque matin au petit déjeuner, ça compte pour rien, n’est-ce pas?
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Annick Danjou, oui je l’avais vu, comme vous dites, il s’adresse aux « tripes ». A part un supplément de haine et de colère, je ne vois pas ce que ce pamphlet apporte, je ne le trouve pas à la hauteur d’un philosophe: en quoi permet-il de comprendre ce qui se passe en ce moment? En quoi ouvre-t-il des pistes pour l’avenir? De la part d’un philosophe, je le trouve décevant.
MT
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D’accord avec vous mais je pense que jour après jour, tout le monde ouvre les yeux. Même si ce n’est pas fort de sa part, cela remet les pendules à l’heure car ces gens là, ceux qui nous gouvernent, s’octroient quand même trop de droits en méprisant le peuple.
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Comme il arrive, parfois au vin, Onfray s’affine en vieillissant … Il prend de la bouteille …
Désolé Maxime, mais là, l’intérêt n’est pas philosophique !
Par contre, il est en forme pour distribuer des baffes …
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Hier comme aujourd’hui
On ne construit rien de beau, de grand et de durable sur des sables mouvants.
Et pour le cas de figure en question, nous n’en sommes qu’au hors d’oeuvre…
» le meilleur » est à venir si j’ose dire…
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JL Michelet, sans aucun doute…
MT
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Vous aviez vu juste, mais c’était couru d’avance compte tenu de l’escroquerie du vote Macron après l’élimination honteuse de Fillon et le faible nombre des électeurs potentiels s’étant porté sur le candidat Macron. Son attelage improbable avec les seconds couteaux des républicains et des socialistes, sa prétention abyssale, sa femme, son entourage, la presse hystérique, tout cela conduisait inévitablement aux lendemains sous forme de gueule de bois.
Quant à réformer la France, il n’y faut pas compter : La France de Ruquier, d’Agnes SAAL, de DARMANIN, de BESSON, de BOOBA et autres ne me semble pas réformable .
Je ne crois pas à l’intelligence collective, je ne crois qu’au remède de cheval : un Alexandre le Grand, Bonaparte ou un De Gaulle et les chars leclerc au Luxembourg ou à Bruxelles…C’est le moment d’y aller, nous avons la seule armée expérimentée en Europe !
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De Gaulle de préférence, et sans les chars si possible… Même pour aller à Bruxelles !
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De Gaulle aurait dit « La France ne fait pas de réformes, elle fait des révolutions ».
http://www.constructif.fr/bibliotheque/2014-11/le-point-de-vue-de-tocqueville.html?item_id=3435
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Bonjour à toutes et à tous,
La seule question qui vaille aujourd’hui est : E. Macron est-il capable de comprendre que sa politique et son comportement hégémonique sont rejetés massivement par les Français ?
Malheureusement changer de politique quasiment au milieu du gué avec les contraintes budgétaires que l’on connait me semble impossible ; quant à changer de comportement, celui de notre Président relève à mon avis plus de la faculté que d’une prise de conscience personnelle.
Attendons donc la chute finale est prions pour qu’elle ne soit pas trop violente.
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G Bayon, il y a une autre question encore plus essentielle selon moi et sans solution pour l’instant: que fait on après Macron…
MT
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Maxime,
J’ai bien peur que beaucoup se tournent vers les extrêmes pour ne plus avoir Macron. On ira donc découvrir encore plus les abysses.
Personnellement et à mon grand dépit, je dirais la FI.
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StephaneB, oui, moi aussi!
MT
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stephaneB, c’est évident!
MT
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Vous aviez dit à l’époque avec des mots ce que maint électeur ressentait instinctivement dès le résultat de ce suffrage biaisé: à élection abusive, mandat bancal. Nous y voilà et tout ce que pourra faire désormais notre Jupiter aux ailes roussies ne convaincra plus personne. Quatre années de perdues dans une spirale décadente, c’est beaucoup….
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artofuss, oui, 4 ans à venir, on ne voit pas trop comment et même si M. Macron venait à abréger son mandat, ce qu’il ne faut plus exclure à la vitesse où les choses se dégradent, on ne voit que le vide et l’abîme par la suite…
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En réponse à Maxime : si la situation continue à se dégrader pour Macron, il pourrait être tenté par une manœuvre désespérée qui consisterait à dissoudre l’assemblée, compter sur le bordel qui en résulterait puisque les diverses oppositions auraient alors le plus grand mal à dégager un projet commun. Macron en position de cohabitation pourrait alors compter les points et attendre de revenir en grâce pour gagner le présidentielle suivante. La droite serait bien avisée de se préparer à un tel scénario catastrophe.
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JC Barescut, c’est un scénario possible!
MT
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