Collèges, le vrai problème?

téléchargementBon, comme toujours ou presque, je m’interroge mais ne prétends pas apporter de vérités toute faites, bien enrobées! Un intéressant débat s’est développé la semaine dernière sur la réforme du programme des collèges, notamment l’enseignement de l’histoire, du choix des civilisations enseignées. Je suis d’accord avec beaucoup de ce qui a été dit, notamment le message sous-jacent à ces projets de réforme en particulier la culture de la haine de soi, de la repentance. Cela n’a d’ailleurs rien de nouveau. En revanche, cette belle polémique me semble quelque peu déconnectée de la réalité des collèges, de l’éducation nationale. Celle-ci est minée par une prodigieuse hypocrisie, niant la rupture abyssale entre une petite minorité d’établissements privilégiés dans les centres villes où sont scolarisés les enfants de la bourgeoisie protégée (y compris « de gauche » ou prétendue telle),  et la situation des collèges de banlieues confrontés aux questions insolubles de l’autorité des professeurs, de l’indiscipline, de l’absentéisme, parfois de la violence, du niveau extrêmement faible d’une partie des élèves qui savent à peine lire et écrire, une partie d’entre eux, issus de l’immigration récente, ne pouvant s’exprimer en français.  Je ne raconte pas d’histoires, c’est du vécu personnel. Les intellectuels nous parlent du latin, du grec, des programmes d’histoire. Bien sûr, ils ont raison et je les comprends. Mais il faut aussi qu’ils aillent sur le terrain. Les professeurs des collèges dont je parle savent ce qu’il en est. Leur problème est d’imposer le calme dans leur classe et d’essayer d’apprendre à leurs élèves à lire, à écrire sans trop de fautes et à compter, avec l’espoir d’en sortir deux ou trois du lot sur une classe de 25. Encore un débat typiquement français, des grands mots et des belles idées pour fuir la réalité et tout ce qu’elle a de dramatique, parfois de tragique.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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27 commentaires pour Collèges, le vrai problème?

  1. espritlibre dit :

    @ Maxime : merci du conseil, je m’emporte et fais trop long, mais ce sujet me passionne, l’instruction de nos enfants étant au commencement de tout, comme le beau mot d’instituteur l’indiquait autrefois.
    @ michel43 : Vous avez bien sûr raison, il y aurait tant d’autres choses à dire sur l’Ecole. Encore que, ce n’est pas vraiment l’obligation scolaire qui pose problème mais le fait qu’au collège (enfants de 10 à 14-15 ans environ) tous les élèves soient dans les mêmes classes à écouter (en principe) les mêmes cours. Réformer le collège unique ne reviendrait évidemment pas à laisser quiconque « au bord du chemin » ni à organiser une « ségrégation », ce que veulent faire croire ses défenseurs, mais à organiser des parcours différents à l’intérieur d’un même établissement.
    Les concepteurs de l’actuelle réforme, pas la ministre, elle n’y connaît rien et récite ce que d’autres ont écrit, tentent désespérément de sauver le collège unique pas en préparant les élèves qui le demandent à une formation professionnalisante mais en tapant sur les têtes qui dépassent. Pas d’élitisme, en fait la possibilité d’apprendre plus pour ceux qui le souhaitent, mais tout le monde au même niveau, le niveau le plus bas. Naturellement, et comme toujours, personne ne tirerait profit de cette réforme, sauf les établissements privés qui font leur pub sur l’encadrement des élèves, les apprentissages et les méthodes traditionnelles.
    J’utilise un conditionnel de rigueur, la mobilisation immédiate du président de la République, pourtant complètement déconsidéré, en faveur de cette réforme étant de bon augure pour le grand mouvement d’opposition qui se lève.
    J’ai signé plusieurs pétitions dont celle-ci :
    http://www.brunolemaire.fr/actualites/500-l-egalitarisme-ne-peut-pas-faire-un-projet-pour-notre-nation.html

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  2. michel43 dit :

    ceux qui veulent, rentrer en apprentissage a 14 ans devrait pouvoir le faire, rester, jusqu’à 16 ans, est un calvaire, et que font T..IL ? ils perturbent ,les classes tiens téte a certains professeurs, les insultes, pour se faire VIRER, STOP a cette idiotie,

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  3. Suzanne dit :

    A lire : Tableau noir de M Brighelli.
    D’après mon conjoint, professeur de lycée et Collège en retraite depuis seulement 3 ans, tout est juste , sans aucune exagération.

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  4. Frederic_N dit :

    Maxime, moi aussi

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  5. michel43 dit :

    Bizarrement, personne ,ne parle de L’obligation de rester a L’école jusqu’à. A 16 ANS grave erreur

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  6. Juste pour rire et vous prouver que L. Lafforgue est bien un grand mathématicien, on trouve aussi sur sin site ses cours à ihes, par exemple :

    Du transfert automorphe de Langlands aux formules de Poisson non linéaires »
    Ce texte démontre que le transfert automorphe de Langlands des groupes réductifs G vers les groupes linéaires GL(r)via les représentations du groupe dual de G – transfert qui est maintenant connu dans le cas des corps de fonctions – permet de définir sur le groupe des points adéliques de G des opérateurs de transformation de Fourier associés à ces représentations du groupe dual et de montrer qu’ils vérifient chacun une certaine formule de Poisson.

    Je vous rassure moi qui ai fait des maths à un bon niveau, je ne comprends absolument rien même si j’ai étudié les transformées de Fourier!

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  7. Laurent Lafforgue, médaille Fields et catholique de conviction profonde a beaucoup réfléchi au problème de l’éducation.

    On trouve les textes de ses conférences sur son site : http://www.ihes.fr/~lafforgue/education.html

    Par exemple, ce texte admirable :

    Cliquer pour accéder à Utopia.pdf

    oú il décrit le désastre de l’école française.

    Et des textes à lire et à méditer comme celui-là dans lequel il ose déclarer que la lumière apportée par le Christ et par l’Eglise est à l’origine du développement scientifique occidental :

    Cliquer pour accéder à ChristVeriteEnseignementCatholique.pdf

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  8. espritlibre dit :

    @ Maxime Je ne crois pas du tout qu’il s’agisse « d’un débat typiquement français, des grands mots et des belles idées pour fuir la réalité et tout ce qu’elle a de dramatique, parfois de tragique. » Certes la violence, l’absentéisme, … existent. Mais d’une part la remise en cause de l’autorité n’est pas spécifique au système éducatif, elle est une des caractéristiques de notre société. D’autre part vous prenez le problème à l’envers. Le souk dans les classes comme le fameux « ennui » de l’élève cher à nos ministres ne sont pas la cause de l’affaissement de l’Ecole, mais ses conséquences. Plus d’autorité du maître, contestation permanente par certains parents invités depuis des années à entrer dans les établissements scolaires pour donner puis imposer leur avis, baisse des exigences, fin de l’élitisme républicain, alignement sur le modèle de l’entreprise (Voir Michéa)… Un renoncement en terme d’exigences précède la baisse du niveau scolaire qui justifie donc le renoncement suivant. Sans parler bien sûr du tourbillon incessant qu’imposent les successions de ministres, tous à leur réformette. Sans parler non plus des compétences qui remplacent les connaissances, du refus des devoirs à la maison, de la suppression du redoublement, c’est fait, ou des notes que les attentats de janvier ont empêché. Sans parler, pour voir de plus haut, des théories fumeuses des déconstructeurs chers à Zemmour, à la besogne contre la culture bourgeoise, le mérite ou la « reproduction ».
    Pour revenir au débat donc, la réforme en cours supprime de fait le latin, les classes bilangues et européennes, des heures de cours au profit de fumeuses recherches menées par les élèves, des pans entiers des programmes notamment en histoire… Au nom de quoi? D’un meilleur fonctionnement des collèges? Qui peut croire une minute que c’est en supprimant des options ouvertes à tous mais auxquelles on accède en fonction de ses possibilités et de son courage qu’on va remettre les élèves au travail? Qui peut croire et faire croire à nos enfants que pour s’en sortir dans la vie il faut travailler moins? Qui peut continuer à prétendre que les heures passées (à la place des cours naturellement) à parloter sur le développement durable, le racisme, la citoyenneté ou les dangers d’internet formeront de bien meilleurs citoyens?
    Les élèves sont indisciplinés, pas parce qu’ils sont méchants mais parce qu’ il n’y a pas de discipline. Ils ont un niveau de plus en plus faible pas par bêtise mais parce qu’on ne leur offre pas de contenu à acquérir en faisant des efforts. Pas d’élévation, juste de l’occupationnel. Et bien ils prennent l’Ecole comme elle le mérite, avec mépris. C’est cela le vrai problème que l’on soit en banlieue, en centre-ville ou ailleurs.
    Entrons donc dans la lutte en refusant par avance la petite argumentation de la madone au sourire crispé : non les opposants à cette si belle réforme ne sont pas des profs qui ne comprennent rien à la vraie pédagogie, ni des catho-facho-réacs, ni des syndicats défendant leurs privilèges, des pseudo-intellectuels et encore moins des cons. Une petite et saine lecture en attendant le retour du boomerang :
    http://www.albin-michel.fr/eloge-de-la-transmission-EAN=9782226137623

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    • espritlibre, merci c’est très intéressant mais un peu long, les billets de 20 à 30 lignes se lisent beaucoup plus, ou alors aérer davantage (conseil d’ami pour être lu sur intenet)
      MT

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  9. Cher M. Tandonnet,

    Ce dont vous faites le constat, c’est l’échec complet du collège unique et de tout le pédagogisme délirant de ces 40 dernières années.
    Les solutions existent, arrêtons de nous mentir!
    Pour ce qui est du primaire, retour aux programmes des années 20!

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  10. Gerbay dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Les difficultés rencontrées par l’éducation nationale proviennent pour partie de la volonté de chaque ministre de l’éducation nationale de vouloir inscrire leur nom à une réforme souvent stupide par ce que proposée par des pseudos intellectuels « je sais tout » qui n’ont jamais mis les pieds dans une classe composée de huit ou dix ethnies différentes…
    Tous ces ministres couards qui tremblent devant les syndicats d’arrière gauche rétrogrades de cette administration et qui dictent ce qui est bien ou pas bien mais surtout ce qui va permettre de maintenir leur main mise et les postes de fonctionnaires de plus en plus nombreux alors que le nombre d’élèves diminue.
    Pourquoi le pauvre C. Allegre qui avait rapidement compris d’où venaient les problèmes s’est-il retrouvé rapidement « debarquė » par un président plus soucieux des sondages et lâche face à un risque de manifestation d’enseignants ?
    Mais il ne faut pas oublier la nécessité de rétablir de toute urgence l’autorité dans tous les ets scolaires, cela ne doit pas être négocié mais imposé par un vrai ministre responsable ( même si les deux mots associés sont antinomiques ! ) et ce n’est sûrement pas NVB ( la voix de son maître) qui en a le profil !
    Sans cette autorité soutenue par l’ensemble du gouvernement et par le chef de l’état qui ne doivent jamais faiblir même sous la pression des syndicats, associations et autres regroupements polémistes dont les médias, rien ne pourra etre fait pour réformer ce mamouth stalinien !
    Bonne journée.

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  11. Régis dit :

    M. Tandonnet,

    Vous omettez, dans votre pourtant fort intéressant article, un point crucial. En effet, les deux types d’établissements que vous mentionnez, ceux de banlieue défavorisée et les collèges « préservés » des beaux quartiers, ne constituent que l’arbre qui cache la forêt des collèges de province, situés dans de petites villes ou en zone rurale, et au sein desquels on rencontre, de plus en plus fréquemment, des problèmes similaires à ceux des établissements de ZEP (absentéisme, chômage des parents, familles monoparentales, etc.), la violence en moins, même si celle-ci n’est pas forcément absente.
    Il serait de même totalement faux de penser que seuls les élèves issus de l’immigration rencontrent des problèmes d’apprentissage de la langue française. Vous seriez sans doute étonné de découvrir le piteux niveau, tant orthographique que syntaxique (sans parler de la faiblesse de la culture générale) de nombre de collégiens bien de chez nous (si je puis dire).
    On pourrait aussi s’interroger sur l’extraordinaire épidémie de dyslexie qui frappe près de dix pour cent des collégiens, ce pourcentage atteignant parfois quinze à vingt pour cent des élèves dans certaines classes…

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  12. René de Sévérac dit :

    Comme je vous aime (malgré tout), ainsi que votre lectorat une nouvelle passée inaperçu :
    malgré l’effondrement du savoir dans le collège, Saint Louis semble malgré tout connu !

    Collectée sur Boulevard Voltaire : sous le titre « Après Ninive, Poissy »
    le billet de Floris de Bonneville, nous apprend

    « la destruction à coups de massue de la belle statue de Saint Louis qui trônait, à deux mètres de hauteur, dans la nef de la collégiale de Poissy-sur-Seine, là où le glorieux roi avait été baptisé ! »

    « C’est sûrement l’œuvre d’un déséquilibré ».(version policière)
    « A moins qu’elle soit tombée toute seule, (…) elle aurait attendu un jour anniversaire pour choir ? (…) 801 ans, jour pour jour, après la naissance de ce grand roi dans cette même ville de Poissy ».

    Pour ceux qui voudraient lire le billet de Floris de Bonnevile
    http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/apres-ninive-poissy,174165

    Bon dimanche à tous.

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  13. Frederic_N dit :

    Bonjour
    Ce qui se passe à l’école est très inquiétant. Mais beaucoup ne veulent pas le voir car on veut toujours raisonner en gauche et droite, en politiques qui commandent (ou qui ne commandent pas assez si l’on en croit ce forum). La réalité est tout autre. Celui qui commande dans l’éducation nationale, c’est l’administration. Et l’administration est aux mains d’un courant de pensée qu’on appelle les pédagogistes ( en fait les sciences de l’éducation) et qui ne se définit pas en termes politiques comme on le croit trop souvent -(ah le slogan :l’école est aux mains des marxistes ! )

    En fait pour comprendre ce courant il faut voir qu’il est typiquement le produit du rejet des humanités dans les universités. On a « décrété » que l’éducation était une science : et science pour une science humaine cela veut dire qu’on commence par NIER tout ce que la civilisation occidentale a pu mettre dans l’éducation ( autorité, valeur émancipatrice du savoir etc..) : car tel est toujours l’attitude de ces sciences qui veulent se croire sans préjugé. Et on fait de la pseudo psychologie sans retour d’expérience ( l’expérience est réputée subjective dans les sciences humaines) . C’est cela l’origine des discours de fou que vous lisez de temps en temps dans la presse.
    Le désastre de l’Education nationale est là. Car il y a toujours eu osmose entre l’administration et ce courant de pensée ( on ne recrute que des « sciences de l’éduc. dans les ministères etc.. ). Et vous imaginez bien que les premières victimes de cette idéologie sont justement les enfants issus de l’immigration qu’on prive de toutes les références normatives qui pourraient les encadrer et les discipliner pour les bercer dans leurs préjugés ( d’où le discours : il ne faut pas les brusquer en parlant de l’histoire de France )
    Maintenant le problème majeur est aujourd’hui à droite : incapable de s’adresser aux enseignants qui cherchent à réagir, et surtout une droite qui se prépare à NE pas GOUVERNER . Ne pas gouverner, cela veut dire, en bons gaullistes ( ou en bons fainéants) faire CONFIANCE dans l’ADMINISTRATION pour mener une « autre politique » . Auquel cas on aura la totale. Le désastre se poursuivra après avoir promis le changement, et on aura des grèves de prof en prime.
    La seule solution est celle du courage .
    1. Au point où sont les choses , il faut un référendum sur les principes de l’école incluant l’autorité et l’excellence et le rapport privilégié au savoir. L’école ne forme ni des « citoyens », ni des « français » mais elle sert à apprendre le français l’anglais – c’est indispensable – les maths et -un peu – la culture
    2. Il faut mettre les idéologues des sciences de l’éduc qui peuplent le ministère devant le choix cornélien : appliquer leurs préceptes en tant que prof ( ce dont ils ne veulent à aucun prix) ou la porte.
    3 Mais pour cela il faut se préparer , former les équipes alternatives etc..
    Ouh là la , mais où allons nous ? c’est difficile cela

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  14. François dit :

    Bonjour Maxime,

    Comment expliquez-vous alors que mes ancêtres bretons, issus d’un milieu plus que modeste, aient pu recevoir une instruction de base qui feraient pâlir d’envie bon nombre de nos écoliers, de « souche » ou de la seconde génération ? J’ai en ma possession quelques lettres de deux de mes arrière-grands-mères, l’une du Léon, l’autre du Trégor, nées toutes deux au tout début du second Empire (donc bien avant les lois Jules Ferry). Je vous mets au défi d’y trouver la moindre faute d’orthographe ou de grammaire dans la correspondance de ces deux femmes (l’une couturière, l’autre bouchère) et dont la langue maternelle et usuelle était le breton !

    Comment expliquer cela ? Pour moi, l’explication est simple, leurs maîtres respectifs avaient une passion, leur donner la meilleure éducation possible ! Et cela a fonctionné ! Mon grand-père paternel a eu son bac en 1907 et ma grand-mère était capable de vous réciter des tragédies entières de Racine !

    « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » déclarait Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine ! Pour une fois que ce c.. ne disait pas une ânerie !

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  15. milouv dit :

    A la base du problème, on va trouver comme d’habitude l’idéologie de la gauche 68arde, et cette fois ci le totem du collège unique. Il y a une colossale disparité de niveau entre des collégiens d’un même age, et un dogme absurde du collège unique.

    C’est le collège unique qui est responsable de la quasi totalité des maux du collège. C’est à cause de cette fiction du collège unique qu’on est obligé d’organiser l’abêtissement continuel des programmes. A la place on pourrait imaginer un collège avec deux ou 3 filières de niveau distinct, et quelques passerelles entre elles. Un peu comme les gymnasium allemands ou les grammar school anglaise

    Concernant la discipline, je pense qu’un prof avec 25 élèves de niveau homogène, et faisant des cours s’adressant au niveau moyen de ces 25 élèves a de bonne chance d’assurer des cours dans des conditions probables. alors qu’un gamin de douze ans que l’on enferme dans une salle 6 heures par jour pour écouter des cours auxquels il ne comprend rien et qui le placent en situation d’échec va avoir tendance à devenir un fauve en cage, et à faire le singe pour tromper son ennui.

    Je ne prétends pas que tous les problèmes de discipline soient solubles avec une baguette magique (même si je pense que une baguette en bois et le une politique administrative destinée à neutraliser les 1% d’élèves ingérables seraient possibles et efficaces).

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  16. Nine dit :

    Bonjour Maxime, bonjour à tous,

    Cette réalité de l’abîme entre Louis Le Grand et un lycée d’une banlieue » difficile » n »est pas sortie du chapeau du magicien. Remarquez que je commence déjà à utiliser les euphémismes pour caractériser les banlieues qui sont juste le résultat des choix politiques qui ont été faits ces quarante dernières années.
    Ces banlieues étaient plutôt celles du parti communiste avec la lutte des classes pour étendard qui s’est transformée sous les coups de boutoir du mondialisme en lutte des communautés avec un recul franc et net des Français de souche dans les territoires les plus islamisés.
    L’immigration incessante a gagné les villages et la totalité du territoire.
    Aujourd’hui des « camps de réfugiés » sont installés à Pouilly en Auxois avec toute la mièvrerie et l’inféodation qu’impose ce mécanisme de l’immigration clandestine dévoyée qui n’est (si on accepte de regarder la réalité en face) qu’une conquête parfaitement bien orchestrée par des gens qui s’imposent à nous en dehors du cadre des lois de la République si chère à nos élus.

    Comment l’éducation nationale pourrait-elle pallier à toutes les défaillances linguistiques et culturelles, à tous les manquements éducatifs, à tous nos renoncements et tous nos abandons ?
    Nos élus qui sont censés gouverner et prévoir n’ont rien vu venir. Nous non plus puisque nous avons continué à voter pour les mêmes, les responsables de ce désordre.

    Le problème qui se pose aujourd’hui pour moi se réduit à « stop ou encore » car il est stupide de penser que ce que nous n’avons pas réussi à faire dans des conditions économiques plutôt favorables nous le réussirons demain en pleine crise économique, identitaire et dépassés que nous sommes par des flux de migrants que l’Europe se montre bien évidemment incapable de contenir.
    Est-ce un hasard ? Je n’en suis pas vraiment sûre, hélas.

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  17. Georges dit :

    MON dieu,quel décullotage .Trivialement parlant ,les hommes occidentaux feraient mieux de se greffer une plume dans le popotin .Quant on veut jouer les soumises autant y aller profond.Je suis désolé mais niveau cul de basse fosses on peut pas faire mieux.

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