Nous vivons une époque étrange. Le pouvoir politique annonce la suppression du corps des préfets, des ambassadeurs et des inspections générales de l’Etat, après avoir détruit l’Ecole nationale d’Administration. Ce sont des piliers de l’Etat napoléonien et gaullien qui sont abattus à coups de pioche. Dans le même contexte, le Parlement est réduit à néant par la généralisation de l’usage des ordonnances et la prolongation depuis plus d’un an de l’état d’urgence sanitaire, qui se rajoutent à son asservissement – avilissement – structurel depuis l’adoption du quinquennat. Les ministres sont désignés pour leur insignifiance et servilité. Les partis politiques sont balayés les uns après les autres. Les collectivités territoriales sont sévèrement affaiblies depuis neuf ans par des coupes sombres dans leurs finances. L’atomisation de la société politique, l’éradication des colonnes du temple profite à l’exaltation du culte de la personnalité. Le champ de ruine se prête à la sublimation d’un gourou narcissique que les Français sont supposés adorer. Mais il ne faut pas croire que cette stratégie de la table rase soit synonyme d’efficacité ou d’autorité. La destruction progressive des institutions démocratiques ou républicaines ne sert qu’à compenser l’impuissance absolue et le renoncement face aux grands problèmes de l’époque, pauvreté, chômage, violence, maîtrise des frontières, dette publique, déclin scientifique et industriel. L’idée est bien de casser, détruire, violer pour couvrir l’échec d’un linceul de cendre. Et tout ceci est une stratégie de long terme qui atteint en ce moment son apothéose. Au coeur de cette logique de la table rase se trouve la crétinisation du pays par l’effondrement de son système scolaire, la chute effarante du niveau en français, histoire, mathématiques, sciences, de la compréhension d’un texte par des élèves, dont toutes les études font état. Cet abrutissement encouragé par la politique de nivellement par le bas qui atteint en ce moment son paroxysme (suppression des séries et gadgétisation du bac) est un moteur de la table rase en privant les futurs citoyens des fondements intellectuels de l’esprit critique. Nous vivons dans le despotisme du néant à l’abri d’un relatif bienêtre matériel pour ceux qui ont de la chance. Que faire? Au moins – au moins – en prendre conscience.
Maxime TANDONNET
Une lettre ouverte de Valery Pecresse qui rompt l ambiance de la table rase :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/lettre-de-valerie-pecresse-aux-policiers-il-est-temps-de-retablir-votre-honneur-20210518?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3
Quand rentrerons nous dans l’action ?
A quand l abolition des paroles anesthésiantes et manipulatrice du Hollando macronisme et autres partis de gauche?
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Une bonne tartine de clientélisme … c’est aujourd’hui, qu’elle semble découvrir le malaise des policier et leur abandon par la hiérarchie, pour des raisons de basse politique. Au moment ou « des idées présidentielles » lui viennent, cette démarche apparaît très opportuniste !
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Yvelinois, je suis certain que l’action a précédé la parole.
La parole était nécessaire face aux derniers évènements et à la manif.
Ne pas se prononcer aurait été irresponsable, à mon humble avis…!
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oui, et c’est de bonne guerre en période électorale. Mais question crédibilité, ceux qui ont un peu de jugeote, se souviendront également de ses longues années de silence. Heureusement pour elle, l’électeur moyen a une mémoire de poisson rouge, et vote selon son émotion du moment !
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la réponse n’a pas tardé : on sent que les élections approchent et que certains commencent à mouiller leur pantalons …
https://www.lefigaro.fr/politique/olivier-faure-propose-un-droit-de-regard-pour-les-policiers-sur-certaines-decisions-de-justice-20210520
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Bonjour Mr Tandonnet
j’imagine que tous ces élus vous opposerons l’argument que, pour reconstruire, il faut d’abord détruire l’existant?
Sur ce point (et bien d’autres, j’en ai peur) ils rejoignent les hérauts de l’Islam en Europe…du passé faisons table rase…
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On parle toujours des barons régionaux ou nationaux en politique avec leurs chapelles et tout le tralala, mais si on regarde la situation des élus de la rue, il n’y a pas de quoi pavoiser non plus
Avez vous essayé de présenter un binôme, donc chercher une candidate + un couple de deux suppléants pour les départementales, hors de tout parti officiel de gauche de droite, extrèmes inclues et de manière concomitante ne pas partir en campagne avec un élu étiqueté et vissé sur un fauteuil local depuis des années ?
J’ai essayé…. résultat, 0, que tchi, nada, que dalle, walou…. sur 20 000 habitants à peu près..
Personne n’a voulu y aller.
Que reste t’il à faire ?
Chercher au microscope électronique des nuances entre les partis traditionnels verrouillés par des tripotées de cadres et d’élus multicumulards, tellement à côté du manche, qu’ils ne se rendent même plus compte qu’ils sont assis dessus.
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pour être élu, il faut un minimum de visibilité, donc être connu, avoir un réseau, et des sous, pour financer la campagne. Les partis offrent ça, enfin offrir n’est peut-être pas le meilleur terme …
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Après s’être engagés pour l’Algérie Française les militaires sont-ils crédibles pour combattre la France Algérienne ?
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Un centriste c’est un personnage digne qui se demande s’il y a assez d’immigrés au pays !
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France, Égypte, Jordanie … les pays arabes se mobilisent à l’ONU pour un cessez-le-feu en Palestine.
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