Hier, le président Macron a consacré deux heures au Grand Débat sur le climat avec des enfants dans une salle de classe. Dans l’histoire des présidents de la République, le fait est, semble-t-il, sans précédent. Que doit-il inspirer au regard de l’esprit de la politique française? Un enfant de 10 ans – il suffit de se souvenir – n’a pas (sauf exception peut-être…) de maturité politique. Il est entièrement dépendant de ses parents sur tous les plans. Il vit dans l’émotion de l’instant – et n’est-ce pas d’ailleurs la richesse sacrée de l’enfance? Il ne dispose ni de l’expérience de la vie sociale – études, travail -, ni du bagage intellectuel (histoire, littérature, philosophie) qui lui permet de disposer d’un esprit critique. Il n’a pas encore été (sauf exception), confronté à la notion de responsabilité. Il est dès lors indéfiniment manipulable. L’idée de débattre avec des enfants de 10 ans marque une étape supplémentaire, même discrète, dans l’évolution du régime. Elle souligne le glissement de la vie publique dans la logique de la communication: l’enfance comme argument de campagne. Mais surtout, elle traduit un phénomène venu des entrailles du monde moderne: la naissance du citoyen-enfant. Symboliquement, en s’adressant à des enfants dans le cadre d’une séquence médiatisée, le chef de l’Etat, parle à tous les Français. Il s’exprime devant des citoyens-enfants, un peuple enfant. Il n’est plus question de l’écouter ni de l’entendre, sinon pour la forme, mais de l’éduquer, comme on éduque un enfant. C’est-à-dire, lui donner des leçons, lui enseigner où sont le bien et le mal. Voici un signe supplémentaire, s’il en fallait, que l’esprit de la démocratie est mort et que nous sommes entrés, ou retournés, dans l’ère des manipulation de masse. Mais peut-être que dans cette affaire le pire de tout tenait à la couverture médiatique de cet épisode. Les chaînes de télévision et de radio communiaient dans un même unanimisme exalté. Pas l’ombre d’une réflexion critique devant cet exercice de propagande exploitant l’image de l’enfance. Dans quel pays sommes nous?
Maxime TANDONNET
Faire le show avec des maires, ne suffit plus au clown de Picardie pour assouvir son délire narcissique … Il lui faut aussi dupliquer cette mascarade dans les écoles, pour prendre son pied.
» Dans quel pays sommes nous? »
Dans un pays où une clique de malades mentaux se sont emparés des manettes, avec la prétention d’être capables de gouverner ce pays …
Et pour tenter de parvenir à leur fins, tout est bon, rien ne les dissuade … en commençant par la manipulation intellectuelle des gamins, dès le plus jeune age … C’est, au-delà de la propagande, des méthodes qui font les beaux jours des sectes …
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Bonjour . Ne soyez pas désolé d’avoir eu raison . Cette phrase n’avait effectivement pas sa place dans mon commentaire . Je bouillais depuis le moment où je suis tombé par hasard sur les images de cet exercice de démagogie et de manipulation et je me suis laissé emporter
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Il faut vraiment avoir l esprit tordu pour imaginer toutes ces critiques pour un président de la république rencontrant des enfants ..pourquoi imaginer une manipulation …c est ressentir beaucoup de mépris à L égard de l intelligence des enfants et de leur libre arbitre pour penser qu’ils sont incapables de juger par eux mêmes .. ah la la que faut il trouver pour dire combien on est contre ce président …
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Turbier, attention, confondre « esprit critique » et « esprit tordu » est la porte ouverte à tous les renoncements et toutes les lâchetés qui conduisent au pire.
MT
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les enfants sont la pensée de leurs parents ,,,ou est leurs libre arbitre ? Macron continue son cirque,,,,,,
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michel43, surtout des enfants de 10 ans (classe de 6ème), quelle démagogie!
MT
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Curieux ces manifestations soudainement spontanées.Les principales meneuses:une jeune fille dont on accentue le fait qu’elle soit autiste (utilisation scandaleuse)et une jeune bourgeoise belge qui suit de hautes études onusiennes à Hanoï.Le mot d’ordre de ces brossages de cours autorisés par les ministères d’éducations nationales:manifestons contre nos propres modes de vie.Ca pue la manipulation comme cette période soixante-huitarde dont le seul but était le déboulonnage d’un général qui s’émancipait de la maison mère .
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