Crise des gilets jaunes, l’impasse politique (pour Atlantico)

  1. La crise des Gilets jaunes, si elle a bel et bien révélé les failles de notre société, semble aujourd’hui incapable de trouver une issue répondant aux racines réelles de cette crise. Dès lors, le mouvement des Gilets jaunes peut-il vraiment tirer les fruits de son importante popularité en se cantonnant à des manifestations, et ce, sans parvenir à convertir le mouvement en une ligne politique claire ? L’essoufflement du mouvement n’est-il pas inévitable ?

Oui, l’essoufflement est inévitable. Les Gilets jaunes ne peuvent pas indéfiniment mobiliser du monde le samedi pour manifester et maintenir l’attention éveillée autour de leur mouvement. Il y a un phénomène de lassitude qui va se produire. C’est dommage pour eux qu’ils n’aient pas su arrêter ou suspendre leur mouvement à la suite des décisions du gouvernement renonçant à la taxe carbone. Cela serait apparu comme une victoire de leur mobilisation. Depuis son image s’est brouillée avec les actes de violences commis par des casseurs. En outre un (tout relatif) réflexe légitimiste se produit en faveur des dirigeants du pays perçus comme des remparts contre le chaos et les sondages d’opinion et intentions de vote remontent en leur faveur. En effet, aucune ligne politique claire n’est issue du mouvement. Sa force tenait à une logique de refus mais il n’a pas réussi à se doter d’une équipe de leaders ni à faire émerger une ligne cohérente et unitaire. Mais était-il réellement envisageable de transformer une mobilisation sociale spontanée en courant politique?

  1. Du côté du gouvernement, le Grand débat, s’il a le mérite d’offrir un nouvel espace d’expression aux Français, ne semble pas à même de remettre en cause les bases économiques et politiques voulues par Emmanuel Macron. Ne risque-t-on pas d’arriver à une résolution de crise qui se contenterait de laisser le mouvement Gilets jaunes s’essouffler ?

Ce Grand Débat partait du constat qu’il existe un besoin de dialogue et d’écoute dans le pays. Mais il se présente de fait comme une vaste opération de communication en faveur de l’image du président Macron dont la surexposition médiatique atteint des sommets. Dès lors que ce Grand Débat ne sera pas suivi d’élections, il n’est pas de nature à se traduire par un changement d’orientation. La ligne affichée par l’équipe actuelle ne comporte d’ailleurs pas de traits saillants qui pourraient donner lieu à des inflexions (en dehors de la suppression de l’ISF). Elle est dans la continuité du quinquennat précédent, sans véritable rupture: quelques réformes imposées par les directives européennes, une hausse continue des prélèvements obligatoires, la poursuite grosso modo des mêmes orientations sur la sécurité, les migrations, l’éducation, la politique étrangère. Alors, pour masquer cette pauvreté, il faut en faire toujours plus dans la posture, les coups de menton, le grand spectacle narcissique. C’est toujours la même chose: l’agitation médiatique et le culte de la personnalité sont là pour couvrir un néant politique. Tel est le drame de la politique française en général. Le Grand Débat est dans cette logique.

  1. Du côté de l’opposition, les partis capables de gouverner semblent avoir trop hésité, et seuls les extrêmes ont profité du mouvement. Mais ceux-ci sont incapables (pour diverses raisons) de prétendre au pouvoir. L’absence d’alternative ne condamne-t-elle pas cette crise à ne pas trouver d’écho sérieux à moyen terme ?

C’est un autre grand enseignement de la crise des Gilets Jaunes: la droite républicaine a perdu pied. Elle n’a jamais su trouver le juste ton. C’est elle qui aurait pu sortir durablement renforcée de ces événements en apportant des réponses politiques au désespoir et à l’humiliation qui s’exprimaient venus de la France profonde et des laissés pour compte de la mondialisation. Sur la rénovation de la démocratie française, la réorientation de la construction européenne sur un mode plus démocratique et moins bureaucratique, sur la maîtrise de la mondialisation et des frontières, la lutte contre les inégalités devant la santé, l’école, l’impôt, sur tous ces sujets, elle aurait pu avoir des choses à dire. Manque d’imagination, d’audace, de dynamisme: à aucun moment, pour l’instant, elle n’est parvenue à imposer une voix nouvelle et à s’engager dans la voie d’une reconquête de la confiance. Bien entendu, les extrêmes se sont engouffrés dans l’espace laissé vacant. A leur manière, en occupant le terrain médiatique par des gesticulations et des provocations qui mobilisent l’attention. Le néant, toujours…

  1. Dès lors, faut-il s’inquiéter que cette crise s’endorme plutôt qu’elle ne se résolve ?

Oui, le grand drame de cette crise des Gilets Jaunes est qu’elle pourrait s’achèver par une sorte de statu quo. Rien n’ a été réglé sur ses causes initiales, c’est-à-dire le sentiment d’abandon et d’humiliation de la France périphérique. Elle a donné lieu à toutes les récupérations notamment en vue des élections européennes. Les extrêmes ont prospéré sur cette crise. Même l’équipe dirigeante du pays a su finalement en tirer partie elle aussi en bénéficiant d’un réflexe légitimiste face au désordre, si l’on en juge par les derniers sondages. Le face à face entre l’équipe dirigeante et le parti lepéniste en est sorti renforcé, aggravant dangereusement l’impasse de la vie politique française. Mais sur les grands sujets de préoccupation que le mouvement des Gilets jaunes a voulu exprimer, notamment face aux injustices, aux conséquences de la mondialisation et du déficit démocratique, rien n’est changé. On peut même dire que la situation pourrait devenir pire qu’avant en termes de ressentiment dès lors que les Gilets Jaunes sincères et authentiques (hors les casseurs) s’apercevront que leur mouvement, a-politique, a été récupéré par tout ceux qui comptent sur lui pour en tirer bénéfice aux élections européennes.

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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13 commentaires pour Crise des gilets jaunes, l’impasse politique (pour Atlantico)

  1. jfsadys dit :

    « On croit que tout est fini, mais alors il y a toujours un rouge-gorge qui se met à chanter »

    Paul Claudel.

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  2. Sganarelle dit :

    C’est bien sur le pourrissement d’une situation que compte le gouvernement en place et ce n’est pas à souhaiter car les suites n’en seront que plus douloureuses.
    Pendant ce temps le président revêt les habits du candidat , il ne brille que dans le vent de la discussion c’est là que réside son succès et il en abuse. Pour le fond il ne changera rien parce qu’il n’a qu’une ligne avec un plan de réformes à soutenir et il n’a aucune position de repli.
    Il sait parfaitement ce qui l’attend aux européennes et n’a guère d’illusion sur le succès de son quinquennat . N’ayant rien à perdre il continue à nous faire perdre du temps espèrant en gagner.

    Même si les gilets jaunes s’essouflent Ils ne resteront pas longtemps dans les placards pour autant . La colère est profonde et Le Bras de fer ne fait que commencer.

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  3. Jean-louis Michelet dit :

    Dialogue avec le peuple ( écrit sur votre blog en Janvier 2018 à propos de L Wauquier)
    S’opposer au gouvernement, contester les élites et leurs pensées, certes oui, c’est son rôle d’opposant et personne, dans ce rôle, ne doit le contredire dans son parti. Il a été élu. Il doit en user mais surtout ne pas en abuser, cela est consommateur de beaucoup d’énergie qui, comme chacun sait, vous retire beaucoup de faculté de discernement.
    Il est vrai que pour ferrailler avec cette France d’en haut, ces élites et bien d’autres encore, le président des LR ne manque pas d’atouts ni d’arguments. Il connait toutes les arcanes de ce monde politique et pour cause.
    Mais cela ne répond pas aux attentes d’une majorité de Français, notamment à cette France d’en bas et sa jeunesse en particulier, dont il se réclame en permanence, bien au contraire, cela ne fait que l’éloigner de ceux qu’il faudrait rassembler derrière lui.
    Et surtout, cela ne fait pas un projet innovant, mobilisateur et rassembleur. Un réel projet estampillé « Laurent Wauquier » sur lequel pourrait s’agréger toutes les énergies de tant de français et lui éviter de tomber dans la nasse médiatique qui ne veut rien d’autre , que de faire passer le LR, comme un parti extrémiste et populiste. Inutile de rappeler le dernier sondage …pour ceux qui en douterait encore.

    Il lui reste encore du temps pour en faire les fondations. Le succès n’est pas un but mais un résultat. Il mérite beaucoup mieux mais le voit-il. Sa responsabilité première est de prendre « la main » de proposer une véritable alternative et ne plus être en permanence à la remorque d’une politique basée essentiellement sur la communication et les postures. En un mot, se démarquer.
    Il y a tant et tant à proposer. Parler de l’immigration, de la laïcité, de la PMA, de l’Europe ou le pouvoir d’achat…Oui, certes, mais est-ce vraiment les préoccupations de fond d’une majorité de français, au-delà de ce que veulent bien nous dire les sondages ? J’en doute beaucoup. A qui fera t-on croire qu’en donnant quelques euros de plus en fin de mois à un ouvrier, on lui ouvre, ipso facto, un avenir radieux pour lui, sa famille et ses enfants, qu’avec une loi Travail, sans modifier les seuils sociaux, des emplois vont se débloquer, qu’en renommant APB par ParcoursSup, on fera baisser le taux d’échec à l’université etc…
    Bref, « Je hais ces cœurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n’osent rien entreprendre. » lui dirait Jean-Baptiste Poquelin.

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  4. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    « Oui, le grand drame de cette crise des Gilets Jaunes est qu’elle pourrait s’achever par une sorte de statu quo. Rien n’ a été réglé sur ses causes initiales, c’est-à-dire le sentiment d’abandon et d’humiliation de la France périphérique. » L’ami Corto a calculé que notre président s’octroie de fait 364 heures d’autopromotion à la télévision: « Macron « occuperait » ainsi l’antenne pendant 15 jours ! Par délicatesse, nous ne compterons pas les heures additionnelles: debriefs des commentateurs, rediffusions, extraits (sur TF1, France 2, etc…), etc… » (http://corto74.blogspot.com/2019/01/emmanuel-macron-probable-champion-du.html). On peut y voir que l’homme est brillant (tout le monde ne peut pas soutenir une marathon de 7 heures comme il le fait) mais n’oublions pas que tout ce qui brille n’est pas d’or et, comme vous le soulignez très justement, l’impasse dans laquelle la vie politique française se morfond reste intacte, voire renforcée.
    Au vu des chiffres officiels, il m’apparait, qu’on le soutienne ou non, que le mouvement des GJ n’est en rien essoufflé et si Paris semble relativement épargnée, c’est en province que cela se joue désormais. Les chiffres peuvent faire plaisir ou inquiéter, c’est selon, mais je ne vois, pour ma part, rien dont le pouvoir puisse tirer une quelconque satisfaction (je mets de côté une augmentation momentanée de la popularité du chef de l’état dans les sondages). Si victoire il y a, elle est indubitablement à la Pyrrhus. Rien de réjouissant et il est à craindre que la choix de la coercition à outrance fait par les autorités ne se retournent, in fine, contre elles et soit contre-productif.
    Pour ce qui reste de la droite classique, je soumets cette réflexion à ses responsables. Elle me parait traduire le choix crucial devant lequel ils se trouvent: « J’appelle politique de gauche toute politique qui privilégie l’intérêt de l’État contre le droit des citoyens et la démocratie directe. Une politique qui débouche sur une augmentation du pouvoir des politiciens et une diminution du pouvoir des citoyens. Une politique de droite au contraire, c’est celle qui s’engage pour la liberté, l’indépendance, la responsabilité personnelle. Force est de constater aujourd’hui que la politique de gauche pèse davantage. On retrouve cette tendance même au sein des partis bourgeois. » Roger Köppel, journaliste suisse (https://fr.wikiquote.org/wiki/Roger_K%C3%B6ppel). Elle fait écho à cette phrase: « Il y a deux gauches en France, dont l’une s’appelle la Droite »! Jacques Garello, dans cet article, explique très bien de quoi il en retourne: https://www.contrepoints.org/2015/10/21/226160-liberalisme-ni-de-droite-ni-de-gauche

    Bonne soirée,

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  5. carlo dit :

    « Mais sur les grands sujets de préoccupation que le mouvement des Gilets jaunes a voulu exprimer, notamment face aux injustices, aux conséquences de la mondialisation et du déficit démocratique, rien n’est changé. On peut même dire que la situation pourrait devenir pire qu’avant »
    A la fin du Grand Débat, la déception et le ressentiment risquent en effet d’être au rendez-vous. Ou, plus exactement, déception et ressentiment risquent de sortir renforcés de ce Grand Débat, car ces sentiments, déjà présents, trouvent leur origine dans la campagne de 2017.
    Lorsqu’on fait croire qu’on peut tout faire « en même temps » et qu’il n’y a donc pas lieu de faire de choix, comment s’étonner que d’autres puissent ensuite demander à la fois moins d’impôts et plus de service public pour tous, un meilleur respect de l’environnement et le droit de polluer à sa guise etc. ?
    La politique implique de faire des choix, et les plus importants doivent être clairement présentés aux électeurs puis validés formellement par eux.

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  6. carlo dit :

    « [Ce Grand Débat] se présente de fait comme une vaste opération de communication en faveur de l’image du président Macron dont la surexposition médiatique atteint des sommets. »
    Les maires se rendent-ils compte qu’ils sont instrumentalisés par EM ? Le PR ne se contente pas, en effet, de les écouter mais il leur répond, à charge ensuite pour eux de retransmettre la parole présidentielle à leurs administrés.
    Dès lors, on ne comprend plus très bien en quoi consiste ce Grand Débat. Est-ce un débat entre les Français dont le but serait de parvenir à un consensus sur un certain nombre de points (fiscalité, référendum etc.) ? Ou est-ce un débat entre les Français et le PR, par l’intermédiaire des maires ? Si tel est le cas, ce Grand Débat s’apparenterait alors à une nouvelle campagne électorale, mais une campagne électorale – bel exemple de démocratie- sans élection ni candidats alternatifs.
    La crise actuelle ayant montré que le PR n’avait pas compris les attentes des Français, et que, comme NS, il avait cru à tort que son élection valait approbation de tout son programme, la logique voudrait qu’à ce stade du processus il soit uniquement dans l’écoute. Force est malheureusement de constater qu’il n’en est rien.

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  7. Citoyen dit :

     » l’essoufflement est inévitable  » …. peut être sur les Champs Élysées … sur les ronds-points, ça peut durer encore …. mais, ce qui est certain, c’est qu’ils ne vont pas y passer leur vie, samedi après samedi ….
    Ce n’est pas parce que la taxe carbone a été « ajournée » qu’ils ont obtenu gain de cause. La clique des nuisibles n’a fait qu’une reculade tactique.
    Jusque-là, les GJ et d’autres, étaient très bien parti avec la « destruction », ou mise hors d’état de nuire, des machines à sous sur le bord des routes. C’est bien dommage qu’ils ne soient pas encore allés au bout de ce sujet, qui est un parfait symbole de l’imposture de la racaille qui prétend gouverner ce pays. Il leur reste donc pas mal à faire … Ce n’est que le jour où ils auront détruit (au sens propre) la totalité de ces instruments de racket, qu’ils se seront donné des chances d’être pris au sérieux.
    Le problème de fond, au départ du mouvement, était l’avalanche de taxes et de racket tous azimuts, sur lequel la caste se goinfre, et semble ne pas vouloir se sevrer … Les actions symboliques peuvent leur permettre de se faire entendre.

    Concernant le « GRRRand DéBBBaTT » il se confirme que c’était une mascarade de plus …. Le micron organise des « show » pour se redorer la pilule (« le grand spectacle narcissique »), en s’offrant des parterres de quelques centaines de maires triés sur le volet pour lui servir la soupe, façon campagne électorale … afin que ceux-ci, roulent pour sa pomme … et l’aident à rouler les français dans la farine.
    Il n’y a que les gogos qui sont dupes …

    Et donc, s’agissant des Européennes, ce sera une occasion parfaite pour les français, de se défouler dans les urnes, et de régler les comptes avec la clique de nuisibles en place ….
    Mais c’est encore loin, et les GJ peuvent encore agir d’ici là …

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  8. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je partage pour partie votre avis sur ce mouvement que je soutiens depuis le 17 novembre dernier et qui ne sait pas, pour exactement les mêmes raisons que nos partis politiques, s’organiser et mettre en avant quelques leaders intelligents et charismatiques pour le représenter. Le narcissisme, le nombrilisme, la soif de la gloriole personnelle y font les mêmes ravages qu’ailleurs.
    On voit bien et on commence à en avoir la confirmation que l’enfumage du grand débat, qui n’est rien d’autre qu’un exercice de cellule psychologique à l’échelle nationale, ne débouchera que sur des mesurettes ou des ajustements qui ne répondront pas aux demandes principales des gilets jaunes. Le gouvernement, passé l’éprouvante phase des prochaines élections européennes, se glorifiera dans un premier temps de son écoute exemplaire et jamais réalisée des Français et des « grandes mesures sociales » prises pour les rendre plus heureux et continuera dès le lendemain à les mépriser et à leur attribuer les qualificatifs les plus bêtes et les plus haineux dont il a le secret.
    Il existe une incompatibilité entre le modèle économico-social actuel et celui demandé par les gilets jaunes, notamment le R.I.C. inenvisageable par le pouvoir en place.
    E. Macron quant à lui, ne changera pas, il en est incapable car il croit profondément à sa propre politique. Il n’a pas les qualités de souplesse et de patience des politiciens « de carrière » qui ont affronté moult élections et revers, qui savent qu’on peut gagner des guerres tout en perdant beaucoup de batailles. E. Macron préférera aller jusqu’au bout, dans le mur, plutôt que de louvoyer.
    Mais surtout, je ne pense pas que les dizaines de milliers de gilets jaunes mobilisés depuis plus de deux mois et les millions de personnes qui les soutiennent encore (ce qui ne s’est encore jamais vu en France) se contenteront cette fois de miettes et des déclarations inappropriées de nos politiciens. C’est oublier la profondeur, l’ancienneté et la force du mécontentement. Jouer sur le chantage à la radicalisation comme il tente de le faire ne marchera pas non plus parce que le dentifrice ne retournera pas dans le tube et qu’il ne peut même plus espérer une victoire à la Pyrrhus qui n’engendrerait qu’une grande rancœur parmi la population. C’est également oublier le comportement de « sapeur Camembert » du gouvernement dépourvu de bon sens, qui ne sait que créer des taxes et des impôts et, en même temps, des aides pour les payer. Passé l’année 2019, il faudra bien que ce gouvernement dépassé et qui ne sait gérer que de façon dogmatique son budget, augmente taxes et impôts pour faire face à son incurie et alors, tout recommencera.

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  10. michel43 dit :

    ERREUR Maxime , Paris stagne , mais en Province record de gilet jaune notamment a Toulouse Marseille Toulon ect ect ,Paris n’est pas le nombril de la France,,,et il faut continuer ,pour que Macron revienne en arrière , Sarko-Hollande plus de 35 nouvelle taxe et le président veut continuer a nous vider les poches , grave erreur , le peuple se soulève enfin ,reste Mai ou Mme LEPEN doit sortir première ,et Macron va prendre une claque ,ses réunions bidons ne servent a pas grand chose reste a ,notre Wauquiez de faire comme dans certains pays Européens ,s’allier avec les droites ,,,et écouter les électeurs , sympathisants ,et les compagnons , enfin ceux qui reste ,,,ars Chômage-immigrations sont les principales préoccupations des Français

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  11. JEGO HENRIANE dit :

    Le risque d un mouvement qui s éteint tout seul est plausible. Pour autant, qu il refuse un leader, une structure ne me paraît pas être un problème. Le mouvement dit principalement « nous qui ne gouvernons pas et n avons pas vocation à gouverner, ne sommes pas contents de la façon dont vous nous gouverner. Nous rentrerons chez nous quand vous rendrez une copie digne de ce nom. » Ce n est pas la cas aujourd’hui, où majoritairement on ressent que rien ne change. Chacun son métier mais le rendre compte, notion oubliée, resurgit enfin dans la sphère publique. Comment signifier que le compte n y est toujours pas autrement qu en se mobilisant ?

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