Chronique d’une décomposition (Atlantico)

1- Quelles pourraient être les conséquences de cette désaffection d’une partie de la droite, qui se considérait pourtant en partie compatible avec Emmanuel Macron, sur LREM, et notamment sur ses transfuges venus de la droite ? 

D’abord, il faut bien dire que ceci était largement prévisible. Comment pouvait-il en être autrement? Sur la fiscalité, les entreprises, l’immigration illégale, la sécurité, le fonctionnement de l’Etat, quelques personnalités politiques de droite qui encensaient le président Macron en 2017 paraissent s’étonner aujourd’hui. Il suffisait d’ouvrir les yeux. M. Macron fut socialiste, ancien proche conseiller et ministre de l’Economie du président Hollande. Son entourage immédiat et ses soutiens viennent du parti socialiste. La présidence Macron a pensé bénéficier d’un ralliement du centre-droit pour former avec le centre-gauche une vaste coalition centrale sur laquelle adosser le quinquennat. Ce schéma est en train de voler en éclats. La présidence Macron a perdu les faveurs de la gauche classique, étatiste et sociale, et elle est en train de perdre ses soutiens au centre-droit. Bien sûr, il lui reste une majorité LREM à l’Assemblée nationale, mais celle-ci, issue d’une éphémère dynamique présidentielle et d’une vertigineuse abstention, ne repose sur aucun ancrage de terrain, aucun socle solide, ne dispose d’aucun relais vers l’opinion. Cette séquence me paraît ouvrir une ère de grande incertitude et de désordre.

2-Alors que les LR envisagent une liste européenne menée par Michel Barnier, ce qui pourrait permettre un ralliement du clan des juppéistes auprès de Laurent Wauquiez, comment envisager l’exercice du pouvoir pour Edouard Philippe à Matignon dans une telle configuration ?

Sur la tête de liste, attendons de voir… M. Michel Barnier par ce qu’il incarne, est à peu près à l’opposé des raisons qui ont poussé les adhérents de LR à élire Laurent Wauquiez à la présidence du mouvement sur des sujets comme la nation, l’Europe, l’immigration. Cette hypothèse aurait certes l’avantage de favoriser un ralliement à l’état-major de LR de personnalités comme M. Alain Juppé, Mme Valérie Pécresse ou M Jean-Pierre Raffarin. L’effet serait d’isoler M. Edouard Philippe et les ministres ralliés et d’affaiblir le pouvoir LREM, privé d’une caution droitière. Mais cette formule provoquerait une grave saignée du côté des troupes de LR et probablement l’émergence d’une liste gaulliste dissidente à l’image des Europénnes de 1999. Il me semble que tout le monde serait perdant mais que les conséquences pour LR seraient encore plus dramatiques que pour le pouvoir LREM. Bref tout cela irait dans le sens de la poursuite de la décomposition de la politique française. Quant à l’avenir de M. Philippe et des ministres ralliés, il est clairement aujourd’hui avec LREM et leur sort est lié à l’avenir de l’expérience en cours. Un retour en arrière et un nouveau basculement en sens inverse sont toujours possibles mais à quel prix en termes d’image personnelle!

3- Quelles pourraient être les conséquences à long terme de l’émergence d’une frontière nette entre les LR et LREM ? 

Dans la logique absurde du régime politique français, la réélection présidentielle s’impose comme une fin en soi, au détriment de l’intérêt général. Différents scénarios sont possibles. Le premier est celui d’un virage à gauche, sur la fiscalité, l’économie, l’immigration irrégulière. Cette tentation est déja en partie à l’oeuvre. Elle a peu de chance de réussir tant le discrédit présidentiel est fort du côté de la gauche étatiste traditionnelle. Une basculement clair et net à droite semble exclu. Il serait contraire à la personnalité du chef de l’Etat et aurait pour effet de briser sa majorité. Alors, nous risquons d’assister, dans les quatre années à venir, à un isolement croissant de l’Elysée coupé de la nation, hors sol, harcelé par la droite et par la gauche, de plus en plus impopulaire, contraint à une fuite en avant dans l’équilibrisme et la communication. La vie politique va s’enfoncer dans un culte de la personnalité de plus en plus obsessionnel, les polémiques et les lynchages, le spectacle médiatique pour masquer le néant des idées, de l’action, l’insignifiance des résultats. La vraie question est de savoir sur quoi cela peut déboucher en 2022. Un vote de rejet massif de l’équipe actuelle est probable. Après, jamais l’époque n’a été aussi incertaine. On peut assister au succès d’une personnalité et d’un parti « antisystème », de droite ou de gauche, ou bien à l’émergence d’une nouvelle personnalité charismatique républicaine et à une vague bleue, enfin à un chaos généralisé qui n’est pas le moins probable…

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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20 commentaires pour Chronique d’une décomposition (Atlantico)

  1. Georges dit :

    Nos services secrets pourraient nous renseigner ,à qui profite le crime ,qui a intérêt à semer la zizanie? Non,ce ne sont qu’affabulation ,délire parano ….

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  2. Colibri dit :

    Ma perception de la situation présente est la suivante:

    Les différentes composantes de la gauche française vont continuer à se séparer et s’éloigner les unes des autres. (http://yallahcastel.fr/Blog/index.php?article260/zoom-sur-serge-halimi)

    Le ciment des droites françaises qu’était l’anticommunisme s’est effrité au fur et à mesure de l’effondrement du communisme en ex URSS et dans les pays de l’Est. Est-ce que l’immigration et l’islam sera le prochain ciment des droites françaises? Personnellement j’en doute sans pouvoir vraiment m’en expliquer.

    Dans l’avenir de notre pays il y a des incertitudes qui viennent de l’intérieur de notre pays mais aussi des incertitudes qui viennent de l’extérieur. Souvent dans l’Histoire de France d’autres pays ont modifié le cours de notre Histoire. Est-ce que ça pourrait être à nouveau le cas?

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  3. Clotilde de Fouchécour dit :

    M. Tandonnet, je ne suis pas d’accord avec vous concernant le choix éventuel de Michel Barnier comme tête de liste LR pour les Européennes. Je pense, pour ma part, que ce serait un très bon choix. 1. Vous dites qu’un tel choix aliénerait les « gaullistes » LR et susciteraient des listes dissidentes. Mais ces listes (type Asselineau) ou autres existeront de toute façon. Vous pensez à Dupont-Aignan ? Mais, comme Asselineau, ils ont une lecture du « gaullisme » qui par moment ressemble étrangement aux thèmes qui étaient ceux de la propagande vichyste (et pro-allemande) pendant la guerre : n’oublions pas que de Gaulle, le « général micro » était présenté comme un « cosmopolite », vendu à tous les « lobbys » et n’existant que par le pouvoir d’une communication moderne mise au service d’une « anti-France ». La démarche gaullienne c’est de servir la France, et pour cela de prendre en compte les réalités internationales pour faire entendre sa voix, et non de leur tourner le dos. C’est aussi et surtout un style : or, par sa rigueur, par sa détermination, par sa capacité de travail, Barnier se montre dans les négociations du Brexit plus gaullien, à mon avis, et défend mieux les intérêts de la France que tous les Asselineau et Dupont-Aignan réunis (Dupont-Aignan qui n’a pas été pour rien dans la situation du candidat LR à l’issue du premier tour des présidentielles). Les anti-UE voteront RN, Asselineau, peut-être Dupont-Aignan, LFI ou s’abstiendront. Les LR ont mieux à faire qu’à courir après eux.
    2. Outre son style « gaullien », outre l’estime dont il jouit auprès des chefs d’Etat européens et extra-européens, Michel Barnier a l’avantage de ne pas être un bob parisien. Son ancrage territorial est fort, en tant que savoyard.
    3. Oui, l’UE doit se réformer, comme toute structure. LR doit être force de proposition et doit être à même de faire émerger des personnalités à même de pouvoir porter cette volonté de réforme au service des nations européennes rassemblées en vue d’un bénéfice commun. Or, on le voit, ce n’est pas le lyrisme creux d’un Président isolé sur la scène européenne (voir détesté par certains) s’exprimant au lendemain du rachat d’Alstom par Siemens depuis une Université sinistrée (comme toutes nos Universités françaises) qui peut mener ces réformes. LR a mieux à faire que surfer sur une vague, d’ailleurs peut-être déclinante, de l’anti-européanisme primaire. Elle doit être lucide sur les limites de l’UE, mais aussi conscientes de ses responsabilités.
    4. Michel Barnier est le type de personnalité (pas bling-bling, travailleur, sans passé judiciaire) que LR doit mettre en avant afin de réhabiliter le sens du service, de l’intérêt général, du travail.
    5. LREM veut arriver aux Européennes seul contre tous, comme les seuls « Européens ». N’oublions pas que Simone Veil était Ministre de VGE et donc d’un gouvernement de droite et non de François Mitterrand. N’oublions pas la rencontre de de Gaulle-Adenauer à Reims. LR sera européenne, au service du projet français, ou ne sera pas. Il y aura de toute façon des « dissidences ». Traçons notre ligne avec confiance, en nous appuyant sur un héritage politique d’une grande richesse et sur des personnalités d’envergure, solides.

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    • Clotilde de Fouchécourt, il faut être prudent avec les manipulations de Vichy et de l’histoire, on peut retourner complètement vos arguments et décrire l’européisme anglophobe (punir l’Angleterre pour le Brexit) et pro-germanique comme la réincarnation de Vichy et de Laval, c’est idiot, lamentable et facile, mais aussi idiot, lamentable et aussi facile que la thèse inverse. Quand à M. Barnier, je ne le critique pas, mais je constate simplement que son image bruxelliste, favorable aux quotas d’immigration, n’est pas compatible avec la sensibilité qui a porté M. Wauquiez à la tête de LR. Quant à de Gaulle, il a quand même fait la guerre contre la supranationalité (politique de la chaise vide), contre la majorité qualifiée, contre la Commission de Bruxelles et il a fondé toute son action sur la défense de l’indépendance et de la souveraineté nationale « rien n’est au-dessus des nations », « l’Europe intégrée ne peut pas convenir à la France » (Mémoires d’espoir). On peut le déplorer, ne pas être d’accord avec lui, mais c’est un fait. Alors franchement, les analogies entre Barnier (que je connais personnellement) et De Gaulle me semblent bien hasardeuses sinon invraisemblables… Je ne dis pas que vous ayez tort mais vous invite à la prudence sur les comparaisons historiques. J’ajouterais que de Gaulle a aussi été traîné en permanence dans la boue comme « réactionnaire, maurrassien, d’extrême droite, de dictateur, et même de nouvel hitler » (par Walter Hallstein, le président de la Commission des années 1960, voir Peyrefitte, C’était de Gaulle ).
      MT

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    • l'étrange rengaine dit :

      Les « réalités internationales » ont été énoncées par Trump, qui au milieu de toutes ses provocations sait parfois dire que le roi est nu.
      Les réalités internationales, c’est que l’UE avantage avant tout l’Allemagne (et que la France se fait rouler dans la farine par ce pays sous prétexte de construction de l’UE).

      Vous nous dites que votre université est sinistrée. Un document qui avait fui lors de la campagne de Macron, que j’ai lu récemment sur le site d’un syndicat de l’enseignement supérieur, nous le montre disant qu’il n’a pas les 2 milliards (dont lui parle un de ses conseillers pour l’enseignement supérieur, comme contrepartie à une réforme).

      En réalité, ces 2 milliards, il les a, mais il préfère les gaspiller dans les éoliennes et panneaux solaires, parce que l’Allemagne le lui demande. Et Barnier, avec son histoire d’union européenne de l’énergie, dit simplement que c’est à d’autres pays de décider de notre politique énergétique, donc au bout du compte que ce gaspillage est très bien puisqu’européen.

      Que cela plaise ou pas, la grande majorité des électeurs de droite (DLF, une bonne partie de LR, et le FN) est opposé à l’UE, et ils ont bien raison puisque la « construction de l’UE » prend le pas sur toutes les autres considérations.

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    • l'étrange rengaine dit :

      « Clotilde de Fouchécourt, il faut être prudent avec les manipulations de Vichy et de l’histoire, on peut retourner complètement vos arguments et décrire l’européisme anglophobe (punir l’Angleterre pour le Brexit) et pro-germanique comme la réincarnation de Vichy et de Laval, c’est idiot, lamentable et facile, mais aussi idiot, lamentable et aussi facile que la thèse inverse. »

      Ah, mais ça ne date pas d’hier, regardez :

      https://www.cvce.eu/en/obj/cartoon_by_mitelberg_on_the_question_of_german_rearmament_8_december_1949-en-09bc4bb9-007b-4735-9d9f-8b6f14bf5e7f.html

      D’ailleurs l’affaire ne s’est pas faite, et on n’en est pas mort. Les « réalités internationales » n’étaient finalement pas si pressantes qu’on le disait à l’époque.

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    • Anonyme dit :

      Clotilde de Fouchécour, j’ai lu votre message avant de voir que Maxime
      y avait répondu et je suis d’accord avec lui. Pour moi Barnier n’est pas un bon candidat
      Il est englué dans sa conception de l’Europe et veut nous imposer sa vision.
      Maxime nous avait avertis au sujet de Lemaire et il avait bien raison
      C’est un opportuniste qui avait conçu un blog citoyen pour demander l’avis du peuple soit disant.
      On voit ce qu’il en reste maintenant qu’il a obtenu un poste de première importance en se fourvoyant.

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  4. l'étrange rengaine dit :

    Je viens de voir ceci :

    http://www.valeursactuelles.com/societe/baby-loup-lonu-condamne-la-france-pour-discriminations-envers-les-musulmanes-98397

    Encore une juridiction hors sol à laquelle on (ici les socialistes, en 1984) a donné des pouvoirs qui ne la regardent nullement. Ni Israël, ni les US, ni le Royaume-Uni ne sont signataires de ce protocole.
    (j’espère au moins ne pas me tromper en disant qu’il s’agit d’un pouvoir de recommandation, d’un droit de remontrance).

    Après la mode consistant à céder la souveraineté française à des organismes supranationaux (CEDH, et ici le machin ONU), on est d’ailleurs à l’étape suivante, consistant à la céder à des tribunaux d’arbitrage, sous prétexte de traités de commerce.

    La CEDH, et ici l’ONU, ont pourtant amplement fait preuve de la nocivité de ce type de démarche…

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  5. Cher Maxime Tandonnet

    La question Europenne est celle qui me tient le plus à coeur dans la situation actuelle.
    Il me semble que deux vérités sont difficilement contestables :

    – L’actuelle construction Européenne est fondée non sur la voloté de bâtir une puissance économique et politique respectant les peuples mais sur la volonté de détruire à tout prix les nations de la vieille Europe tenues pour responsables de trois conflits épouvantables entre 1870 et 1945. C’est parce qu’elle s’est donnée cet objectif qu’elle rencontre de plus en plus de difficultés et menace d’éclater.

    – L’organisation économique et politique de l’Europe est une nécessité. On rappellera, à ce sujet, que de Gaulle n’a pas retiré la France du l’Union Européenne organisée par le Traité de Rome alors qu’il en avait la possibilité.

    Etre Gaulliste aujourd’hui signifie donner enfin un minimum de contenu à l’idée d’Europe des Nations et mener campagne sur la doctrine ainsi dégagée tant lors des élections Européennes que lors des élections Présidentielles et Législatives à venir.

    Je suis depuis longtemps persuadé que l’Europe des Nations qui reste aujourd’hui un slogan vide, se définit par un ensemble de traités proposés et négociés par les gouvernements Européens et dont les dispositions sont contraignantes, mais à durée limitée dans le temps et complètement renégociables au terme de leur existence soit au bout de cinq ans au moins et dix ans au plus.

    Ceci suppose que la Commission Européenne perde le monopole de la proposition des textes et que la compétence du parlement Européen soit réexaminée comme d’ailleurs celle de la Cour de Justice.

    Je ne vois pas pourquoi une telle position ne pourrait pas recueillir l’adhésion d’une grande partie de la France du Oui et de la France du Non. Encore faudrait-il qu’elle soit proposée ce qui suppose un gros travail de mise au point et donc de vrais débats sur l’essentiel.

    J’ajouterai que cette position est rigoureusement contraire à celle de Macron ce qui n’a rien pour me déplaire.

    Votre Bien Dévoué

    Etienne Tarride

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  6. Janus dit :

    « La sagesse de l’État est une chimère ; où donc prend-on ces sages administrateurs, sinon parmi ce peuple qu’à l’avance on déclare incapable et fou ? Consultez l’expérience. Les hommes qui forment l’administration, si habiles et si clairvoyants qu’on les suppose, en savent toujours moins que l’intérêt particulier. »
    Edouard LABOULAYE cf site https://leblogdenathaliemp.com/2018/08/23/rentree-2018-sous-le-signe-de-la-liberte-dans-nos-vies/#more-43813

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  7. Gérard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Encore une fois, L. Wauquiez se fourvoie et se trompe en cautionnant pour LR une candidature de son ancien adversaire à la présidence de la région Auvergne Rhône Alpes pour tenter d’élargir son électorat. Il n’a toujours pas pris conscience que l’équipe de Juppé, Raffarin, Estrosi, Pécresse… dont fait partie M. Barnier ne se ralliera jamais à lui mais s’oriente de plus en plus vers un rapprochement avec LREM. Le ralliement effectué, E. Macron aura ainsi réussi un nouveau coup politique en atomisant la droite comme il a pratiqué avec la gauche dès son élection.
    Par ailleurs je ne crois pas au virage à gauche de la politique Française pour une autre raison que celle que vous indiquez : la France n’en a plus les moyens financiers, les divers gouvernements de gauche y compris les 12 ans de présidence de J. Chirac ont largement ruiné notre pays. L’Etat ne peut plus augmenter sans cesse les impôts et taxes sans craindre une révolte massive de la population. La France est déjà championne d’Europe des prélèvements sociaux, la dernière borne a été atteinte et l’on commence à entendre que les diverses et incessantes augmentations des taxes et pénalités constatées cet été, y compris la reprise de l’inflation sonnent le ras le bol général, d’ailleurs les Insoumis l’ont bien compris et commencent, à faire entendre leur petite musique révolutionnaire habituelle. Sans oublier l’augmentation ininterrompue de notre dette publique (100% du PIB) et du probable non-respect des engagements budgétaires européens.
    Maintenant que le pouvoir en place est de plus en plus déconsidéré aux yeux de l’opinion publique et que les « affaires » s’enchaînent depuis le début de l’été comme lors des précédents quinquennats, il ne reste plus qu’a attendre la chute définitive de cette équipe de bonimenteurs et de truqueurs. Je continue de l’espérer pour bientôt car je ne vois pas comment un tel pouvoir pourrait encore rester 4 ans aux affaires sans de graves mouvements sociaux notamment avec les projets de réformes annoncées et programmées pour 2019.

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  8. CLAUDE MARECHAL dit :

    Cher Maxime
    Rassurez vous, nous n’avons concédé aucun talent à monsieur Macron si ce n’est de se noyer dans la facilité ou il avait par ailleurs stérilement trainassé dans les chapelles politiques de Hollande. Nous nous demandons par quelle alchimie ce jeune homme en arrive à concevoir qu’il existe autre chose que de s’amuser, le luxe, les voyages, les diners en ville .. Non voyez vous, la France grimace à présent un sourire constipé et la colère s’amasse contre Macron.
    Nicolas Sarkozy je cite :  » Ca va mal finir  » et j’ajoute :  » Ca va tourner au vilain « 

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  9. de Cydelah dit :

    Bonjour,

    Avec Macron, nous n’en sommes qu’à un quart de mandat. C’est très fatiguant de se projeter déjà en 2022, d’autant qu’il est fort probable qu’Emmanuel Macron va continuer à tout faire pour que la France retrouve des forces.
    – Qui plus que lui sait où se situent les dangers qui menacent la France, l’Europe, et plus largement le monde ?
    Pour rappel de l’essentiel :
    http://www.dettepublique.fr/

    C’est là que les nuages très noirs s’amoncellent !

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  10. Janus dit :

    Je rejoins votre analyse concernant Michel BARNIER qui est un véritable repoussoir pour les vrais hommes de droite tels que le gaullisme originel les a formé. Juppe et Raffarin sont des vieillards ridicules qui devraient couler des jours heureux en retraite en comptant toutes les mauvaises actions ou omissions dont ils sont coupables. Pecresse et consorts n’ont absolument aucune envergure. Philippe n’a comme fait de gloire que la trahison de son clan.
    Lorsque vous parlez d’une nouvelle personnalité charismatique à droite, avez-vous un nom en tête ou est-il trop tôt pour le dévoiler ou bien est-ce seulement un espoir ?
    J’admire votre constance et votre aménité dans le pilotage de ce blog que je suis avec intérêt. D’autant que de nombreux contributeurs y sont fort intéressants.

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  11. Stéphane B dit :

    Bonjour

    Pour le premier sinistre et ses sinistres collègues, pas de souci à se faire. Comme beaucoup de politiques, ils ont subi une énorme hontectomie. Aussi, rien à craindre pour eux en cas de changement de camp.

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  12. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Je ne nie pas que vous ne traitiez, tour à tour, toutes les différentes possibilités de notre avenir politique, mais, hélas pour l’instant, il ne sort rien de véritablement constructif de tout ce que vous écrivez.
    Monsieur Macron – qui venait de la banque Rothschild, qui a été placé par Jacques Attali aux côtés du président Hollande, n’a jamais été socialiste. Aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire qu’il représente le centre-droit. Ses seuls vrais opposants sont le RN (pour peu que la justice ne le prive pas de ses moyens financiers) et la France insoumise.
    Ce qui fait, qu’à la seconde question, vous ne pouviez que vous emberlificoter entre LR, LREM, Wauquiez, Juppé, Raffarin, Philippe, et j’en passe.
    Mais là où il me semble que votre logique atteint l’absurde c’est lorsque vous dites d’une part : « Dans la logique du régime politique français, la réélection présidentielle s’impose… au détriment de l’intérêt général… »et quelques lignes plus bas, vous ne pouvez pas vous empêcher de souhaiter « l’émergence d’une nouvelle personnalité charismatique républicaine » et même « une vague bleue » qui seules pourraient nous préserver, selon vous, « du chaos généralisé qui n’est pas le moins probable. »

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    • Mildred, quand je dis qu’il est socialiste, c’est au regard de son parcours au parti socialiste et auprès du président Hollande apparatchik du même parti; après on peut dire tout ce qu’on veut, le mot socialiste à 1000 significations. Quand à la personnalité charismatique (éventuelle) je n’ai jamais dit qu’elle devait être forcément président de la République (je crois beaucoup au retour du Premier ministre) et encore moins qu’elle devait briguer pour sa réélection présidentielle ce qui est pur moi le sommet de la déchéance politicienne.
      MT

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  13.  » Une personnalité charismatique républicaine  » suivie d’une  » vague bleue « … Comment dire… Même avec des engrais ultraperformants, je ne vois guère la possibilité de faire advenir cette possibilité en l’espace de quatre ans. A moins, bien sûr, que l’on nous cache délibérément le petit génie en gestation.
    Donc : ou une de ces horreurs extrêmes, ou la poursuite de cette démocrature aussi médiocre que narcissique, ou une sorte de guerre civile chaotique.
    L’avenir s’annonce riant.

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  14. michel43 dit :

    avec plus de 8% LR va a la défaite ,,,une réunion des droites s » impose ,la victoire a un prix ,il faut assumer ,c’est le cas pour tout les pays ,Enfin ,votons pour ce rassemblement ,même avec une pince a linge sur le nez

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