- Le président Hollande a gracié Jacqueline condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari qui la battait sauvagement depuis 40 ans. C’est bien la première fois que je l’approuve chaleureusement, sans réserve depuis mai 2012. Mieux vaut tard que jamais… Mais quelle société pour avoir laissé se développer dans l’indifférence, en 40 ans, une pareille tragédie? Qu’ont fait les voisins, les services sociaux, la mairie, la police, les responsables scolaires? Mais quelle société pour condamner Jacqueline à 10 ans de prison dans ces conditions? C’est dingue quand on y pense…
- Politicien est un métier que je n’aurais jamais pu faire, jamais. Je pense à cette personnalité, soutien inconditionnel de Nicolas Sarkozy en 2014 quand il était encore favori, puis tout à coup ralliée à Alain Juppé en 2016 quand les sondages tournent en sa faveur. De nouveau à Nicolas Sarkozy si le vent change? Ou à François Fillon? A Bruno Le Maire? Et cela n’est qu’un début, vous allez voir, l’année 2016 s’annonce riche en reniements et en ralliements… Jamais je n’aurais pu faire un métier pareil.
- 10 000 enfants disparus, peut-être livrés à la traite sexuelle, auxquels s’ajoutent des milliers de noyades, un million de personnes en perdition sur le territoire européen pour la seule année 2015: la crise des migrants de 2015-2016 est la plus effroyable faillite de l’Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ses responsables, notamment Mme Merkel et M. Junker – et un autre, que par respect pour la religion de mon enfance, je ne citerai pas – pour avoir voulu s’offrir une sainteté, ont déclenché l’Apocalypse. Ils auront des comptes à rendre, au moins devant l’Histoire. Les solutions existaient: celle d’un blocus européen des côtes où les passeurs esclavagistes jettent à la mer des centaines de milliers de malheureux; celle d’un secours massif sur place aux migrants. Seulement voilà, il fallait du courage, de l’intelligence et de l’audace… L’Europe a refusé d’exister et pour avoir voulu faire l’ange, elle a fini en bête. Le rétablissement des frontières nationales ne changera strictement rien au fond du problème. C’est en amont, à la source qu’il fallait (qu’il faut?) agir, et collectivement afin d’éviter la tragédie. Aucun Etat seul n’en a les moyens matériels ou mentaux! Le repli nationaliste en cours, dans ce contexte, est un remède qui ne peut qu’aggraver le mal. Quelle étincelle dans l’obscurantisme pourrait éclairer ces misérables ?
Maxime TANDONNET
Maxime Tandonnet - Mon blog personnel 
@ Philippe
Je viens ici pour donner mon point de vue,pas pour commenter ceux des autres,au risque
très souvent d »ailleurs d’etre en total décalage avec la pensée dominante,mais surtout,toujours dans le respect de chacun d’entre nous.
Evitons juste de se montrer du doigt,comme vous l’avez fait envers moi.
Mais je suis sur que vous le regrettez déjà..
Cordialement,
Sergio
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@ Sergio
Je ne veux pas faire de morale mais je veux vous sensibiliser sur la problématique.
J’ai eu dans mon voisinage une femme violée et battue ses enfants furent violés, cette femme après deux ans de martyr et malgré les menaces de son mari avertit les services sociaux et la police, le mari fut convoqué mais manipula les officiers de police trois jours après elle succomba sous les coups de son mari. Ces enfants (2) furent envoyés dans des foyers. Je vous disais pour que ces victimes puissent dénoncer ces actes, il faut impérativement que l’on prenne réellement en charge les victimes, qu’elles se sachent soutenues. Je vous dis dialoguez avec des victimes, des avocats, recherchons l’information la vérité telle qu’elle est et non pas telle qu’on voudrait qu’elle soit et nous avancerons.
@PhD
On n’est pas obligé d’aller au contact, mais un coup de téléphone que tout le monde a à la main 24h/24 ou une photo prise avec les portables, un cri pour ameuter la foule, tirer une sirène d’alarme d’un métro, d’un train, les actions peuvent être multiples. Il ne s’agit pas de jouer les héros mais de faire preuve de civisme. Un mouvement de foule fait fuir n’importe quel agresseur à part un terroriste avec AK47 et ceinture d’explosif mais cela est un autre domaine.
Ne vous inquiétez pas je n’ai pas de rancune et c’est avec plaisir que j’aime échanger des idées avec vous tous. C’est par l’écoute le dialogue l’écoute des idées opposées que nous évoluons vers la sagesse et l’objectivité.
Bonne soirée
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Bonjour Maxime
@ Philippe : 1 février 2016 à 20:19.
Je me garderai bien de meprononcer sur l’affaire Sauvage ; les informations dont je dispose étant contradictoires entre les partisans de la grâce et d’autres, dont Philippe Bilger dans une tribune du Figaro, qui mettent en doute les déclarations des filles et de l’accusée.
Ce qui me laisse un doute, c’est la similitude des deux jugements successifs.
En ce qui concerne la réaction du citoyen lambda à une agression sur une tierce personne dans l’espace public, il faut prendre en compte l’ensemble des paramètres, en plus du courage ou de la lâcheté de l’homme :
– est-il seul contre plusieurs agresseurs ? Il n’est pas forcément 5ème dan de karaté
– le ou les agresseurs sont-il armés ? avec donc cette interogation : « dois-je risquer de me prendre un coup de couteau pour un téléphone portable ?
– ET SURTOUT : si par chance, j’ai le dessus et qu’un des agresseurs se casse un ongle dans la bagarre, il va porter plainte et je serai lourdement condamné.
Si vous voulez que la peur change de camp, alors il faut que l’agresseur ne puisse pas venir se plaindre de s’être pris une raclée en commettant son forfait
Quand le voyou dépose plainte, il y a
– un policier ou gendarme qui reçoit et enregistre la plainte ; il devrait pouvoir refuser, mais il est probablement légalement obligé de le faire
– un procureur qui donne suite et un ou des juges qui prononcent une condamnation
Ces « magistrats » mériteraient d’être pendus à un réverbère
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