Le peuple, le président et la confiance

images[1]Nous sommes aujourd’hui confrontés à une question décisive sur le fonctionnement de la Vème République. Son équilibre, son efficacité reposent tout entier sur la confiance du peuple envers le chef de l’Etat qui en est la clé de voûte. Le général de Gaulle, qui en était l’inspirateur et le créateur, ne cessait de le répéter. Dans son discours annonçant un référendum sur l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel, le 18 octobre 1962, il déclarait : « Même si la majorité des « Oui » ! est faible, médiocre, aléatoire, il est bien évident que ma tâche sera terminée aussitôt et sans retour. Car, que pourrais-je faire, ensuite, sans la confiance chaleureuse de la Nation ? » Le président de la République, dans nos institutions, est un monarque républicain, un guide, qui incarne l’unité du pays et l’autorité, donne l’exemple, fixe une orientation et des objectifs à la Nation. En l’absence d’un « lien de confiance chaleureuse », tout l’édifice institutionnel est paralysé. Dès lors que le peuple cesse de suivre son président et s’en méfie, les réformes fondamentales, les initiatives de politique étrangères, les grands défis collectifs au prix de l’effort deviennent inconcevables.  Avec une cote de confiance de 27% d’opinions favorables selon Ipsos le Point de septembre, dont 3% très favorables, François Hollande est le président le plus impopulaire de l’histoire après 16 mois de mandat. S’il était un homme d’Etat, d’une autre époque, viendrait le moment où il poserait la « question de confiance » au peuple – référendum, ou élections législatives anticipées – en mettant son mandat en jeu. Ce scénario est bien entendu à exclure. Il faut bien reconnaître qu’il n’est pas le premier à subir la disgrâce populaire sans en tirer les conséquences: depuis François Mitterrand en 1984, l’impopularité présidentielle est la règle et la confiance dans le président, l’exception. En vérité, l’uniforme du souverain républicain ne convient qu’à des personnages d’exception, pourvus d’une légitimité historique à l’image du général de Gaulle, qui incarnait la France depuis l’appel du 18 juin. Le prochain quinquennat présidentiel, s’il veut éviter de sombrer à  son tour dans la tragédie et l’impuissance, devra être celui d’un rééquilibrage des institutions avec un chef de l’Etat qui préside, notamment les affaires extérieures, évitant ainsi d’incarner les difficultés, les échecs et les souffrances du quotidien, et de s’exposer à la vindicte populaire, et un premier ministre puissant, maître de la politique intérieure, tenant le gouvernail du pays, avec le soutien d’une majorité et sous le contrôle du Parlement, assez courageux et désintéressé pour risquer l’impopularité, et s’imposer dans l’histoire comme l’homme du pays, s’il réussit dans sa mission. Ce retour aux fondamentaux de la République française aurait une seconde vertu : désamorcer la névrose présidentielle qui ronge la vie politique française et soumet l’intérêt général aux fantasmes mégalomaniaques de  politicard(e)s sans envergure.

Maxime TANDONNET

 

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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24 commentaires pour Le peuple, le président et la confiance

  1. MICHAUD Alex dit :

    Votre réflexion sur le fonctionnement institutionnel au sommet de l’Etat est d’une actualité flagrante et son acuité semble s’intensifier en vue des élections, la pusillanimité le disputant à la médiocrité. Le juriste, Pierre AVRIL, avait rédigé un article, paru dans Le Monde du 26 Février 2008, intitulé: Malaise dans la République. Le quinquennat à l’épreuve du couple Exécutif.
    On assiste à la transformation sociologique du pays, avec le mécontentement qui gronde en Bretagne, et bientôt ailleurs, décrit par Lilian MATHIEU dans: La démocratie protestataire. Mouvements sociaux et politique en France aujourd’hui. Presses de Sciences Politiques. Le gouvernement n’est pas au bout de ses peines…

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  2. koufra dit :

    Visiblement, la confiance n’est plus là!

    Très bon article de Suzanne O’Neam

    http://unionrepublicaine.fr/lettre-ouverte-a-son-excellence-m-le-president-de-la-republique/

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  3. Duff dit :

    Chère Annick,

    Les lecteurs de ce blog comprendront mieux pourquoi le méchant ultra-libéral que je suis peut aussi être gaulliste, d’accord avec vous et résolument de droite opposé au socialisme. Il suffit de se replonger dans la pensée de Jacques Rueff dont les faux droits payés par de la fausse monnaie – citations récurrentes des alain Madelin et jean Marc Daniel pourtant centristes dans l’échiquier politique actuel. Les réformes Rueff expliquent tout et la base des réformes économiques lancées à partir de 1958:

    http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Une-structure-de-peche-la-proliferation-des-faux-droits

    Je précise à ceux qui n’auraient pas compris aussi que je trouve le centre bisounours sur les questions sociétales, d’immigration et de sécurité. C’est pourquoi toujours globalement d’accord avec l’UMP il me semble urgent désormais que ce parti fasse son deuil du socialisme.

    Point curieux :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/electorat-udi-est-plus-proche-ump-ou-modem-ifop-844437.html

    Le seul parti ouvertement libéral qui a rejoint l’UDI (le PLD que je soutiens pour que ce soit clair comme j’ai soutenu l’UMP) or il se trouve que sur les questions économiques, les sympathisants UMP sont plus libéraux que l’UDI… Quelle surprise moi qui parlait de Charles Beigbeder qui soutenait ouvertement Romney en ramant à contre courant parmi les soumis au socialisme et leurs relais médiatiques…

    Donc c’est à cause du grand repositionnement indispensable de la droite et de l’UMP en particulier après un triomphe bien orchestré par la gauche du FN qu’un affreux jojo comme moi rappelle à ses amis UMP de réfléchir à leur projet. En l’absence de projet clair face à a situation actuelle et ses horribles perspectives et son personnel défaillant, je n’ai pas renouvelé ma cotisation. Mais je ne nourris pas le moindre espoir du côté UDI.

    Droit d’inventaire peut être, droit à s’auto-trucider certainement pas, droit à ne rien changer = danger électoral et pour la France.

    Cordialement

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  4. Faust dit :

    @duff
    Je ne m’adressais a vous que sur le thème du référendum public en France. Qui ne pourra jamais l’être par définition. Ce n’est pas le peuple qui peu initier le référendum mais une portion suffisante de parlementaires des deux chambres. En gros cela revient à une majorité fait des lois scélérates, qu’une portion de cette même majorité peut contrer avec le concours si cela passe bien, du citoyen et des urnes. Bref vaut mieux jour à l’Euro-million.

    Je ne suis pas antilibérale de base. Je souhaite le bonheur de tous et je ne fais que prendre ma calculette et je compte. La dette en France c’est depuis 73. c’est long…

    La croissance française est a prendre avec des pincettes que ce soit la gauche ou la droite. Normalement la croissance cela permet de rembourser une dette. Tout compte fait, je ne suis pas certain que l’on puisse parler de croissance. « Croissance négative » peut être.

    Les inégalités se sont toujours accentuées depuis 40ans que ce soit avec un gouvernement de gauche ou de droite. Je ne suis pas contre la concurrence mais contre les coups de canifs dans les règles du jeu. Cela arrive toujours dès qu’on privatise. Les britanniques (pays « uber » libéral s’il en est) en ont fait l’expérience avec l’accident ferroviaire d’Hatfield. Ils se sont bizarrement mis a changer les rails dans tout le réseau. Plan couteux qu’ils n’avaient pas cru bon de faire avant l’accident. hmm… Que pensez vous qu’il se passera en France a force de privatiser. Mais surtout en verra-t-on les recettes ? Ha moi je compte tout.

    De plus j’attire votre attention sur ces accidents qui se passent à la même époque dans plusieurs pays. Nous avons eu le trio France, Espagne, Italie en 3 semaines max. Des accident il y en a tout le temps et partout.

    Je ne dis pas que « les trains » doivent être systématiquement nationalisés. Je dis qu’il y a une différence visible entre un ticket de train payé à un privé et un autre qui donne de recette a un état. Les financement des service de l’état ça se trouve aussi comme ça.

    Puisque vous abordez le sujet des télécom. On va bien rire.
    La concurrence dans les télécom a été marquée par un procès aux trois opérateurs mobile pour entente sur les prix des forfaits et marquée aussi par les scandales plutôt ponctuel sur les émissions radio. L’ART (ARCEP d’aujourd’hui) en a mis du temps a se rendre compte de tout ça.

    Leur réseaux sont construit en partie, pour les plus anciens avec des rachats de boite comme Telecom Developpement (alias la SNCF pour faire simple). Et puis ce n’est pas ce qui coute le plus a vrai dire.

    L’ARCEP n’a pas empêché non plus la fameuse contraction du marché qui en gros était un plan de rachat de toutes les boites du secteur, histoire de racheter du client et du crédit d’impôt. Ou même de les casser. Dans les années 2000 FT s’est senti un peu à l’étroit et a décidé de couper le prix de la minute en 2. Kertel et consort coupés en deux dans la foulé.
    Puis de 2006 à 2008 c’était les poupées russes sur le marché de l’ADSL.

    Le type qui s’occupe de la concurrence (donc d’ouvrir les télécom au marchés européens) à l’ARCEP avait un problème. Il ne pouvait pas prendre de salle assez grande pour accueillir tout le monde (~50). Aujourd’hui, ils font ça dans son bureau à 3 ou 4. Heu… ?! attendez… en fait non, pas grave.

    BT alias Bouygues Télécom ne pouvait pas s’en sortir à cette époque sans devenir opérateur ADSL. Il faut faire de tout dans les Telco’s! NeufCegtel qui entamera une fusion avec SFR 6 mois plus tard, lui a revendu (pas cher) le réseau tout neuf de Club-internet fraichement racheté. Tiens ? coïncidence ? Rien ne forçait 9-SFR a le faire. Et si une occasion de jouer la concurrence s’est présenté c’est bien celle la. Pourquoi la louper comme ça? Par sentimentalisme ? J’en doute. C’était trop beau pour le louper, mais c’est arrivé quand même.

    Free, ha Free! Un sujet de rigolade quotidien. Tout dans l’annonce et pas grand chose au final. On constate avec la fibre FTTH ou officiellement « Free jettes l’éponge ». Pour le mobile on ne peut que citer le reportage assassin d’envoyé spécial. Un réseau mobile en location chez Orange, et une couverture à fournir pour faire bonne patte aux yeux de l’ARCEP qui se taira tant qu’il paye sa licence et déploie au ralenti. Mais tôt ou tard il faudra mettre des milliards pour le monter ce réseau. Et la note va être dur à payer (+400M€ de bénéfices aux derniers bilans et le mobile n’est pas encore rentable, s’il le sera jamais avec ce Churn). Très dur.

    Sans compter une politique très respectueuse des droits du travailleur. C’est un secret de polichinelle dans tout le secteur. Y’a pas un ‘presta’ qui veux y aller, c’est dire.

    Citons aussi le cas « WorldCom » = 300 millions de dollars de « bail »… Juste pour en rire (Je prend la vie du bon coté).

    On le voit aujourd’hui dans les télécom il en a deux gros; les autres sont comme on dit de manière familière des petits qui se feront abattre le jour ou ils seront gênant ou déciderons d’eux même de « lacher ».

    Si je vous dit qu’avec un simple PC, je peux très probablement automatiser votre travail à quasi 99%. En fait depuis au moins 10 ans. Qu’en dites vous ? Qu’en dirait l’entrepreneur ? Si si je vous assure qu’on peut le faire, mais il-y-a un problème de paix sociale derrière.

    Le concurrence c’est bien mais il faut jouer le jeu (fair play) et assurer les arrières de tous. Force est de constater que c’est plutôt l’inverse qui se passe. Plus de dettes ne résout rien. Ce n’est pas avec plus de libéralisme que ce sera mieux. Certains prévoient 25 millions de pauvres (comprendre SDF) en Europe dans 15 ans. Il faut des règles et des vrais gendarmes, pas des « Spoke-men » qui gèrent du NAIRU.

    Et je suis parfaitement pour des impôts dynamiques (ce que la droite et la gauche refuseront toujours). On me taxerai d’ultra libéral pour ça. Mais si les entreprises jouent bien le jeu et qu’on a un taux de chômage « plancher » : Pourquoi leur faire payer comme à nous (pauvre trolleur que nous sommes) l’assurance chômage plein pot ? Avec ça on vient carrément vous chercher dans votre lit…

    Nous avons un système devenu lourdingue et ce n’est pas plus de libéralisme (qui d’ailleurs n’a plus rien a voir avec le sens originel de la transcendance) à l’Europ-icaine que ça ira mieux. Il faudrait calmer le jeu d’abord (décroissance peut être), mettre les bonne lois en place et repartir sur les bons rails. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui c’est la règle de la fuite en avant… tout le monde sait que cela ne fonctionne pas.

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  5. Frederic_N dit :

    Cher Maxime
    Votre culture institutionnelle est immense , mais permettez moi de ne pas vous suivre entièrement . Car le schéma que vous pointez vaut dans le cas où il existe un intérêt national clairement identifiable et suffisamment clair pour faire consensus. De Gaulle a pu créer la Vème car il y avait un consensus dans le fonds du pays sur deux idées: la décolonisation et la modernité économique . Et la confiance dans l’homme n’est venue qu’en surplus
    D’où sa politique colbertiste ( et non libérale, Rueff n’a servi « qu’a » imposer la rigueur dans la gestion du budget et de la monnaie, qu’il en soit encore loué), laquelle s’est déployée de facto et de façon consensuelle. Or aujourd’hui ce consensus n’existe pas ; il n’existe pas parce que l’économie est désormais majeure dans la politique du pays et que sur la question qui nous taraude il y a deux France : la France protégée et la France exposée.
    On vous a d’ailleurs posé la question : la monnaie , sans doute parce que d’aucuns sont attirés, comme on l’est toujours en situation difficile par les aventures désastreuses.
    La monnaie c’est l’institution moderne par excellence . C’est par elle que la démocratie anglaise a commencé. Et à votre sens : le choix de rester dans l’euro relève t-il du président ou du premier ministre. ? Vous imaginez votre président éloigné, disant : moi je gère l’intérêt national, quand son premier ministre décide de naufrager la France en revenant au Franc ?
    A bon escient on crierait au fou.
    Mais si votre président prend position sur la monnaie alors il doit en assumer les conséquences. car le choix de l’euro suppose une gestion budgétaire fidèle à nos engagements ( ceux que refuse Hollande , justement) .. Bref il doit être un super premier Ministre , comme l’est devenu Sarkozy, et Hollande.

    Tout cela pour dire qu’il y a une logique dans l’actuelle évolution de nos institutions et qui ne tient pas seulement à la prétendue bassesse de nos hommes politiques. Connaître l’histoire de France c’est bien. Mais l’appliquer directement à notre situation cela peut être très risqué

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  6. Annick dit :

    Bonsoir Maxime,

    Le prochain quinquennat présidentiel, s’il veut éviter de sombrer à son tour dans la tragédie et l’impuissance, devra être celui d’un rééquilibrage des institutions…

    J’approuve l’essentiel de votre réflexion dans ce billet, mais il me paraît important d’y ajouter l’incontournable question de la monnaie d’une part (Jean Denis a raison, elle est au centre du problème) et d’autre part de la place et du poids de l’État dans l’économie de notre pays.

    En réponse à votre billet précédent, Duff disait son aversion pour la planche à billets.
    Je partage cette aversion, nous savons ce que cela produit : inflation et plus de pauvreté pour tous.
    Mais, si les politiques n’ont plus le levier monétaire depuis l’Euro, il se sont emparés du levier budgétaire « en plaçant les budgets de l’État en déficit permanent, pour continuer à acheter les voix des électeurs avec de l’argent qui n’appartient ni aux élus, ni aux électeurs, mais qui revient en droit aux générations futures », nous dit C Gave dans « L’état est mort, vive l’État ».
    Le résultat est le même : appauvrissement pour tous et taxes et impôts à volonté, d’autant plus que l’euro, monnaie à parité fixe fait bénéficier les pays mal gérés des mêmes taux que ceux bien gérés. Une aberration qui permet aux paniers-percés de faire des chèques en bois à volonté… jusqu’à ce que le marché ne puisse plus financer ces dettes monstrueuses. Nous n’en sommes plus loin.

    Philipot et Lemaire, dans leur duel sur BFM nous ont bien enfumés, pardonnez-moi l’expression. Il faut renvoyer ces deux-là à leur bac à sable de maternelle et leur demander de cesser leurs pitreries réciproques qui prennent les Français pour des demeurés.

    – L’un veut sortir de l’euro ; il n’a pas tort, c’est bien l’euro le problème. Mais il n’en fait aucune démonstration, il se dépêche de glisser sur de pauvres arguments idéologiques et keynesiens.

    – L’autre s’accroche à l’euro, sans plus de démonstration du bon/mauvais usage et affirme avec aplomb que si nous abandonnions cette monnaie, ce serait la pauvreté, la misère pour les Français. Pour appuyer son propos, il cite l’Allemagne qui, dit-il, se porte bien avec l’euro.
    Il oublie juste de préciser que l’euro a été fait sur mesure pour l’économie allemande (les conditions d’entrée dans l’euro de l’Allemagne ayant été que : 1€ = 1 DM).
    Il a oublié aussi de rappeler la période du « Franc fort », juste après la réunification de l’Allemagne, qui nous valut en France un million de chômeurs, à cause de la politique de Trichet à la BCE qui maintint des taux de crédit si hauts, qu’ils firent plonger notre croissance.
    Politique monétaire menée dans un seul but : l’imbécile projet politique de l’euro.

    Une monnaie ne peut et ne doit pas être un projet politique, mais un outil au service de l’économie, et donc de la richesse d’un pays.
    Est-ce si difficile à comprendre pour ces diplômés proclamés « élites » ?
    Quand ouvriront-ils les yeux sur l’une des principales causes de la faiblesse de la croissance française ?

    Dans toute économie, nous dit encore C Gave, « il n’y a que 2 taux qui comptent :
    -le taux d’intérêt « naturel » (qui correspond en gros au taux de croissance structurelle de l’économie et donc des profits,
    – et le taux de marché, c’est à dire le taux auquel chacun peut emprunter.
    Les variations cycliques de l’économie proviennent de l’interaction de ces 2 taux. »

    Facile de comprendre qu’avec un taux fixe pour tous les pays de l’euro, aucun pays ne dispose d’un taux adapté à son taux de croissance structurelle, ni à sa capacité à rembourser.
    Cette erreur est fondamentale et sans la rectifier nous serons impuissants.

    Enfin, la place de l’État, son hypertrophie et son poids sur notre économie, nos deux compères n’en font pas l’analyse, ils restent tous deux kynésiens, et dans une opposition purement idéologique de redistribution à qui mieux mieux, chacun à sa façon, mais in fine, l’un et l’autre nous mèneront à la misère, à la pauvreté.

    Alors oui, si ma démonstration n’est pas trop obscure (j’ai voulu faire court) il reste un levier de pouvoir à nos gouvernants. C’est celui du budget, du contrôle des dépenses, de la place de l’État, de son poids dans notre économie (qui, seule, tire tous les wagons) des domaines dans lesquels l’État doit intervenir et ceux desquels il doit se retirer. Car le poids de l’Etat étouffe la croissance.
    Voilà 40 ans que nous aurions dû nous pencher sur ces définitions, ces mises au points, mais tous nos gouvernants, de droite ou de gauche, ont toujours esquissé, de peur de… perdre leurs électeurs.
    En somme, nous leur parlons de la France, et eux nous parlent, seulement, de leurs partis.

    Aucun de ces clowns n’aura ma voix.

    Bien à vous,

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  7. Duff dit :

    @UneVoix

    J’ai relevé plusieurs erreurs classiques de l’antilibéralisme dont certains à droite se font encore hélas l’écho tandis que cette pensée sur le plan économique s’est révélée être la seule alternative efficace au socialisme. Juste une remarque qui ont dit cruellement long sur les mensonges médiatiques et politiques : Citez-moi un pays occidental qui a connu 5 années au moins de forte croissance et de réduction des inégalités où l’ascenseur social et la méritocratie tournait à plein régime avec des socialistes aux manettes au cours du XXème siècle? Je vous fais une fleur, ne perdez pas votre temps à faire des recherches vous n’en trouverez pas. Si je modifie la question en remplaçant le mot « socialistes » par « libéraux », je peux vous citer des dizaines d’exemples récents dont… La France sous le Général et Pompidou. Voilà qui m’amène à votre loi de 1973. Elle n’y est pour rien. Elle pouvait même responsabiliser les gouvernants. Il n’en fut rien car pendant les 40 dernières années les français ont élus les plus démagos ou presque.

    Plutôt que de répondre sur la loi de 73 je vais prendre un autre exemple intéressant sur une autre idée reçue tragique : Les chemins de fer français sont meilleurs que celui des anglais… Cette affirmation revient à comparer des pommes avec des oranges mais ce genre de raccourcis est fréquent pour justifier un monopole étatique et donc de refuser les bienfaits de la concurrence. Supposons que la SNCF soit privée, pensez-vous honnêtement qu’avec les sommes en jeu et l’exigence des assurances, l’enquête de Brétigny sur Orge aurait conduite avec l’insoutenable légèreté suivante (au regard de la dignité des victimes) :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/11/01016-20130911ARTFIG00480-accident-de-bretigny-les-anomalies-de-l-enquete-preliminaire.php?page=&pagination=11

    Je pense que non à titre personnel. J’ai longtemps travaillé dans une tour à la Défense avec une vue imprenable sur les voies SNCF. Les types qui con trollaient les voix étaient entre 3 et 5 et à la fin de la journée ils avaient vaillamment inspecté 200 mètres et bu autant de canettes de bière. Je ne dis surtout pas que c’est la règle mais ça existe. Ici nul besoin d’évoquer en plus leur régime spécial de retraite. J’ai très peur pour les victimes qu’elles ne connaîtront elles et leurs familles jamais la vérité surtout si le contrôle de l’aiguillage intervenu la semaine d’avant avait été mal fait.

    Voilà ce qu’en pensait Jean François Revel:

    http://nicomaque.blogspot.fr/2013/07/jean-francois-revel-les-catastrophes.html

    L’état doit favoriser la construction de grandes infrastructures, trains, autoroutes, aéroports etc. Mais a-t-il la vocation de les gérer? Je ne pense pas. Regardez les nouvelles technologies qui vont et ont commencé à changer nos modes de travail, de consommation, BT, Orange, Free se sont construits leurs réseaux sans l’Etat et en plus en payant une dîme pour avoir le droit de figurer sur le marché… C’est philosophiquement indéfendable.

    Cordialement

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  8. UneVoix dit :

    « Le prochain quinquennat présidentiel, s’il veut éviter de sombrer à son tour dans la tragédie et l’impuissance, devra être celui d’un rééquilibrage des institutions avec un chef de l’État qui préside »: J’ai bien que cela n’arrive pas.

    -Loi du 3 janvier 73 en tête
    -Retrait du délit de haute trahison de la constitution (Art 68)
    -Référendum « populaire » en forme de canular (Art 11 de la constitution française). @Duff : Et non! Cela n’arrivera pas en France. Techniquement impossible.
    -Les clefs du budget à Strasbourg (un peu plus près de l’Europe Berlinoise). Merci monsieur Hollande.
    -La « souveraineté territoriale démantelée » qui pointe le bout de son nez (http://www.ffi2.fr/), ou encore comment faire du découpage économique.
    -Une guerre au Mali 2.0 (dossier qu’il faudra boucler).
    -Une guerre en Syrie (dossier a continuer ou avorter).
    -La flexibilité du travail, le nouveau CDI de m…
    -Le travail clando’ intra-européen.

    Tadaaa! Cela commence a faire beaucoup pour un « feld maréchal », heu pardon un président. Et puis s’il est de gauche affiché, on verra plus souvent les coutures à l’envers de sa veste qu’autre chose. De toutes façon légalement le président est impuissant aujourd’hui de part les obligations européennes. Cela vient d’en haut (voire y participent), et cela redescend dans chaque pays, point barre.

    Un président n’a pas seulement besoin de confiance mais aussi de levier pour diriger. Ils n’en n’ont plus vraiment. Et je pense que c’est pour cela qu’il y a de l’abstention au delà de 20% régulièrement. A quoi bon élire un homme de paille ?

    Aujourd’hui; on dit que les usines sont en Allemagne, les cerveaux aux Etats Unis, et il ne reste plus que les fonctionnaires (et les chômeurs). Un vrai président devrait casser ces lois scélérates et revenir sur les fondamentaux à intérieur. Et même; peut être sortir du carrousel de la suppléance qu’est l’Euramérique. Mais aucun ne le fera. Il n’y aura pas de bulletin de vote qui arrangera cela. Une révolution peut être.

    Nos élus du parlement ne nous craignent plus du tout. Cela commence a se savoir. Il savent pertinemment que les élections passent par une communication. Plus tu passes à la télé, plus on voit ta tête; plus tu as de chances de « passer ». Leur seule crainte est de se faire détrôner par un inconnu outsider (qui serait un mouvement citoyen idéal). Mais personne ne s’inscrit; alors ils font carrière. Et quand bien même il se feraient recaler, il auraient accès à des postes « frein à main » du genre de « second d’une grosse mairie », attaché de ceci ou cela… bref… jamais très loin. Et cela de père en fils aujourd’hui. C’est triste. C’est quelque part un peu la Corse…

    Alors la confiance, c’est un plus… pas sûr que cela suffisant, même à 100% dans les sondages.

    @michel43:
    Plus posé serait plus lisible, même la légitimité a besoin de forme aujourd’hui. Je n’irai pas jusqu’à dire « sexy » mais bon.

    @Hurluberlu : je ne partage pas votre avis du tout; quand bien même je comprend le sentiment face a ce qui nous arrive. De Gaulle quand bien même de droite (pour un militaire c’est cohérent) a voulu mettre en place nombre de choses qu’aucun président de gauche et gouvernement ENTIER de gauche ma-jo-ri-tai-re n’ont osé faire ou ont pu faire après lui. Mais avant de pouvoir, il aurait fallu le vouloir pour ces « gauchers ». Cela s’appelait notamment la « participation » qui n’a pas grand chose a voir avec celle des entreprises bénéficiaires d’aujourd’hui. Elle aurait rendu un peu propriétaire les français des entreprises française ou « associé ». Ou comment balayer la lutte des classes avec la « coopération ». De citoyen à citoyen finalement.

    Le De Gaulle qui a fait du bon (mais pas que ça) voulait récupérer l’or et pas du papier vert. Nixon a fait défaut de paiement juste après, il me semble. On a pu avoir un développement rapide des Telecom, des vraies autoroute et j’en passe. Un peu grâce aux « pepette » que le « pater » (j’aime ironiser sur la droite) avait récupéré. Cela ne pouvait pas sortir d’un chapeau même 25 ans après la guerre, il fallait une économie solide donc avec des fondamentaux stables. Il en faut de l’argent pour insuffler de tels mouvements.

    Aujourd’hui tous ces bijoux de famille ont été bradés vers le privé. Merci mr Villepin (mais il n’est pas seul). 4 décennies plus tard nous avons les monnaies flottantes, des crises systémiques a répétition, des dettes pharaoniques (95% PIB), de moins en moins de recette puisque tout se fait privatiser, une législation balafrée… Ce n’est pas le gaullisme ou de Gaulle les responsables.

    C’est juste les suivants:
    *Pompidou, ex banquier loi du 3/1/73 -> « never forget »
    *Giscard pour son forçage de la construction européenne.
    *Dieux… heu pardon j’ironise encore; Mitterrand (pour son flirt avec le libéralisme).
    *Chirac, très raclage de fond de tiroir tout de même.
    *Sarkozy : Constitution, au couteau. L’épisode de la Géorgie.
    *Hollande : hééééhhhhhéééééé….
    *Et toute la cohorte des sujets de la couronne qui les entourent. La liste est longue mais on peut la commencer par un certain « Monnet ».

    Et pourtant je n’aime pas vraiment l’histoire. Plus les maths, on compte mieux les sous

    Manque de bol on ne peut plus rien contre eux. En tout cas pas avec un bulletin de vote.

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  9. LIOT dit :

    Bonjour Mr TANDONNET
    il est indispensable de redonner le pouvoir au peuple par l’intermédiaire du référendum
    d’initiative populaire (ou citoyen ).
    Comme je l’ai déjà dit mon modèle c’est la SUISSE et la démocratie y fonctionne parfaitement.
    Faudra t’il attendre une révolte du peuple ou un blocage de la FRANCE pour le mettre en place ?
    bien cordialement
    Alain LIOT

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  10. stauder jean denis dit :

    Fiducia au centre de tout!
    Nous sommes encore une fois à un nœud de l’histoire de notre pays, la crise qui ne se nomme ainsi que par le fait qu’aucun ne souhaite créer un néologisme signifiant la même chose mais sans fin, car il n’y aura aucune sortie du tunnel en utilisant la méthodologie financière et économique actuellement mise en œuvre par nos politiciens de gauche que le monde entier nous envie.
    Je ne reviendrais pas dans ce billet sur la réalité du monde qui voit sa population augmenter et cette dernière qui représente 99% de la totalité des habitants de notre belle planète veut le partage des richesses ; de fait l’humble 1% que nous sommes ne peut que subir cette volonté. Notre pays qui pensait voir les 35 heures s’étendre sur la surface de la terre comme la bonne parole une autre époque de notre histoire, s’est trompé d’époque et de monde. Pourtant j’ai entendu des mots de bon sens, en arrière de ceux de mauvais cens, « il faut semer pour récolter ». «  Je l’ai entendu çà ! J’ai entendu, il y en a qui le disent, çà ! »
    Mais ces mots impliquent en eux-mêmes la solution, il faut travailler la terre, innover sa production, et travailler encore pour aller chercher les fruits de son travail et encore travailler pour les vendre, donc au final, il faut travailler. Même si ce verbe vient en droite ligne de torture, mais ce sont des gens de gauche qui le disent, ce verbe n’a au départ rien à voir avec le verbe imposer qui prend tout son cens dans l’action de nos braves et dignes descendants de Jean Jaurès. « Je l’ai vu çà ! » Le bon cens briller dans les yeux du Désir (H).
    Touche pas à mon pot, disent-ils, mais les français vont un jour découvrir le pot aux roses, celui-là même qui cache les fards qui ne servent qu’à camoufler la vraie situation. Celle qui laisse voir que le Robin des bois socialiste n’a de mission que tant qu’il y a des riches, et que la théorie socialiste ne peut exister que tant qu’il existe de l’argent chez les autres. Ensuite, il ne trompe plus personne.

    Vous avez mis en avant trois termes, peuple, président et confiance. Tout est là, sous nos yeux et nous le savons et pas que de Marseille qui ne va pas bien non plus, lumière ou phare posée sur les rivages de la méditerranée montrant notre possible futur. Vous défendez la connaissance de l’histoire, et vous savez que moi de même, car le bis repetita est souvent présent, que la connaissance du passé permet de mieux construire le futur.

    Prenez Constantin pas celui qui abdique sous la pression de son armée, car les problèmes de bières chez les hellènes n’ont que peu d’importance ici, même si nos soucis de liquidité trouvent leur source là, Hellás ! Non, voyons l’autre Constantin, empereur de son état, il montre le chemin à notre suze-rain (en restant dans les boissons), face à une crise importante lui aussi a dû réagir. Changer de religion, faire une nouvelle monnaie (plus solide le « solidus »), comme pendant la seconde république il fait un geste pour les esclaves, réorganise l’administration. Mais au cœur du problème il y avait déjà la monnaie, de moneta qui annonce le futur et qui conseille. En changeant de dieu Constantin quittait le monde merveilleux et rose des dieux pour chaque chose, pour un monde de réalités et de croyance. Je sais, il a profiter de ce changement pour piller les temples de leurs richesses pour combler le trou béant de son trésor, oui, tout n’est pas rose ici bas ! Ce qui ressort c’est qu’il a rétablit la confiance pour la monnaie fiduciaire – qui vient de fiducia soit confiance-. La confiance base de tous contrats, et surtout le contrat premier celui qui lie le peuple à la nation, le contrat social. Le président n’est qu’un trait d’union entre le peuple et la nation, il est le garant de la justice dans l’équilibre de l’application du contrat. En laissant aussi longtemps, la monnaie être au centre de la crise, la fiducia est entamée gravement. Le contrat est toujours marqué et validé « per aes et libram » (1), le métal monétaire résonne depuis le passé jusqu’à nos jours, et nous laisse voir que les 2000 milliards € sonneront le glas de toutes formes de république. Constantin comme l’Homme de fond du paléolithique nous le crient, « on ne peut rien faire le trésor vide ! » pour le premier, et « on ne peut rien faire le ventre vide !» pour le second.
    Écoutons les, ne restons pas sourd au passé ! La solution ne peut venir que de la confiance, et pour la rétablir, il faut agir sur la dette qui jette devant le problème du fiduciaire par fiducia.
    La dette est le côté obscur de la somme, elle appelle au paiement seul acte libératoire de notre situation, la puissance d’une nation ne peut trouver appui sur le trou béant où se trouve la France. Le premier acte du drame qui se déroule devant nos yeux d’acteur a vu comme personnage principal l’impôt, le second acte pour ne pas finir en tragédie doit voir le travail, l’innovation et la baisse des charges de l’état monter sur scène. Car je refuse de voir le bout du rouleau tel qu’il est écrit aujourd’hui en lettre rose !

    (1) A Rome les contrats étaient validés par une symbolique, en frappant la balance de la justice avec une pièce. Pour plus d’infos : Page 77 Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio et Gaius dans son écrit « institutes au I, 119 ».

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  11. drazig dit :

    Une constitution qui en est à son vingt sinon trentième réforme ne peut pas être bonne et devient un fardeau.

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  12. Koufra dit :

    J’ai hélas bien peur que le président n’ai plus beaucoup de pouvoir à partager. Comment le premier ministre pourrait il s’affirmer puisqu’il n’est plus maître de grand chose, le budget? la copie est à faire valider par Bruxelles, une nouvelle loi? Les lois sont pour la plupart issues des directives européennes, une loi française stricto censu ne devrait pas rentrer en conflit avec la législation ou les règles européennes et devra plaire au conseil constitutionnel…

    Le problème n’est pas qu’un problème d’homme ou de structure de la république, le
    Pouvoir des gens qu’on élit se rétrécit comme peau de chagrin et par habitude ils ont tendance à renoncer au reste.

    Certes ce président n’est pas complexant, n’importe quelle personne censée avec un peu de courage ferait mieux. Néanmoins, pour sortir de l’ornière, il faudra une volonté forte, une réal politique qui s’éloignera des dogmes socialistes, droit de l’hommiste et européens: seul l’intérêt national doit être au dessus.

    Bien à vous

    Koufra

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  13. Cyril45 dit :

    Maxime,
    Je bien d’accord avec vous. Je me suis juste attardé sur « notamment ».
    Amicalement.

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  14. michel43 dit :

    Retour a la proportionnelle, pour que le peuple soit REPRESENTER? retour au mandat du président a 7 ans,NON renouvelable ,suppression du Premier ministre ..et du sénat. puis des référendum tout le monde, sait que l’État est socialiste,qu »il soit de droite ou de gauche…le vrais pouvoir, se trouve a l’intérieur, et bloque les décisions, ou les font trainer en longueur, MIEUX, menace de bloquer le pays, cela dure depuis de Gaulle? et continue, hélas pour la FRANCE? est t »il normal, QUE de nombreux responsables politiques de tout bords, soit condamner pars une justice, clémente envers EUX? sursis et OUI je suis pour l’interdiction A VIE,AUCUN, président ou partis politique n’a OSER s’attaquer a la mains mise ,de ses fonctionnaires et de tout ceux qui en vivent. le droit acquis a la vie dure. le dernier Monarque, a montrer l’exemple. Mayotte; pour faire plaisir a ses Amis du Qatar. Tous musulmans, la charia est la loi,un TIERS de la populations sont des illégaux, Référendum / 97% pour être Français,,,et ceux qui vont payer RIEN, fermez la SVP Nicolas 1 a ordonner;;le Référendum du NON,le PS-UMP, peuple de FRANCE;vous êtes des imbéciles, vous n’avez RIEN compris? Pécresse, a la radio::nous avons fait cela dans l’intérêt du pays? souvenez vous, l’Europe et l »euros ,c’est une vie meilleur, du travail, la prospérité. On ne cesse de MENTIR,a ce bon peuple ,avez vous vu;les pantins a l’assemblée, le cirque qui dégoutte les électeurs,; tout le monde connait les questions et les réponses a l’avance,et le cirque COPE–FILLON a achever notre droite socialiste, qui ment, comme elle respire, ex. COPE,M. pas très propre, qui retourne sa veste a chaque élections, Mais les surprises sont pour bientôt, dans les urnes? FILLON, est pareil; il faut une union républicaine? je ne voterais jamais FN,? ne vous fatiguer pas M.le FUTUR président 2017, NKM,va prendre une claque et vous AVEC? la droite national, sera INCONTOURNABLE, descendez sur le terrain, sortez de votre Manoir, faite comme JEAN, parler seul a seul a ce peuple qui se détourne des politiciens incompétents qui ne peuvent résoudre les problèmes, d »un pays bloquer de l’intérieur? les lois sont imposer pars Bruxelles, la vrais question est :a quoi servent les politiciens en FRANCE? a préparer l’arriver de M LEPEN triste, mais surement vrais. Pardonner leurs, il n »on toujours rien compris a l »UMP–PS

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  15. Duff dit :

    Cher Maxime,

    Nous sommes en train de constater les effets délétères de la réforme du quinquennat. Les présidents ne voulaient plus d’une cohabitation, ils ont transformé le rôle du président en premier ministre qui devenait de ce fait (et non du fait du président contrairement à ce qu’on a reproché à Sarkozy) un collaborateur parmi d’autres. Je me rappelle que Nicolas Sarkozy ayant probablement eu l’intuition de ce fait pensait finalement logique que le président réponde devant la représentation nationale. Une forme de régime présidentiel à l’américaine. Les institutions américaines sont d’ailleurs plus claires mais sont-elle plus efficaces? En fait, non et l’armure d’Obama est en train de se briser. J’ai vraiment eu de la peine d’entendre des responsables UMP dire à des micros qu’ils étaient favorables à Obama. L’ex prix Nobel de la paix révèle sa vraie nature ces derniers temps : Politique monétaire, fiscale et étrangère conduisant le monde vers d’inquiétants abîmes… Qui à l’UMP a soutenu Romney qu’on présentait comme un sinistre crétin buté comme le mormon qu’il était? A part Charles Beigbeder pas grand monde alors que le discours de Romney était franchement assez soft et que lors du premier débat face à Obama consacré à l’économie, il l’avait explosé. Puisque la phrase de Fillon secoue les consciences, rappelons que le soutien de la droite mou ou assumé à Obama cache mal une soumission idéologique de la droite à la gauche morale et bien-pensante.

    Nos institutions sont à bout de souffle? Non c’est moins grave que ça en a l’air à mon avis : Instituons la possibilité aux citoyens de déclencher des référendums et on aura le double effet kiss cool : En Italie, les débutés italiens avaient joyeusement voté une loi garantissant l’impossibilité de poursuivre un président du conseil pour des malversations financières… J’ai bien dit voté. Les italiens se sont saisis de l’affaire et le référendum a cassé cette loi. too bad pour Sylvio. C’est le côté réaction d’une pareille possibilité. Il y a aussi le côté préventif. Si nous avions un tel dispositif, croyez-vous que Hollande se serait amusé après des semaines de débats parlementaires à passer en force sur le mariage pour tous? Sachant qu’il aurait inévitablement eu droit à un référendum déclenché par le peuple, il aurait commencé par là ce qui nous aurait évité de fracturer autant les français les uns contre les autres.

    Je ne changerais pas grand chose à nos institutions. Mais l’introduction de la démocratie directe mode helvétique changerait beaucoup de chose sur les pratiques politiques les plus détestables à mon avis.

    Cordialement

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    • Duff, entièrement d’accord avec cette analyse qui complète mon billet, notamment sur l’effet catastrophique du quinquennat. A l’époque, il y avait une infime minorité pour dire que c’était une erreur et nous passions pour des ringards imbéciles face à tous les beaux esprits intelligents. Comme bien souvent, c’est l’infime minorité qui avait raison. Aujourd’hui, il faut faite avec, on n’y reviendra sans doute pas, mais avec une présidence qui fonctionnerait correctement, le mandant serait de deux fois 5 ans et cela ferait 10 ans…
      Maxime

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  16. fredi maque dit :

    Vous venez de faire une série de billets que je ne peux qu’approuver même si l’envie me manque de développer plus avant pourquoi.

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  17. Hurluberlu dit :

    Les Français, de plus en plus nombreux, découvriront que les Institutions de la V° République sont irréalistes et néfastes; le général De Gaulle a rêvé d’un régime démocratique et, sans le vouloir ni même le soupçonner, il a fait la promotion d’un régime démagogique dont nous sommes entrain de crever. Si les responsables de l’actuelle opposition étaient des hommes politiques dignes de ce nom, ils proposeraient une Assemblée Constituante pour élaborer les bases d’un nouveau régime en rupture avec ce qui existe actuellement.

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    • Huluberlu, la catastrophe ne tient pas à mon avis aux institutions telles qu’elles ont été conçues, mais à leur dérive, surtout le quinquennat, l’impuissance publique, le déclin de l’assemblée et de Matignon, la sur présidentialisation. Ce n’était pas du tout le schéma voulu par de Gaulle. Il ne reste pas grand chose de la Vème République dans son esprit initial.
      Maxime

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  18. Cyril45 dit :

    Maxime,
    « un chef de l’Etat qui préside, notamment les affaires extérieures », dites-vous. Cela me parait mal parti avec l’actuel Président.

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