Crise du leadership occidental

imagesCAWVYK0XUn rapide « billet d’humeur » pour commencer le mois de septembre, et cette nouvelle année universitaire. Nous assistons, sur la Syrie, au scénario du pire. Une première volée d’annonces « va-t-en-guerre », sous le coup de l’émotion (légitime), puis une volte-face soudaine et un spectaculaire recul.  Ces tergiversations, cette volatilité, en particulier de la première puissance mondiale, donnent le vertige. Elles ne peuvent qu’aggraver l’épouvantable chaos qui submerge la Syrie, conforter les bourreaux quel que soit leur camp et la confusion diplomatique. Par qui, par quoi sommes nous gouvernés se demandent les occidentaux, à l’exception des Allemands dont la chancelière semble garder le cap. Où est l’Amérique? Où est l’Europe? A l’évidence, il n’y en a plus depuis bel lurette. Où sont les parlements, les gouvernements dans cette crise? Aux abonnés absents. J’écoutais Valéry Giscard d’Estaing, ce matin sur Europe 1. Sa voix chevrotante me faisait de la peine mais son intelligence et son réalisme me semblaient venir d’un autre monde, d’une autre époque.  Laisser aujourd’hui seules aux commandes  des personnalités, certes élues au suffrage universel, mais d’un niveau de caractère et de lucidité à l’évidence limité, conduit le monde occidental au pire. Raymond Poincaré, dans un article publié par le revue des deux mondes le 1er janvier 1921, estimait qu’en dehors de quelques hommes d’exception « le pouvoir d’un seul individu » lui inspirait toujours de la méfiance. Il nous faudrait redécouvrir, en ces temps de médiocrité, le sens collectif du pouvoir, de l’échange, de la discussion, du débat, du travail d’équipe, à l’intérieur des instances gouvernementales, composées de gens solides, dans les assemblées et les commissions parlementaires, au niveau de la Nation, par le recours fréquent au référendum, bref se rappeler que l’exercice solitaire du pouvoir, en dehors de quelques personnages d’exception, conduit à la catastrophe et réinventer le partage de la décision et de la responsabilité.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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24 commentaires pour Crise du leadership occidental

  1. koufra dit :

    « Merkel juge «intéressante» l’idée de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle »

    le loup sortirait il du bois?….

    http://www.liberation.fr/monde/2013/09/09/la-russie-invite-la-syrie-a-faire-controler-son-arsenal-chimique_930512

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    • Jacques dit :

      Intéressant cette nouvelle proposition du Ministre des Affaires Étrangères russe. Il existe tellement d’ironies dans ce qui se passe en ce moment dans le non-leadership des pays occidentaux…d’une part les russes risque d’avoir sauver Messers Obama et Hollande de sanctions nationales sévères, et d’autre part si cela s’avérerait vraiment être une possibilité d’éliminer les armes chimiques en Syrie (encore choses a voir), Assad et les russes risque de sortir grandis au niveau image international.
      Intéressant ces deux journalistes qui reviennent de Syrie ayant été retenu pendant 5 mois la-bas…Intox ou vérité? Terrible de devoir tout analyser….

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  2. Koufra dit :

    Bonjour Annick,

    L’information sur la date de publication vient de M. Meyssan. YouTube l’a contredit en disant que les serveurs étaient aux USA et donc en zone horaire dédiée.

    Je pense que la remarque de YouTube est probablement exacte, M Meyssan peut le vérifier facilement puisqu’il est sur place ( en postant une video) ainsi il pourrait confirmer ou infirmer sa première analyse.

    Maintenant si cela veut dire que les vidéos ont été postées aux USA mais avec les bonnes dates, ça ne remet pas en cause la véracité des vidéos mais ça pose d’autres problèmes …

    Cordialement

    Koufra

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  3. Annick dit :

    Bonsoir à tous,

    @Stephane B, oui j’avais déjà lu ce témoignage de la correspondante américaine.
    J’ai lu aussi que les images publiées par les médias de la fameuse attaque étaient parues sur Facebook la veille de cette attaque.

    Une chose est certaine : on nous manipule, on nous ment. Et probablement de part et d’autre, on cherche à entrainer les opinions publiques derrière sa bannière.

    Un article qui pose quelques questions sensées :

    Je ne discute pas de la réalité des accusations d’utilisation de gaz, pas plus que je ne pose la question de savoir qui les a utilisés, des forces gouvernementales ou des rebelles.

    Une chose me frappe, les « alliés » ne cessent d’agiter le grelot des utilisations de gaz de combat; on ne les entend jamais parler de leurs objectifs en faisant la guerre. On ne fait pas la guerre pour « punir », cela n’existe pas; on fait la guerre pour satisfaire certains objectifs, certains plans de géopolitique. « Punir » est un langage de propagande destiné à influencer les opinions publiques, « punir » ne fait pas partie des relations internationales.

    De même, on escamote totalement le facteur risque, il faut que ce soit Bachar Al Assad lui-même qui évoque cette question. Les peuples ont le droit de savoir quel est le prix que l’on accepte de payer pour satisfaire les objectifs de la guerre. Qu’est-ce que l’on a à gagner et quel peut en être, le prix voilà la démarche normale.

    -Il est de notoriété publique mondiale que les combattants rebelles viennent de l’extérieur, des chefs d’Al Qaeda ont abandonné la Libye – soit dit en passant en chaos complet- et l’Irak pour rempiler, comme on dit à l’armée, en Syrie. Pourquoi ne nous explique-t-on pas comment il se fait que les mercenaires ennemis d’avant-hier soit des amis d’hier et des frères de combat de demain?

    -Est- ce trop demander que de vouloir savoir quel est le rôle dans la coalition des pays du Golfe, de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de la Turquie?

    -Ces pays ne semblent pas particulièrement indiqués pour mener un combat au nom de la démocratie, et des droits de l’homme. L’Arabie Saoudite est un pays de despotisme, cruel, ou, si on abjure la foi islamique, on risque la mort.

    -Le bon sens, la naïveté conduisent à s’interroger sur les motifs, les motivations qui permettent de donner une unité, à un attelage aussi hétéroclite, contre nature et contre-culture. Les seuls point communs que l’on discerne, mais c’est une conjecture, sont le pétrole, le gaz et les pétrodollars. Comment tout cela est-il assemblé, mis bout à bout, c’est un mystère. Quel sont les donnants-donnants?

    -Comment se fait-il que la déstabilisation au Moyen-Orient, en Afrique du Nord se fasse en chaine, avec les mêmes participants, les mêmes bandes, les mêmes armes, les mêmes approvisionnements? Il faut aussi noter les mêmes méthodes préparatoires.

    -Comment se fait-il, par quel hasard, le processus de déstabilisation suit-il le canevas d’un plan de restructuration du Moyen-Orient/Afrique du Nord établi en 2001 par le PNAC, groupe américain du nom complet de « Project for a new Américan Century », lequel projet s’articulait autour du renversement des gouvernements d’Irak, Soudan, Somalie, Libye, Syrie, Liban et Iran? Quel est l’axe de restructuration régionale, l’axe de mise en ordre? La religion sunnite? Certainement pas l’axe chiite ou le nationalisme arabe! Un duopole régional articulé autour d’Israël d’une part et les sunnites d’autre part, après destruction des Etats et gouvernements ci-dessus est il le filigrane du projet?

    -Comment se fait-il que la France y participe, quel rapport avec sa déconfiture et sa situation financière catastrophique, quel est le « deal » avec les producteurs de pétrole et de gaz, « deal » tellement attrayant qu’il conduit à prendre des risques considérables. « Deal » tellement honteux qu’il doit rester secret.

    -Quel rapport avec la crise bancaire, le besoin de dollars, pétro ou autres ?

    Géopolitique friction du Mardi 3 Septembre 2013 : La déstabilisation du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en question par Bruno Bertez

    Bien à vous tous,

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  4. Koufra dit :

    Petite précision Hussein dd Jordanie est mort, il y a près de 14 ans. Son successeur est Abdallah.

    La Jordanie n’est pas un état ancien -100 ans mais pas moins ancien que Arabie saoudite … Leurs créations résulte de la guerre entre les hachémites et les seoud.

    La Jordanie dispose par ailleurs d’une armée puissante et bien organisée pour la région et comparativement au poids démographique du pays.

    Le roi Abdallah II est un hachémite cad descendant direct de Mahomet, c’est un avantage face à des chiites, sauf si il a à faire face à une révolution laïque comme en Irak dans laquelle péri sont grand oncle faycal.

    La Jordanie a su noyer des alliances avec tous ses voisins y compris Israël…. Ce n’est pas le pays le plus instable de la région, loin de là.

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  5. Stéphane B dit :

    Bonjour Maxime et vous tous,

    Pour la Syrie, connaissez vous http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=127928&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1 ? Je vous invite à lire ce lien car la désinformation peut être présente partout.
    Pour la volonté d’agir de Obama, savez vous qui est sa conseillère pour le Moyen Orient ? Il s’agit d’une descendante du créateur des frères musulmans. C’est même frères musulmans qui soutiennent la rébellion syrienne et détruisent ce riche pays qu’est l’Égypte.

    Je pense que tout le monde passe à coté d’un facteur qui me parait très important pour comprendre le problème syrien (merci d’ailleurs la préparation pré ENA à ce sujet mais pas pris lol). La religion. La guerre entre sunnites et chiites existent depuis le chiisme, en gros depuis 1300 ans avec des périodes de plus ou moins vives tensions.
    Assad est un allaouite, branche du chiisme et donc soutenu par Téhéran. Les Allaouites et chiites sont minoritaires en Syrie mais détiennent les postes clés. Le Hezbollah libanais et les palestiniens sont soutenus par l’Iran et sont à majorité chiites d’où leur soutien au régime.
    Le reste de la population est en grande majorité sunnite, tout comme les frères musulmans, l’Arabie Saoudite, le Qatar et les autres pays du Golfe, tout comme l’était avant Saddam Hussein et l’Irak (d’où les tensions actuelles encore présentes dans ce pays).

    Oh mais bizarre, je viens de citer le Qatar. N’est ce pas ce pays très riche qui veut venir nous aider pour remettre de l’instruction dans nos banlieues ??? N’achetons nous pas notre pétrole à l’Arabie Saoudite au fait ? Le fameux Ben Laden n’est il pas d’ailleurs issu de ce dernier pays ? Al Quaïda n’est il pas soutenu par les régimes sunnites (chut faut pas le dire) ?

    Alors si la Syrie tombe, je serai le roi de Jordanie, j’aurai peur. Si j’ai bonne mémoire (la prépa date d’il y a 4 ans) Hussein de Jordanie est sunnite. Les sunnites sont d’ailleurs en minorité et contrôlent les postes clés. La grande majorité de la population est chiite. Que se passerait il si une révolution éclatait là bas ? Qui soutiendrons nous ? Le pétrole ou l’Iran ?

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  6. Frederic_N dit :

    @un lecteur attentif

    Je me permets d’abonder dans votre sens. En effet, et j’écris volontairement dans ce blog ( merci pour M Tandonnet de m’y autoriser) , parce que je suis fatigué, fatigué de ces discours critiques sur les hommes politiques et « nos élites munichoises » . J’en ai même ras le bol.
    Vous avez entièrement raison. La responsabilité de ce qui est un symptôme de crise profonde, M T a raison, est beaucoup plus dans l’université, que chez les hommes politiques. Elle est dans ce que le débat public autorise et n’autorise pas. Et si le débat public est mauvais, c’est d’abord que ce qui le nourrit, c’est à dire le système » des grands systèmes de pensée » qui structure l’opinion éclairée est devenu mauvais.
    Je discutai ce matin avec un collègue de Rawls, et il partageai mon avis. Rawls est encensé dans tous les pays. Mais s’il est adulé c’est qu’il a simplement pris la mesure de la petitesse de son époque ( les sixties et les seventies). Rawls n’aurait jamais pu percer dans les années 20 , on aurait tout de suite trouvé la faille. Idem pour BHL : « le point » il y a 40 ans aurait eu honte, je dis bien HONTE de publier un tel auteur « cousu de fil blanc » .
    Si nous en sommes là c’est qu’insensiblement le débat public a baissé la garde, qu’on a déserté le débat d’idées, la réflexion – y compris théorique – depuis de très longues années. Le résultat est le néant des conseillers , experts de tout poil qui font fonction de journaliste ou de conseiller. Des suiveurs , qui n’ont aucune culture propre, aucune pensée. Un blogueur disait quelque part en parlant d’Obama qu’il regrettait Kissinger . Et oui

    Il faut donc entièrement pardonner aux Hollande et consorts . Ce sont les « intellectuels et les clercs  » qui ont trahi leur rôle. Par les politiques. Pardonnez leur dirait un certain, car les hommes politiques ne savent pas ce qu’il font ! Et portons le fer là où cela a sens d’être porté : dans la réflexion, dans la réflexion sur le monde que l’on a désertée

    PS : si l’Allemagne de Merkel a l’air si cohérente , c’est simple . Elle est restée fidèle à sa doctrine politique ordo libérale (regardez pas chez les autres c’est comme chez nous). Ce qui veut dire qu’elle avait une doctrine politique

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  7. koufra dit :

    Bonjour Jacques,

    Car l’Allemagne a la volonté et les moyens de dominer l’Europe et pas les pays Sacndinave.

    Peu à peu l’Allemagne détruit les traces des deux guerres mondiales et cherchent à se recréer une zone d’influence.

    L’influence de l’Allemagne lors de la guerre civile en Yougoslavie fut majeure et est peu connue.

    L’Allemagne s’est déja récréer une zone d’influence en Europe centrale, la suite logique, c’est d’étendre cette zone d’influence… et on fait tout pour leur faciliter la tache.

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  8. un lecteur attentif dit :

    Cher M. Tandonnet,

    A votre billet d’humeur, je vais ajouter un grain de sel bien amer. En Occident, les media, l’école, les universités, les intellectuels trahissent leur mission de former et d’informer depuis des décennies. Les élections se font à coups de conseillers en communication, les électeurs n’ont pour la plupart aucun bagage réel leur permettant de voter avec lucidité. La démocratie telle que nous la pratiquons désormais est un défi au bon sens et en tout cas à la survie nationale. Nous vivons le règne de l’immédiat, du frivole et de la moutonnerie. La valse- hésitation actuelle autour de l’affaire syrienne, sans qu’un seul mot soit prononcé sur les véritables enjeux régionaux, en est un lamentable exemple.
    On ne refait pas la santé de sociétés malades sur de telles bases. Il faudra un choc majeur pour que l’Occident retrouve sa dynamique…à moins qu’il n’y disparaisse.

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  9. Koufra dit :

    Si les USA cèdent, ils sèmeront le doute parmi leurs alliés et l’affaiblissement qui en résultera est de nature à engloutir les empires.

    On l’a vu avec la guerre en Géorgie, les USA se sont arrêtés au moment ou cela devenait dangereux mais en y ayant poussé ses alliés … Le résultat fut la perte de confiance des états d’Europe centrale et caucasienne hors CEE, Géorgie, Ukraine etc … Retournèrent dans le giron russe, ouzbeks et kazakh qui un temps avaient entrouvert leur porte aux USA la refermèrent au profit d’une alliance avec la Chine et la Russie ou leur rôle régional devient important.

    La revirement américain si il se concrétise aura des conséquences majeures, c’est tout le moyen orient qui risque de basculer vers l’OCS (organisation de coopération de Shanghai: Chine, Russie …).

    Pour garantir, leur survie, nul doute que les grasses monarchies pétrolières trouveront ces nouveaux clients et protecteurs à leur goût et moins tatillon sur les droits de l’homme…

    Si cela advenait, l’organisation de l’Occident exploserait, ….

    Les dirigeants occidentaux nous ont donc mis dans une fâcheuse posture où

    la non intervention en Syrie serait synonyme de la fin de la domination occidentale sur le monde… Ou au mieux d’une perte d’influence majeure.

    L’intervention provoquerait probablement une guerre régional dont l’issue serrait très incertaine pour l’Occident et qui probablement pourrait provoquer une instabilité majeure sur le territoire nationale.

    La meilleure solution serait de se mettre autour d’une table avec le pouvoir syrien, les russes, les iraniens, les américains, les anglais et les français pour redéfinir nos intérêts communs… Un seul pays est légitime pour le faire en occident: l’Allemagne.

    La France risque donc d’être échec et maths… Dans tous les cas, nous perdrons notre influence et notre leadership en Europe ou dans le monde ( soit au profit de l’Allemagne, soit au profit d’autres pays …).

    Face a un tel échec, la démission s’impose au plus au niveau de l’état…

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  10. Plume dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Mon commentaire est hors-sujet.
    Permettez-moi d’encourager vos lecteurs à participer au choix de la prochaine personnalité qui pourrait être mise au Panthéon. Peut-être que le pouvoir choisira qui il voudra de toute façon, et en dépit du résultat de ce sondage. Mais c’est quand même une occasion de dire ce que l’on pense, d’une autre façon. Avec un peu de chance les résultats seront évoqués par certains media. On ne sait jamais…

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  11. Annick dit :

    Bonjour Maxime,

    Totalement d’accord. Il est urgent de rectifier notre Constitution à ce sujet.
    Un homme seul ne peut, et ne doit pas, avoir le pouvoir d’entraîner tout un pays au chaos.
    Ou alors, qu’on ne parle plus jamais de démocratie, chez nous.

    Bien à vous,

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    • Annick, j’ajouterai que le culte « médiatique » de l’homme seul est une imposture, un homme de pouvoir qui ne sait pas écouter et s’entourer d’une bonne équipe a perdu la partie d’avance!
      Maxime

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  12. koufra dit :

    Je me permets de vous suggérer l’article ci-dessous:

    http://unionrepublicaine.fr/fafa-au-pays-de-lor-noir/

    C’est peut être l’heure de la démission pour le minsitres des affaires etrangères …

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  13. Jacques dit :

    Bonjour Maxime,
    Les conditions pour gouverner convenablement ont beaucoup changées depuis Raymond Poincaré en 1921. Aujourd’hui, un état major risque sa démise rapide s’il ne considérè et analyse pas correctement ce qui se passe sur Internet.

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  14. Sceptique dit :

    Est-ce la médiocrité des élus, ou celle de leurs électeurs, je me pose la question? Car je ne crois pas à l’intelligence collective. Quand elle s’exprime, elle apparait toujours comme inspirée par un « leader » qui a su gagner une confiance….méritée.
    Il se trouve que le seul soutien du monde libre, les États-Unis, recrus de guerres enlisées et vaines, se sont donnés un chef intelligent, mais pacifiste, doutant du bon droit des E.U. de défendre les valeurs de l’occident.

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    • Jacques dit :

      @Sceptique: L’intelligence collective? Je n’y crois pas non plus figurez-vous. Je pense qu’il existe des médiocrité des élus car le Peuple veut seulement continuer sa petite vie, manger a sa faim et en ras la patate des grandes idées. Il existe, et ce n’est pas nouveau, un essoufflement par rapport aux querelles incohérentes et continuelles que nous voyons se propager particulièrement dans notre pays.

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    • Jacques dit :

      @SCEPTIQUE. Je rajouterais que si nos élus ainsi que nos ministres sont tellement médiocres, c’est peut-être qu’ils sont encore trop égocentriques voyant seulement la petite France alors que aujourd’hui, pour aller de l’avant, (éventuellement pour nous défendre à tous les niveaux), on doit arrêter de voir avec des ornières.
      Nous avons a la tête du pays des hommes et des femmes qui ne sont pas à la hauteur des taches et un président qui est le secrétaire général du pays et le gérè comme tel, sans envergure.
      Quel partenaire étranger écoute le secrétaire général de la France? Barak Obama quand il a besoin d’un allié peut-être…

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  15. jac dit :

    Comment pouviez vous penser que la destruction des peuples soviétiques pour le seul besoin sadique d’imposer une revanche de petits bourgeois abjectes n’aurait pas de conséquences?
    Ce n’est pas le nombril des énarques et autres polytechniciens qui fait le monde. Pompidou l’a déjà dit il y a 40 ans.

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