Elle fut introduite par la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, à la demande personnelle du président Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, ce dernier persiste et signe. S’opposant frontalement à son second successeur sur ce point, il justifie ainsi le bien-fondé de cette limitation : « Le pouvoir, c’est dangereux, on s’y habitue, c’est une drogue dure. On s’enferme, on n’écoute plus, on décolle du sol. Il faut qu’il y ait un terme à l’exercice du pouvoir. »
Leur divergence est révélatrice d’une différence de philosophie politique. Emmanuel Macron annonçait la couleur à la suite de son élection en 2017. Se présentant en « président Jupiter », il prônait une vision verticale et autoritaire du pouvoir politique qui trouve ses sources dans une tradition de gauche comme de droite. Elle s’est particulièrement manifestée pendant la crise sanitaire, en 2020 et 2021, quand, au nom de la lutte contre le covid 19, les libertés individuelles ont été suspendues (confinements, couvre-feu, passe vaccinal) au titre de l’état d’urgence, tandis que le Parlement était dépossédé de ses prérogatives.
Nicolas Sarkozy affiche au contraire – sur ce dossier – une approche tournée vers le libéralisme politique, inspirée notamment de Montesquieu dans l’Esprit des lois : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. » Pour l’ex-chef de l’Etat, l’interdiction d’un troisième mandat consécutif correspond à la « limite » que préconise le philosophe des Lumières.
« Les cimetières sont plein de gens indispensables qui ont tous été remplacés » selon un dicton parfois prêté à Georges Clemenceau… Le bilan des six dernières années ne plaide pas en faveur d’un prolongement indéfini de l’expérience en cours. Bien entendu, l’équipe actuelle n’est pas responsable de tous les maux qui accablent la France. Mais les faits parlent d’eux-mêmes : niveau de la dette publique (3000 milliards €), du chômage (5 millions de personnes privées d’emploi selon pôle emploi), de la violence quotidienne, de la maîtrise de l’immigration (350 000 premiers titres de séjour et 150 000 demandeurs d’asile en 2022 – un record absolu), de la misère (9 millions de pauvres selon l’INSEE), des prélèvements obligatoires records (45% du PIB), de l’inflation galopante, du déficit extérieur abyssal, de l’état de l’école et de l’hôpital. Qui peut sérieusement prétendre, en tout bonne foi, qu’un redressement spectaculaire est à l’œuvre depuis six ans ?
D’ailleurs, la perspective d’un troisième mandat serait contraire aux valeurs de la démocratie. Le président de la République dans le système actuel [en tant qu’institution, par-delà les personnes] est dans une position ultra-favorable pour faire campagne. Il dispose d’un véritable privilège médiatique, apparaissant quasiment tous les jours, et s’exprimant de manière insatiable sur tous les sujets et sous tous les prétextes. Sa présence envahissante favorise un conditionnement des esprits, amplifié par l’esprit courtisan qui prévaut dans les principaux médias radio-télévision. En outre, le déclin de l’esprit critique résultat de l’effondrement du niveau scolaire en histoire, français et philosophie favorise la manipulation des esprits et le culte du sauveur providentiel qui s’exprime aujourd’hui dans l’image d’Emmanuel Macron comme unique rempart contre les dits « extrêmes » – alors que ceux-ci n’ont jamais été aussi puissants, électoralement, que depuis 2017. L’équité d’une élection au suffrage universel est inconcevable avec un président qui se présenterait pour la troisième fois.
A l’inverse, l’usure du pouvoir (« Dix ans ça suffit ! » clamaient les manifestants de 1968) accélérée dans le contexte d’une présidence surmédiatisée, entraîne l’impopularité, la haine sinon la fureur d’une partie de l’opinion se focalisant sur l’image d’une personne. Ce point n’est pas contradictoire avec le précédent car les deux vont de pair : soumission passive des uns et révolte des autres. Une présidence d’une durée indéfinie aggraverait encore les déchirements du pays.
Enfin l’exercice prolongé du pouvoir favorise la déconnection comme le souligne l’ancien président Sarkozy. La vie dans les palais et les avions, entouré de serviteurs et de courtisans, dans l’obsession de la courbe des sondages de popularité, se traduit par une coupure radicale avec la vie quotidienne des Français. L’incompréhension totale entre le président et le peuple s’est exprimée lors de la réforme des « 64 ans » réalisée contre 90% des travailleurs et dont les avantages attendus (dérisoires) sont loin de couvrir les ravages commis sur le plan de la cohésion nationale. Pis : la déconnection débouche sur le mépris quand un chef de l’Etat traite certains de ses compatriotes de « sans dents » ou d’autres formules tout aussi élégantes. Une formule permettant trois mandats, soit quinze ans – et pourquoi pas vingt ans ? – risquerait d’amplifier les fléaux de l’entre-soi, du copinage, du clanisme et de la corruption.
On peut toujours extrapoler sur la durée optimale d’un mandat présidentiel : 5, 6 ou 7 ans. Faute de consensus, une réforme constitutionnelle est improbable. En l’état, le quinquennat renouvelable une seule fois semble être la moins mauvaise des solutions. Mettre fin à l’interdiction du troisième mandat ouvrirait la voie vers des aventures de sinistre augure.
MT
Réponse à Agine
Agine affirme que je serais masqué et que derrière le masque se trouverait un « avocat d’affaires fortuné…. Que nenni ! Je n’ai jamais de masque. Je signe toujours de mon vrai nom. Et je suis professeur honoraire.
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A visionner : https://youtu.be/hC6ptJ57RRc?si=qPg3yc1QDc3L1Rmz
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Ping : « Funeste connerie »: l’idée de supprimer l’interdiction d’un troisième mandat présidentiel est dangereuse. – brunobertez
Les fourbes sont là pour essayer de bricoler la Constitution. « Dans une interview au Figaro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, appelle à plus de souplesse dans l’interprétation de la Constitution. Ses propos ouvrent un débat sur un éventuel troisième mandat d’Emmanuel Macron. Cela serait-il possible ? »Pour cela, il faudrait réviser la Constitution et, donc, avoir avec soi la majorité des deux assemblées : l’Assemblée nationale et le Sénat. Ensuite, il faudrait passer par un référendum ou par l’approbation du Congrès à la majorité des trois cinquièmes. Or, dans toutes ces hypothèses, Emmanuel Macron est complètement bloqué : on ne voit pas comment il pourrait avoir une majorité à l’Assemblée ou au Sénat pour faire voter une telle révision. Evidemment des politiques comme Richard Ferrand, ont tout intérêt à ce que celui à qui ils doivent leur notoriété, les palais de la République, etc., restent en place » (bld Voltaire)
Et s’il préparait comme on l’a dit précédemment une “Poutine-Medvedev”, un scénario de retour au pouvoir après une pause de cinq ans ? le petit président doit donc surveiller son héritier et E. Philippe qui a fait fort en se rendant à la fête de l’Huma et qui est le favori de 60% de la droite, moi j’aimerais savoir qui sont ces autres 40% ? c’est un scénario fiction mais qui pourrait bien se terminer dans les urnes.
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Complément : https://cercle-sully.org/2027-et-si-ca-continuait/
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Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour monsieur,
《… Macron est toujours là car l’armée, la police, la gendarmerie française ne sont pas l’armée, la police, la gendarmerie du Niger, du Gabon …》
Euuhhhh ! Lug. doit-on, alors, comprendre (de vos propos), que nos braves institutions, ne sont rien d’autres, que le bras armée de la macronie ?
Et, et finalement rien de plus qu’un maillon supplémentaire, d’une chaîne totalitaire, que certains appellent honorifiquement ☆ république ☆ ?
《 … Et c’est peut-être mieux ainsi.》Tout va bien alors ? Plus besoins de Constat & Commentaire ?
Peut être avez vous raison, restons Mc. Fly & Carlito ! C’est effectivement un choix possible, c’est votre droit !
@patricecharoulet《 … En revanche, je prédis que nul autre que lui ne pourra l’emporter face à la même.
Et que vouloir cette limitation , c’est vouloir la victoire de Le Pen.》Comment vous dire le contraire ! …
En même temps, c’est pour cela (peut-être) que nous arrivons au bilan compté de 46/54 !
J’entends que intérêt personnel lutte contre général !
J’entends que pour le confort de la caste rien ne doit changer !
J’entends, également, que magouilles et entourloupes ont assez duré !
J’entends que la place soit bonne & rentable, gauche et droite n’existe pas, seulement compagnie de spectacle itinérant, qui se répartissent des rôles pour conserver le haut de l’affiche ! 40 années de scène pour voir le résultat que voilà.
Tout va bien alors, vous avez également raison !
C’est (certainement) un choix possible, c’est aussi votre droit …
Mais, c’est du devoir du peuple des territoires que viendra la solution ?!
Pas du sérail de l’intelligentsia parasitaire Élyséenne !?
Alors que le droit, des émotions, réclame en permanence et toujours plus, le Devoir, de la raison, donne la mesure des choses !
Glouton irraisonné & irresponsable d’un bord.
Franchouillard amoureux & responsable de l’autre.
Meme si cela dérange, (bon nombre), ils doivent maintenant entendre, que la chaîne & l’épreuve ni ne bride, ni ne diminue, cela c’est l’oubli de la mauvaise expérience de nos aïeux qui le fait !
Chaîne & épreuve ( comme d’habitude ! Merci Michel) nous amène à, °pas le choix°, nous révèle et redonne ses couleurs à Marianne !
Faites votre choix •••▪︎
À suivre,
Cordialement
Bonne rentrée à tous
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« On a l’impression que l’avenir est bouché, on ne respire pas, il n’y a plus de possible. On éprouve un sentiment d’accablement et d’impuissance qui éteint le désir de vivre. Cela peut même aller jusqu’au désespoir. »
http://yallahcastel.fr/Blog/index.php?article798/a-force-du-pire-viendra-le-meilleur-ou-pas
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C’est la rentrée et ses innombrables reportages sirupeux sur la rentrée des petits. On s’inquiète du manque d’enseignants qu’on va régler par une augmentation des salaires. Mais pas sûr que ça suffise puisque cette carence serait due à un manque d’attractivité du métier ! Rien que ça ! Pourtant on sent une légère interrogation sur la qualité de l’enseignement et le nombre excessif de diplômés. Beaucoup n’aurait pas le niveau requis pour satisfaire leur espérances de salaire et exercer un travail propre, bien rémunéré, dans un environnement sympa, avec un riche comité d’entreprise etc. 3M de chômeurs n’inquiète personne. Mon explication: ces jeunes « diplômés » sont in-nem-ployables. On les a fait rêver d’un avenir doré grâce à des diplômes bidons. La descente est rude. On n’arrête pas de pleurer le manque de médecins, d’informaticiens de haut niveau, d’ingénieurs spécialistes… Cherchez l’erreur.
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Le mégalo Kikilé
Il a un sens exagéré et non fondé de son importance et de ses talents.
Il est absorbé par des fantasmes de succès illimité, d’influence, de pouvoir, d’intelligence, de beauté ou d’amour idéal.
Il croit qu’il est spécial et unique et qu’il ne devrait fréquenter que des personnes du plus haut calibre.
Il a besoin d’être admiré sans réserve.
Il pense que tout lui est dû.
Il exploite les autres pour parvenir à ses propres fins.
Il manque d’empathie.
Il envie les autres et croit que les autres l’envient.
Il est arrogant et hautain.
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Erratum
Ligne 3 : Veuillez lire « Et on ne peut… »
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J’ai bien compris toutes vos raisons.
Je garde les miennes.
On peut être trois fois de suite maire, député, sénateur…Et on peut être trois fois de suite président de la République, depuis la mauvaise décision de Sarkozy
Si le président Macron se représentait une troisième fois, il me semble qu’il pourrait battre Le Pen fille, ce qui me semble capital.
En revanche, je prédis que nul autre que lui ne pourra l’emporter face à la même.
Et que vouloir cette limitation , c’est vouloir la victoire de Le Pen.
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Il reste Mélenchon.
Désolé, je n’irai pas jusque là, c’est un fou dangereux, à côté duquel le Résident passerait pour une petite sœur du couvent des oiseaux. Ce qui m’importe est qu’il soit dégagé définitivement.
Cette limitation est, en l’occurrence, une bénédiction.
Quoi qu’il en soit, tous ces impétrants et prétendants divers sont interchangeables, tant leur incompétence et leur déconnexion sont une constante commune.
Il nous reste 4 ans à nous infuser le toxique. 4 ans pour voir émerger une lueur d’espoir et quelqu’un pour la porter.
Ça n’est pas gagné.
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votre réponse révèle le mal dont souffre ce pays depuis 40 ans : on ne vote pas pour un projet, on vote contre un épouvantail, quitte à voter pour n’importe qui, ou pour le premier incapable venu parlant bien. C’est assez lamentable, car les conséquences de ce genre de choix stupide, je les subis de plein fouet : fiscalité galopante, inflation, insécurité, atteintes aux libertés, et tout ça, pour vous assurer un confort moral de pacotille « ouf nous avons fait barrage à l’extrême droite ! ».
Mme Meloni, M. Orban et quelques autres qualifiés « d’extrême droite » sont au pouvoir dans leurs pays respectifs, ont-ils imposé la dictature qui semble tant vous effrayer ? je ne pense pas !
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@patricecharoulet
Ce n’est surement aux politiciens de déterminer s’ils doivent accomplir un ou plusieurs mandats, en démocratie, ce choix incombe exclusivement aux électeurs. Encore une fois N. Sarkozy s’est trompé.
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Les politiciens proposent les règles du jeu, établies par ou avec des juristes et constitutionnalistes, leur validation se fait généralement par le peuple souverain – constitution de 58 -. la possibilité de modifier ensuite cette Constitution par le Congrès existe, Mitterrand, Chirac, Sarkozy l’ont utilisée. N. Sarkozy a le droit d’avoir un avis sur la question, il n’a pas de pouvoir de décision.
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@Patrice Ma vision : L Etat incarne qu’il le veuille ou non une posture de garant. Chez nous, l’institution l’incarne en une personne physique avec un effet de loupe, ici Macron . Que reste t il d’un garant s’il ne respecte par les règles qu’il s’est lui même imposé (ou dont il est l’héritier) ? Une imposture , vite dérivant en tyrannie . Je vois le mal de notre temps en un refus aux garants d exercer l’autorité, se dérobant paresseusement aux immenses servitudes que cet exercice impose : l exemplarité pour soi même, l exercice du doute , la fatigue de la lutte constante pour maintenir le cadre dont il sont dépositaires . Le résultat on le voit tous les jours partout : les jeunes sont « woke » , « cancel culture » , les autres sont RN , ou tournent islamistes . Alors vous éviterez peut être Mme Le Pen ce coup ci , car les « pourvu que ça dure » voteront en masse pour Macron , mais vous ferez le lit des futurs tyrans. Après , est il possible de redresser le cap et de garder la démocratie (ou ce qu il en reste) ? Peut être pas. Mais pour autant la conservation temporaire , repousser le déluge est il tout ce qu’il nous reste avant de passer de l’autre côté ? Est ce vraiment digne comme sortie, d’avoir œuvré bec et ongle pour éviter le déluge à grand moulinets de « quoi qu’il en coûte » … aux suivants , comment ne pas voir pourquoi ils refusent l’héritage ?
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Otez votre barbe cher » avocat d’affaire retraité d’environ 70 ans, grande fortune revendiquée, drôle, chaleureux, séducteur » du Charmant dîner en Macronistan de M. Tandonnet…
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Résignation facile !
Le Pen nous impose la médiocrité à la place de sa propre élection et vous en redemandez.
Serait on satisfaits des années macron ?
En voudrions nous encore ?
Vous semblez affectionner une médiocrité qui vous arrange bien…
Sinon vous optez pour le déni.
Il existe une autre voie que celle du couplage lepen – médiocre.
Couplage voulu par mitterand pour faire passer et maintenir la gauche (cad le triomphe des mediocres)
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Ces propos n’engagent que moi.
Il devient urgent d’expulser d’Europe tous ces sauvages, les barbares sanguinaires n’ont pas de limites…
// Un homme russe, visiblement frustré de voir un enfant ukrainien de 10 ans qui ne parlait pas russe, l’aurait jeté par-dessus un pont dans la ville d’Einbeck, dans le centre de l’Allemagne, samedi.
L’agression se serait produite sur un pont sur le canal de Mühlen, en Allemagne. Plusieurs enfants ukrainiens jouaient ensemble lorsqu’un passant se serait plaint de les entendre discuter en ukrainien, a rapporté le journal allemand «Bild».
Un homme russe, visiblement frustré de voir un enfant ukrainien de 10 ans qui ne parlait pas russe, l’aurait jeté par-dessus un pont dans la ville d’Einbeck, dans le centre de l’Allemagne, samedi.
L’agression se serait produite sur un pont sur le canal de Mühlen, en Allemagne. Plusieurs enfants ukrainiens jouaient ensemble lorsqu’un passant se serait plaint de les entendre discuter en ukrainien, a rapporté le journal allemand «Bild».
C’est à ce moment que l’individu, toujours non identifié, le leur aurait reproché de ne pas parler russe, avant de déclarer que «l’Ukraine avait déclenché la guerre».
L’homme aurait attrapé l’une des fillettes par les cheveux avant de s’en prendre au garçon et de le lancer par-dessus le pont, jusqu’au canal.
Après avoir heurté une poutre métallique, l’enfant serait sérieusement blessé à la tête et au pied gauche selon le journal allemand.
L’agresseur a finalement pris la fuite après que les enfants, témoins de l’événement, ont appelé leurs parents.
La police locale n’a toujours pas retrouvé l’homme âgé de la quarantaine. //
Journal de Montréal
Dimanche, 3 septembre 2023 03:48
Gloire à l’Ukraine !
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La périodicité d’un mandat dans le contexte actuel qui n’a plus de limite, ou au contraire, qui va finir par dévoiler les normes d’interactions constitutionnelles des droits fondamentaux des humains extrémement réduites , ne signifie plus rien.
Le renouvellement possible ou pas, d’un individu quel qu’il fut, sans pouvoir, au service d’intérêts internationaux, selon des règles parfaitement définies, pour faire tourner une machine sur instruction, où est le problème ?
Il fut une époque, pas si lointaine où chaque individu sur cet hexagone, représentait une force, une initiative, un avenir, une créativité, « une force vive ». Aujourd’hui, dans une sorte d’utilitarisme poussé à l’extrème, et soutenu par une grosse partie de la population, nous sommes passé au « fardeau » à la « charge » que représente chaque individu pour la société, pour quelque raison que ce soit.
Un directeur de filiale d’un grand groupe a autant d’initiative qu’un remplisseur de rayon dans une grande surface de 8 o00 m2, et un haut fonctionnaire de porte tournante, un chef d’état, autant de pouvoir qu’un remplisseur de rayon sur la surface de 550 000 km2
Les deux obéissent aux ordres et aux normes imposées par la standardisation de notre monde terrestre uniforme vérolé par le veau d’or
Amen
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