La sempiternelle question du « présidentiable » à droite et les fausses pistes (recours à Georges Pompidou)

Déjà, quatre ans à l’avance, les responsables de droite ont ouvert un débat sur leur futur chef, censé conduire le parti à la victoire en 2027. Les partisans d’un mode de sélection de type « primaires » et ceux de la désignation dès aujourd’hui d’un patron sont en plein désaccord. Or, les deux formules sont des fausses pistes. Les primaires ont conduit à deux reprises à la défaite car elles mettent en scène la division. Jamais deux sans trois me direz-vous… Elles ont abouti dans des conditions chaotiques à la désignation de candidats qui n’étaient pas en situation, pour des raisons diverses, de faire gagner leur camp. Par ailleurs, il est absolument impossible de décréter le choix d’un leader. La popularité ne se fait pas dans les Etat-major politiques. Elle procède d’une image, d’une intuition, d’une relation avec le peuple et dès lors, spontanée. Pour l’instant, la droite classique patauge dans l’erreur en misant sur le choix d’une procédure: désignation d’un champion ou recours à des primaires. Un futur président, disait Georges Pompidou en 1973, doit représenter un peu tout le monde, et pas seulement une fraction. Pour leur futur président, les Français ne voudront sûrement pas d’un nouveau Jupiter. Après un long cauchemar, la prochaine présidentielle se fera contre la morgue, l’arrogance, le mépris, l’autoritarisme stérile, la hargne prétentieuse et narcissique et l’esbroufe comme paravent du désastre. Ils chercheront une personnalité qui leur ressemble, à laquelle ils pourront s’identifier et dans laquelle il se retrouveront: simple, à l’écoute, profondément respectueuse du peuple, de ses souffrances et ses inquiétudes, sincère et proche des gens… D’ailleurs, cette simplicité ou proximité, le goût de la vérité, ne sont évidemment pas incompatible avec la pertinence et l’efficacité d’une politique. Cela se fera spontanément grâce à l’émergence d’un tel profil (en quatre ans, beaucoup de choses peuvent se passer) et non par les artifices d’une décision d’Etat-major ou vote lors de primaires – ou cela ne se fera pas.

MT

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A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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30 commentaires pour La sempiternelle question du « présidentiable » à droite et les fausses pistes (recours à Georges Pompidou)

  1. Paul Aubrin dit :

    Hors-sujet, mais pas tant que cela : un commentaire sur le « débat » entre Donald Trump et une journaliste de CNN.

    « Ce qui est plus important, c’est ce que cela révèle sur la façon dont les progressistes pensent le monde, la nature humaine et Trump. Les progressistes, et ceux qui n’ont jamais connu Trump, continuent de penser que l’attirance des Républicains pour Trump provient de leur ignorance de ses mensonges. Si seulement il y avait un vérificateur de faits toujours à portée de main ! semblent croire les élites médiatiques. Alors les gens cesseraient de tomber dans le panneau des mensonges de Trump !

    Un groupe de discussion composé d’électeurs républicains qui venaient d’assister à la réunion publique de CNN a montré que c’était loin d’être le cas. Aucun d’entre eux n’a défendu le fait que Trump ait nié les résultats de l’élection ou qu’il ait l’habitude d’agripper les femmes. Et pourtant, plusieurs, voire la plupart, semblaient enclins à le soutenir. Pourquoi ?

    L’attrait de M. Trump reste le même : il est fortement lié aux valeurs fondamentales des républicains, notamment en ce qui concerne la criminalité, l’avortement et l’économie. Question après question, M. Trump a clairement indiqué qu’il tiendrait bon face aux attaques des progressistes, y compris sous la forme de « vérification des faits », que les républicains considèrent souvent, à juste titre, comme de la propagande biaisée.

    Les journalistes ne sont plus une chose et les politiciens une autre. CNN est un réseau du parti démocrate, quel que soit le nombre d’assemblées publiques républicaines qu’elle organise, et le républicain Donald Trump est le propriétaire d’une société de médias sociaux, Truth Social. Plus personne ne prend les journalistes pour des scientifiques objectifs. »

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    • Pheldge dit :

      A ce que je lis ou vois sur le Net, Trump a été magistral sur CNN, et il a fait un carton en audience, au point que la direction de la chaîne et les dirigeants du parti démocrate s’écharpent:

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  2. Gerard Bayon dit :

    @H.
    Que la droite LR tombe dans ce piège grossier tendu par la clique de Jupiter montre à quel point elle est indigne de prétendre gouverner demain le pays.
    Les derniers électeurs apprécieront !

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  3. Monique dit :

    Qu’est-ce que la droite :
    « Il y a trois manières de définir la droite. Soit elle ne correspond qu’à une situation conjoncturelle dans l’hémicycle des Assemblées. Soit elle est définie sur une base sociologique désignant les milieux sociaux les plus favorisés, les communes et les régions les plus conservatrices, celles notamment en France où la pratique religieuse, catholique en l’occurrence, est la plus forte. Il y en a une troisième, moins fréquente qui, loin de considérer cette distinction comme relative, et même en voie de disparition, en fait un principe métapolitique constant. Sur quel fondement reposerait-il ? Sur l’opposition pertinente entre la vie et la mort. Être de droite, c’est se battre pour que perdure ce qui peut dépasser la vie des individus et transcender leur disparition. C’est ainsi qu’on peut opposer par exemple la politique culturelle d’André Malraux à celle de Jack Lang. Le ministre du Général de Gaulle, tout en ayant eu un premier parcours politique à gauche, lorsqu’il soutint les républicains espagnols, a développé une conception de la politique culturelle qui est de droite, car elle elle met au premier rang la mission « de rendre accessible les oeuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France au plus grand nombre possible de français » . Tout y est : la conservation et la transmission, la pédagogie, mais aussi l’idée que tout ne se vaut pas, qu’il y a une hiérarchie en art, et et enfin le rôle primordial accordé à la France et aux Français. Avec Jack lang, ce sera l’inverse : la priorité sera donnée à l’événementiel, au divertissement sans frontière ni degré. La Fête de la musique et la célébration de la culture « hip-hop » résument le caractère démagogique et décadent du propos. Les 21 Juin du président Macron le situent clairement à gauche : l’année dernière, il accueillait un groupe de danseurs noirs et homosexuels, donc « engagés » (?) qui se sont agités au son d’un bruit qui se croyait sans doute de la musique et avec des paroles d’une vulgarité salace, évidemment indignes du lieu. Cette année, il remettra la Légion d’honneur à Elton Jones, chanteur britannique, homosexuel, dont on se demande bien quel service il a rendu à la France. Retour du refoulé, nouvelle insulte à son pays, maintenant que les élections européennes lui font croire qu’il est tiré d’affaire ?

    Ces soirées élyséennes sont celles d’un orchestre ( même plus, d’ailleurs) qui joue sur le Titanic en train de couler. Sur le pont supérieur, on ne perçoit pas encore la catastrophe. L’industrie française se disloque, le déficit du commerce extérieur s’accroît, mais les médias courtisans continuent à mettre en valeur des succès microscopiques, quand de manière continue la France recule dans tous les classements, perd de sa souveraineté, et subit un changement de population sans précédent. Plus on descend en s’approchant des machines, plus la menace est ressentie. C’est ce qui fait que la sociologie et l’idéologie divorcent. Le progressisme aveugle des classes les plus aisées, des urbains que la mondialisation favorise ou n’effraie pas parce qu’ils sont à l’abri, s’oppose au conservatisme et à l’attachement à la nation protectrice des Français « périphériques » inquiets pour leur avenir et qui vivent mal leur présent.

    Reste la question paradoxale du libéralisme. Si l’on excepte la confusion entre liberté et libération des moeurs propre à la gauche qui règne à l’Elysée, le peuple des gilets jaunes et plus généralement les opposants se rendent compte que le pouvoir actuel n’est pas libéral, qu’il réprime les manifestations au-delà du nécessaire, et cherche à étouffer la liberté d’expression. Ces libertés doivent être revendiquées par la droite parce qu’elles sont vitales pour le dynamisme et la dignité d’un peuple. L’ordre doit être dans les esprits par le consensus sur des valeurs communes et non dans la rue par la répression. Quant au libéralisme économique, il ne doit être inscrit dans la philosophie politique de la droite que dans la mesure où il n’est pas un mécanisme aveugle. Propriété privée, initiative individuelle, lois du marché et concurrence y compris monétaire doivent être limitées par les deux autres impératifs de droite : l’intérêt national et la conservation des valeurs inséparables de la dignité humaine. Le mondialisme social-démocrate de Macron, avec sa dépense publique excessive et ses frontières ouvertes, est en tous points opposé à cette trilogie droitière du patriotisme, du conservatisme et du libéralisme. (Christian Vanneste – Nouvelles de France)

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    • Gribouille dit :

      M. Vanneste essaie, comme d’autres, d’imposer la définition de « la droite » qui lui convient.

      Lorsqu’il écrit :
      « Quant au libéralisme économique, il ne doit être inscrit dans la philosophie politique de la droite que dans la mesure où il n’est pas un mécanisme aveugle. Propriété privée, initiative individuelle, lois du marché et concurrence y compris monétaire doivent être limitées par les deux autres impératifs de droite : l’intérêt national et la conservation des valeurs inséparables de la dignité humaine. »

      il me semble clair qu’il s’aveugle ou qu’il se moque du monde, puisque de nombreuses réformes de droite libérale ces dernières décennies n’ont tenu aucun compte de l’intérêt national (cadre européen, autoroutes, électricité, école, commerce international, vente d’entreprises stratégiques…), et qu’il semble hors de question pour les libéraux de reconnaître leurs erreurs.

      Et que penser de ces libéraux en peau de lapin qui veulent bien la baisse des dépenses publiques, mais à condition bien sûr qu’elle ne les concerne pas, à commencer par le maintien (voire la hausse) de leur retraite (pourtant principal poste de différence de dépenses avec une Allemagne plus âgée) ?

      Pour ma part, je n’imagine pas un instant voter pour un parti se réclamant du libéralisme. Je ne pense pas être le seul, je pense même que les dernières fessées électorales de la droite, depuis le zélé Fillon par exemple, devraient les inciter à faire, enfin, le bilan de leurs décennies de libéralisme…et à changer, enfin, de rengaine.

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    • Pheldge dit :

      et allons-y gaiement ! la France vit un enfer libéral depuis 1981 et l’élection de Mitterrand le libéral, ses nationalisations libérales, sa retraite à 60 ans libérale, sa 5 ème semaine de congé payés libérale, suivie des 35 h payées 39 du libéral trostkyste Jospin, sans oublier les réformes libérales de François Hollande …
      A ce stade, c’est incurable …

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  4. Gérard.G dit :

    « Il est nécessaire que la Chine utilise ses relations avec la Russie pour faire mieux comprendre à la Russie qu’elle est dans une impasse et lui demander de revenir à la raison »
    Catherine Colonna, 10 mai 2023

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  5. E Marquet dit :

    Belle réflexion, mais qui relève de la rêverie au coin du feu !
    Le générique « les Français  » n’existe pas. Il n’y a pas de Français standard ni à droite, ni à gauche, ni au centre, ni aux extrêmes.
    Les électeurs ne sont pas des DRH. Ils ne sont pas assez naïfs pour croire à l’apparition soudaine du mouton à cinq pattes, de l’oiseau rare, ou du merle blanc.
    La gauche fut euphorique en mai 81, elle rigolait moins en mai 84.
    En 2017 les macronistes pavoisaient, en 2022 Macron a conservé son trône par défaut, mais l’embarcation prend l’eau.
    En mai 84, feu le chansonnier Pierre Jean Vaillard, se payait Mitterrand. Aujourd’hui il remplacerait Mitterrand par Macron.
    Il disait :
    « Vous nous avez bien eu en mai quatre vingt un
    Avec vos sortilèges, vos rires et vos promesses,
    Vous vendiez le bonheur comme on vend du parfum
    Et puis, deux ans plus tard…vous nous bottiez les fesses.
    Le bon peuple de gauche caressait l’or des songes,
    Il le sait maintenant, ce n’était que mensonge !
    Le chômage s’installe, le franc est chancelant,
    Le dollar au zénith, le super à cinq francs,
    Le pays incrédule gît au sol, pantelant.
    Ah ! ne claironnez plus vos avances sociales,
    Nous sommes tous meurtris par vos ponctions fiscales,
    Votre grand argentier nous prend bien pour des cons
    En réclamant toujours et encore du pognon !
    Tout le monde est saisi par un affreux vertige,
    Un cauchemar atroce devant nos caisses vides;
    Expliquez-nous comment, vous avez en deux ans
    Endetté ce pays pour plus de cinquante ans !
    Vous rabâchez sans cesse cet éternel refrain:
    C’est la faute à la droite et aussi aux Ricains !
    Et tant que vous y êtes, pourquoi pas aux putains ?
    Il faut savoir, Messieurs, quelquefois dans la vie,
    Reconnaître ses torts, ses erreurs, ses oublis,
    Et non se réfugier dans un défi hargneux.
    Les vrais hommes publics sont francs et courageux.
    Nous allons sans détour et sans ambiguïté
    Vous servir, tout de go, vos quatre vérités :
    Vous êtes des charlots des guignols, des manants,
    Et votre Chef débile, le triste « mythe errant » !
    Homme au visage pâle et au regard fuyant,
    Ce bouffon d’opérette qui trône à l’Elysée
    Est, de toute l’Europe, devenu la risée !
    Arrêtez vos salades et vos propres mensonges,
    La coupe amère est pleine, elle va déborder,
    Halte là ! Çà suffit ! Foutez le camp, partez !
    Nous n’aimons pas, Messieurs, passer pour des cocus,
    Et nous vous chasserons à coups de pied au cul !  »

    On se demande bien pourquoi dans ces conditions ils veulent tous y aller …..
    Notre démocratie est en danger, car on cumule aujourd’hui en plus de l’incompétence des élites dirigeantes, une crise de légitimité institutionnelle, et une immaturité du citoyen…

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    • Pheldge dit :

      pour ce qui est du  » Et nous vous chasserons à coups de pied au cul !  » , ça ne s’est pas exactement passé comme ça : non seulement il n’a pas été chassé, mais il a rempilé pour un second septennat, et a tenu jusqu’au bout, puis sa mort mise en scène depuis longtemps, lui a donné une stature imméritée.

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  6. Paul Aubrin dit :

    Il faut un facilitateur, qui soit choisi dans un collège de gens travailleurs qui établiront un diagnostic et élaboreront ensemble, chacun dans sa spécialité, un plan réalisable pour sortir ce pays de l’ornière où il commence à s’enfoncer. Il faudra parler à toutes les tendances, sans exclusive. Tous les sujets seront traités en consultant des avis contradictoires, même inhabituels, pour pouvoir trancher en toute connaissance : un comité rouge contre un comité bleu. Le futur président ne sera pas le plus chef, mais celui qui fera travailler le mieux tout le monde ensemble. Son rôle ne sera pas d’emm… le premier ministre, mais de s’assurer que l’intérêt général soit pris correctement en compte dans les choix. Nous saurons peut-être où nous allons si nous votons pour cette coalition.

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  7. there dit :

    Je comprends votre argument (division) à l encontre des primaires mais pas celui d avoir empêché de gagner . Fillon aurait gagné dans un fauteuil sans le hold up de l écurie adverse, conjoint à la trahison des « parrains » de son propre camp lesquels n avaient pas digéré leur défaite aux primaires. Le problème des caciques du camp LR , c est qu ils préfèrent faire perdre et trahir ceux dont ils sont supposés incarner les idées que de voir un autre qu eux décrocher la timbale. Le père spirituel de cette forfaiture est évidemment Chirac (81). Je pense d ailleurs que Fillon serait passé haut la main face à un Hollande au charisme de poulpe. Mais non il a fallu que le honni Sarkozy s accroche au manche. Et après on s étonne que la population ait abandonné les LR et nourrisse une vive rancoeur à leur encontre… Il faut un mépris couplé à un solide aveuglement pour ne pas comprendre cette évidence (je parle ici de ceux des LR qui n ont rien saisi ou qui pensent encore pouvoir séduire mentir et que cela puisse marcher)

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  8. H. dit :

    « L’atout majeur de Macron, c’est la médiocrité de ses opposant » (https://www.slate.fr/story/245873/anti-macronisme-programme-mediocrite-opposition-nupes-republicains)

    Très grande médiocrité !!!

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  9. Monique dit :

    Bonjour Maxime Tandonnet, toutes et tous,

    Le futur candidat ne peut pas venir d’une primaire, un vote entre petits clans, nuances et sensibilités, la primaire est une machine à perdre mais je ne suis pas certaine que l’homme de droite, digne de ce nom, soit chez LR, sous la protection de Larcher en mère poule ou Ciotti le petit canard trop mordant.
    Ne pas regarder les bons politiques d’autrefois, ils ne reviendront plus et les nouveaux sont d’un tout autre genre, dictés par d’autres centres d’intérêt que l’amour de la France. Justement, l’amour de cette France est-il encore à l’ordre du jour, cette France qui est devenue une région d’Europe !
    J’en reviens à cette union des droites sans étiquette, des politiques de bonne volonté qui s’uniraient dans une même adhésion, relever la France, la remettre sur les rails de la production, l’économie, l’emploi, la santé, l’EN, la justice, la sécurité tout ce que nous n’avons plus depuis quelques années.
    Quant à moi (et cela n’engage que moi) je suis persuadée qu’on ne fera rien sans les voix de Reconquête, il n’est pas impossible que le RN se défausse de certaines têtes, les électeurs suivront, Zemmour l’a bien compris, c’est lui qui peut brandir l’étendard d’une droite forte.

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    • Paul Aubrin dit :

      Tant que les politiciens penseront que la politique consiste à mettre au devant de la scène une marionnette qui débitera des slogans vains, ils iront de défaite en défaite. Les rois de la com’ et du nudge les battront à plates-coutures. Il faut cesser le complexe de Mitterand avec son église et sa force tranquille et bosser pour présenter un plan pour faire cesser la décrépitude (de moins en moins lente) et une trajectoire plausible. J’ai peur que la montée en souveraineté de l’Europe des commissaires ne s’oppose vigoureusement à la volonté des peuples si ceux-ci ne récupèrent pas les moyens de s’exprimer.

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    • Charles4 dit :

      Et comment va Hugo Z.. fils prodige du brillant moralisateur ?

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  10. Coucou dit :

    Bonjour à vous tous

    «IL FAUT COUPER LE ROBINET DE L’IMMIGRATION AUJOURD’HUI DANS L’INTÉRÊT DE L’ÉQUILIBRE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE», SELON DAVID LISNARD

    «La France a accueilli 500 000 personnes l’année dernière, ce qui est un record. Il faut couper le robinet de l’immigration aujourd’hui dans l’intérêt de l’équilibre de la société française», a-t-il affirmé mercredi matin sur Europe 1.

    https://www.cnews.fr/france/2023-05-10/il-faut-couper-le-robinet-de-limmigration-aujourdhui-dans-linteret-de-lequilibre

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    • Pheldge dit :

      ils sont rigolos, tous : quand c’était Zemmour qui en parlait, ils n’avaient pas de mots assez durs contre lui, et aujourd’hui, ils prétendent jouer les champions de cette lutte ?

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  11. Coucou dit :

    Bonjour à vous tous, HS ?

    Une tribune libre de Thomas Ménagé, député du Loiret

    Inflation, insécurité, santé, immigration: la Macronie répond drapeau européen

    Les députés débattent aujourd’hui d’une proposition de loi du groupe Renaissance qui rendrait obligatoire le drapeau européen sur la façade des mairies françaises.

    En pleine crise sociale qui bouleverse le pays et dans un contexte d’inflation écrasante pour la population, la minorité présidentielle souhaite imposer par une loi ce que le peuple a déjà refusé par référendum en 2005, à savoir l’extension symbolique de l’Union européenne. La « proposition de loi visant à rendre obligatoire le pavoisement des drapeaux français et européen sur le fronton des mairies », déposée par des membres du groupe Renaissance et apparentés, est l’occasion d’illustrer une fois de plus la monomanie européiste du camp présidentiel et son ignorance des véritables enjeux qui préoccupent les Français.

    Quand le peuple montre sa colère, la macronie regarde l’Europe

    Pour faire digérer au corps social une réforme des retraites injuste et brutale qui n’a même pas été votée par l’Assemblée nationale, et comme toujours depuis son premier quinquennat, Emmanuel Macron s’engouffre dans un coup de communication permanent, au détriment des vraies préoccupations du peuple. Avec un taux d’inflation s’élevant à 5%, une hausse considérable du coût des matières premières et des tarifs énergétiques gonflés par une politique nucléaire désastreuse, les travailleurs ne sont pas suffisamment payés, et les ménages ploient sous les dépenses contraintes qui ne cessent d’augmenter malgré les petits chèques du gouvernement.

    https://www.causeur.fr/inflation-insecurite-sante-immigration-la-macronie-repond-drapeau-europeen-259720

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    • Paul Aubrin dit :

      C’est la stratégie du prestidigitateur : attirer votre attention sur des détails pendant que l’on vous subtilise votre gourmette en or.

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    • Pheldge dit :

      la stratégie de l’homme de paille … ça marche à tous les coups, les médias foncent dans le piège tête baissée.

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  12. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    C’est donc parti chez le rassemblement croupion de la droite républicaine !
    Le bal des prétendants est ouvert, c’est à dire le groupe de personnages qui n’a toujours pas tiré les conséquences des derniers scrutins, n’a rien compris des souhaits des Français et n’a pas pris conscience de l’image délétère qu’ils donnent de leur morgue et de leur autosatisfaction permanente depuis plusieurs années pour certains.
    Plusieurs noms circulent déjà à droite comme au centre et à gauche.
    Certains politiciens d’un âge très avancé pensent même que le modèle des présidents des USA, du Cameroun, de la Russie ou du Liban leur permettent d’y croire encore !
    Et l’on nous resasse les constats indéniables de tout ce qui ne fonctionne pas dans le pays et dont toutes ces personnes sont en grande partie responsables à divers titres.
    La plupart de ces aspirants ont participé par le passé à des gouvernements et ont montré leur incompétence, leur lâcheté et leur couardise. Que croient ils donc ? Que tous les électeurs sont des amnésiques, des vieillards cacochymes ou d’une telle inculture qu’ils sont capables de prendre des vessies pour des lanternes ?
    Depuis 1981, tous les domaines régaliens ont été gérés en dépit du bon sens par des politicards de tous les horizons dont le seul souci a été d’essayer de laisser son nom à une loi ou a une réforme. L’intérêt du pays et de ses habitants ? Accessoire, marginal pourvu qu’eux et les leurs en tirent profit.
    Déjà 42 ans que la France est de plus en plus endettée, que les écoliers et étudiants sont de plus en plus incultes, que la santé publique est devenue incapable de soigner correctement la population, que les forces de l’ordre sont incapables de faire face à une violence devenue exponentielle , que la « justice » débordée se réfugie derrière des condamnations de principe, ridicules et surtout inefficaces, que les chiffres du chômage sont perpétuellement manipulés pour donner l’illusion d’une amélioration, que les services publics malgré le nombre perpétuellement croissant de fonctionnaires sont injoignables et croulent sous des directives et décisions dignes de F. Kafka , que notre Constitution est triturée, manipulée par des politiciens carriéristes, etc.
    Alors, que tous ces hypocrites aillent maintenant au diable et qu’ils laissent la place à des gens vertueux , compétents et intègres !

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  13. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Eh bien, donnons-nous rendez-vous dans quatre ans !
    Et jusque là, pour conjurer le sort, empruntons leurs mots à ceux qui au plus fort du danger disaient : « A Dieu vat » !

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  14. Pheldge dit :

    MT, ne vous fatiguez pas, car de solution au problème de la droite LR, il n’y en a pas, en dehors de la fusion avec le parti macroniste, pour en faire une UDF 2.0 , sa seule option de survie.
    En dehors de ça, pour ce qui est de la désignation d’un candidat, il s’agirait d’en trouver un qui soit capable d’être moins ridicule que Pécresse, et même ça semble difficile, au regard des noms pressentis comme Bertrand ou Wauquiez.
    Alors le mode de désignation du candidat, pensez donc …

    Aimé par 4 personnes

  15. cyril dit :

    à lire absolument : « les derniers jours de Samuel PATY, enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée » de Stéphane Simon, édition Plon

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    • Gerard Bayon dit :

      @cyril
      Ce drame montre une nouvelle fois la lâcheté et la couardise de l’Education Nationale : deux ans et demi après que de professeur ait été décapité devant son collège, l’établissement ne porte toujours pas son nom malgré les promesses politiciennes de l’époque
      Mais il est vrai que les promesses n’engagent que les crétins qui y croient.

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  16. Ping : La sempiternelle question du « présidentiable » à droite et les fausses pistes (recours à Georges Pompidou) – Qui m'aime me suive…

  17. Fredi M. dit :

    Recherche président « normal » désespérément…

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  18. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    La Droite la plus bête du monde mérite bien ce qualificatif. Elle est tout simplement nulle. Vu les propos tenus çà et là par ses actuels leaders, généralement consternant de stupidités et d’inconsistance, on ne peut qu’être inquiet.
    Autre chose, la députaillerie confirme une fois de plus son inutilité, sa bêtise et sa nullité, le drapeau européen ne sera jamais mon drapeau : https://www.francetvinfo.fr/politique/les-deputes-votent-l-obligation-des-drapeaux-francais-et-europeen-sur-le-fronton-des-mairies-de-plus-de-1-500-habitants_5819060.html
    Pauvre France.

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    • Paul Aubrin dit :

      Tant que la droite laissera ses opposants politiques décider que quiconque a quelque chance de leur ôter des plumes est un méchant extrême-droite tout en faisant des kowtows aux bobos-écolâtres-malthusiens, toute voie de sortie de cette décadence sera bouchée. Première étape : renseignez-vous sur le « net zéro » de Fabius et consorts, et comprenez qu’il s’agit d’un piège mortel.

      Aimé par 1 personne

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