Union nationale, disiez-vous?

Les comparaisons ne manquent pas pour qualifier la crise du coronavirus. La débâcle de 1940 revient souvent. D’autres évoquent la guerre de 1914-1918 pour en appeler comme le président Poincaré à l’Union sacrée. Comparaison n’est pas raison. A la guerre, le peuple est mobilisé pour aller se battre. Des millions de jeunes gens sont arrachés à leur maison pour combattre au front et faire le sacrifice de leur vie. En ce moment, la situation est inverse: « restez chez vous! » La guerre de 1914-1918 a fait 1,5 million de morts en France, 1,5 million d’infirmes, 20 millions de tués au total. Celle de 1939-1945, 400 000 morts français, 50 millions au total. Nous en sommes loin… Quant à l’union nationale, contrairement au message bien-pensant asséné depuis des mois, elle n’implique pas de taire les critiques envers les autorités politiques, pas plus en 1914-1918, qu’ aujourd’hui. Sous la Grande Guerre, le gouvernement subissait mille critiques et assauts quotidiens. Ainsi, au Sénat, Georges Clemenceau, le Tigre,  n’avait de cesse que d’interpeller – violemment – les gouvernements sur la conduite des opérations jusqu’à son arrivée au pouvoir le 16 novembre 1917. Ses critiques virulentes, parmi d’autres critiques,  bousculaient la routine et forçaient les pouvoirs publics à se remettre en question. Après l’offensive de Nivelle au Chemin des Dames, le 16 avril 1917, annoncée comme décisive, mais ayant tourné au désastre et une sanglante hécatombe, fallait-il se taire en vertu de l’union nationale?  Aujourd’hui, tout Français a le droit, ou le devoir de s’interroger. Les gens qui sont à la tête du pays leur ont promis de grandes choses, il y a bientôt trois ans: « un nouveau monde », « le renouvellement », « la transformation de la France » et sa « refondation ». Or, nous les découvrons incapables, en trois mois de crise de coronavirus, de fournir simplement des masques protecteurs à la population. Il faudrait applaudir? Désormais, fautes de masques, ils vont nous vendre leur « jour d’après » ou leur « monde d’après ». Serons-nous obligés de les croire? L’unité nationale signifie aujourd’hui solidarité indéfectible d’un peuple autour des plus exposés parmi les siens: le personnel médical, les médecins, les sapeurs-pompiers, les caissières de magasins et les livreurs. Il implique une profonde compassion et générosité envers les familles des victimes et les malheureux foudroyés par la crise, artisans, restaurateurs, commerçants et salariés licenciés. En revanche, l’union nationale ne signifie en aucun cas, pas plus aujourd’hui qu’hier, une obligation de servilité, de naïveté ou d’obséquiosité.

Maxime TANDONNET

NB: je salue de tout cœur les visiteurs occasionnels ou habitués de ce blog et les remercie infiniment pour l’intérêt qu’il lui ont ainsi manifesté. En cette période si étrange et imprévisible dominée par le confinement à domicile, un tel lieu d’expression et d’échange, parmi bien d’autres, contribue à préserver un lien social.  Chaque jour je lis les commentaires qui lui sont adressés avec la plus grande attention et beaucoup sont une source précieuse d’enrichissement de ma propre réflexion et d’inspiration quotidienne. Leur clarté, leur lucidité, leur franc-parler associé à la modération du ton, sont une lueur d’espérance à travers le brouillard de la médiocrité où nous sommes plongés.  L’augmentation de leur nombre, proportionnelle à celle de la fréquentation de ce blog, me rend hélas difficile la tâche d’y apporter une réponse systématique mais cela n’enlève rien à l’intérêt profond que je trouve, comme beaucoup de monde, dans leur lecture.  

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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56 commentaires pour Union nationale, disiez-vous?

  1. cyril dit :

    Bonsoir à tous
    Merci de votre message à l’attention des contributeurs du blog, il est une inspiration aussi pour moi, et précieux aussi dans cette période troublée de confinement. Mais la santé est là donc je n’ai pas à me plaindre.
    Manque de masques,pourquoi ? est ce du fait que des entreprises n’ont pas été réquisitionnées ?
    Je me suis plongé dans une biographie de Winston CHURCHILL (edition Perrin par F. Kersaudy) un grand homme d’Etat, soldat, qui fut incompris pendant quelques années , isolé pendant un temps, l’opinion anglaise contre lui, puis grace à une intelligence exceptionnelle, une expérience acquise comme soldat, ferme dans ses convictions, fidèle à lui-même, grand stratège, il avait décelé le danger Hitlérien, tout comme André Tardieu, président du conseil en France au début des années 1930 (un clin d’œil à Maxime pour son excellente biographie de A. Tardieu).
    Puisse le monde encore produire de tels hommes visionnaires qui ont sauvé l’honneur de leur pays et celui du monde libre ! Cyril de fayet

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  2. Sganarelle dit :

    Ainsi la dernière lubie de notre jeune premier est de copier les pays totalitaires qui suivent les malades à la trace de leur portable…drôle de façon de prêcher l’union nationale . Les malheureux porteurs de virus font penser aux pestiférés du moyen -âge qui étaient obligés de circuler avec une crécelle destinée à faire fuir les gens sur leur passage. On n’a pas beaucoup évolué depuis ce temps. Force est de constater que face à cet infiniment petit toute notre superbe en prend un coup.
    Il est grand temps de prêcher l’union quand on a passé le temps à diviser tout le monde , à créer des classes intellectuelles et sociales et à dénigrer ce peuple qu’on est bien content de trouver maintenant. Envers et contre tout E. Macron continue son cinéma, arbitrant les querelles et s’exhibant avec ou sans masque. Il continue de diviser en prenant partie en même temps pour et contre un traitement qui n’a pas fait ses preuves. La course actuelle vers un remède ou un vaccin justifie qu’ils se fassent tous la guerre..et on parle d’union ?

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  3. Florence dit :

    L’union nationale ? Oui, contre eux !

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  4. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Si pour vous, « l’Unité nationale signifie aujourd’hui solidarité d’un peuple autour des plus exposés », pourquoi au lieu de sans cesse mettre en évidence les insuffisances de nos dirigeants politiques, qui ne sont que trop visibles, ne pas proposer, lorsqu’il s’en trouve, des clés de lecture pour expliquer comment sous couvert de lutte contre le coronavirus, tout va être fait pour inciter les Français à abandonner des libertés publiques qui avaient été durement acquises au cours des siècles par leurs pères :

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/tracage-numerique-une-fois-le-rubicon-franchi-il-sera-trop-tard-20200409

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    • Mildred parce que le Rubicon est déjà franchi et qu’il ne faut pas se lasser d’en dénoncer les responsables.
      MT

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    • Citoyen dit :

      L’article du Figaro est excellent, Mildred, et trouve tout à fait sa place aujourd’hui.
      Sarko, avait un téléphone au nom de Paul Bismuth … Et même si ça ne lui a pas réussi, le principe est le bon … Comme l’état n’est pas « l’ami qui vous veut du bien », tout le monde devrait s’équiper de téléphones au nom de quelqu’un d’autre …

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  5. E Marquet dit :

    Personne ne nous oblige à nous taire ou à applaudir, à devenir servile, naïf ou obséquieux . Nous ne sommes pas encore dans une dictature, Dieu Merci !
    Par contre un peu de réalisme et de bon sens n’ont jamais fait de mal. Dans la tempête il faut savoir « régler ses voiles ».

    L’Union nationale n’est qu’un mythe qu’on nous ressort à chaque évènement qui met à mal le pays. Il n’est qu’à voir les réactions des partis politiques, chacun n’ayant en tête que le gain qu’il pourra tirer de la pandémie et de sa gestion erratique. Mélanchon et Marine Le Pen font cause commune, Jadot voit le monde en vert pâturage, Lagarde ménage ses électeurs en voyant l’appel du Muezzin le 25 mars comme un acte de communion avec les catho pour la fête de l’Annonciation, alors même qu’un islamiste soudanais égorgeait les mécréants. Les Républicains et les socialistes sont inaudibles et versatiles. Quant à E Macron il est, comme avant l’arrivée du Covid, en campagne pour 2022, et continue avec virtuosité sa politique du en même temps ou l’art de dire et faire tout et son contraire. Comment sur ces bases réaliser une Union Nationale ?

    Avant le « jour d’après », même s’il est important que nos têtes pensantes et responsables commencent à le prévoir, il y a lieu de régler l’aujourd’hui qui est suffisamment compliqué pour certains, et ce ne sont ni les paroles creuses, ni les critiques oiseuses qui résolvent les problèmes. « La critique est aisée, l’art est difficile ». Sans doute, y aura-t-il des comptes à régler mais seulement au moment opportun.

    Comme beaucoup de vieilles personnes, « j’apprends qu’il n’est pas de temps perdu ni de temps gagné, mais que l’infini est là, dans chaque instant, cadeau trop souvent refusé dans le torrent des jours. J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur. J’apprends à marcher sur des sentiers étroits sans peur, à regarder les montagnes qui se profilent au loin et que je n’atteindrai pas ; j’apprends les milliers de pas qui ont marché avant moi sur ces mêmes sentiers. J’apprends qu’il faut se tenir prêt à partir quand le vent souffle, que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là » (J.Luce Bachoux, nonne bouddhiste).

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    • E Marquet, vous n’êtes pas une « vieille personne », ne dites pas cela vous me faites de la peine et je n’ai pas besoin de ça.
      MT

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    • E Marquet dit :

      Maxime, la vieillesse n’est pas forcément triste, elle a encore beaucoup à nous apprendre.
      Dans « Eloge de la vieillesse » de Hermann Hesse il y a un très beau passage :
      « La vieillesse ne devient médiocre que lorsqu’elle prend des airs de jeunesse.
      Dans ce jardin de la vieillesse s’épanouissent les fleurs que nous aurions à peine songé cultiver autrefois. ici fleurit la patience, une plante noble. Nous devenons paisibles, tolérants, et plus notre désir d’intervenir, d’agir, diminue, plus nous voyons croître notre capacité à observer, à écouter la nature aussi bien que les hommes. Nous laissons leur existence se développer devant nous sans éprouver aucune volonté critique, avec un étonnement toujours renouvelé face à leur diversité. Parfois nous ressentons de l’intérêt et un regret silencieux, parfois nous rions avec un enthousiasme limpide, avec humour ».

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    • E Marquet, vous avez sans doute raison et c’est un beau texte.
      MT

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  6. Mandrika dit :

    Et pas de merci pour ceux qui lisent vos billets sans commentaire et qui les apprecient . ça me fait penser à une tombola où le commité des fétes demandait à ce qu’on applaudisse les gagnants je n’ai pas pu m’empécher de faire la reflexion que les perdants avaient participé aussi du coup tonnerre d’applaudissements pour les perdants .

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  7. François Martin dit :

    La critique (constructive et argumentée) de l’action des gouvernants n’est pas un droit, mais un devoir. A tous les niveaux. Par exemple, la décision de la préfecture de police et de la ville de Paris d’interdire toute activité sportive dans les rues de 10h à 19h se traduit comme c’était prévisible par un afflux de joggeurs dès 19H, soufflant et suant en cohortes serrées. Un non-sens absolu du point de vue sanitaire. Cette décision, est-ce de l’irresponsabilité, de l’incompétence, de la bêtise, de la communication, ou un peu des quatre?

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  8. luc dit :

    Le vrai problème, c’est que la France, comme l’Italie et la Grèce, n’a fait aucune réforme avant la crise de 2008.

    Comme le voit avec ce tableau de l’INSEE, déjà en 2007, donc avant la crise, la France avait un déficit public de 2,7% du PIB.

    Malheureusement, entre 1993 et la fin 2007, la droite, avec l’aide de Jospin, n’a pas grand chose en espérant le retour des 30 glorieuses qui ne sont jamais revenues.

    La France a continué de vivre à crédit.

    Autre détail, la droite a continué d’utiliser un outil inventé par la gauche, les DRE ou dispenses de recherche d’emploi, pour « truquer » les chiffres du chômage.

    Avec ce dispositif, les chômeurs dispensés de recherche d’emploi, n’étaient plus comptabilisés dans les chiffres du chômage.

    Ainsi, il y avait un record de 415.000 chômeurs dispensés de recherche d’emploi en mars 2006 contre moins de 250.000 en 1993.

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    • luc, après 2007, elle a fait les réformes nécessaires? Vous êtes le premier à le laisser entendre et c’est plaisant à entendre.
      MT

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    • Gribouille dit :

      On a suffisamment de problèmes à régler en ce moment pour ne pas s’occuper, en plus, de vos problèmes imaginaires.

      J’ignore pourquoi vous vous imaginez que l’Etat ne devrait pas s’endetter. Est-ce que, simple particulier, vous avez attendu de pouvoir payer comptant votre maison avant de cesser de payer un loyer ? Si oui, vous êtes en minorité, surtout parmi les gens qui s’autoproclament bons gestionnaires.

      Le seul élément pertinent de votre graphique, pour le problème qui occupe tout le monde actuellement, c’est l’allure à la baisse de la courbe verte, sous l’influence des gens qui réagissent comme vous.
      Cette baisse de la courbe verte, c’est entre autres l’absence de respirateurs dans les hôpitaux ; la liquidation du stock de masques ; l’absence de tests ; l’absence de soutient à l’industrie ; tous éléments permettant de réagir à l’épidémie comme l’ont fait les pays asiatiques (Corée du Sud, Taïwan, encore un peu Japon), sans confinement, pour le plus grand bien de leur économie (on parle déjà de 6% de baisse du PIB pour la France, du fait du confinement).

      Plus que jamais se vérifie le proverbe anglais : penny wise, pound foolish. On l’inscrira en épitaphe sur la tombe des divers avatars de l’UMP, quand les convulsions (qui serrent le coeur) auront cessées.

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    • Philippe Dubois dit :

      @ Gribouille

      Votre emprunt immobilier est un emprunt à capital amorti : chaque mois, vous remboursez les intérêts et une fraction du capital
      Votre banque a vérifié que vous aviez la capacité à rembourser et vous a fait souscrire une assurance.
      Les emprunts d’état sont des emprunts in fine : l’état paye les intérêts pendant la durée de l’emprunt et rembourse le capital à la fin
      S’il est bon gestionnaire, il doit provisionner l’argent nécessaire pour rembourser ce capital
      Actuellement, le budget étant en constant déficit, non seulement l’état emprunte pour rembourser ce capital, mais il emprunte aussi pour payer les intérêts de la dette : cela s’appelle je crois de la cavalerie comptable et est passible des tribunaux.

      Ils me font toujours rire (jaune) ces gens qui s’imaginent qu’il y a un arbre à pognon gratuit qui pousse dans la cour de l’Elysée, de Bercy ou de l’hôtel de Toulouse

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  9. janus dit :

    Maxime, ou est l’opposition ? En dehors de Marine Le Pen, nonobstant tous les défauts que vous lui prêtez, on n’entend personne et surtout aucun discours construit, comme si l’opposition actuelle savait qu’elle porte une large part dans l’état actuel de la France et donc que le moment serait mal venu de prendre le risque de se faire rappeler ses propres turpitudes ? Ou bien est-elle dans le secret de son cœur, en accord total avec Macron et Philippe, ce qui est une hypothèse plausible, Philippe étant issu de cette fausse droite de gauche qui pullule dans les rangs éclaircis de l’opposition qui n’en est pas une ?
    Je te tiens, tu me tiens par la barbichette,
    le premier de nous deux qui rira aura une tapette.

    La France c’est le bateau ivre, le radeau de la méduse. Tout cela donne envie de se retirer sous la tente et d’attendre l’effondrement final en lisant : C’est ce que je vais faire de ce pas en lisant la biographie de Louis XVI par JC PETITFILS, mais je crains que cette ouverture sur le grand drame destructeur de la France pour les siècles des siècles que fut la révolution française ne soit pas la lecture lénifiante à laquelle j’aspire…
    Pour ceux qui aiment l’exotisme et les aventures picaresques et tragiques, je conseille la lecture du livre de Alvaro Mutis « Les tribulations de Maqroll le gabier » Excellent comme l’est très souvent la littérature sud-américaine, beaucoup plus vivante, tragique et profonde que notre littérature actuelle décadente, vide, mal écrite et nombriliste. Le Pr Raoult, ancien marin lui-même (comme le gabier Maqroll) pourrait être un des personnages hauts en couleurs et plein d’humanité rencontré au hasard de ses périples et des échecs par le gabier.

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    • Pierre-Jean dit :

      @Janus,
      Je suis d’accord avec vous sur Marine Le Pen, dont l’animateur de ce blog dit « pis que pendre ». Elle n’est pas parfaite sans doute, mais elle fait le job d’opposante politique, déterminée et traçant sa route, avec plus de cran et de courage que Maxime Tandonnet ne le croit.

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    • PJ, Janus, je me fous complètement de ce personnage sans intérêt dont je ne parle jamais sinon pour dénoncer sa fonction politico-médiatique de tremplin pour la réélection de Jupiter. Pourquoi me le ramener constamment dans les pieds?
      MT

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    • CYRIL VAILLY dit :

       » …XVI par JC PETITFILS, mais je crains que cette ouverture sur le grand drame destructeur de la France pour les siècles des siècles que fut la révolution française ne soit pas la lecture lénifiante à laquelle j’aspire…  » (son Louis XIII est également remarquable)
      Bien d’accord, un assassinat, ce n’est pas autre chose. Je suis en partie sur la même période avec une biographie de Charles de Talleyrand-Périgord. Passionnant avec certains rapprochement étonnant sur la période actuelle.

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    • Mildred dit :

      Monsieur Tandonnet,
      Le problème, c’est que vous n’avez que la démocratie à la bouche alors que vous refusez à Marine Le Pen le droit de représenter démocratiquement les millions de Français qui, à tort ou à raison, lui font confiance.

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    • Mildred mais comment pouvez vous dire cela? je ne refuse rien à cette dame, et en quoi aurai-je le pouvoir de lui refuser quoi que ce soit? Je dis simplement ce que je pense et ce que je constate: le lepénisme est le fruit d’une sombre machination politico-médiatique qui sert au Système depuis 40 ans pour maintenir le socialisme post national et post démocratique au pouvoir et plus encore aujourd’hui qu’hier. Je le pense au plus profond de mes convictions et chacun est libre de penser autrement!
      MT

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    • Freddie dit :

      Même si le phénomène RN a pu être mis en place pour la raison que vous dîtes, M. Tandonnet, il persiste parce que la droite classique n’est pas perçue, par une part importante de la population, comme une véritable opposition. Supprimez le RN, et il y a gros à parier que LR ne fera qu’un score très peu amélioré, les électeurs RN n’ayant aucune envie de se reporter vers LR et choisissant d’autres micro partis. Il n’y a pas que Mitterrand et ses combines qui ont scié la droite. Elle a fait des choix que beaucoup de Français réprouvent. Si ce n’était pas le cas, depuis le temps, l’effet Mitterrand se serait estompé.

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    • Freddie, bien d’accord, mais s’il n’y avait pas ce RN avec la famille le Pen qui représente qu’on le veuille ou non, quelque chose d’inadmissible pour 80% des Français, il n’y aurait probablement pas de LR non plus mais une large coalition démocratique et nationale qui dirigerait aujourd’hui le pays, non pas dans la perfection, cela n’existe pas, mais avec un minimum de sérieux, de cohérence et d’esprit du bien public.
      MT

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    • Janus dit :

      Désolé d’avoir déclenché votre ire, mais ce n’était pas voulu, c’était le simple constat que l’opposition aujourd’hui était inaudible bien que les erreurs, atermoiements et mensonges gouvernementaux auraient dus inciter les ténors de l’opposition à mettre en cause le gouvernement. mais il n’est jamais trop tard pour bien faire…
      Quand à héritière, la pagaille générale actuelle et la crise économique qui va suivre lui donnent toutes ses chances en 2022, même si ce doit être une catastrophe, ce que je ne sais pas à ce jour n’étant pas devin.

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    • Janus, ce n’était pas mon ire, mais juste l’expression de ce que je pense de ce sujet en étant d’ailleurs parfaitement conscient des limites de l’opposition.
      MT

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    • Michel Fremondiere dit :

      excellent,,la seule oppositions ,le RN et NDA ,la droite molle colle a la Macronie ,triste tout cela

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  10. Alain De Vos dit :

    On observe, nous citoyens, notre incapacité à agir, face à cette machine d’état et son gouvernement.
    Ce gouvernement après avoir manqué à son rôle, a repris les choses en main via un confinement qui d’ailleurs ne nous permet aucune action. Aujourd’hui à la manoeuvre, ce gouvernement calme les esprits par des interventions financières promises (dont certains seront exclus, exemple PME, indépendants,…il suffit d’en parler avec nos voisins et amis) signifiant ainsi sa bonté alors qu’il a été insuffisant et fumiste. Il tourne à son avantage l’environnement. Il est en train de régler le sujet avec l’UE dont il veut faire le tremplin pour se maintenir et poursuivre une restructuration des pays dont le nôtre.
    Il n’est pas possible de faire confiance à un gouvernement qui a failli et de même à une UE qui n’a pas rempli l’objectif assigné : la prospérité pour chacun.
    Nous devons sortir de ce cadre étriqué, nous devons revenir sur nos frontières pour remonter la France à travers un projet de gaullisme social et une Europe des Nations.
    Mais il n’est pas question de laisser sans critiques ce gouvernement imprudent et superficiel.
    On n’entend pas l’opposition de la droite LR et pas plus le PS. Quand vous réveillez-vous? nous n’avons pas besoin des extrêmes dont le programme et l’idéologie ne va pas avec le bon sens.

    Construire « un conseil de la résistance » est plus que nécessaire car le gouvernement actuel emmène la France vers le fond.
    Certains s’élèvent, ici, en voulant prendre les armes (on les lit bien) et d’autres veulent laisser parler la démocratie en son temps, on les lit bien eux aussi.
    Donc, de fait il se dégage l’idée d’une nécessité d’un consensus d’Hommes politiques pour conduire ce conseil de la résistance.
    Mais quelle voie est la plus efficace pour atteindre cette démarche. La Violence ou les urnes?
    Commençons par nous rencontrer pour construire un nouveau chemin.
    Le chemin que nous a proposé le Christ d’avoir toujours une attention exacerbée pour les plus faibles et d’être au plus près de ceux-là.

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    • Michel Fremondiere dit :

      Allons un peut de courage et ouvrons enfin les deux yeux ,l’avenir ,les forces unies a droite ,pas avec les traites ,Philippe ,et ses amis ,Bon nous avons encore du temps ,et les droites doivent proposer un programme pour tous

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  11. Cordouan dit :

    Cher Maxime, continuez vos réflexions, qui suscitent les nôtres… C’est précieux en ces temps extraordinaires, d’avoir des esprits libres, profonds, qui contribuent à éclairer leurs compatriotes… Et qui, ce faisant, préparent l’avenir… Que Dieu vous garde.

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  12. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Parler d’union Nationale lorsque certains veulent profiter ignominieusement de la situation. Non merci !
    Pas question de me taire lorsque j’entends et vois tous ces pitres qui nous gouvernent ou qui veulent les remplacer se débattre pour continuer de faire entendre leur petite musique haïssable.
    Trois mois d’ordres et de contre-ordres, de paroles creuses et surtout d’incapacité à fournir aux Français et surtout à ceux qui les soignent le minimum nécessaire pour les protéger.
    – L’indignité est maintenant de mise parmi les chroniqueurs qui se lâchent et se permettent de donner urbi et orbi des leçons d’épidémiologie et d’économie du haut de leur incompétence et de leur morgue On a même entendu l’un des plus médiatiques traiter le professeur Raoult de déséquilibré mental, alors que l’expertise de ce professeur tant critiqué par les ignares est reconnu mondialement.
    – Que dire aussi de la gestion indigne et honteuse de la morgue mise à disposition gratuitement par les Halles de Rungis à une société privée dont le seul objectif est de « faire un maximum de fric » sur la détresse des familles endeuillées.
    – Il faut également dénoncer le traitement avilissant de nos malades en EPHAD que les pouvoirs publics laissent mourir ( plus de 4.000 morts à ce jour) sans soin parce que les hôpitaux publics sont saturés.
    – Il faut aussi révéler ces comportements exécrables de certains commerçants et grandes surfaces qui profitent de la crise pour augmenter de manière plus qu’abusive les denrées et produits frais les plus demandés ( 90% d’augmentation constatée sur une marque de pâtes). Le marché noir est revenu pour certains produits.
    – Sans parler de ces scientifiques tous directeurs, experts, professeurs qui se bousculent sur les plateaux des télévisions et les studios des radios pour rechercher leur 1/4 d’heure de gloire en critiquant telle ou telle décision ou en fanfaronnant sur leur petite expérience. Tous ces soignants auraient bien mieux à faire auprès des malades dans les hôpitaux où il manque tant de personnel.
    – N’oublions pas non plus ces politiques de tous partis qui eux aussi veulent leur petite place au soleil médiatique en inventant et rajoutant de nouvelles contraintes imbéciles pour leurs concitoyens (déplacement limité à 10mètres de son domicile, démontage des bancs publics, couverture du visage pour tout déplacement….) alors que le confinement est très mal respecté et surveillé dans les zones de non droit toujours délaissées par les forces de l’ordre et pourtant vrais foyers d’infection pour toute la population ( départements franciliens notamment).

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  13. pier21 dit :

    Bien sûr maxime, mais quand on voit à la TV (CNEWS hier soir) une vidéo de l’Elysée (il n’y avait pas de journaleux) des soignant(e)s applaudir à tout rompre Macron qui lançait des « bonjours » (sinon des bisous), alors que les mêmes n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer la pénurie de moyens, je me dis que comme « la donna é mobile », les Français(e)s sont des veaux, et les sondages semblent me donner raison!
    Alors sommes-nous la « vox clamans in deserto »? Et quand bien même cela ne me fera pas taire!

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  14. artofuss dit :

    Une seule réponse à apporter à ce marchand de vent qui nous sert de président: le boycott systématique de ses apparitions télévisuelles. En attendant le moment des urnes!…

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  15. artofuss dit :

    A reblogué ceci sur MEMORABILIAet a ajouté:
    On nous annonce en effet à son de trompe que Macron prépare un « grand discours  » sur le « monde d’après ». Et voilà le marchand de sable qui reprend sa tournée…

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  16. Papi 2.0 dit :

    Je n’ai pas vu venir le virus. Vivant près d’une centrale nucléaire j’ai souvent pensé à un accident nucléaire possible comme Tchernobyl, Fukushima. Mais je n’avais jamais pensé à une nouvelle forme de peste. Ce qui m’a surpris c’est la rapidité et la docilité avec laquelle nous nous sommes confinés à l’insu de notre plein gré. Ce qui m’a surpris c’est les pressions familiales pour que je respecte bien le confinement et que je ne joue pas le rebelle. Ce qui m’a surpris c’est rapidement des réactions très critiques voire méchantes à l’égard de celles et ceux qui ne respectent pas le confinement, montrés du doigt comme de vilains petits canards responsables de l’avancée spectaculaire du mal. J’ai mesuré aussi combien la liberté de me déplacer m’était chère. J’ai du mal avec les notions de confinement et de distanciation sociale. Plus de participation à aucune activité associative: je le ressens comme un manque, une privation de liberté de penser, d’agir. Je me sens hors service, vieux, inutile. J’ai demandé sur Facebook, messanger, sur votre blog et à toutes les adresses mail que j’ai ce qu’il faut garder du monde d’hier. Je commence à avoir des réponses intéressantes. Dans les jours à venir je vais demander que pensez-vous prioritaire quand nous sortirons du confinement. Plus je vis et plus j’ai envie de vivre. 🙂 No pasaran! (Les virus bien sûr)

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  17. Timéli dit :

    Cette pandémie va très probablement accentuer, en France, la fracture entre ses élites et le peuple. Le pouvoir politique, qu’il en soit totalement responsable ou non, a commis trop d’errances dans la gestion de cette crise sanitaire, qui s’ajoute, entre autres, à celle des Gilets Jaunes. Macron essaie de redorer son blason comme il peut. Hier, il a rendu visite au Pr Raoult à Marseille. En réalité, il a fait son Canossa. De gré ou de force, il se devait de le rencontrer, pour pouvoir, ensuite, se dédouaner si besoin était. Ne critiquons pas cette initiative, même si elle demeure, à la base et avant tout, une opération de communication. Alors, parler d’union nationale en pareilles circonstances reste un vœu pieux. Ce devrait même la logique. Mais le « leader » du pays ne fait pas l’unanimité pour rassembler tout le peuple derrière lui, malgré les nombreux efforts qu’il puisse effectuer en ce sens.

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  18. André Missonnier dit :

    Entièrement en accord avec vous.

    Tous les symboles de la République sont atteintes, réduites et sollicités.
    – la liberté par son confinement.
    – l’égalité par l’aveuglement d’une profonde rupture sociale mise en lumière.
    – la fraternité par l’armée du cœur, celles et ceux qui sont au front et qui ne désertent pas.

    Nous ne sommes pas en guerre mais en « résistance enfermée »

    André Missonnier

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  19. II y a un certain paradoxe à réclamer l’union nationale quand on n’adhère pas franchement à l’idée de nation. Dans une vraie nation l’union est la concentration sur les priorités les plus critiques. La première étape de l’union est donc de déclarer : « la France d’abord ». Et il faut bien sur que le pouvoir en place au moment de cette union ne tente pas subrepticement d’en tirer un avantage politique. Et enfin, bien évidemment, il faut un dialogue renforcé entre toutes les composantes de la société. Ce qui suppose de ne pas en traiter certaines parties en pestiférées.

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