Il me semble qu’il faut distinguer deux choses: le monde de l’abstraction et celui des réalités. Quand la France d’en haut, politico-médiatique, parle des valeurs de la République en général, les gens éprouvent un sentiment d’hypocrisie. Ils ont le sentiment que les élites dirigeantes parlent de valeurs républicaines qu’elles ne respectent pas elles-mêmes. Voyez la succession des scandales depuis quelques années. Chaque nouvelle équipe au pouvoir promet l’exemplarité républicaine avant de sombrer dans le scandale […]
En revanche, si l’on demande aux Français leur avis sur des valeurs précises (et non plus les valeurs républicaines en général) par exemple, le suffrage universel, ou droit de vote, la liberté d’expression ou d’association, l’égalité des chances, la laïcité – le résultat sera complètement différent car dès lors, on parle de choses concrètes qui interviennent dans la vie quotidienne de chacun, sont perçues comme des réalités et non des leurres ou des mystifications lancés par les milieux dirigeants. Sur ces droits et ces libertés en tant que tels, les Français partagent à 80% au moins, un profond attachement.
2-De la même façon, la notion « d’identité nationale » n’obtient pas une plus grande attention par les Français (34%) contre 38% pour la « République », un score en baisse par rapport à 2015 (38%). Ne peut-on pas voir ici une preuve d’absence de dynamique réelle de cette notion « d’identité nationale » ?
Parce que là aussi, « l’identité nationale » est perçue comme un slogan de propagande. Or la parole politique est en crise. Les Français n’y croient plus et se méfient des slogans. Cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas attachés à leur pays. Ils ne demandent qu’à en être fiers. Ils seraient, dans leur immense majorité, fiers que la France réussisse dans la lutte contre le chômage et la pauvreté, qu’elle donne l’image d’un pays uni et stable, maîtrisant les phénomènes de délinquance et combattant avec succès la haine sous toutes ses formes. Ils seraient fiers d’une nation rassemblée et unie. Ils seraient fiers d’une classe dirigeante qui travaille pour le bien commun plutôt que de s’adonner au grand-guignol permanent et à un culte de la personnalité d’un autre âge. Ils seraient fiers que leur pays donne un modèle de dynamisme industriel, que sa parole soit écoutée et respectée en Europe et dans le monde. Mais aujourd’hui, l’image que donne la France est plutôt celle de la déchirure et du déclin, et sa vie politique, de gesticulation vaniteuse et stérile. Alors dans ce contexte, les termes d’identité nationale sont parfois ressentis comme pompeux et en décalage avec la réalité.
Maxime Tandonnet - Mon blog personnel 
Ha ha, c’est à hurler de rire !…
» Quand la France d’en haut, politico-médiatique, parle des valeurs de la République … » … : Elle se fout ouvertement de la gueule du monde !… Ce qui n’est en rien surprenant de la part de socialos, qu’ils soient de gauche ou de droite, qui font usage de ce subterfuge, pour se goinfrer sur la dite République … C’est juste un enfumage, une sorte de chiffon rouge qu’ils agitent de temps à autre, pour essayer de faire croire que « la République » serait le creuset de valeurs qui soudent la population, et qu’eux-mêmes en sont les dépositaires et les garants … ce qui justifie qu’ils se partagent les fromages (entre copains), et les sinécures de gardiens du temple …
La « République » n’est juste un mode d’organisation de la société, où les représentants de la population sont élus, contrairement à une monarchie. A ce titre, la République n’a aucune « valeurs », puisqu’elle n’est qu’un mode d’organisation …
Ainsi donc, brandir « les valeurs de la République », est une simple arnaque, qui n’a d’autre sens que de hérisser des fortifications, permettant à une petite caste de se mettre à l’abri des humeurs de la population …
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Citoyen, vous semblez confondre les mots république et démocratie, en tout cas, le sujet ne prête pas vraiment à hurler de rire…
MT
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Non, non, il n’y a pas de confusion …
La république n’est qu’un mode d’organisation de la société, où la gestion en est confiée à des représentants élus, contrairement à la monarchie, où ils ne sont pas élus.
La démocratie caractérise une organisation, ou tout le monde (les citoyens) a le droit de s’exprimer, pour participer aux décisions et aux choix, qui impactent la vie de tous.
De fait, la république et la démocratie sont deux idées bien distinctes, qui ne portent pas sur le même sujet. Et la république n’est pas nécessairement une démocratie …
Le constat est que ce pays n’est plus une démocratie, ou en est une forme dévoyée …
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Il n’y a aucune valeur républicaine cependant on peut être un homme (ou une femme) vertueux en étant prudent, tempéré, magnanime et charitable.
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Alain de Vos, il y a des valeurs tout court voulez-vous dire.
MT
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Amour, humilité, pardon, respect, courage, compassion, honnêteté, excellence,service, intégrité voilà des valeurs.
Mais pour être un homme d’état, un chef d’état, il faut disposer des vertus. Il suffit d’observer, d’entendre, d’écouter, de lire ce que dit par exemple le Président actuel pour vérifier s’il en dispose ou pas. Et alors, on sait s’il est ou non un véritable chef leader.
Les valeurs sont génériques.
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Personnellement, j’aimerais entendre les responsables du parti LR (et pas seulement l’un d’entre eux) parler haut et fort de ce que vous écrivez régulièrement, Maxime,sur votre blog, et donc, aujourd’hui, de l’intérêt des valeurs républicaines. Il serait temps, en effet, qu’ils se bougent et occupent davantage l’espace, le champ politique !!! On en a assez de ne voir que des fantômes, on réclame de vrais responsables, capables de disputer l’alternance !
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Timeli bien d’accord avec vous!
MT
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La plupart d’entre nous serait bien en peine d’établir le catalogue des « valeurs » républicaines. D’ailleurs aujourd’hui quand on a plein la bouche de certains de ces mantras comme le « vivre ensemble », le « faire société », ou nos « valeurs humanistes » et autre « esprit des lumières », c’est que derrière ces mots il n’y a plus aucune réalité.
Valeurs républicaines, non, idéologies républicaines, oui. Est-ce une morale ? Un ensemble de principes ? Aujourd’hui, le progrès irraisonné, le déni de réalité et de vérité, la théorie du genre, le lobby puissant LGBT pour le mariage homosexuel, la PMA, la GPA, le combat pour la légalisation de l’euthanasie, le transhumanisme, sont-ils des valeurs de la République ?
Quant à l’identité nationale, elle se résume pour beaucoup à la seule carte éponyme !
Les « enracinés » territoriaux dont je suis, auront la nostalgie d’ une certaine idée de la « douce France, doux pays de mon enfance » comme la chantait le poète C.Trenet, mais on est déjà passés depuis longtemps dans une logique de séparatisme communautaire.
Tous les sondages n’y changeront rien !
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Anonyme, c’est vrai que chacun peut y voir ses propres valeurs.
MT
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Une inattention, et mon commentaire a été anonymisé ! Je répare l’oubli. E.Marquet.
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Bonjour à toutes et à tous,
Nos personnages politiques de tous bords nous rebattent continuellement les oreilles avec leurs valeurs de la République. Quand ils n’ont plus d’idées, ce qui est de plus en plus fréquent, et qu’il ne savent plus quoi dire, ils ne peuvent même pas se contenter de se taire, non ! drapés dans leurs costumes taillés bien trop grand pour eux et prenant leur ton de procurateur, ils nous ressortent sempiternellement leur credo des valeurs de la République qu’ils massacrent délibérément et allégrement pour mieux s’autoriser à les tordre lorsque cela les arrange.
Où est par exemple la liberté d’opinion lorsque la pensée unique est la seule de mise et que tout autre avis est fustigé, dénigré, caricaturé, ostracisé ? Ne parlons plus également d’égalité notamment devant la loi, des sexes ou des chances, il y a mille exemples qui prouvent au quotidien que l’égalité sur ces sujets n’existe plus en tant que telle depuis bien longtemps.
Même constat catastrophique pour la fraternité et la solidarité, reléguées aux vœux pieux.
Les lois de la République ne sont plus l’expression de la volonté générale mais d’une petite caste qui se protège en s’autorisant toutes formes de contournement, leur légitimité n’est plus qu’un mot creux même si elle s’abrite derrière la représentativité nationale devenue une secte sans philosophie et sans réflexion obéissant le doigt sur la couture du pantalon aux ordres de leur gourou qui se considère comme un impérator bien qu’il n’ait jamais gagné aucune bataille.
C’est ainsi que la démocratie tend naturellement vers une forme de totalitarisme.
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Gérard Bayon, c’est ce que dit Tardieu dans le Souverain captif!
MT
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Tout ce que la classe politique française aura été capable de faire pendant 40 ans, ce sont des contre-réformes :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/27/20002-20190227ARTFIG00101-selon-une-etude-allemande-l-euro-aurait-particulierement-nui-aux-francais.php
comme le montre à nouveau cet élément.
C’est cela le problème : la volonté de nuire, d’imposer des lubies (et pas seulement des lubies sociétales), de la part des milieux dominants économiques, médiatiques et administratifs. Ce n’est pas la durée du mandat présidentiel ou son caractère renouvelable ou pas, c’est cette volonté de contraindre partagé par un milieu dominant qui mérite bien mal sa position.
Il suffit de comparer la trajectoire de la France, et la dilapidation de ses atouts, avec celle de pays voulant vivre pour voir ce qui ne va pas.
La droite actuelle s’obstine : elle veut une immigration raisonnable (tout le monde sait pourtant que, compte-tenu des erreurs passées, la seule immigration raisonnable est l’immigration zéro depuis l’extérieur de l’Europe) ; elle veut des réformes, et il n’y en a selon elle jamais assez.
La réalité est qu’il y a eu trop de réformes faites en dépit du bon sens. Là aussi, ce n’est pas le mandat présidentiel qui est en cause (ceux qui disent cela le disent, en effet, parce qu’ils veulent pouvoir faire plus de ces réformes néfastes). Ce qui est en cause, c’est l’idéologie, et peut-être la compétence, des couches dirigeantes, au sens large.
Pour en revenir à l’article du Figaro, on voit déjà venir les types de droite se félicitant que, grâce à l’euro, des Allemands viennent les aider à mater puis dépouiller leurs concitoyens. Si la droite n’est pas patriote, à quoi sert-elle ? Or, elle ne l’est pas : elle achète des réformes néfastes, correspondant à ses lubies idiotes, au prix de la domination allemande.
La droite est en train de redevenir ce que Raymond Aron en disait pour l’entre-deux guerre : bête et méchante, et n’ayant même pas l’intelligence de ses intérêts réels (cf le Spectateur engagé, c’est bien ce qu’il en dit ; et c’est bien ce que je pense de la droite actuelle).
Je voudrais pouvoir voter pour un parti de droite, car je ne suis clairement pas de gauche. Mais ça n’a pas l’air de pouvoir redevenir possible d’ici un long moment, vu l’état d’esprit qui y règne, à peu près partout.
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Changement de société = le grand remplacement
Notre président requinqué par les sondages repart dans ses petites phrases assassines reflets de sa personnalité. Haro sur les manifs alors qu’on a les moyens d’arrêter les casseurs et les
voyous , haro sur le catholicisme en crise comme s’ils étaient les seuls à cacher leurs turpitudes , haro sur » une foule haineuse » le tout destiné à discréditer une éventuelle révolte anti PMA ou GPA et promouvoir en prime une euthanasie libératrice.
Aucun véritable plan , aucune vision , on ne sait pas où est le but , on parle mais on n’agit pas , on discute mais on n’écoute pas , on parle d’union mais jamais on a été autant divisé.
Les braves gens veulent de l’ordre, le président s’y entend et face à la « foule haineuse » il nous éblouït de ses diverses et innovantes réformes qui nous plongent dans un suspens malsain. Un coup à droite un coup à gauche Aujourd’hui c’est votre tour demain c’est le mien.
Cette république malade ne nous fait pas vibrer , elle laisse de côté une partie de ses enfants et l’identité nationale ne veut plus rien dire quand ceux qui combattent la France gardent le droit de vote et reviennent au pays.
L’heure n’est plus aux belles envolées littéraires au cinéma permanent des médias , aux visites aux SDF et aux selfies complaisants. L’époque de l’adolescence est terminée et on a besoin d’ un professionnel pas d’ un amateur.
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Sganarelle, République malade, sans aucun doute…
MT
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Les résultats de ce sondage démontrent que les français ne sont pas aussi naïfs ou gogos qu’on veut bien le dire : les mots « République » et « Valeurs de la république » sont vides de sens ou plutôt tellement chargés de sens contradictoires qu’une poule n’y retrouverait pas ses poussins …
Il est donc logique que 67 % des français y soient indifférents, comme on l’est de tout ce qui est incompréhensible.
Pour s’amuser, je conseille la lecture du constitutionnaliste Frederic Rouvillois « Être ou ne pas être Républicain » et le livre de Bernard Gantois sur les valeurs de la république… Amusant et terriblement décapant sur des concepts utilisés à toutes occasions par les phraseurs médiatiques et dont une analyse serrée démontre à la fois la polysémie et des origines à faire hurler des « républicains » tendance Emile Combes
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Janus, pourquoi ne pas me transmettre une présentation de ces livres que je mettrai sur le blog?
MT
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Une société « d’archipels » pour reprendre le titre d’un ouvrage récent (de Jérôme Fourquet).
Ou voulez vous, alors, trouver des valeurs communes qu’elles soient républicaines ou identitaires ?
Chacun ne souhaite plus que vivre sur son petit îlot communautaire ou économique , et la république, l’identité, la nation, le voisin, le passé, le futur, on s’en fout !!!!
50 ans de sabordage civilisationnel.
Faut-il vraiment s’interroger sur le résultat ????
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Société d’archipels, excellente formule!
MT
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Pourquoi mettre aussi en avant le concept de République?
Je ne vois pas de menace monarchique qui s’y oppose.
Sans doute un argument de différenciation par rapport à la montée des partis populistes en Europe et ailleurs encore.
En réalité ce concept de république est complètement déplacé tant il tombe dans l’hypocrisie ambiante !
Encore une fois un argumentaire qui tente de dissimuler les vrais enjeux d une démocratie dévoyée dans des proportions inacceptables.
Depuis la disparition du général, aucun des gouvernements (et présidents) n’ a été digne de la 5eme République et ils tombent tous dans ses travers (les ors et le pouvoir) au détriment de la France.
Faute de nouveaux hommes capables, il est urgent de changer notre constitution et arrêter de bavarder ou d’écouter les manipulations de ceux qui verrouillent une situation de privilèges digne d une vieille monarchie !
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En quoi peut-il y avoir antinomie entre république et Monarchie ?
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Angil, c’est bien ce que je pense.
MT
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identité national ? une vaste rigolade ,nous les avons tous vu,,,,droite et gauche ,nous mentir ,depuis CHIRAC la magouille ,Sarko qui ne respecte pas le référendum, Hollande fait tout le contraire de son programme ,Macron,un typa qui se prend pour Dieu,,,la démocratie bafouer ,suppressions de la proportionnelle de socialiste Mitterrand, ou la gauche et la droite on voulue empêcher le FN d’avoir une centaine de députes ,les étrangers envahie notre pays ,souvent sans papiers, le chômage ,fermetures d » usines ,prier de rue ,trafic de drogue, et tant d’autre , EX la double nationalité, voir la triple et enfin les GJ,,alors identité national ,un lueur
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Monsieur Tandonnet,
Voulez-vous expliquer – et ce serait une bonne nouvelle – que la propagande politique à laquelle nos concitoyens sont soumis, ne fonctionne plus ?
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Mildred, vous voyez bien qu’il y a un quart de la population en gros qui soutient l’équipe actuelle, la politique du grand-guignol montre ses limites.
MT
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Pourriez-vous définir les « valeurs républicaines » brandies ad nauseam?
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Orage, liberté égalité fraternité… Reste le décalage entre les principes et la réalité.
MT
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Les mots qui nous trompent.
valeurs républicaines
« N’en déplaise à la gent prédicatrice, les “valeurs républicaines”, ça n’existe pas. On confond indûment valeur et principe.
L’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’école. À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.
Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens français. Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés. Bref, le mot “république” ne recèle en soi aucune “valeur”, et en conséquence il n’a pas la moindre vertu morale. »
Denis TILLINAC
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Tracy la Rosière, nous sommes bien d’accord.
MT
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Pouvez vous indiquer quelles sont les valeurs républicaines. Existe il un répertoire de ces valeurs?
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lire Bernard Gantois …
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Xavier de Fürst, on a essayé de les définir dans les textes du code des étrangers sur l’assimilation: égalité homme/femme, instruction obligatoire jusqu’à 16 ans, existence normale par un travail, etc.
MT
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