En remerciant une fois encore, de tout cœur, les personnes qui ont bien voulu s’intéresser à ce livre, voici, pour les amateurs d’histoire du XXe siècle, quatre nouveaux articles relatifs à ma biographie d’André Tardieu:
- Le littéraire: Il aurait pu et dû être le Churchill français et il a sombré dans l’oubli le plus complet. Tel fut ce destin somme tout raté d’André Tardieu que retrace Maxime Tandonnet dans une élégante biographie […] C’est le mérite de ce livre de le tirer d’un injuste purgatoire.
- Boojum (l’animal littéraire): Qu’espérait-il ? Son expérience a sans nul doute pu influencer de Gaulle. Reste que se cantonner à être Cassandre l’a empêché de devenir Solon (ou de Gaulle). Cette bonne biographie est une occasion de revenir sur le parcours d’un homme oublié et qui joua un rôle majeur dans notre histoire.
- Le blog des Arts: Une admirable biographie d’André Tardieu (1876-1945), trois fois président du Conseil, souvent ministre, totalement et injustement oublié.
Ne croyez-vous pas monsieur Tandonnet que l’oubli et la méconnaissance entourant André Tardieu sont volontaires et dues au fait de son amitié avec Pierre Laval ? Sans doute avec le temps nous arriverons à une vue plus juste et sereine et si on en juge par la relation faite encore de nos jours de la révolution de 1789 le moment de la vérité n’est pas encore venu mais votre livre y contribue avec talent.
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Monsieur Tandonnet,
Pour moi qui ai mauvais esprit – et ils commencent à être nombreux sur les blogs, qui peuvent vous en toucher deux mots – je note que Tardieu « aurait pu et aurait dû être notre Churchill », mais qu’il ne l’a pas été.
Vous reste le mérite de l’avoir tiré de l’oubli.
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Mildred, totalement paralysé des 4 membres et ayant perdu l’usage de la parole à la suite d’un AVC, il ne pouvait plus faire grand chose en 1939-1940. Vous devriez lire mon livre (23€50) ce qui vous donnera l’occasion de déchaîner votre verve critique…
MT
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Churchill avait le peuple anglais derrière lui en grande majorité, pas Tardieu.
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Monsieur Tandonnet,
Je lis à la page 468 du « Destin français » d’Éric Zemmour, au chapitre intitulé : Clémenceau – Crime et châtiment, où, après avoir dit (p452) : « Il conduisit seul, entouré de quelques conseillers, comme Mendel ou Tardieu, les négociations de paix, comme il avait conduit en solitaire les opérations de guerre. », il écrit :
« Tout l’entre-deux-guerres était inscrit dans la défaite de Clémenceau face à ses deux alliés, l’Américain Wilson et l’Anglais Lloyd George. Que le Français soit intransigeant ou conciliant, belliqueux ou pacifique, qu’il use de l’arme militaire ou financière, qu’il plaide pour une « Société des Nations avec des dents » ou pour la « paix européenne », qu’il occupe la Rhur (1923) ou renonce, sous l’injonction britannique, à entrer en Rhénanie (1936), le Français serait abattu comme un chien, car ses maîtres anglo-saxons en avaient décidé ainsi… »
Vu sous cet angle, on comprend qu’André Tardieu, paralysé ou pas, ait été complètement impuissant !
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