Le vrai clivage politique de l’avenir

Autrefois, le clivage droite/gauche se fondait sur l’opposition conservatisme/progressisme. La « droite » prônait le maintien de l’ordre des choses, de la propriété privée et des hiérarchies économiques et sociales. La « gauche » préconisait la redistribution, la propriété collective des moyens de production, l’égalitarisme. Cette fracture n’a plus lieu d’être dans un pays fortement socialisé où la dépense publique représente plus de la moitié du revenu national et les prélèvements 47%. Comment aller encore au-delà dans la voie d’une collectivisation dont les résultats, sur le long terme, sont d’ailleurs effroyables si l’on en juge par le poids de la pauvreté en France (8,6 millions de personnes)? La redistribution a atteint ses limites. Quant à revenir en arrière et sortir de ce schéma, nul n’y songe sérieusement, tant cela supposerait  de volonté et du courage politique. D’où la neutralisation ou la dépolitisation, de facto, du sujet économique et social. Les notions de droite et de gauche servent désormais d’étiquettes creuses pour désigner une majorité et une opposition.

Les milieux intellectuels tendent aujourd’hui à substituer au clivage droite/gauche le clivage France mondialisée/France périphérique.  Les « élites mondialisées », prétendues éclairées, incarneraient l’ouverture, les grands horizons, vivant dans les centres urbains suivant des études universitaires et votant Macron et LERM. La France périphérique, au contraire, est censée habiter dans les banlieues populaires, le monde rural, voter le Pen et Mélenchon, gagnée par le repli. Ce schéma, largement admis, est-il généralisable? Est-il aussi pertinent qu’il n’y paraît? Le village global, Internet, le i-phone, les voyages, les réseaux sociaux, la culture planétaire (américaine), touchent 80% des Français, y compris de la banlieue et de la ruralité. Quant à la France supposée « ouverte », privilégiée, elle est infiniment plus diversifiée dans ses modes de pensée que l’image facile d’une classe post-nationale qui transcende les frontières.

Le vrai clivage politique, celui de l’avenir, même s’il est imperceptible aujourd’hui, se situe ailleurs. Il réside entre « politique spectacle » et « politique des réalités ». La vie politique a peu à peu basculé dans un monde artificiel, ou tout n’est qu’image narcissique, dissimulations (des faits, des chiffres), postures, fausseté, annonces vaporeuses, coups médiatiques, phrases ou mots chocs, manipulations autour de réformes inconsistantes présentées comme révolutionnaires, polémiques, affichage médiatique. La politique s’éloigne constamment du monde des réalités sur lequel elle ne cherche même plus à avoir prise et, adossée au principe de vanité, s’enfonce dans la négation du bien commun. Plus elle plonge dans le narcissisme, plus elle fuit le monde réel celui du chômage de masse, de la désindustrialisation, de la dette publique,  de l’écrasement fiscal, de la violence, de l’immigration incontrôlée et de la crise de l’éducation. Aujourd’hui, nous avons atteint la quintessence d’une longue dérive. Alors, comment redécouvrir la politique comme action authentique, volonté générale, gouvernement et choix d’un destin? Tel est le grand défi du futur. Aujourd’hui, il est invisible dans la brume d’un abêtissement général et organisé. Comment réinventer le discours de la vérité, la politique des réalités, honnête, tournée vers l’intérêt général et non les satisfactions d’ego d’une infime minorité? Comment réhabiliter, contre le souverain mépris, le sens de la res publica? 

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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46 commentaires pour Le vrai clivage politique de l’avenir

  1. E. Marquet dit :

    L’intérêt général ou son alias l’humanisme ne sont que des abstractions. Nous fonctionnons en clan comme nos lointains ancêtres. La société n’est qu’un patchwork d’intérêts différents que chaque groupe défend avec des oeillères. Le groupe a un pouvoir, mais le pouvoir corrompt et ceux qui sont censés servir, se servent. Chaque groupe militant qu’il soit politique, syndical, associatif, n’agit qu’avec l’objectif d’obtenir ce qu’il veut sans se soucier des autres.
    Ceci étant, la liberté est individuelle et chaque individu peut déjà décider de se comporter correctement vis à vis de son entourage familial, amical, professionnel, ou autre. Imaginons le rayonnement bénéfique sur l’ensemble d’une population, si chacun, à son niveau, servait au lieu de se servir !
    Redécouvrir, réinventer, réhabiliter la res publica, oui, mais peut être faudrait-il d’abord réinitialiser l’être humain qui en est chargé. Il me semble être victime d’une panne sévère d’humanité !

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  2. Sganarelle dit :

    @ stéphane B
     » liberal » en anglais c’est la gauche . d’où une constante confusion dans notre langue et notre pays.
    De toutes façons la gauche de chez-nous est inconnue aux USA comme au Canada .
    Pour simplifier on peut apparenter le parti républicain américain à notre extrême droite et le parti démocrate à notre centre droit mais je ne vois en aucun cas un Mélanchon américain pas plus que Canadien!
    Macron qui se veut ni droite ni gauche est avant tout  » macroniste »
    Pour l’instant il n’ a pas touché aux sujets régaliens et creuse l’écart entre riches et pauvres ce qui n’a rien de socialiste.
    Pour moi il est comme beaucoup de francais : le coeur à gauche et le porte-feuille à droite.

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  3. Annick Danjou dit :

    « Cyril Hanouna appelle Emmanuel Macron : Jean-Jacques Bourdin « en pleure »
    On touche le fond non?

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  4. Annick Danjou dit :

    Belle analyse Maxime, ça fait du bien, on peut peut-être passer une commande au père noël, non? Et si vous écriviez toutes vos belles idées et réflexions comme une lettre au père noël Macron, ça aurait de la gueule? Dans sa hotte avec tous nos sous, il devrait trouver de quoi nous satisfaire.

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  5. Frederic_N dit :

    Comment réinventer le discours de la vérité, la politique des réalités, honnête, tournée vers l’intérêt général et non les satisfactions d’ego d’une infime minorité? Comment réhabiliter, contre le souverain mépris, le sens de la res publica?

    La réponse est simple , Maxime. Définir in concreto ce que peut être justement l’intérêt général. Par exemple sur des sujets qui fachent
    Est-ce que la suppression de l’ISF va dans le sens de l’intérêt général
    Est-ce que la relance de l’Europe y va ? Sinon que faire ?
    Que veut dire la notion d’intérêt de la France en politique étrangère ?

    Si vous ne passez pas par là vous serez confiné vers un radicalisme de posture qui détruira les analyses – par ailleurs pertinentes – que vous avancez

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    • Fred.N, la « relance de l’Europe », vous pensez au Brexit et à la Pologne et la Hongrie, la crise des migrants, l’abolition de la libre circulation, la situation politique de l’Allemagne et de l’Espagne? En outre, la dernière phrase de votre commentaire est contradictoire…
      MT

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    • Vu du Mont dit :

      Le sens commun, le sens commun et non l’intérêt général. L’intérêt général c’est laisser certains de côté, les plus pauvres souvent, les plus démunis

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  6. Philippe Dubois dit :

    Bonjour Maxime

    Votre définition du clivage droite/gauche ne correspond pas à la réalité, comme je vous l’ai déjà expliqué.
    – A gauche, la haine de ceux qui réussissent, jalousie et envie érigées en principes de gouvernement, la détestation de la France, coupable de tous les crimes, la volonté de contrôler chaque instant de la vie des citoyens pour faire advenir un homme nouveau, l’intolérance sectaire et haineuse.
    – A droite, le goût de l’effort, du mérite, du travail bien fait, de la liberté, de la responsabilité, l’amour de la France, de son identité, de sa culture, de ses traditions et de son histoire qui font partie de cette grande civilisation européenne, la croyance en un homme enraciné.

    Ce clivage structure la pensée politique, car vous pouvez faire une politique des réalités basée sur les « valeurs » de gauche et alors vous détruirez la France, même si la courbe de croissance avait la chance de s’infléchir.

    Il est vrai que ce clivage est brouillé par la soumission des partis dits de « droite républicaine » aux oukases et interdits édictés par la gauche et la conversion de toute la technostructure ainsi que de tous les hommes politiques qui en sont issus à un étatisme envahissant qui étouffe les entreprises et pourrit la vie des citoyens

    Par ailleurs, vous sous entendez que la droite serait opposée au progrès, ce biais est logique, puisque vous utilisez un vocabulaire défini par la gauche, qui prescrit que tout changement est nécessairement un progrès

    @ Colibri : 20 décembre 2017 à 23:11
    Votre première question devrait être : « Quel est le rapport aux autres du monde musulman ? »
    Parce que la guerre d’Algérie n’est du’un des épisodes de 14 siècles de guerres menées, d’Europe orientale asservie, d’Europe occidentale sauvée in extremis (Lépante et Rupture du Siège de Vienne en 1683)

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    • Philippe Dubois, à mes yeux le sectarisme (droite=le bien et gauche=le mal, ou l’inverse) n’est pas un signe d’une grande ouverture d’esprit, je vous le dis avec franchise…

      MT

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    • Colibri dit :

      @Philippe Dubois, les références historiques que vous mentionnez à juste raison devraient justement nous inciter à la prudence dans le choix de nos engagements et désengagements. Mais ce n’est ni vous ni moi qui décidons. Et il nous faut faire ensuite avec les choix qui ont été faits par d’autres que nous. Pour ce qui est des remarques que vous faites entre les valeurs de gauche et les valeurs de droite je crois que ce qui caractérise notre époque c’est que ce n’est plus aussi net que vous l’écrivez. Vous pouvez trouver à gauche des femmes et des hommes qui ont les valeurs que vous prêtez à la droite et vous pouvez trouver à droite des femmes et des hommes qui ont les défauts que vous pointez à gauche. C’est d’ailleurs je pense une des raisons qui fait que beaucoup de personnes sensées et réfléchies ne veulent plus aller voter.

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    • Philippe Dubois dit :

      @ Maxime
      Pour reprendre un argument de cour de récré :
      « C’est eux qu’ont commencé » [eux = la gauche]

      Ce n’est pas la droite telle que je l’entends, qui veut édicter ce qui est bien ou mal et interdire à toute expression dissonante de s’exprimer en passant par le lynchage médiatique, la mise à mort sociale, la mobilisation de tous les zintellectuels et zartistes et en utilisant au besoin les tribunaux.

      Je suis pour la liberté absolue de parole, comme prescrit par le premier amendement à la constitution américaine

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    • Philippe Dubois dit :

      @ Colibri : 21 décembre 2017 à 18:03

      Je suis d’accord avec vous sur cette apparence floue du clivage droite/gauche, car il est effectivement masqué par
      – la fausse appellation « de droite » appliquée à des gens comme Juppé, Raffarin et NKM,
      – par extension, le classement parfois capillotracté à droite ou à gauche appliqué aux partis politiques
      – la tendance à dire et penser qu’une mesure sociale serait forcément « de gauche »
      – la gauche qui a encore un quasi monopole de la définition du Bien et du Mal et tend à cataloguer d’extrême droite tout ceux qui ne sont pas d’accord avec le Bien.
      – la soumission des partis dits de droite aux oukases de la gauche
      – l’étatisme qui gangrène à la fois la technostructure et le peuple, qui finit par attendre tout de l’Etat.
      – l’apparition d’une économie de casino, financiarisée et globalisée, qui n’a rien à voir avec le libéralisme de Bastiat mais qui s’appuie sur des situations de monopole et la complicité des dirigeants : cf les allers/retours entre cabinets ministériels et grandes entreprises ou entre banque d’affaire et…..
      – le placement sur le créneau porteur « gauche » de politiciens sans scrupules qui nous refont le coup des nomenklaturistes de l’URSS

      Mais, quand vous entrez dans le dur et que vous examinez réellement les véritables projets de société vous le retrouvez toujours aussi net
      Regardez par exemple
      -le projet ISF de Macron, qui ne taxe que les propriétaires immobiliers : c’est une attaque extrêmement violente contre l’enracinement des individus.
      – le matraquage fiscal des revenus du travail ou des entreprises enracinées

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    • Colibri dit :

      @Philippe Dubois, je ne fais pas partie du fan club de Macron. Il est là parce que la droite s’est divisée et la gauche aussi et parce que beaucoup de personnes ne vont plus voter. Il ne plaît pas à une partie de la droite et à une partie de la gauche. Alors c’est lui … pour le moment. Merci de votre commentaire que j’ai lu en entier.

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  7. Carinato dit :

    Bravo
    Toujours une belle lucidite
    Bonnes fêtes de fin d annee

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  8. Tarride dit :

    Chers amis

    Monsieur Philippe, notre Premier Ministre, a du lire le message de Maxime Tandonnet.

    Il se serait muni, pour ses explications télévisées sur son changement d’avion à Tokyo, de, je cite : » Des boutons de manchettes en forme d’extincteurs ».

    On peut difficilement mieux illustrer ce que peut être la politique spectacle.

    Etienne Tarride

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  9. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Alors que de plus en plus de partis eurosceptiques prennent le pouvoir en Europe, et qu’il existe un risque réel de fracture à l’intérieur de l’UE où toute critique des institutions est interdite sauf à être catalogué de populiste et même d’extrémiste, je trouve étonnant que vous passiez sous silence le clivage entre euro-fédéralistes et eurosceptiques qui sera peut-être le plus important pour les temps qui viennent.

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  10. Infraniouzes dit :

    Mon cher Maxime,

    Vous évoquez le clivage gauche-droite et cette confusion dans la vie politique. Pour ma part, je crois qu’il ne faut pas décréter quels partis sont dignes d’être à la barre, quelle politique sociale est la meilleure, quelle orientation économique il faut donner au pays… C’est un peu comme si l’ordre des médecins, suivi par les laboratoires pharmaceutiques, décrétaient quels virus seront autorisés à sévir cet hiver et quels vaccins seront donc fabriqués.
    Mais s’alarmer sur les écarts entre les riches et les pauvres me semble de la plus grande pertinence. Car, si on est objectif et sincère, on comprendra, immédiatement, que cela relève de l’Education nationale, contrôlée par nos chers marxistes, et qui s’ingénie à « fabriquer » des générations de crétins gavés de diplômes, au premier rang desquels on trouve celui de râleur professionnel: le bac devient un examen rigolo dont on va faciliter le passage, on va continuer d’inventer de nouvelles licences et licences professionnelles qui ne servent à rien sauf à fournir du travail à ceux qui les enseignent alors que pendant de temps, la vie devient un combat de plus en plus rude. Seuls ceux qui savent, qui sont instruits (souvent enfants issus de cette bourgeoisie abhorrée ) seront aux commandes et formateront le monde à leur mesure. On refuse de noter les enfants mais les télévisions regorgent de jeux aux règles impitoyables où tout se résume par: que le meilleur gagne ! Et le plus terrible des examens est celui que le jeune « diplômé » va passer, le bec enfariné, devant le recruteur. Aussi bien des jeunes rêvent d’un solide piston, introuvable sous le sabot d’un cheval. Et l’écart entre ceux à qui on a fait croire qu’on devient riche en s’amusant et ceux qui ont passé leur jeunesse à étudier, ira croissant. Et un vent de révolution soufflera de plus en plus fort sur notre beau pays. C’est bien ce que veulent les marxistes ? Ils sont en passe d’y arriver…

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    • Infraniouze, la France est devenue à bien des égards un pays soviétisé.
      MT

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    • Colibri dit :

      Rappelons quand même que l’URSS soviétisée qui contrôlait la presse, la radio, la télé, la banque, l’armée, la police a implosé. Rappelons aussi quelques réalité françaises: de 1945 à 1993 le PCF aux législatives est passé de 26,2% à 9,1%, aux européennes en 1979 le PCF fait 20,6%, en 1994 il fait 6,9%. Aux présidentielles en 1969 il fait 21,5% et en 1995 le score est de 8,68%. Pas de candidats PCF aux dernières élections présidentielles.

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  11. Vu du Mont dit :

    Il est scandaleux qu’un premier ministre dépense des sommes considérables pour un transport sans avoir la bonne mesure de l’argent publique, fut-il 1er Ministre. Cela démontre tout le mépris de ce type de personnage dont j’aurais voulu dire qu’il était un gros C.

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  12. Sganarelle dit :

    Au cours d’un de ces nombreux débats télévisés dont nous sommes abreuvés et à propos des fastes et protections qui entourent le chef de l’Etat il a été reporté hier la réflexion de la reine des Pays Bas reçue autrefois . Elle a dit : » si nous faisions la même chose chez-nous ce serait la fin de la royauté »
    C’est ma réponse a vos questions
    Etre à la tête d’un Etat est un métier . Je ne dirai pas qu’il s’apprend au berceau mais presque .
    Il faut du temps pour digérer ce qui arrive quand tout à coup (et même si on y est préparé) un homme ( quasi) ordinaire se trouve dans une position où tous les yeux sont tournés vers lui , entouré de courtisans, à la fois presque puissant et terriblement coupé du monde.
    Il faudrait que le chef de l’Etat sorte incognito plus souvent pour se mêler au peuple et pas pour « convenances personnelles » afin de prendre lui-même la température ambiante comme le faisait dans les  » Mille et une nuit » un célèbre roi oriental, il faudrait que les soi-disants contacts publics soient vrais et non préparés .. Mais dès que statuts et moyens financiers entrent en scène il est impossible aux différentes « castes » de la societé de communiquer.
    C’est valable à tous les niveaux , à un certain seuil il y a forcément clivage, les contacts et tous les petits problèmes quotidiens sont aplanis ; il est aussi difficile à un smicard lambda de comprendre les soucis d’un magnat de la finance que l’inverse.
    Les rois autrefois avait. Un fou  » autour d’eux qui les ramenait aux réalités et pouvait tout se permettre. Notre époque manque cruellement de « fou » autour de nos présidents parachutés tout soudain et éblouis… un temps.
    Si ils sacrifient à l’ego, le peuple en pâtit et plus dure est la chute.

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    • Annick Danjou dit :

      Pourtant des fous il y en a autour d’eux, mais ce ne sont pas les mêmes sans doute??? Ceux d’aujourd’hui sont des fous crétins.

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    • Sganarelle, avez vous les références, cette observation de la reine des PB me plait beaucoup!
      MT

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    • Sganarelle dit :

      @ monsieur Tandonnet
      Non hélas je n’ai pas noté les références il s’agit d’un commentaire sur LCI que j’ai retenu sans noter la provenance. Il y a quelquefois des perles et l’avenir je ferai attention..

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  13. raimanet dit :

    A reblogué ceci sur Raimanet.

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  14. Colibri dit :

    La politique des réalités pour le moment je ne la vois pas, je ne l’entends pas. J’ai l’impression qu’il y a des réalités qui ne sont pas ou très peu abordées.

    1. Quel est le poids de la guerre d’Algérie dans notre rapport aujourd’hui au monde arabe et au monde musulman?
    2. Quelle est le bilan de la chute du shah d’Iran? Protéger l’ayatollah Khomeini était-ce une bonne chose?
    3. Soutenir « les glorieux combattants de la liberté afghans » était-ce le bon choix? Pourquoi pas le commandant Massoud ?
    4. La guerre du golfe une et deux était-ce réellement le bon choix à faire?
    5. Même chose pour les interventions militaires en Libye, peut-on en faire le bilan? Le fera-t-on un jour?

    Quel est l’intérêt général pour notre pays actuellement?

    Quelles sont les prochaines réalités que nous ne voyons pas venir?

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  15. Gérard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Pour être en capacité de ne pas fâcher grand monde, pour ne pas se faire virer et conserver ses prébendes, ses petits honneurs, sa grosse voiture avec chauffeur, ses gardes du corps, pour ne pas se faire accuser de n’avoir pas fait grand-chose pendant son mandat alors on fait le minimum.
    Des exemples : les multiples réformes des retraites toujours à minima, la lutte contre le chômage avec toujours plus de droits pour les chômeurs et de moins en moins de devoirs, la réforme de l’Etat, toujours reportée au mandat suivant en augmentant au passage les impôts pour ne pas trop faire déraper le budget, on pourrait encore en écrire des pages entières….Voilà les résultats de la « politique spectacle » que droite, gauche et centre confondus ont mené depuis 1974 et ce n’est ni E. Macron ni L. Wauquiez, ni M.Valls ni J.L.Mélenchon qui vont y changer grand-chose bien au contraire ! alors la « politique des réalités » elle devra encore et encore attendre que la France touche le fond (nous ne devrions plus en être bien loin) et rebondisse enfin. Il faudra donc une guerre, une faillite mondiale ou je ne sais quelle catastrophe internationale pour qu’un personnage exceptionnel nous sorte à grands coups de pied aux fesses de notre léthargie et dise une bonne fois pour toute M….e à tous ces lâches, incompétents et emphatiques.

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    • Gérard dit :

      Monsieur Bayon, il me semble que le Président Macron est en train de changer bien des choses, au grand désespoir des grincheux et autres ringards agrippés à leurs vieilles lunes comme je l’ai déjà dit dans un précédent commentaire.

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    • Gérard, face aux « grincheux » et aux « ringards », il y a les « naïfs », les « béni-oui-oui » les « lâches » et les « fayots » Avec les injures on en sort jamais…
      MT

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    • G Bayon, c’est très important en effet de souligner que tout ceci n’est pas nouveau!
      MT

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    • Gérard Bayon dit :

      @Gérard
      Je suis peut-être à vos yeux un scrogneugneu mais je voudrais vous rappeler que comme le disait un célèbre homme politique:  » les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». A bon entendeur….

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    • Colibri dit :

      @Gérard Bayon, vous avez écrit « Il faudra donc une guerre, une faillite mondiale ou je ne sais quelle catastrophe internationale pour qu’un personnage exceptionnel nous sorte à grands coups de pied aux fesses de notre léthargie » ou … nous y enfonce davantage car c’est déjà arrivé dans l’Histoire de notre pays. Avant De Gaulle il y a eu Pétain. Ce que j’entends régulièrement autour de moi c’est la phrase suivante « Il nous faudrait une bonne guerre pour remettre les pendules à l’heure ». Mais y a-t-il vraiment de bonnes guerres? Il se peut que votre remarque devienne réalité car comme il y a des cycles de paix dans l’Histoire de l’Humanité il y a des cycles de guerres et je crois que nous sommes en train de terminer un cycle de paix et que nous sommes entrés à nouveau dans un cycle de guerres. Elle n’est pas mondiale, il n’y a pas embrasement général mais il y a multiplication des conflits dont certains d’une très grande violence et d’une très grande inhumanité. Je crains pour mes enfants et petits enfants un monde de plus en plus violent et inhospitalier. Avec ici et là quelques oasis de paix.

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    • Gérard Bayon dit :

      @Colibri,
      Vous avez bien sur raison : il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « bonne guerre ». Même si je n’y crois pas trop en pensant que la prudence et le bon sens international éviteront une guerre où les avions, les bateaux et surtout les hommes ne compteraient pour pas grand chose, on peut quand même redouter un conflit grave entre deux dirigeants fous furieux : celui des Etats Unis et celui de la Corée du Nord. Mais je pense plus certainement à une énième, et cette fois plus grave que les précédentes, crise financière internationale qui ruinerait les Etats et les peuples et déclencherait de telles faillites, banqueroutes, désastres individuels que les conséquences en seraient aussi catastrophiques qu’une guerre.

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    • Colibri dit :

      @Gérard Bayon, j’ai lu votre dernier commentaire. Effectivement j’entends autour de moi des femmes et des hommes parler de « conflits basse tension » et redouter plus une crise financière, économique qu’une guerre. Je ne sais pas ce qu’il va se passer dans les semaines mois et années à venir. Je crois qu’il nous faudrait parvenir à avancer ensemble plutôt que les uns contre les autres. J’ai conscience bien entendu que c’est une pensée bisounours. Mais c’est mon espérance.

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  16. michel43 dit :

    Maxime , franchement ,vous me faite sourire , vous parler de Mélenchon , et oublier celle qui a fait prés de 11 millions de votant a la présidentiel , ,c’est a dire ,Mme LE PEN ,pourquoi ne rien dire sur l »erreur de cette droite et gauche qui a volontairement ,supprimer la proportionnelle de Mitterrand ,pour éliminer ce front national ,grave erreur ,cela ne la pas empêcher d’être a la présidentiel , Souvenez vous ce que disait JML ,et désormais sa fille ,a vouloir bafoué le peuple ,il le paye dans les urnes , il faut donc être meilleur que lui ,,,se qui n’est pas le cas depuis longtemps ,mensonge ,non respect du programme ,magouille ,ceux d’en haut se croyais tout permis , a oublier le bon peuple ,celui ce venge dans les urnes ,et nous avons encore rien vue,,,,,,

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    • michel43, vous m’énervez avec votre Le Pen!Il n’y a plus que vous qui en parlez!!!
      MT

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    • Colibri dit :

      Avant les élections présidentielles j’avais pu exprimer sur ce blog pourquoi je pensais que Marine Le Pen ne serait pas élue. Je n’avais pas par contre du tout prévu sa contre performance télé contre Macron. Aujourd’hui je me risque à de nouvelles affirmations. Le FN ne va pas disparaître comme par enchantement dans les années à venir. Mais comme nous avons assisté à la fin du FN version Jean Marie Le Pen nous allons assister à la fin du FN version Marine Le Pen. Pour le moment je crois qu’il n’y aura pas de rapprochement FN / droite traditionnelle. Plus tard peut-être avec de nouveaux dirigeants mais pas avec celles et ceux de maintenant. Il y a eu trop de mots qui tuent des deux côtés. Onze millions d’électeurs c’est beaucoup mais ce n’est pas un majorité pour gouverner un pays. Il faut donc des alliances et qui dit alliances dit ton plus modéré avec les autres sinon c’est la solitude assurée.

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  17. Janus dit :

    Les médias de médiocres sont bien la cause principales des dérives dont nous vivons un moment paroxystique. Lorsque j’étais beaucoup plus jeune, j’avais coutume de dire lors des discussions animées des fins de soirée arrosées , qu’il suffisait de faire « péter la tour Eiffel » pour libérer les français de l’emprise dramatique des médias de l’époque (tout passait par l’antenne de ladite tour Eiffel).
    Que faire aujourd’hui pour moraliser lesdits médias ? On ne peut souhaiter la coercition, il faut donc organiser le pluralisme des médias et donner accès aux grandes antennes à d’autres voix que celle que nous entendons aujourd’hui.
    Rien ne se fera sans un retour à la normale de ce pouvoir insidieux et irresponsable que représente les médias

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  18. Vu du Mont dit :

    Le clivage politique se situe entre deux forces le libéralisme et le conservatisme. Macron, représentant de cette première branche a mis Ko le PS et à agréger des forces venant du PS et de la droite qui refusent le conservatisme. Laurent Wauqiez est le représentant du conservatisme, cela n’a rien d’un gros mot et il ne signifie pas ne rien faire mais le faire avec équilibre alors que le libéralisme est fait pour une seule partie de la société. Et c’est là qu’est la carte majeure de Laurent Wauquiez d’agréger des forces qui se reconnaissent dans l’usage de la tradition, d’un esprit de patrie tout est acceptant des modernités mais en travaillant au bien commun.

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    • Jean-Louis Michelet dit :

      Bonjour  » Vu du Mont  »
      En résumé  » Faire un meilleur avenir sur les bases élargies du passé « 

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    • Stéphane B dit :

      En quoi Macron est il un libéral ? Franchement, nous entendons souvent qu’il représente le libéralisme, mais désolé, dans les faits, je ne le vois pas.
      A-t-il diminué impôts et taxes ? Non et c’est le contraire.
      A-t-il libéralisé le nombre de cerfa et d’obligations pour entreprendre, en cas de deuil, pour construire, … ? Non et c’est même le contraire.
      Alors certes, il a mis en place les autocars mais à part ça ? Il a augmenté les prestations pour ceux qui glandent et/ou ont toujours glandé durant leur vie, RSA et minimum vieillesse.

      Donc non, Macron n’est pas un libéral dans son vrai sens. Un libéral au sens canadien, i.e. socialiste, je vous dis oui.

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