Charles Pasqua, ai-je écrit dans cette tribune pour le Figaro Vox, rédigée cette nuit dans l’urgence, avait toutes les qualités d’un grand dirigeant politique. Sans être un intellectuel, au sens universitaire du terme, il manifestait une forte intuition visionnaire sur les grands sujets du moment, l’Europe, le terrorisme, l’Afrique, la sécurité, le développement, l’indépendance nationale. Il était animé par des convictions patriotiques, une volonté d’action et de mouvement, mais aussi, pour l’avoir rencontré plusieurs fois, un véritable charisme de meneur d’hommes, pétillant d’humour, de gentillesse, de simplicité, de modestie, de courtoisie un peu vieille France. Bref, un grand Monsieur, d’une autre époque, indifférent à son image mais obsédé par l’intérêt national… Je pense que s’il avait été au pouvoir, dans les années 1995-2005, rien ne serait pareil, nous ne vivrions pas l’épouvantable crise identitaire que connaissent la France et l’Europe. C’est sans doute pourquoi il ne pouvait pas accéder au pouvoir, comme tous les grands visionnaires de la politique, Philippe Séguin, JP Chevènement… Les médias et une partie de la presse ironisent sur ses démêlées avec la justice… Je n’ai aucune idée de ce qui est vrai ou pas, et ne m’intéresse ni aux rumeurs ni aux calomnies. Il est triste de voir la vie politique s’éloigner chaque jour un peu plus du modèle politique qu’il offrait, mélange de bon sens populaire, d’autorité naturelle et d’engagement au service d’une cause supérieure à sa personne.
Maxime TANDONNET
Maxime Tandonnet - Mon blog personnel 
« carmagnole » » il fut l un des derniers grands dirigeants sic a vouloir freiner explicitement l immigration resic » etes vous sourd ou aveugle comme tout umpiste, je rappelle simplement que PASQUA a preconise en 1998 LA REGULARISATION DE TOUS LES CLANDESTINS EN FRANCE rien moins!
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@ Philippe Mon Che n’est pas la pourriture criminelle heureusement très tôt disparue dans la forêt bolivienne mais celui que Maxime appelle le « grand Jean-Pierre ». Je reste donc, et comme toujours, parfaitement décent.
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Charles Pasqua fut le mentor et le dupe de Chirac et de Sarkozy. Tour à tour histrion puis déçu par deux présidents, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il se trompa donc plusieurs fois.
Pour ce qui concerne son souverainisme, il faut bien dire qu’il fut tout autant multiple: Seguin, De Villiers, là encore avec des relations personnelles difficiles.
On ne saura jamais ce que signifie ce mot étrange de « parrain » dont se servent les uns et les autres à son égard.
Il n’est pas sur que l’on doive se féliciter vraiment des services qu’il rendit à son pays, à part une certaine énergie lors d’une prise d’otages. Ah si: il fut sans doute l’un des derniers dirigeants Français à tenter de limiter explicitement l’immigration.
Mitterand l’aimait bien et le considérait comme un petit jeune sympathique…
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À Maxime et à tous ses lecteurs : je vous propose d’écouter ou de réécouter attentivement l’hommage magnifique qu’a rendu ce matin le préfet Pierre Monzani à Monsieur Charles Pasqua. C’est concis (et légèrement tronqué au début sur la vidéo), mais je crois qu’on y retrouve à certains passages l’âme des plus beaux discours de la Ve République, dans l’écriture comme de la diction. Assez exceptionnel à notre époque pour que cela mérite d’être signalé… Le discours va de 00:45 à 05:40 environ.
http://replay.publicsenat.fr/vod/evenements/messe-en-hommage-a-charles-pasqua/180946
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