France-Allemagne, la débâcle

imagesLe triomphe électoral de la chancelière allemande, Madame Merkel, dimanche 22 septembre, contraste avec le marasme dans lequel s’ébattent les dirigeants politiques français. Ce décalage ne fait que refléter le triomphe économique de l’Allemagne face à la débâcle française : un solde commercial de + 239 milliards $, pour un déficit de -104 M$ ; un taux de chômage de 5,3% contre 11% ; une part de l’industrie dans la valeur ajoutée de 24% contre 12% ; un PIB allemand supérieur de près de 40%. Tous ces chiffres (les Echos-data 2013) sont à considérer alors que les deux pays se tenaient de près jusqu’à 1980 et que l’Allemagne a dû faire face au coût gigantesque de la réunification. Ce décrochage aura des conséquences désastreuses sur le plan de l’équilibre politique européen. Celui-ci était fondé sur une relation d’égal à égal entre les deux pays depuis 1950. Désormais, la France se situe à la remorque de l’Allemagne. Les démagogues trouveront dix mille excuses à cette catastrophe française, les bas salaires allemands, l’euro, etc. Ces facteurs, ou « circonstances atténuantes »,  peuvent avoir joué, mais à la marge. La seule vraie raison, la raison profonde de cette débâcle, c’est que la France a continué à vivre au dessus de ses moyens, a refusé la logique de l’effort, n’a pas eu le courage de faire les indispensables réformes difficiles et impopulaires, d’adapter au monde moderne son modèle économique et social (retraites, marché et droit du travail, fiscalité, système social, etc.). Le drame de ce décrochage à long terme c’est celui d’une dépendance croissante de la France à l’égard de l’Allemagne, susceptible de favoriser un retour de la tension et de l’animosité en Europe et de fragiliser tout l’édifice de paix bâti depuis 1960 entre les deux pays. Raymond Poincaré, l’un de nos derniers grands hommes d’Etat visionnaires, au lendemain de la Grande Guerre, sentait que le salut de l’Europe reposait sur l’équilibre entre les deux pays, écrivant 1er janvier 1921, dans la Revue des Deux Mondes : « Que la France soit à même de traiter avec l’Allemagne d’égale à égale, c’est la meilleure façon de préparer, pour l’avenir, un rapprochement sincère entre les deux nations. Quand saluerons-nous l’aurore de ces jours nouveaux, où la paix, descendant sur le Rhin, illuminera le monde entier ? » Cet équilibre est désormais rompu. Un gouvernement responsable et lucide devrait placer au cœur de ses priorités une transformation profonde du système économique et social français, en se donnant pour objectif un rattrapage de l’Allemagne à l’horizon d’une décennie; dans l’intérêt de la France, de l’Allemagne, et de l’équilibre l’européen.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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31 commentaires pour France-Allemagne, la débâcle

  1. Coriolan dit :

    Le spécialiste Alexandre WATTIN, Président de l’ORFACE, auteur de deux ouvrages sur ce couple pivot de notre continent, chez L’Harmattan:

    – Rétrospectives franco-allemandes. Les consultations bilatérales de 1991 à 2003.
    – La coopération franco-allemande entre régions françaises et landers allemands. Une contribution au 50ème anniversaire du traité de l’Elysée.

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  2. Vous avez raison d’insister sur le formidable effort que la réunification a exigé de l’Allemagne. On n’en parle jamais en France. Non seulement l’Allemagne nous bat à plates coutures dans tous les domaines économiques mais elle a dû le faire en affrontant ce défi que la France n’aurait jamais relevé!

    J’ai visité avec mon entreprise (un grand groupe du Dax 30!, merci à la réussite économique allemande qui me donne un travail) l’usine Porsche de Leipzig (ex Allemagne de l’Est).
    Ce qui m’a le plus frappé, hormis la technicité et la beauté des voitures, c’est la jeunesse des employés, je pense que la moyenne d’âge est d’à peine 30 ans…

    Allez visiter les lignes de montage de PSA ou de Renault et comparez!

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    • michel43 dit :

      en FRANCE, c’est tout le contraire? on ferme des usines, la vente des véhicules neuf, PLONGE se qui entraine des fermetures de garage, de vente, de réparations… pourquoi cela? le manque de courage de politiciens de tout bords qui cède a une associations, diriger pars une passionaria, qui certes a eu un drame dans sa famille.. ,le matraquage financier sur les automobilistes, permis a points ,contraventions, radars, péages, fourrière, vitesse limiter,50 70 80 110 130 un foutoir,je souris Jaune, lorsque une 4L GTL est a fond a 125 a coté de MOI? un scandale qui n’émeut personne? de magnifique autoroute ,ligne droite a 130 pour tout le monde,les poids lourds se colles pour double ,et déboite au dernier moment, ils roulent a 100? les fourgonnettes charger a 130,,tout a fait normal? et en plus payantes… Pourquoi acheter des voitures a plus de 30 000 euros? la voiture se meurt.. pars la bêtise de politiciens qui n »on aucun courage et cède a ce lobby, LE suicide, plus de 15 000 ,accident du travail, des morts tout les jours, « L Allemagne est un exemple, les véhicules haut de gammes rapportes beaucoup; et peut offrir de bon salaire; Amoureux de la voiture, ils m’en on dégouter. j’ai donner a un membre de ma famille la BMW 530 i c’est la strique VERITE

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    • théotimedesavoie, votre témoignage est éloquent, merci beaucoup!
      maxime

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  3. Annick Danjou dit :

    S’il nous reste quelque chose à espérer comme le dit gentiment Michel Croz, ce n’est pas tant l’inflexion de la politique de Hollande, que son départ qui nous ferait pousser un ouf de soulagement. Je n’ai pas eu le temps de parcourir ce blog depuis un moment, ce que je regrette, mais je zigzague de temps en temps pour essayer de lire ce qui s’y écrit, j’admire d’ailleurs Maxime qui nous renseigne autant qu’il peut sur ce qu’il sait et dans certains domaines il en sait ENORMEMENT plus que moi. Merci à tous ceux et celles qui ajoutent des commentaires toujours intéressants et pleins d’enseignements avec des liens d’articles que nous ne connaîtrions sans doute pas. Mais moi, là, ce soir, je suis fatiguée de ce gouvernement, de ses mensonges, de son incompétence, de ses belles et fausses paroles et de ses envois de messages positifs à l’approche des élections, j’en ai assez des roms qui nous pourrissent la vie ici dans la ville où je vis, de ceux qui profitent du système (eux entre autres) alors que nos enfants voient leurs aides rabotées et leurs impôts augmentés, de ces femmes en burqa qui nous narguent en plein centre ville parce que depuis Trappes, elles se sentent encore mieux défendues, je n’ai plus envie de me taire et si je ne suis pas encore certaine de voter pour le FN, car Marine nous a aussi roulés dans la farine (chacun, dont elle, cherchant son intérêt avant celui des citoyens), j’attends qu’un autre parti arrive et nous redonne de l’espoir pour notre pays qui part en déconfiture.

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  4. Frederic_N dit :

    @ maxime.
    Je ne veux pas polémiquer, mais je crois que vous n’avez pas pris la mesure des dégâts économiques en France. Car ce ne sont pas uniquement des comptes qui sont dramatiques, mais la structure en tant que telle qui est à revoir. Et aucun des pays que vous avez cités n’avait ce type de problème . En France nous avons 28 % de salariés directement dans la sphère publique sans compter ceux qui sont autour . Et une fraction toute aussi significative qui s’est retirée de fait du marché du travail . Cela fait une France protégée qui non seulement domine la vie politique, mais qui secrète de plus en plus un rejet de la valeur du travail. (Ouvrez les yeux , vous travaillez dans l’administration que diable ! ). L’autre France, je lui donne des cours actuellement : ce sont les jeunes ingénieurs et les jeunes diplômés, ceux qui bossent pour gagner leur vie dans des entreprises en concurrence. Et bien figurez vous qu’elle se dit la chose suivante : en France on ne peut plus (bien) gagner sa vie en travaillant. Alors tous ne partent pas, mais je peux vous dire que l’état d’esprit s’est radicalisé en ce sens depuis l’arrivée de Hollande. Cela veut dire que nos entrepreneurs, nos cadres, nos ingénieurs ne se sentent plus tout à fait chez eux dans ce pays ! Ce phénomène est connu de certains pays-. Et ils savent bien combien c’est difficile de ramer contre le courant. Mais c’est la première fois qu’un tel phénomène arrive chez nous
    Et cela il ne suffira pas de quelques mesures monétaires pour le changer ni de quelques années comme en Suede luthérienne où on n’a jamais dévalorisé le travail C’est toute une mentalité économique qu’il faut changer.
    Et sincèrement face à cela , il vous faut remiser les discours sur la nécessité de rétablir la grandeur de la France. Car vous risquez gros en le tenant : ceux qui pestent contre l’Allemagne aujourd’hui, ceux qui voudraient « leur faire rendre gorge », comme dit un ami ( fonctionnaire bien sûr). c’est la France protégée. La France exposée elle, elle a fait savoir par les sondages qu’elle « votait Angela Merkel » , et ce n’est pas pour rien : elle a intérêt à ce que Hollande cède, et fasse la politique que lui recommande l’Allemagne . Alors soutenir Hollande parce qu’il représente la France ? Non merci, car ce qu’elle veut c’est d’un pays qui valorise l’effort et le travail !
    Voilà la vérité. Et maintenant il va falloir choisir
    –. la France protégée et avec elle le déclin ( car la sortie de l’euro ne servira qu’à elle , n’oubliez pas). Cette France , rassurez vous va devenir très cocorico au fur et à mesure que nous nous confronterons à l’extérieur
    – où la France du travail et de l’effort. Il paraît que c’est aussi la France des riches ? Des élites ,? Qu’il ne faut gouverner que pour les pauvres ? Mais malheureux ! les Lumières aussi c’était la France des riches ! Et ils ont fait plus pour sa grandeur que toutes les guerres réunies.

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    • FrédéricN, sur la « France protégée », il ne faut pas exagérer non plus, allez partager la vie d’un policier dans une cité sensible, d’une infirmière dans un hôpital, d’un professeur dans un collège de quartier, ou d’un travailleur social, d’un agent de guichet dans une préfecture, vous verrez s’ils sont tant protégés que cela… Moi je le fais en permanence et je peux vous dire que ces personnes ont souvent un boulot épouvantablement difficile et qu’elles y croient et ne ménagent pas leur peine. Ensuite, que l’Etat et les collectivités locales aient beaucoup trop recruté de personnel inutile ou de confort (chargés de com’, etc), et qu’ils financent une multitude de structures inutiles, c’est une autre affaire, mais il ne faut pas tout mélanger…
      Amitiés
      Maxime

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  5. Duff dit :

    Bonsoir,

    Sentiments diffus de mon côté… En 2000 au moment où nous votions notre sabordage collectif des 35h, l’Allemagne n’allait pas bien, pas bien du tout. Avec la réunification, l’Allemagne de l’est semblait être le boulet compte tenu de l’état dans lequel la RFA avait retrouvé sa jumelle de l’est. Après une décennie d’atermoiements, pragmatiquement, la question s’est posée de comment en faire un tout plutôt qu’un boulet et c’est chancelier SPD qui s’est livré à ce questionnement. Il n’a pas commandé un rapport Gallois pour en appliquer que des bribes, il n’a pas eu une vision magique à 30 ans non plus avec le concours de sémillants ministres nostalgiques des « temps modernes » de Chaplin, il a juste posé l’agenda 2010. 10 ans. En prenant le risque fort probable d’être battu. Le résultat c’est qu’avec 800 euros par mois à l’est on vit mieux qu’au smic à Paris, et que 70% de la population s’en satisfait, 10 ans après. 10 après la chancelière a été réélue en excluant l’introduction d’un salaire minimum… Certes l’immobilier dans ce pays de locataires se comporte différemment qu’en France et que les prix sont plus faibles…

    Mais Merkel peut-elle être si heureuse? Ses alliés inaudibles du FDP l’oblige malgré la hausse de la CDU de faire une autre alliance. Le malheur de cette élection c’est qu’avec le FDP et l’AFD aux portes du parlement à peine en dessous des 5% et ceci malgré la hausse de la CDU, Merkel va devoir composer. Quelle politique européenne? On la disait dictant tout à Sarkozy, ce sont leurs points de vue divergents qui n’ont pas fait avancer les choses. Hollande fait encore pire, il joue le rapport de force alors que Merkel se montre assez ouverte et conciliante. En coalition avec le SPD, rien ne va changer, les allemands ne pourront rien en constatant l’effondrement de leur premier partenaire commercial avec lequel ils font tellement d’excédents commerciaux et qu’en aucun cas, ils ont intérêt à laisser tomber, s’enfoncer.

    De ce que j’ai lu sur la période 2005/2013, je trouve Merkel finalement bien moins puissante et hégémonique, à peine forte. En plus on sent qu’elle est prête à tendre la main sur la construction européenne dès que la proposition est crédible. Bonne pâte donc. Lui demander des eurobonds frontalement et avec agressivité en toile de fond (politique de Bismarck, toujours le même mais il n’est pas seul à nuire à notre crédibilité) c’est une erreur de croire que son refus découle de sa fermeté mais seulement du bon sens d’une scientifique, rien de plus.

    Je ne voudrais pas sombrer dans la caricature facile mais j’ai l’impression que la fuite en avant d’Hollande et sa clique incompétente qui jacte n’importe quoi pour désigner un coupable extérieur à leur incapacité à comprendre le drame européen qui se joue sous nos yeux autant que leur tragique incapacité pour répondre enfin aux illusions coûteuses des errances françaises en cours et passées ne mènent pas seulement la France à la ruine mais l’Europe entière.

    J’ai honte, d’autant qu’ayant passé quelques jours en Allemagne en début d’année où j’ai du répondre aux interrogations médusées de mes collègues sur place, la première d’entre elles, mais que se passe-t-il en France?

    Avec une terrible gêne, j’ai du expliqué qu’un pays qui s’effondre envoie malheureusement des signaux indescriptibles dont il ne faut pas penser vu de l’extérieur qu’ils sont partagés par tous vu de l’intérieur…

    Cordialement

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  6. Ping : Angela. | l'actualité….

  7. Annick dit :

    Bonjour Maxime,

    Un gouvernement responsable et lucide devrait placer au cœur de ses priorités une transformation profonde du système économique et social français

    Vous démontrez, en une phrase, la raison de l’échec de Sarkosy. Il avait promis la rupture, et rien (ou si peu) ne fut fait. Comme les autres, il a menti pour se faire élire. Une fois au pouvoir, il a reculé pour préserver, croyait-il, son avenir. Pas de convictions fortes, pas de courage, pas de vision claire des réalités et pas de compétences réelles pour analyser les conséquences des décisions prises, tant économiques que sociétales.

    La leçon, pour les Français, c’est qu’il est tout à fait inutile de se fier à un discours général, non technique, mais trop idéologique, trop politique.
    Il nous faut dorénavant exiger un programme détaillé, chiffré, prenant en compte tous les paramètres existants et développant dans le temps les différentes étapes et les moyens pour parvenir à un résultat non pas chimérique mais possible.
    Nous avons besoin de techniciens pragmatiques, et non de Pères Noëls. Des hommes capables de regarder les Français en face et de leur exposer les conséquences des choix : soit la continuité suicidaire, soit un changement salvateur.
    Le « pourquoi » et le « comment », dûment pesés, débattus, expliqués, éclairés, avec causes et conséquences, c’est à présent la seule façon d’être crédible.
    Sans cela, le FMI débarquera sous peu chez nous et s’en est fini de notre souveraineté déjà bien assez éreintée.

    @Michel43, vous êtes la criante vérité des Français honnêtes qui font passer leur pays avant leur « pomme ». Je suis la plupart du temps d’accord avec vous. Surtout n’arrêtez pas de leur mettre les points sur les « i ».

    @Frederic_N
    Mettons l’économie au centre de nos préoccupations et retroussons nous les manches ( disons pour 30 ans, car vous êtes léger quand vous dites 10 ans )Très franchement, ils vont pas aimer.
    Pourquoi 30 ans ? Quand la Suède a fait faillite, 5 ans ont suffi pour redresser la barre avec de vraies réformes. Et on ne peut pas dire que la Suède soit devenu un pays non social.
    Mais il est vrai qu’elle a eu la sagesse de ne pas adopter l’euro.
    Vous remarquerez que tous les pays qui ont gardé leur monnaie ont une bien meilleure économie que la nôtre. Marine ne délire donc pas quand elle parle du retour au Franc, de plus en plus d’économistes l’évoquent aussi.
    Elle ne délire pas non plus quand elle soutient qu’il faut prévoir l’éclatement de cette monnaie – que C Gave qualifie de « contre-nature » ou de « créature de Frankenstein »- plutôt que nous laisser surprendre par le désastre de sa pulvérisation.
    Gouverner, c’est prévoir, dit-on ; qui parmi nos gouvernants passés et présents a eu la clairvoyance d’envisager une telle possibilité ? Aucun. Preuve que l’incompétence est générale. L’enfumage aussi.
    Il est indispensable de prendre en compte cette possibilité, de plus en plus certaine (les tergiversations de la BCE pour maintenir à tout prix un système à l’agonie le prouvent une fois de plus) et d’incorporer à un programme politique tous les moyens disponibles pour y faire face. Que cela plaise, ou non, aux cabris de l’Euro.

    L’Euro et l’Europe, sont deux choses différentes. L’Europe fonctionnait bien mieux avec le Serpent Monétaire. Rien n’empêche donc de repenser l’Europe (des Nations) et d’adopter en même temps d’autres monnaies. Ce n’est pas incompatible.

    Ce que je reproche au FN, c’est son colbertisme, son étatisme, qui ne change en rien ce qui nous a mené au désastre économique, même et y compris s’il ne cible que les Français, quelles que soient leurs origines. Voilà pourquoi les fonctionnaires (et pas seulement eux) lui sourient, vous avez raison. Pour que rien change. Hélas, rien ne changerait alors en effet, notre plongeon économique continuerait.
    Pour le reste, je suis d’accord avec lui sur la plupart des points.

    Amicalement à tous,

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    • Annick, je pense que vous êtes injuste sur Sarkozy (avec un z si je peux me permettre): dans un contexte effroyablement hostile aux réformes, il a pris des risques et tenté de remonter le courant, contrairement à tous ses prédécesseurs depuis 1981: service minimum, heures sup défiscalisées, assouplissement des 35h, retraites à 62 ans, etc. Tout ne fut pas parfait évidemment mais il a eu le mérite d’engager le pays dans la bonne direction.
      Amitiés
      maxime

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  8. UneVoix dit :

    @Drazig : Ce n’est pas ce seul gouvernement qui en est responsable c’est un peu plus ancien.

    @duval : C’est vrai qu’on a dit tout et n’importe quoi à ce propos.

    @Maxime :
    « peuvent avoir joué, mais à la marge ». Je ne vous rejoint pas la dessus. Le gouvernement Allemand a mis le doigt dans un engrenage (Trahison dans la ratification des accords de Versailles et Libéralisme effréné voulu par l’Europe) et il se fera un moment ou cela ne tiendra plus. On ne peut pas balayer d’un revers de la main tout cela si facilement.

    Alors allons y gaiement (C’est mon coté esprit de contradiction):
    -Il n’y a pas de salaire minimum : Seulement par accord de branche. Un ouvrier de 6 à 8 euros brut de l’heure (voir moins : http://www.liberation.fr/economie/2013/07/30/modele-allemand-la-ou-le-bas-salaire-blesse_921809) ne voit guère de perspective d’avenir. Rien de mieux pour une bonne lutte des classes à la Zola. Et ils sont des millions dans ce cas (8M en 2013). La bascule vers la délinquance devient tentante finalement, même pour des gens très disciplinés. Les sociaux démocrate ont promis un SMIC pour les élections… une promesse… on verra (plus bas).

    -Les villes étudiantes allemandes sont de très bons terreaux pour qui veut se la jouer Scareface. Les Bo-bos du coin logés, nourris par papa-maman (l’immobilier n’étant clairement pas gratuit) pour les plus chanceux sont loin de refuser la conso’ en boite de nuit. Les autres sont de bons relais avec un petit extra à la clé.

    -Les accords syndicaux plus ou moins trahis régulièrement au nom du « il faut faire des sacrifices ». Donc en gros ; on leur dit qu’il faut plus de libéralisme pour se protéger de ces problèmes générés par justement un trop plein de capitalisme effréné. Je suggère à ce sujet « Luc Boltanski/Eva Chiapello : Le nouvel esprit du capitalisme » qui donne une véritable analyse de ces sujets. A savoir que le capitalisme de nos jour s’évertue à tuer le terreau sur lequel il pousse (pour faire simple). La fuite en avant de plus en plus rapide n’amène qu’à arriver plus vite dans le mur.

    -Certains syndicat allemand ne sont plus qu’une devanture pour mettre en valeur leur échec cinglant. Des caisses de sécurité sociales ; en veux tu en voilà. Un joli n’importe quoi de plus.

    -Des retraités allemand qui aimeraient bien passer la frontière. Loi de 2001 qui fait passer de 70 % à 64 % du salaire moyen d’ici 2030. Encouragement à la retraite par capitalisation. A quand un « 401K N°2 le retour ».

    -Une économie qui rutile tant qu’on lui donne sa dose de libéralisme. Le jour ou cela s’arrête ou même baise un peu (comme par exemple les salaires moyens qui augmentent en ce moment). La machine s’emballera. Qui sèvrera le toxico ? Cela pourrait bien s’écrouler comme un château de carte tellement c’est facile pour les entreprises de « partir » ailleurs. Cela devient ridicule. Pour rester attrayante l’Allemagne va devoir continuer à se soumettre. Donc pas de SMIC et ralentir la tendance des salaires haussier. Angela ? Ou te cache tu ?

    -Une position politique dans l’Europe clinquante tant que l’opposition interne (un peu muselée depuis l’arrivée de la mère Merkel, faut pas croire que la Teutonne soit un ange) ou que nos médias font semblant de ne pas voir. Tout dans l’esbroufe. C’est un peu comme les pays se targuant d’avoir obtenu l’aide du FMI, alors que ce dernier ne donne rien pour rien (ex : Pognon contre privatisation des services publics).

    Faut pas rêver. La condition sociale allemande n’est clairement pas au beau fixe ces derniers temps. Quand bien même le peuple Allemand est sorti battu de la guerre, il n’en est pas moins fier. Dans cette guerre ni l’Allemagne ni la France n’ont gagné. Ils ont tout deux perdu.Si j’étais allemand j’en aurai un peu marre de devoir baisser la tête tout le temps au nom du sacro-saint Euro.

    Et ce n’est pas Oktoberfest‎ (fête de la bière) qui va arranger ça. Je verrai plutôt un Tag der Deutschen Einheit (fête de l’unité) version « tout le monde sort dans les rues ». Il y a un moment ou cela ne tient plus. Et je souhaite au peuple Allemand d’en finir vite avec ça et de réaffirmer leur unité (la vraie) dans leurs valeurs (bizarrement diront certains) proches de celles des Français (de souche ou pas).

    Cette apparente solidité de l’économie allemande ne tient pas la critique. A plus forte raison si le bloc de la fausse Europe se disloque (ce que ne voudra jamais le gouvernement américain ou texan faut voir). C’est ce que certains réclament de plus en plus et visiblement, ils obtiennent une audience grandissante (Tiens?).

    L’Allemagne ne peut absolument pas être regardée par les seuls chiffres de résultat obtenus au prix de sacrifices assez important finalement. Il faut regarder la structure de l’édifice. Elle est devenu plus fragile à mesure que le gouvernement a permit la volatilité.

    La vraie Europe ? Ouais pourquoi pas ? Avec de vrais fondamentaux. Celle la avec l’Allemagne en faux étendard… ‘marchera pas.

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    • unevoix, tout ce que vous dites est vrai mais il n’empêche que les jeunes allemands trouvent du travail sans difficulté et que la balance commerciale de l’Allemagne enregistre des excédents considérables ce qui est la marque du dynamisme et de la compétitivité.
      Maxime

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  9. Frederic_N dit :

    @ duval
    Ach mein Gott ! Noch einmal , Deutschland ist immer falsch ! Wir könnten reisen in der der DDR. Sie könnten spatzieren in West Berlin. Une noch einmal, haben wir nichts verstanden . Wie schön, wir reich, wie frei war die DDR . Wie dumm war die BRD/
    Es lebe Stalin !

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  10. JD75 dit :

    Cher Maxime,
    « c’est que la France a continué à vivre au dessus de ses moyens, a refusé la logique de l’effort, n’a pas eu le courage de faire les indispensables réformes difficiles et impopulaires, d’adapter au monde moderne son modèle économique et social (retraites, marché et droit du travail, fiscalité, système social, etc.) ».
    Je partage votre analyse quant aux deux premiers points (au-dessus de ses moyens et refus de l’effort). La chair est faible et l’assistanat mitterrandien, très « progressiste » et d’ailleurs jamais remis en cause par la pseudo-droite dite « de gouvernement », y est pour beaucoup. Quant au reste, j’appelle seulement votre attention sur ce que vous appelez le « monde moderne » : un système transnational mondialisé et totalitaire fait par et pour une oligarchie richissime, qui brise les individus pour accumuler à leurs dépens toujours plus d’argent et de pouvoir. La seule adaptation que peuvent faire les systèmes économique et surtout social à ce monde soi-disant moderne, c’est de disparaître au profit, dans le meilleur des cas, d’un clientélisme de servitude. Nos révolutionnaires socialistes sont d’ailleurs en train de le mettre en place aux dépens (dans toutes les acceptions du terme) des Français. Et gageons que la pseudo-droite dite « de gouvernement » ne remettra rien sérieusement en cause quand elle – si elle – reviendra aux affaires dans le cadre de l’alternance imposée UMPS.
    Quand on creuse un trou, on alterne les coups de pioche et le ramassage à la pelle. Pour creuser la tombe de la France, les « socialistes » (ou plutôt sociétalo-mondialistes) attaquent frontalement à la pioche les fondements de la société française, mais leurs compères de la pseudo-droite affairiste entérinent ensuite à la pelle ces « avancées du progrès » et continuent le travail sur le terrain de l’ ultra-libéralisme économique (via Bruxelles, etc.), laissant un trou toujours plus béant dans la nation française. La réciproque est également vraie.

    Ne vous y trompez pas, quelle que soit votre allégeance personnelle à M. Sarkozy, pour des raisons qui n’appartiennent qu’à vous et que je respecte. Je ne pense cependant pas, à vrai dire, que celle-ci soit compatible avec le gaullisme dont vous vous revendiquez par ailleurs.

    Bien à vous.

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  11. fleur dit :

    @duval je crois plutôt que l’Allemagne de l’Est représentait un énorme boulet au moment de la réunification: le travailleur communiste. Peut-être que leurs infrastructures étaient en meilleur état que les nôtres aujourd’hui – j’en doute fort mais comment comparer? (on a 40000 ronds points en France, c’est dire… pourtant la SNCF trouve le moyen de réaliser des économies sur les boulons!! Situation contrastée qui doit être liée au financement des partis français…). Les allemands se paient aujourd’hui le luxe de financer l’energiewende qui représente des coûts phénoménaux.
    Le fait que les allemands aient réussi à remonter la pente pour moi démontre que pendant qu’ils montaient, nous étions en train de descendre: nous avons absolument tout fait pour nous créer des boulets!!!
    Si on se tourne vers l’Italie, on sait où est leur boulet: la calabre, l’Italie du sud. Mais nous? Qui étions si riches? 40 ans de socialisme, et une droite qui n’a plus les yeux en face des trous… Où sont les boulets? Comment les réduire? L’attelage commence à fatiguer sous le poids de la charge.

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  12. duval dit :

    Il serait tout de même bon qu’un cadre français ait l’honnêteté de faire un relevé critique du fameux « coup de la réunification ».
    Comment peut on nous expliquer que l’Allemagne de l’Ouest s’est ruinée à absorber un pays, devenu une province qui disposait:
    1- De tout l’équipement sanitaire et médical
    2- De tout l’équipement scolaire et universitaire
    3- De tout l’équipement routier
    4- De tout l’équipement immobilier. Toute la population était logé en appartements équipés.
    5- De tout l’équipement industriel.
    Je veux bien qu’on nous raconte n’importe quoi, mais
    a- Leipzig: 200 000 employé dans l’industrie chimique.
    c- La Traban, c’est 4 roue, une carrosserie, un moteur.
    La Mercedes, c’est 4 roues, une carrosserie, un moteur.
    6- De tout l’équipement de cadres.
    Le Monde a dit vers 1996: « on a calculé que le retard de formation des cadres des pays communistes est de 6 mois ». Vous avez bien lu: 6 mois.
    Autrement dit: il n’y avait aucun retard mais il fallait en inventer un par racisme politique.
    7- De tout l’équipement démocratique
    Il ne manquait pas une institution de la démocratie, ni élus ni préfets.
    9- De tout l’équipement de presse.
    Les directions de journaux ont été changé, aucun n’a eu à être créé.
    10- De la supériorité de l’équipement familiale.
    11- De la supériorité de l’équipement féminin.
    La démographie était bénéficiaire en RDA pour des raisons démocratiques.
    12- De la promotion sociale et de la formation ouvrière
    Etc Etc Etc.
    Lorsqu’en 2013, la Bavière a fait un scandale contre le renouvellement du paiement de « la dette de la réunification, car la farce est reconduite de décennie en décennie, Le Monde et Le Figaro on publié le même communiqué de justification des frais actuels de la fameuse dette.
    a- Coups de peinture sur des immeubles
    b- Rebouchage de nids de pouls dans les rues qui n’ont pas été entretenues depuis 1989. Vous avez bien lu: depuis 1989.

    Le redressement de la France commence par le redressement des cadres. Qu’ils cessent d’être pétainistes pour devenir gaullistes. Ça commence par l’honnêteté.

    Comment voulez vous que le Peuple fasse confiance à des menteurs qui s’imaginent simplement qu’ils ne seront jamais pris ?

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    • Duval, merci pour cette vision de l’ex-Allemagne communiste, totalement à contre-courant de ce que je pense, mais qui souligne le pluralisme de ce blog destiné à accueillir toutes les opinions!
      Bien cordialement
      maxime

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  13. Frederic_N dit :

    @ michel 43 .
    Pardonnez moi, Monsieur de vous reprendre, mais je rêve que l’on arrête de se cacher derrière son petit doigt. Si vous n’aimez pas les politiciens, dites vous bien que l’on n’a que les politiciens que l’on mérite. Pourquoi croyez vous que les politiciens sont frileux quant aux réformes à faire ? Parce qu’ils savent que le peuple français est majoritairement « azimuté » et que dès qu’on touche un tant soit peu aux privilèges , ils sont prêts à tout casser . Vous ne vous êtes pas demandé pourquoi le Front National avait remisé aux vestiaire le discours économique du vieux le Pen ? Tout simplement parce que les fonctionnaires commencent à lorgner vers lui depuis qu’on parle de règles d’équité entre le régime de retraire de la fonction publique et le privé ? Pourquoi croyez vous que Marine ne sort pas de ses meetings avec le goudron et les plumes quand elle délire sur le retour au franc ? Parce que les professions protégées sont prêtes à couler le pays pour maintenir leurs privilèges. Les politiciens français ne sont pas nuls : ils ont peur de ne pas se faire réélire c’est tout
    D’ailleurs Hume disait : il est plus rationnel de préférer la destruction du monde à une égratignure au bout de mon doigt. Et c’est connu, les français sont très rationnel

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    • michel43 dit :

      LES politiciens que l »on MERITE? mais c »est gens, on voter la suppressions de la proportionnelle de FEU Mitterrand? le peuple est pret a faire des sacrifices,sur de vrais réformes,,pars référendum,. a conditions que les politiciens le RESPECTE; souvenez du NON..ou ils se sont ASSIS DESUS??ILS SONT PRES A TOUT CASSER, LES FONCTIONNAIRES ET LES SYNDICATS?qui NE REPR2SENTE//QUE LA MINORITE..ELLE ne délire PAS ;sur le retour a la monnaie,de nombreux éconnomistes ,et des Allemands,y pense sérieusement..surtout en ce moment,, vous regarder en arriére,pourtant les temps changes, le pére,c »était une autre époque, tout comme de Gaulle; sans langue de bois,l »UMP–PS a lamentablement échouer, donc,la droite national a un boulevard,,et la guerre COPE..FILLON va se payer dans les urnes..OUI,les politiciens sont des incompétents, voter une loi,sur le droit au logement? je percite et signe?

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  14. drazig dit :

    Sans compter que cette prospérité donne à l’Allemagne les moyens et l’opportunité de renforcer son influence et même son emprise sur les petits pays de l’Est. C’est un vieux rêve de l’Allemagne de Bismark à Hitler. L’inanité de l’Europe de Bruxelles les y aide puissamment. La France….. ce n’est plus leurs oignons; ils ont compris. Par contre l’Angleterre à la rigueur, oui. Et nous voilà, isolés. Bien joué socialistes et compagnie …

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  15. Frederic_N dit :

    Je vous suit 5 sur 5 sur ce commentaire. Je dirai même plus , comme les Dupondt, la reprise actuelle en zone Euro risque d’être attribuée à l’Allemagne.
    Mais ceci dit, je pense que votre position est contradictoire avec celle que nous défendez sur l’Europe des Nations. En effet, le programme que vous défendez , et que je défends, suppose un virage historique dans l’histoire de la France. Jamais, je pense – sauf peut-être quand les Voltaire et Diderot n’avaient , avec raison, que le mot Angleterre à la bouche – jamais la France ne s’est inspirée de ses voisins (1) pour le cœur de sa politique. On ne nous appelle pas « la grande Nation » pour rien.
    Or ce que vous demandez , et avec raison – ce n’est pas seulement un programme politique. Vous demandez une inflexion dans les valeurs de la société. N’oubliez pas que le discours anti-allemand que l’on a vu fleurir dans les médias au fur et à mesure que la gauche reconquerrait le pouvoir, ce discours a reçu un écho significatif dans la population française. N’oubliez pas que la valeur du travail et de l’effort n’est plus reconnue comme allant de soi. N’oubliez pas surtout que derrière cette question , il y a le refus de la part de notre société française de mettre les enjeux économiques au premier rang des choix d’un pays. Ce n’est pas pour rien si notre Président guerroie quand le chômage monte !
    Or vous, vous racontez aux français l’histoire de la cigale et de la fourmi, vous dites : prenons exemple sur notre voisin. Mettons l’économie au centre de nos préoccupations et retroussons nous les manches ( disons pour 30 ans, car vous êtes léger quand vous dites 10 ans )Très franchement, ils vont pas aimer. La seule chose qui les pousserait à vous suivre c’est le sentiment d’un affaiblissement durable du pays.
    Ce sentiment est-il suffisant aujourd’hui ? Peut-être mais j’en doute. Mais il a pour conséquence que les français, vont faire le deuil de « la grande nation ». On ne peut pas redresser l’économie aujourd’hui et ressusciter l’Europe des Nations. C’est contradictoire
    (1). A la suite de la défaite de 70, J Ferry a cherché lui aussi à s’inspirer de l’Allemagne, avec le succès que l’on sait. Mais il était le seul

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    • FrédéricN, l’Europe des nations, n’est en aucun cas une Europe de nations repliées et isolées sur elles-mêmes, au contraire, c’est dans mon esprit une Europe infiniment plus unie et solidaire qu’elle ne l’est aujourd’hui, d’un point de vue économique et politique. La différence, c’est qu’elle prend appui sur des peuples et des parlements élus, et non sur une bureaucratie aveugle et irresponsable.
      Amitiés
      Maxime

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  16. Sceptique dit :

    Le creusement du fossé qui nous sépare de l’Allemagne sera peut-être le déclencheur de notre changement de mentalité, puis, de politique. Si les alsaciens, qui forment les gros bataillons des travailleurs trans-frontaliers, ne tarissent pas d’éloges sur l’emploi allemand, nos leaders syndicaux brandissent les petits salaires des petits boulots. Qui correspondent à nos bénéficiaires du RSA, avec cette différence que ces derniers ne travaillent pas et n’en ont pas besoin. Toutes les tentatives de les pousser à la reprise du travail, ou d’en faire un d’intérêt général, ont échoué. Une débrouille fréquente et discrète ajoute le beurre aux épinards.
    Mais dans l’état actuel des mentalités et des convictions, ce n’est pas la majorité de gauche qui y changera quelque chose.

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  17. Bonjour Maxime,

    Merci pour cette synthèse aussi saillante que brillante. Il nous reste à espérer une inflexion de la politique de Hollande pour répondre à cet événement majeur.

    Malheureusement, l’approche des élections de 2014 devrait voir les réformes nécessaires sacrifiées sur l’autel du clientélisme et de la satisfaction de tous les corps intermédiaires.

    Bien à vous,

    MC

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  18. michel43 dit :

    LA seule, vrais raison::c’est que nous avons des politiciens, de droite ou de gauche incompétent? QUI…peut dépenser plus que l »on gagne? les politiciens, QUI a VOTER une loi idiote? EUX le droit au logement…qui donne la Nationalité a plus de 230 000 étrangers, tout les ans, alors que nous avons des millions de chômeurs et aucun logement? préférence national;et l »ISF, l »Espagne socialiste a fait cela// le PP; lui,c »est ouvrir les commerces a toute heure.. nous c’est le contraire;? Regardons d’abord chez nous,,au lieu de regarder chez les autres, QUI va oser toucher au structures de l’Etat sosialo–communiste? PERSONNE ;on a vu NIKO face au droit acquis;donc ,attendons 2014 et les élections Européenne; la surprise sera de taille et cela va obliger ceux d »en haut de redescendre sur terre? en HOLLANDE, le ROI a prévenu son peuple de la difficulter a venir,, NOUS, se sera du sang et des larmes. triste, mais vrais

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