Les idées d’abord

Comment à l’avenir surmonter les querelles individuelles, les « batailles d’ego » ? Comment répondre à l’attente de l’opinion publique qui ne supporte plus le pouvoir en place? La France a besoin d’une profonde transformation pour s’attaquer aux problèmes qui la minent depuis plus de trente ans, auxquels tous les gouvernements se sont heurtés : le chômage massif, l’insécurité, la maîtrise insuffisante de l’immigration, l’impuissance publique en général. Nous devons viser à sortir de la logique de la succession des alternances et des déceptions… Voici un projet républicain en sept axes, sans prétention, éminemment discutable, mais dans lequel 60% des Français, je crois, pourraient se reconnaître.

–          Créer une confédération européenne. L’Europe a besoin d’un profond bouleversement. Pour survivre, ne pas imploser et connaître le sort de l’URSS, il lui incombe de se transformer, de sortir de sa logique d’aveuglement bureaucratique pour se mettre aux services des Européens et de Nations indépendantes. Il faut que le pouvoir suprême en Europe incombe au seul directoire des chefs d’Etat et de gouvernement, que la Commission soit placée sous son autorité ; que le Parlement européen représente les peuples et non la nomenklatura, par un mode d’élection uninominal ; que les Etats disposent de la possibilité de s’affranchir d’une décision qui lèserait gravement leurs intérêts nationaux ; qu’enfin le partage des compétences entre la « confédération » et les Etats soit clarifié. Il nous faut transformer profondément l’Europe pour la rénover, et non en sortir, ce qui serait un non sens historique total.

–          Un plan mondial pour l’Afrique. Je ne peux rentrer d’Afrique sans éprouver une profonde tristesse. D’année en année, à l’inverse des discours et articles lénifiants sur les soi-disant progrès de ce continent, je trouve sa misère un peu plus insupportable, avec ses masses d’enfants et d’adolescents désœuvrés et démunis de tout, en particulier d’un avenir qui errent dans les rues. « Le destin de l’Afrique et de l’Europe sont liés » disait le président Sarkozy. La France devrait assumer sa responsabilité positive à l’égard de ses pays frères d’Afrique en plaçant le développement du continent au centre de sa politique étrangère et en engageant une campagne de mobilisation internationale pour les soutenir dans l’acquisition des outils de leur futur.

–          Restaurer la démocratie française. les institutions politiques françaises doivent être rénovées pour rompre avec la logique d’un fossé croissant entre le peuple et les élites. Comment remettre le peuple au centre du pouvoir ? Faciliter le recours au référendum d’initiative populaire, appliquer la démocratie directe, référendaire, pour toute décision impliquant l’avenir de la Nation, élire le Sénat au suffrage universel. Ces sujets concernent l’avenir de la démocratie. Il serait irresponsable, sinon criminel, d’en laisser le monopole aux « extrêmes » au seul prétexte de ne pas vouloir paraître « populiste ».

–          L’entreprise au cœur de la cité. Le rôle de l’entreprise privée comme source de toute création de richesse et à ce titre, trésor le plus précieux de la nation, doit être reconnu et le gouvernement devra se mobiliser sur une loi d’orientation, sa première grande mesure de politique intérieure, visant à supprimer les obstacles à la liberté d’entreprendre, de recruter et de gérer la main d’œuvre, les charges fiscales et sociales ou les réglementation qui paralysent la croissance économique, en particulier les 35 heures. En parallèle une action de réduction drastique des effectifs des deux fonctions publiques – l’Etat mais aussi les collectivités territoriales – sera mise en œuvre. Al’exception des personnes malades et handicapées, aucune ressource d’assistance ne pourra être allouée par la collectivité publique sans la contrepartie d’un travail ou d’un service rendu à la collectivité, en particulier le RSA.

 –          La responsabilité comme principe fondamental de la vie sociale. La société de l’avenir doit retrouver le principe de responsabilité et le placer au centre de son fonctionnement, dans tous les lieux de régulation et de socialisation. A l’école, au collège et au lycée, il faut des chefs d’établissements autonomes, pouvant recruter les enseignants et le personnel éducatifs, récompenser ou sanctionner les élèves, et être tenu responsable de la marche de leur établissement. Dans les tribunaux, les magistrats doivent devenir personnellement comptables des conséquences de chacune de leur décision, tout comme les préfets, les responsables publics dans tous les secteurs. Un chef d’entreprise qui échoue est automatiquement sanctionné. Il doit en être de même pour tout responsable public.

 –          Restaurer les principes de neutralité et de laïcité. Une « nouvelle société », selon les termes de Jacques Chaban-Delmas, devra sanctuariser le principe de neutralité, à tous les niveaux de communication ou de décision publique. Le service public de l’audiovisuel cessera de confondre information et propagande, sous le contrôle d’une commission indépendante. Une stricte égalité devra s’imposer dans la présentation des termes des débats de société et toute forme de message idélogique implicite à travers les émissions devra être banni. La laïcité en matière de religion devra être renforcée par la réforme des lois de 1901 et 1905 en prolongeant la logique de l’interdiction du voile à l’école en 2003 et de la burqa votée en 2011. Aucune prise en considération de la religion des personnes dans la vie publique et sociale – hors de la sphère cultuelle –  ne pourra être considérée comme acceptable (restauration, hôpital, programmes scolaires…)

–          L’ordre républicain. La restauration de l’ordre public et de la maîtrise de l’immigration passe avant tout par la rigueur dans l’application de la loi sous toutes ses formes, dans notre pays où s’est prise, de décennie en décennie, l’habitude de ne pas appliquer cette dernière. Bien sûr des réformes seront indispensables, pour réparer les dégâts de la politiques actuelle, par exemple la remise en vigueur des peines planchers et de la rétention de sureté, deux grandes réformes du précédent quinquennat. Le flux migratoire devra être strictement plafonné en fonction des capacités d’accueil du pays et de son marché du travail. Mais surtout, la réforme des réforme, dans ce domaine, consistera à créer (à moyens constants cela va de soi) un organisme chargé de dénoncer et de sanctionner tout manquement à la lettre et à l’esprit de la loi, par exemple les régularisations abusives de migrants illégaux qui devraient être une exception et sont devenues la règle, ou bien les non applications des peines de prison prononcées par la justice qui favorisent le sentiment d’impunité et expliquent en partie la montée de la délinquance.

Voilà, cela vaut ce que cela vaut, ce n’est qu’une modeste contribution d’un citoyen, appelant toute sorte de critique, voire de dérision, mais c’est le genre de projet ou de programme auxquels il est de la responsabilité des partis politique de réfléchir  plutôt que de s’entretuer, alors que jamais le besoin d’alternance n’aura été aussi fort dans notre pays malgré l’éloignement des échéances nationales.

Maxime TANDONNET

 

 

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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33 commentaires pour Les idées d’abord

  1. Koufra dit :

    Bonjour Michel,

    nos visions du monde sont irréconciliables.

    L’abandon de la nation pour la super collectivité locale signifiera la fin de toute démocratie car certes on aura des potentats locaux qui seront élus mais au niveau supranational vous n’aurez jamais plus aucun poids sur ceux qui se seront attribués les pouvoirs législatifs et exécutifs.

    Les armées nationales seront supprimés et remplacés par une petite armée supranationale pour gérer la capacité de projection, des armées privées seront crées parallèlement.

    Vous croyez aux mouvement de l’Histoire, je crois que des minorités actives d’hommes font l’Histoire. Quelle place reste t il pour l’exercice du libre arbitre dans votre vision?

    Votre raisonnement reste basé au final sur des axiomes d’une vision du monde et de l’histoire sur les grands mouvements qui par inertie perdureraient.

    Si vous aviez vécu en 1913, vous auriez eu une vision du monde base sur les empires et en 1917 sur un avènement mondial du communisme. Vous auriez eu tord comme vous eussiez pu avoir raison car au final tout repose sur l’aléa, la capacité d’une minorité active a rassembler, sur le génie de quelques uns et parfois sur la capacite a tenir le glaive et le bouclier ou pas ( joffres teint bon, la ou weygand céda ).

    Je suis d’accord avec vous, l’abandon de la nation ne donnerait pas lieu à un retour en arrière possible. C’est pour cela qu’il sera combattu.

    Bien à vous

    Koufra

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  2. Philippe de Lestapis dit :

    il serait interessant de savoir à quelle période est il possible de dissoudre l’assemblée ?

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  3. Willy dit :

    Bonsoir Maxime,

    Je crois que la maxime: charité bien ordonnée…. n’a jamais été plus d’actualité.
    Qui a fait une taxe sur les billet d’avion pour les pays en voie de développement? quels sont les 3 seuls pays qui y ont adhérer?
    Alors commençons a sauver la France avant de vouloir organiser quoi que ce soit avec ou pour l’Afrique, de l’europe.
    Gardons l’euro pour nos échanges commerciaux europééns, nos voyages etc. Réi-nstituons le franc avec sa parité fluctuante, que nous pourrons dévaluer ou réévaluer. pareils pour nos frontiéres….

    Bien a vous

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  4. Koufra dit :

    Il me semble quand même que les anglais ne s’en sorte pas plus mal seuls. Je ne vois pas pourquoi la France n’en serait pas capable.

    En tout cas, leur niveau d’intégration européen reste compatible avec le maintien de leur souveraineté.

    Bonne journée

    Koufra

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    • Koufra, justement le Royaume-Uni fait partie de l’Europe tout en conservant sa liberté… Nous sommes bien d’accord!Tout cela est entièrement à repenser, l’Europe est à reconstruire sur les nations comme disait le général, c’est à dire « les réalités ».
      Maxime

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  5. JM dit :

    Votre article m’offre l’occasion de rappeler l’intérêt qu’il y a à lire Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt de Stephen SMITH.
    Très cordialement,
    Bonne soirée.
    JM

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  6. Stéphane Burgué dit :

    Cher Maxime,

    J’ai hésité à répondre à votre sujet car qui suis je pour vous contredire ou apporter des éléments nouveaux. A quel titre puis je faire avancer le débat car je suis avant tout autodidacte et perdu dans un coin de montagne après un début de vie tumultueuse sur un court terme. Puis, je me suis souvenu de vos écrits et plus particulièrement d’un passage: « ce n’est pas une question de bagages ».
    Donc voici ce que je pense de votre billet:
    Sur le constat que vous faites en introduction, je partage votre analyse mais vous oubliez de parlez d’un point important: les territoires ruraux et reculés comme l’Ardèche ou la creuse par exemple. Ces territoires se désertifient tant au niveau des entreprises qu’agricole. Si je prends le cas de l’Ariège, les politiques menées depuis plus de 20 ans ont amené à enclaver certains secteurs qui sont condamnés à devenir des « réserves ». Seuls les néo-ruraux viennent s’y installer – souvent que l’été du fait du froid de l’hiver.

    Créer une confédération européenne: L’idée est bonne et généreuse car l’Europe telle qu’elle est construite aujourd’hui ma fait penser à une maison ou le toit a été posé sur quatre poteaux et ou le constructeur cherche maintenant à réaliser des fondations. Bref, à l’envers de ce qui aurait être du. Toutefois, il est sans doute plus simple d’avoir une monnaie commune que d’imposer aux États de se réformer en profondeur pour que la Loi soit la même partout. Avec mon petit regard, l’Europe ne pourra continuer d’exister comme aujourd’hui tant qu’il y aura autant de disparités entre les États.

    Un plan mondial pour l’Afrique: là, je tique. L’Afrique dispose de terres arables en grand nombre. Celles ci sont inexploitées ou bien gérées par des puissances financières (États ou entreprises). Il me semble que pour qu’un pays puisse sortir d’une quelconque crise, il lui faut déjà être capable de nourrir ses habitants. Or, la France et les autres aident mais au contraire de ce qu’il me semble devoir être réalisé. Un proverbe dit « si tu donnes un poisson à une personne , elle pourra se nourrir un jour; si tu lui apprends à pécher, elle pourra se nourrir toujours. » Nous sommes dans la logique de donner un poisson. Après il est évident qu’il faut assurer un suivi et c’est même essentiel pour les contrats futurs. Il est aussi important de former les futurs élites pour qu’elles abondent dans le sens de la francophonie et aient un poids pour la France que de protéger pour notre bien et celui de nos investisseurs les terres rares et arables. Toutefois, l’aide ne doit pas toujours revêtir la même forme. Certains parleront de néo colonialisme et je l’entends bien mais il s’agit avant tout de se protéger et bien se dire que si ce n’est pas nous qui agissons de la sorte, d’autres le feront et ont d’ailleurs déjà commencé.

    Restaurer la démocratie française: effectivement, on peut qu’être d’accord avec un tel titre mais derrière ? D’après moi, cela signifie mettre fin totalement au cumul des mandats et comme vous le préciser recourir plus souvent au référendum populaire tant au niveau national que local. Vous parlez ensuite élection des sénateurs et je ne suis pas d’accord avec vous. Pour moi, il convient qu’ils soient toujours élus par les grands électeurs mais que le nombre de sénateurs reflètent les territoires ruraux et puisse agir vraiment comme un contre pouvoir. Cela pourrait être 2 sénateurs par département. On réduit le nombre et ils ont plus de voix. Pour les députés, je suis là encore pour une baisse significative du nombre. Nous ne sommes plus au 19ème siècle. Nous avons des moyens de communications qui permettent de faire entendre chaque voix de France. Je suis pour qu’on relève le seuil : 1 député pour 200 000 habitants. Seulement, restaurer la démocratie signifie aussi faire évoluer le paysage. Quand une commune a 25 habitants, que la communauté de communes en compte 500, est ce vraiment possibles pour elles de mener à bien toutes leur mission, je ne le crois pas. Aussi, comme l’avait fait votre ex-patron, je suis pour que les communautés de communes, d’agglomération ou urbaine deviennent des communes nouvelles quitte à en rassembler plusieurs pour dépasser la taille critique de 5 000 habitants. De même, je suis pour que les départements disparaissent car avec des communes nouvelles, ils perdent leur raison d’exister. La région se voit donc la gagnante et peut avoir un discours avec plus de poids au regard des entreprises.

    L’entreprise au cœur de la cité: Que dire de plus hormis pour signaler qu’il ne s’agit pas de réduire drastiquement les effectifs mais d’avoir une approche cartésienne de ceux-ci et non électoraliste comme en territoriale. Ce nombre de fonctionnaires pourraient être imposé par la loi au regard de la dotation des collectivités sur des critères comme la taille, le nombre d’habitant et la localisation. Il ne faut pas non plus omettre que libéralisation signifie des contrôles et contre fous supplémentaires pour notamment s’assurer du bon respect du Code du travail. Tout ne peut pas être accepté.

    La responsabilité comme principe sociétal: je suis en parfaite osmose avec vous sur ce sujet. Nous avons tous des droits et des devoirs inhérents. Or, les devoirs sont bafoués par grand nombre de personnes qui ne se sentent pas concernées. Le rappel de ces derniers me parait essentiel.

    Restaurer les principes de neutralité et de laïcité: d’accord avec vous mais que faites vous des prêches anti occident qui ont lieu dans des mosquées françaises ? Que faites vous des imams nommés par des pays étrangers ? Que faites vous du financement de mosquées par des pays étrangers ? Je suis pour la laïcité et elle doit s’appliquer totalement à la sphère publique , y compris en ville. Petite anecdote: lorsque avec ma femme nous descendons de notre montagne et allons dans une grande surface d’une grosse agglomération du midi de la France, nous sommes à chaque fois interloqués et surpris. Nous n’avons plus l’impression d’être en France, hommes en djellabas et femmes enroulées dans des vêtements ne laissant apparaitre que les mains et le visage. Mais ou sommes nous ?

    L’ordre républicain: Pour moi, c’est très simple : tolérance zéro et plus de laxisme. Un multi- récidiviste représente un danger pour la société. Il n’a plus à quitter la prison sauf en trop mauvais état pour ne plus être dangereux. Je veux bien qu’on lui accorde une chance, voire deux ou trois mais pas plus. Au final, c’est les victimes qui trinquent. Il faut arrêter de croire par démagogie que l’Homme est bon. Non l’Homme n’est pas bon. Ne dit on pas que l’Homme est un loup pour l’Homme. Concernant les migrants, je dis stop. Il faut arrêter toute immigration sauf celle des étudiants pour un cycle complet universitaire (futur élite de leurs pays) et la matière grise (pour nos entreprises). Pour les autres, tolérance zéro. La France n’a pas les moyens d’accueillir et de fournir de l’emploi aux migrants. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le nombre de chômeurs et le cout des prestations sociales versées à eux mais aussi aux migrants.

    Maintenant, j’ai des questions à vous poser personnellement mais aussi à l’ensemble de vos lecteurs. Avez vous vécu et côtoyé ce que Nicolas Sarkozy appelait « toute la misère du monde » et je ne parle pas d’aller distribuer des repas ou participer à des actions caritatives ? Savez vous ce que c’est de savoir que quelqu’un vous a volé 80k€ que vous ne reverrez jamais, qu’aucun recours n’est possible par l’État pour vous aider ? Avez vous déjà vu votre voiture brulée alors qu’un accident de la vie vous a amené au RSA ? Que le coupable multi-récidiste retrouvé, il soit condamné à 3 mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende qu’il ne paiera jamais car insolvable à vie, comment prendriez vous la chose ?
    Avant de me répondre, demandez vous comment vous agiriez ? Quelles pensées auriez vous après de telles choses ?

    Bien à vous,

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    • Cher Stephane Burgué, j’ai lu vos réflexions avec beaucoup d’attention et je les ai trouvées particulièrement pertinentes, y compris sur ses rares aspects où nous ne sommes pas en plein accord. Sur certains points, vous avez raison et j’ai sans doute tort, par exemple le mode d’élection du Sénat. Concernant votre dernière question, bien sûr, il m’est arrivé de cotoyer, comme à chacun de nous, des situations de misère humaine extrême et pas seulement matérielle. Les situations que vous décrivez semblent correspondre à un vécu et j’imagine évidemment la souffrance que l’on doit ressentir en de telles circonstances. Comment je prendrais la chose? Comme vous vous l’avez prise, avec un sentiment indescriptible de révolte et d’injustice. Mais que faire de plus? Et se dire qu’il peut toujours y avoir pire encore, la perte d’un proche, la maladie incurable, l’accident qui laisse un handicap…
      Amitiés
      Maxime

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  7. Koufra dit :

    Concernant, l’action de l’état vis a vis des entreprises, il serait intéressant de créer des gie orientes sur de la recherche applicative au sein des universités avec 50% se financement publique et 50% privé, les entreprises auraient accès aux brevets qu’elles auraient contribuer à créer a un tarif convenu, la commercialisation des brevets entraînerait des profits répartis 50% entreprise, 20% ré investis en recherche applicative et 30% en recherche fondamentale. À terme, le but serait d’arriver à financer la recherche applicative des entreprises et nationale, ainsi que la recherche fondamentale (sans lien avec les entreprises) de manière autarcique tout en l’orgnsisant et en en tirant le meilleur a moindre coût par mutualisation des moyens.

    Bonne journée

    Koufra

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  8. koufra dit :

    Bonjour Michel,

    On peut être en désaccord et s’apprécier. « Sans la liberté de blammer, il n’est point d’éloge flateuse.

    Pour moi, l’idée de confédération est juste là pour combattre l’idée de fédération mais rien ne sera jamais fait si la fédération venait à disparaitre.

    Le modèle ‘jacobin’ est issu du modèle capétien (voir romain), il est indisociable de la France. Appliquer un autre modèle destucturerait la France et ce serait autre chose.

    Etant breton, je sais parfaitement que la France n’est pas homogène, et quel a été le coup pour unir. Neanmoins, les régionalismes me semblent issus d’un autre temps autant que tu peux avoir cette impression avec les etats.

    L’état et la nation sont inaptes aujoud’hui à résoudre nos problèmes parce que nous avons abandonné notre souveraineté à quelque chose qui l’exerce dans un sens qui n’est pas dans notre intérêt.
    Tu considres de ton côté que c’est la taille qui est inadaptée et non l’absence d’exercice du pouvoir.

    Pour moi, la mondialisation est issue d’un changement dans l’ordre mondiale, la chute de l’URSS, cet ordre nouveau est récent et instable, il me semble dangereux de partir du principe qu’il durera longtemps et jeter ainsi un pays avec 2000 ans d’histoire.

    Il est possible que l’on soit dans une période post-nationale mais l’on ira probablement pas vers une structure fédérale ou confédérale mais plutôt féodale ou conféodale, nous avons abandonné notre souveeraineté, ceux qui l’on prise ne la rendront pas sans se battre.

    J’avais 15 ans quand le traité de maastricht a été voté, on nous promettait l’Europe démocratique pour plus tard, d’abord l’économie, … les paroles s’envolent, les écrits restent. Le traité était écrit et la promesse de démocratie était orale.

    Je pense donc sans vouloir t’offenser qu’il est profondément irréaliste de croire que cette europe pourrait respecter les peuples et nations parce que :
    _ pour exister, elle doit les remplacer
    _ les personnes qui ont pris le pouvoir au niveau européen manifestent ouvertement leur volonté de ne pas tenir compte du vote populaire.

    Je crois donc en ce qui dure, la fin des nations servira t elle la démocratie ou divisera t elle les peuples pour que certains utilisent cette division pour mieux reigner?

    Les quelques tentatives de validation de l’Europe vis à vis du vote populaire me laisse à penser que cette démocratie ne viendra jamais.

    J’en profite également pour faire la proposition ci dessous

    Il serait également important de recréer du lien entre l’état, nation, le peuple et de rappeler aux gens qu’au delà de leur classe sociale, de leur religion de leur sexe, de leur sexualité, ils font parti d’un seul et unique peuple.

    Je propose donc le retablissement du service national, militaire pour certains ou dans les corps civils pour d’autres.

    Cela aurait l’avantage qu’il y ait au moins un moment dans sa vie ou chacun soit confronté à la complexité et aux différences, qu’il y ait un vécu commun. Par ailleurs cela pourrait fournir des effectifs et futures recrues pour les services de l’état ( éducation nationale, armées, police/gendarmerie, pompiers, sécurité civile), d’avoir une réserve appelable rapidement si besoin.

    Par ailleurs, cela retirerait artificiellement une classe d’âge du chômage et d’un goulot d’étranglement, tout en offrant une expérience humaine et professionnelle.

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  9. Bonjour Maxime,

    Je voulais juste répondre à Koufra : je ne pense pas que l’Europe fédérale soit morte, au contraire, je pense que c’est la seule solution. Je m’opposai à Maxime sur le mot « confédération » qui pour moi est synonyme d' »Europe des nations », qui est en fait un refus de l’Europe dans son principe fédéral.

    En revanche, je m’oppose à une fédération qui soit bâtie à la française, c’est à dire selon un principe jacobin qui, nous le savons avec l’Histoire de France, ne peut exister pleinement qu’en niant les composantes locales et régionales.

    Pour préciser ma pensée et au risque de vous déplaire, Koufra, je pense en réalité que la Nation est déjà une coquille vide. La Nation, l’Etat est incapable de répondre seul aux enjeux environnementaux, à la taxation financière, aux opérations de police, etc. tout simplement parce qu’il n’y a plus de frontières. L’Etat est donc trop petit pour s’emparer seul de ces problèmes. A l’inverse, il est trop grand désormais pour répondre au besoin de social et de démocratie qui s’exprime de plus en plus dans le peuple. La mondialisation, par sa violence, déstabilise considérablement les identités qui deviennent de plus en plus revendicatrices et l’Etat est un cadre trop grand pour prendre en charge ces revendications.

    L’Etat n’est donc plus un cadre adéquat pour prendre à bras le corps la quantité de problèmes qui se posent avec la mondialisation et pourtant, en France, nous continuons à croire que l’Etat peut tenir le même rôle que celui qu’il tenait pendant les Trente Glorieuses.

    Pour conclure je pense que nous sommes entrés dans une phase de l’Histoire qui est post-nationale et que la France, du fait de l’éclat hors pair de son passé national, a du mal à en faire le deuil et se retrouve en déni.

    J’irai plus loin en disant que refuser d’acter que nous sommes dans une période post-nationale pour ne pas construire une entité politique qui soit supra-nationale et en mesure de réguler la mondialisation revient à laisser le Marché maîtriser les choses. En d’autres termes, ceux qui refusent l’Europe au nom de la souveraineté française contribuent à laisser le marché sans régulation. C’est le principal désaccord que j’ai avec vous, Maxime et Koufra. Je suis très conscient des insuffisances de cette Europe là, qui n’est pas bâtie selon le bon principe selon moi, mais je pense que le principe supranational est nécessaire aujourd’hui et qu’il en va de l’intérêt de la France.

    Sur le reste, je suis très souvent d’accord avec la majorité de vos interventions et de vos commentateurs.

    Bien à vous,

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  10. jp dit :

    Dans la rubrique Restaurer les principes de neutralité et de laïcité, ajouter :
    – l’arrêt immédiat de l’immigration en provenance des pays musulmans au profit d’une immigration provenant de pays européens
    – l’arrêt immédiat de la construction de mosquées et de centres islamiques
    – l’arrêt immédiat de la construction de carrés musulmans dans les cimetières
    – l’interdiction totale du voile islamique dans les lieux publiques y compris dans la rue
    – l’arrêt immédiat de l’abattage rituel musulman
    – le marquage systématique de l’alimentation halal
    – l’arrêt immédiat de la finance islamique
    – l’expulsion immédiate d’islamistes prônant l’imposition de la charia et l’appel au meurtre ou à la violence
    – la fermeture de sites musulmans prônant le communautarisme à outrance (la liste est longue)
    – la dissolution immédiate du CFCM et de l’UOIF
    – l’interdiction de salons communautaires musulmans
    et j’ajouterais le procès de ceux qui ont laissé la France s’islamiser (la liste est longue)

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  11. Michel Berr dit :

    Mieux rédigé et sous une autre forme, c’est très exactement, et en substance, ce qui est contenu en filigrane dans ces propositions : des contre pouvoirs entre les mains du Peuple afin qu’il en use pour retrouver la ligne et l’esprit de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de… 1789 !

    http://hexagoneries.info/adresse-4-elus/transparence

    Michel Berr

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    • Michel Berr, merci pour ce lien. J’approuve totalement ce que vous écrivez vous aussi. C’est vrai que sur le plan des idées, nous sommes tout à fait sur la même ligne.
      Amitiés
      Maxime

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  12. Koufra dit :

    Si l’Europe telle qu’elle existe doit s’arrêter, les énergies déployées pour la détruire ne s’uniront pas pour construire une autre Europe.

    L’Europe telle qu’elle est l’ennemi des nations et des peuples bien plus que de la démocratie, sa survie en dépend.

    Comme Michel Croz, je pense donc que cette Europe fédérale , promise en cas de disparition de l’europe telle qu’elle, n’existera pas plus que l’Europe démocratique qu’on nous promet depuis 30.

    Par contre, l’Europe des régions est une idee pour détruire les nations, la destruction des nations ne se fera pas a l’avantage des pays centralisés comme la France. Ce cheval de Troie est un piège grossier pour abandonner les pouvoirs régaliens a l’Europe, les pouvoirs locaux aux régions et laisser les états comme des coquilles vides.

    Je ne suis donc pas très enthousiaste.

    La France seule ou l’Europe telle qu’elle est, c’est le seul choix. Maintenant je peux toujours défendre l’Europe fédérale des nations avec une fausse conviction si cela permet de faire évoluer certains …

    Bonne soirée

    Koufra

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    • Koufra, ah, pour une fois, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. La « France seule », cela n’a guère de sens, notre pays est de facto ouvert sur les autres Européens et les intérêts économiques, culturels, stratégiques, civilisationnels sont extrêmement imbriqués. En revanche, les institutions actuelles de l’Europe, pour celui qui les connaît et les a beaucoup pratiquées, comme c’est mon cas, sont un véritable désastre. Moi je pense qu’il faut avoir le courage et l’audace de penser « une autre Europe », même si j’en conviens, les obstacles à son avènement -juridiques, culturels, politiques – sont gigantesques…
      Amicalement
      Maxime

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  13. Bernard Atlan dit :

    Cher Monsieur Tandonnet, J’ai toujours apprécié la justesse ce vos articles. Je vous invite, si vous en trouvez le temps, à aller voir mon blog.

    http://www.bonasavoir.over-blog.fr

    Cordialement

    Bernard Atlan

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    • Bernard Atlan, merci beaucoup pour ce lien et j’ai lu avec beaucoup de plaisir et d’intérêt votre blog. Quelle progrès sensationnel, cete possibilité qui nous est donnée grâce à Internet de nous exprimer et de discuter!
      Amitiés
      Maxime

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  14. Yves Leclercq dit :

    C’est un ambitieux travail que vous avez ébauché. Comment échapper au clivage gauche-droite, et aux conflits d’égos qui divisent chaque camp? C’est la nature humaine qui est à l’oeuvre et elle est résistante. Le fonctionnement démocratique n’est finalement pas si mauvais, tant chez nous qu’ailleurs, avec les mêmes principes.
    La Fédération n’est effectivement pas compatible avec la souveraineté des états, mais la confédération est un cadre trop lâche. Il n’y en a pas de véritable exemple. L’helvétique n’en est pas vraiment une.
    Votre avis pessimiste sur l’Afrique, contraste, effectivement, avec ce qui en est dit parfois (le continent de demain!). Outre les problèmes climatiques et la géographie qui sont des handicaps originaires, un autre a été légué par les colonisateurs, les frontières aberrantes, découpant des peuples, et en en rassemblant qui ne peuvent pas s’entendre. Les dirigeants africains se sont promis de ne pas toucher aux frontières héritées de la colonisation, mais ils usent une partie de leur énergie à faire tenir ensemble des ethnies différentes.
    Au plan intérieur, je ne suis pas sûr que le référendum nous convienne bien. D’initiative populaire, en plus? Sauf les premiers organisés par De Gaulle, au plus haut de sa popularité, ont été clairs et déterminants. Le Sénat représentait la France rurale, désavantagée démographiquement. C’est le cas de moins en moins, et il est envisageable de le supprimer, de transférer une partie des sièges à l’Assemblée Nationale, et d’introduire un facteur « surface représentée » dans le découpage des circonscriptions. Car les territoires peu peuplés sont déjà sous-représentés.
    Sur les principes qui suivent, je partage votre point de vue.

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    • Yves Leclercq, dans mon esprit, la notion de confédération n’est pas du tout réductrice, elle doit permettre de réconcilier par le haut les patriote attachés à la nation et les partisans du renforcement de la solidarité européenne, sans léser ni les uns ni les autres.
      Amitiés
      maxime

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  15. Bonjour Maxime,

    Je partagerai l’avis d’Olaf sur le fait qu’une confédération est une illusion, dans le sens où c’est un mot qui masque en réalité un refus de l’Europe. Si les Etats européens ont accepté de déléguer tant de prérogatives à un niveau supranational, ce n’est pas pour les récupérer de sitôt.

    En revanche, je ne pense pas qu’il faille opposer Europe et démocratie. Certes, aujourd’hui, le déficit démocratique est flagrant mais il y a une issue : il faut organiser une Europe au niveau local, une Europe qui parte de la base jusqu’au sommet. Pour cela les Etats doivent conférer plus de pouvoir aux régions, qui ont selon moi la taille adéquate pour répondre aux aspirations des peuples. Il faut une Europe qui se fasse selon le principe de subsidiarité, à savoir que l’échelon supérieur ne prend en charge les dossiers que si l’échelon inférieur n’est pas qualifié pour le gérer. En réalité, il faut une Europe qui ne se construise pas selon le principe jacobin. C’est sur ce point que la France a du mal avec l’Europe, car son histoire même est lié à un pouvoir central fort, au détriment des régions.

    Il me semble que c’est la seule issue possible. C’est pourquoi je ne parlerai pas d’indépendance comme vous, mais plutôt d’autonomie. Si l’Europe pouvait se faire selon le principe de l’Empire, qui est un principe spirituel qui laisse aux régions qui le composent leur autonomie et leur identité, alors je pense que l’Europe serait acceptée par un nombre de plus en plus grand de ses citoyens. Mais pour cela il faut que la France fasse le deuil de l’Etat.

    Merci beaucoup pour ce billet.

    Bien à vous,

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    • Michel Croz, ce qui m’intéresse beaucoup dans votre vision des choses,, c’est qu’elle sort des sentiers battus de la technocratie bruxelloise.
      Mon idée n’est pas de minimiser l’Europe à travers la notion de confédération. Dans mon esprit l’Europe que j’appelle de mes voeux fonctionnerait mieux et beaucoup plus efficacement que le système actuel. Par ailleurs, si vous parlez d’autonomie des Etats et non plus de leur indépendance, cela signifie qu’on change de logique, on sort de l’Etat nation souverain pour tansformer les Etats actuels de super-collectivités locales. C’est une position qui a le mérite d’être exprimée mais il est vrai que ce n’est pas du tout la mienne. En tout cas merci pour ces éléments de débats qui font réfléchir.
      Amitiés
      Maxime

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    • Bonjour Maxime,

      Oui, ma position revient à celle que vous décrivez.

      Mais l’alternative qui se profile devant nous est la suivante : la nation ou la super collectivité locale, une amicale de Nations ou une véritable Fédération.

      Il y a là une véritable alternative qui demande un vrai choix, car il n’y aura pas de retour en arrière.

      J’assume le choix fédéraliste car je ne vois pas d’autres projet politique viable pour la France. C’est à dire que j’assume le possible déficit démocratique, j’assume de nouvelles institutions qui ne répondent peut être pas à l’histoire et à l’identité française, j’assume le compromis entre les nations au détriment de l’intérêt national immédiat.

      Je respecte votre position, votre vision et j’ai grand plaisir à vous lire, car vous êtes cohérent, engagé en même temps que très lucide. Mais il ne faut pas vous tromper : en refusant le principe fédéral, vous refusez la construction d’une Europe qui soit politique. Vous refusez l’Europe au nom du principe de souveraineté française, au nom d’un gaullisme que je pense dépassé.

      De Gaulle a été le chant du cygne de la Nation. Or, tout indique que le temps des nations est derrière nous. La révolution des télécommunications, l’abolition des frontières, la mondialisation de l’économie, tout converge vers une nouvelle ère, post-nationale. Comme je l’ai écrit plusieurs fois ici, je pense que la France en souffre terriblement compte tenu de l’éclat de son passé national.

      Nous sommes entrés dans une époque où le monde prend conscience de son unité, où le modèle de la démocratie libérale s’impose tant bien que mal, dans un monde où la paix est la fin politique ultime (au sens kantien). Nous sommes dans un monde où le concept traditionnel de « politique » se meurt, car la politique se résume à la gestion. Les partis ne sont plus créateurs de lien social ni porteurs d’idées fortes car ils n’ont plus prises sur les vies. La politique au sens traditionnel se meurt et renaît sous d’autres formes, comme les blogs, les associations etc. Tout part désormais de l’individu, les anciennes structures se délitent. La vie publique ne donne plus sens à notre existence singulière mais c’est notre engagement singulier qui donne sens à la vie publique.

      Je vous avais écris un mail en tant qui est apparu en tant qu' »Anonyme », mais j’avais signé Michel. Vous m’aviez répondu que j’avais là une vision défaitiste des choses, qui se bornait à accepter l’évolution du monde. J’accepte l’évolution du monde mais je refuse le terme de défaitiste. Car je pense que ces évolutions sont inéluctables, que nous entrons de façon définitive dans un monde « nouveau », qui détruit les structures traditionnelles, surtout en ce qui concerne la politique…mais qui est l’occasion d’un renouveau, d’un engagement pur, gratuit…vous en êtes la preuve même ! Vous pestez sans arrêt contre les partis sur votre blog, vous êtes le premier à dire que vous ne vous reconnaissez dans aucun et avez vous même suggéré plusieurs fois que le système ne tournait pas rond…vous avez même prophétisé une crise institutionnelle !

      Oui, Maxime, je vous suivrai là dessus. Mais si c’est pour nous remettre une nation à la sauce du Général, je pense que vous faites fausse route…

      Sincères amitiés,

      Michel

      P.S : et je ne suis ni Attali ni Georges Soros, comme un de vos lecteurs m’a affûblé !

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    • Michel, je ne me souviens pas avoir utilisé le mot « défaitiste » à propos de votre commentaire mais celui de « fataliste » ce qui ne veut pas dire la même chose… J’ai beaucoup de respect pour votre vision de l’avenir qui a le mérite de la franchise et de la clarté. Je ne la partage pas parce qu’il me semble que l’histoire de l’humanité est celle des nations et des empires et que nous ne sommes pas près de sortir de l’histoire et que je préfère les nations aux empires… Bon je ne suis pas devin ni dogmatique et peut-être que je me trompe et que vous avez raison! Cela dit, un monde sans nations ne serait pas forcément meilleur car la barbarie n’a pas besoin des nations pour se déployer. Au contraire, elles forment parfois un rempart contre elle. En tout cas, jaime beaucoup la façon dont vous prenez les choses, avec distance et perspective…
      Bien cordialement
      Maxime

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    • Bonjour Maxime,

      Autant pour moi, vous avez effectivement utilisé le terme de « fataliste » et non de défaitiste.

      Je sais que vous n’êtes pas dogmatique. C’est ce que j’apprécie énormément chez vous et ce qui nous permet de fructueux échanges.

      Bien cordialement,

      Michel

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  16. olaf dit :

    La construction européenne s’étant faite dans un tel rebours de l’ensemble des aspirations des différents et nombreux peuples qui y sont entraînés qu’il semble illusoire d’esperer pouvoir l’infléchir dans un sens plus démocratique, malgrè tout l’espoir que votre présentation d’une confédération nouvelle peut susciter. Entre la démocratie et l’Europe, il faut choisir.

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    • Olaf, l’Europe ne doit pas à mon avis se confondre avec les institutions actuelles dites de l’Union européenne. il existe une solidarité historique, culturelle, économique, stratégique entre les peuples du continent européen. Comment lui donner son expression démocratique, concilier solidarité européenne et indépendances nationales, c’est un vrai sujet je crois.
      Amitiés
      Maxime

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    • olaf dit :

      Cher Maxime,
      Le déficit démocratique est si structurellement enkysté dans la « construction européenne » qu’il faudrait, pour revenir (ou plutôt atteindre) à cette « expression démocratique, concilier solidarité européenne et indépendances nationales », quitter et saborder l’actuel projet « européen » (d’ailleurs plutôt américain, plutôt…). Et croyez moi, c’est une tâche de grande ampleur.

      Le second temps de la relance d’une Europe conforme à nos intérêts (à confronter aux 26 intérêts plus ou moins divergents de nos voisins de l’UE) ne pourrait intervenir qu’après cette première étape. Les promesses d’une « autre Europe », de « changer d’Europe » ont toutes échouées à se réaliser depuis plus de 30 ans (cf. l’affiche du PS des élections européennes de … 1979). Le changement, l’inflexion ne pourra venir de l’intérieur.

      Merci pour vos billets, vos idées, votre implication, cela fait avancer le schmiblick !!

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