Les sommets de l’hypocrisie

 Les leçons de morale du parti socialiste et de ses alliés au sujet d’une supposée connivence entre l’ump et le FN atteignent des niveaux d’hypocrisie hallucinants.

Sur le plan historique, la poussée du fn est le fruit d’une longue complicité entre les socialistes et ce mouvement. Dans son livre « le piège[1] » Yvan Blot, qui a vécu ces événements, rapporte une scène étonnante entre Jean-Marie Le Pen et François Mitterrand qui montre que le créateur et chef historique du parti socialiste n’a jamais pratiqué le cordon sanitaire avec le FN. « Préfecture de Strasbourg, 17 janvier 1995. Des députés européens sont réunis à l’invitation du président de la République. Jean-Marie Le Pen et Robert Hersant, le feu patron du Figaro, discutent. Arrive François Mitterrand. «Bonjour, monsieur Le Pen, je vous ai bien eu tout à l’heure! – Je ne comprends pas, monsieur le Président. En quoi vous m’avez eu? – Allons, monsieur Le Pen! Vous n’avez pas entendu mon discours dans l’hémicycle du Parlement européen? J’ai dit: « Le nationalisme, c’est la guerre!  » Vous ne vous êtes pas senti visé? […] – Non, monsieur le Président! Vous savez très bien que beaucoup de guerres n’ont rien à voir avec le nationalisme; il y a des guerres de religion, des guerres pour le pétrole! – Ah, c’est un grand sujet que la cause des guerres; on n’a pas le temps d’en parler maintenant dans ce salon; […] Je le regrette d’ailleurs; mais on va se revoir bientôt? Je l’espère. – A vous d’en décider.» Cette complaisance est largement confirmée par la lecture des trois tomes du Verbatim de Jacques Attali qui souligne en plusieurs endroits la neutralité de François Mitterrand envers le FN, équivalent pour lui à n’emporte quel parti de droite.

Le moralisme ambiant a un côté lamentable. En 1997, une quarantaine de député socialistes ont été élus grâce aux triangulaires avec le FN. Un seul d’entre eux a-t-il refusé son siège au prétexte qu’il avait été élu grâce au FN ? Non bien sûr… Et en 2012, les députés socialistes qui vont être élus grâce aux triangulaires envisagent-ils de renoncer au Palais-Bourbon pour avoir été élus grâce au FN ? Non, bien entendu. Quant au programme du FN, il était infiniment plus proche de celui du PS que de celui de l’ump sur des points essentiels comme celui des retraites ! Et puis les socialistes, il faut bien le rappeler, sont depuis 40 ans les alliés intimes d’un parti qui a soutenu le stalinisme, ses millions de morts, ses déportations, son Goulag, puis le martyr de Budapest en 1956, de Prague en 1968, l’invasion de l’Afghanistan en décembre 1979… Et sans avoir jamais fait son mea culpa. S’est-il d’ailleurs jamais repenti d’avoir soutenu le pacte Staline-Hitler d’août 1939 qui explique en partie la débâcle de mai-juin 1940, l’invasion, l’occupation et son cortège d’atrocités ? Jamais bien sûr… Sympathique allié. Franchement, cette socialo-bigoterie confine à la monstruosité. Quand cela les arrange électoralement, les socialistes mangent dans la main du FN, mais à la seule idée de voir s’affaiblir le cordon sanitaire qui explique tous leurs succès électoraux depuis 30 ans, ils poussent des cris de vierges effarouchées. La diabolisation ? A sens unique : quand elle est dans leur intérêt ! Bon, je sais que nul n’est parfait, les socialistes s’allient avec qui ils veulent, mais qu’ils cessent, par pitié, de jouer ainsi les saintes-nitouches, les grenouilles de bénitier par intérêt électoral et d’invoquer des soi-disant « valeurs »sur lesquelles ils ne sont même pas capables de mettre un nom!

Maxime TANDONNET


[1] Le Rocher.

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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47 commentaires pour Les sommets de l’hypocrisie

  1. Routarde dit :

    N. Morano accuse Fillon d’hypocrisie à cause de son manque de soutien dans l’affaire « Dahan ». De vieux clivages réapparaissent à droite, entre ceux qui assument les liens avec le FN et ceux qui en ont besoin, mais ne préfèrent pas en parler. Le FN tentera c’est certain d’en tirer profit comme ils le font si bien depuis l’arrivée de Marine.

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  2. georges dit :

    Annick,
    Comme maxime j’ai des doutes sur la sagesse du peuple,les masses seront éternellement manipulables .Du pain et des jeux ,matérialisme et tournois de foot…

    Amitiés sincères.

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  3. noop dit :

    @ Plume
    permettez moi de relativiser votre engouement pour les US… 15 000 milliards de dollars de dette, plus de 100% du pib annuel. Voilà pour le bilan des élites américaines.

    Pour ce qui est du citoyen américain qui est en moyenne l’un des plus endetté individuellement, et qui donc a cru benoîtement, jusqu’à la crise des subprimes, que la vie à crédit était possible, je pense qu’il y a meilleur exemple à suivre.

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  4. Plume dit :

    Monsieur Tandonnet,
    A Noop. Les Américains sont autant, sinon plus, que les Français exposés au numérique et à la dématérialisation de certains produits. Pourtant, eux ont à l’esprit que ‘l’argent de l’Etat’ est celui qui vient de leur poche, de leurs impôts. Leur culture économique, celle des citoyens, est très réaliste et pragmatique.Ne s’agit-il pas plutôt d’une histoire de culture ? On aime à dire que la France, c’est le pays des belles idées, de la littérature, de la philosophie…Les réalités économiques, c’est trop terre-à-terre pour nous…Le nouvel objectif de l’Education Nationale n’est-il pas de faire des citoyens modèles de nos enfants, alors que dans d’autres pays, cet objectifs est de les former pour qu’ils puissent trouver du travail plus tard ? Le gouvernement socialiste n’a-t-il pas annoncé que des centaines de places en formation professionnelle allaient être supprimées ? Le travail manuel, technique, artisanal, commercial, c’est sans doute trop bas pour la gauche, il vaut mieux des jeunes au chômage, mais qui savent bien parler….

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  5. nooptot dit :

    @ Annick
    « On a fait des Français des gens ignares et insouciants, croyant en la toute-puissance de l’État, un État nourricier qui doit subvenir à tous leurs déboires. L’état-mamma. »

    C’est exact, on observe bien cette incompréhension de la part de la population, qui tourne à la négation, de la chose économique aujourd’hui en France. Une sorte de refus de toute logique, de toute rationalité.

    Je me demande s’il ne faut pas y voir les effets de la dématérialisation croissante des biens produits (services en tous genres) au détriment des biens matériels. De l’agriculture à l’industrie, la production était toujours celle de biens matériels tangibles. Avec le numérique et les services je me demande si une bonne partie des salariés fait un lien aussi clair entre son travail et son salaire, entre son travail et la marche de l’économie. Je crois qu’une bonne partie des gens ont perdu de vue tout cela, s’en sont éloignés par la nature même et la finalité de leur travail.

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  6. Annick dit :

    Je viens à l’instant de consulter le site de C Gave.

    Son dernier article, très explicite… :

    http://institutdeslibertes.org/2012/06/18/le-sapeur-camembert-grand-precurseur-de-keynes/

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  7. Annick dit :

    Bonjour Maxime,

    Croyez-vous que les politiques soient plus sages ? Plus honnêtes ?
    Ils cachent intentionnellement la vérité. Nous allons l’expérimenter très vite.
    Ils ont, intentionnellement, décidé de ne plus éduquer les Français en économie.

    Autrefois, la moindre ménagère (Mme Michu) savait qu’un déficit dans la balance des paiements c’était une dévaluation assurée, et donc de l’inflation, nécessaire à la reprise économique, à la compétitivité.
    Qui le sait aujourd’hui ? Qui s’en soucie ?

    On a fait des Français des gens ignares et insouciants, croyant en la toute-puissance de l’État, un État nourricier qui doit subvenir à tous leurs déboires. L’état-mamma.
    Un souci ? Hop, on se tourne vers l’État qui doit tout régler.
    Or, l’État n’est pas la solution, mais le problème.
    Non pas qu’il ne faille pas d’État, mais il est urgent de reconsidérer quels sont les secteurs qu’il doit gérer et quels sont ceux dans lesquels il ne doit absolument pas mettre les pieds, sous peine d’entraîner la ruine, la faillite.

    Le peuple n’est pas sage quand ses gouvernants le déresponsabilise.
    Et sans responsabilité, pas de liberté ; c’était le régime marxiste de l’URSS.
    C’est ce e qu’ils sont en train de nous appliquer, d’autant plus facilement que nous ne sommes plus homogènes et que des populations encore bien moins éduquées que nous s’ajoutent à la notre.

    Si le peuple n’est pas sage chez nous, c’est la conséquence de notre gouvernance, non la cause.
    Quand il va comprendre -et ça vient, c’est demain- que c’est à lui de payer, il est certain qu’il va revoir sa copie. Quand ça touche au portefeuille, pour tout le monde (et ça arrive), ce n’est plus la même chanson.
    Il y aura une explication des gravures, et bien des désillusions.

    Dernière balance des paiements :
    http://www.jpchevallier.com/

    Bien à vous tous,

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  8. drazig dit :

    Cettte histoire de connivence PS-FN est la légende qui sert de prétexte et d’argument à l’UMP (!). Mitterrand saluant Le Pen est un signe de civilité d’un politique suffisamment mûr et sûr de lui. S’il y a eu un « plan Mitterrand », c’était à la droite de le dé-jouer . Elle n’a pas su: ceux sont des imbéciles, un point c’est tout.
    M. Tandonnet, arrêtez de vouloir constituer des goulags à la carte…à moins que ce ne soit générique à la république.

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  9. sourisgrise dit :

    je rajoute que je partage aussi votre analyse maxime …

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  10. sourisgrise dit :

    bonjour à tous
    je partage avec Plume la même analyse sur la sagesse du peuple …le peuple aime avoir sa gamelle bien pleine ici et maintenant …( c’est une image ) par contre les socialistes n’ont pas menti sur tout ….et c’est là justement qu’on s’aperçoit de la versatilité de l’être humain , l’insoutenable inconstance ….car les socialistes n’ont pas menti concernant le dt de vote à tous , ils le feront , dédiaboliser le « fichu » ils le feront …en fait ils feront tout ce que le peuple ne voulait pas …cherchez l’erreur ?
    amitié .
    Chris .

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  11. Plume dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Vous avez raison : sur la sagesse du peuple, on peut avoir de gros doutes, en effet.
    Hier soir, sur France2, lors de la 2ème partie de la soirée électorale, tous les intervenants (Franz-Olivier Gisbert, JF Kahn, Bernard Maris, François Lenglet, une de leurs confrères britannique, …) étaient tous d’accord pour dire, en gros, que jusqu’à maintenant, la gauche nous avait menti, et que maintenant les Français allaient descendre de leur nuage et que ça ferait très mal, vu que Hollande et compagnie avaient fait miroirter des projets irréalisables, n’avaient pas dit la vérité sur le matraquage fiscal (selon un article du site du Figaro qui renvoie au site du Particulier, ce matraquage commencera pour les ménages à partir de 26 420 euros par an et par part, et pour tous ceux qui ont économisé avec les OPCVM français –genre SICAV– qui seront taxés à 15 %, etc…Un conseil : ne travaillez plus et n’économisez plus, soyez comme la gauche : pratiquez le principe du moindre effort et faites la cigale…). Mais le plus sidérant, c’est que personne ne semblait choqué…Cela m’a rappelé un Mot Croisé d’Yves Calvi pendant la campagne des présidentielles où un journaliste du Nouvel Obs ou de Marianne disait : Mais bien sûr, toutes les mesures annoncées ne seront pas possibles, bien sûr, ce sera dur, mais vous comprenez, les Français, il faut les faire rêver (citation pas au mot près, mais le sens y est) et le journaliste Domenach qui insistait : ‘Il faut transcender la crise économique’ à un Pierre Lellouche qui levait les yeux au ciel, ahuri d’une telle ineptie, on suppose.
    Conclusion : il est tout à fait normal de mentir aux Français, d’autant plus que ça marche : la gauche a tout gagné. A moins d’un miracle, la France et les Français, eux, vont tout perdre. Comme Giesbert et la journaliste britannique l’ont fait remarquer : les Français n’ont pas voulu et ne veulent pas voir la réalité en face. Oui, sur la sagesse du peuple, on peut avoir d’énormes doutes…

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  12. Annick dit :

    @ JD75,

    Je suis d’accord avec vos arguments. Il est certain que la mondialisation nous a mis cul pardessus tête, parce que nous n’étions pas préparés, au niveau de l’orientation et de la formation de nos populations.
    On ne fait pas d’un ouvrier, même spécialisé, un technicien sup ou un ingénieur, d’un coup de baguette magique.
    Il faut du temps.
    Or, nous sommes passés très vite du monde de l’industrialisation, à celui de l’innovation. Du moins en Occident.
    Nous sommes dans le même choc que lors du passage du monde agricole à celui de l’usine.

    Regardez une entreprise comme Apple, par exemple. Aucune usine, tout est sous-traité dans les pays émergents. Ce qui évite de bloquer les capitaux dans des locaux, des machines-outils, et laisse plus d’oxygène pour investir en recherche l’argent ainsi libéré, embaucher des têtes bien pleines et, bien sûr, distribuer de meilleurs salaires.
    Apple n’a pas besoin d’investisseurs, ni de subventions étatiques, ses fonds propres lui suffisent.
    Les laisser-pour-compte, dans une telle transformation du monde économique, ce sont ceux qui n’ont aucune qualification. Et nous n’avons pas su nous adapter à temps.
    Là est l’erreur, d’autant que nos dirigeants n’ont pas su négocier le virage, et -pire !- ont acquiescé à cette mondialisation sans plus de précautions.
    En vérité, ce qu’ils ont oublié, c’est l’homme tout simplement.
    Dans leur projet, l’homme devient une simple valeur d’ajustement, que l’on peut déplacer et remplacer à merci.
    Or, l’homme est au centre de tout.
    Mais là, nous philosophons, et ce n’est pas leur dada, ni leur préoccupation.

    Il se peut en effet que la rareté, et donc la cherté, du pétrole remette en cause cette organisation. A moins que nous ne trouvions une nouvelle source d’énergie.
    Après tout, nos aïeux voyageaient en diligence, imaginez le désarroi de ceux qui en vivaient quand le train l’a remplacée… donc tout peut arriver, le génie humain n’est pas au bout de sa route. Idem pour les fabricants de bougies, et, plus près de nous, la disparition des photographes avec l’arrivée du numérique, et peut-être celle de la poste, avec les mails, etc.

    On peut toujours essayer de freiner des quatre fers, je crois que le retour en arrière n’est pas possible.
    Par contre, oui, il faut des règles. Non pas pour entraver la compétitivité, mais pour empêcher les prédateurs (il y en a toujours) d’agir à leur guise.
    Au niveau de la finance, il me semble qu’un assainissement est urgent.
    Il n’est pas sain que la rente rapporte plus que le travail.

    Quant aux clefs de la cave, sans collusion avec nos braves viticulteurs 😉 c’est évident qu’ils ont contourné !
    Privés du levier de la monnaie, nos politiques ce sont emparés de celui du crédit.
    Là je réponds aussi à Minos.
    Et qu’est-ce qui a permis ce merveilleux tour de passe-passe ? L’Euro, monnaie fixe !
    De sorte que l’on a fait croire à tout le monde (investisseurs compris) qu’un Euro grec = un Euro allemand qui, lui-même, serait égal à un Euro français, etc.
    Et tout le monde en euro-zone a eu droit au même taux d’intérêt, pour ses emprunts d’état.

    C’est ainsi que la Grèce, par exemple, a pu s’endetter au même taux que l’Allemagne. Et la France aussi. Un taux bien plus avantageux, parce que bas, que si l’on avait gardé chacun une monnaie flottante, adaptée à nos économies différentes.
    Nos politiques n’y ont pas résisté, ils ont dépensé à moindre coût.

    A cela s’est ajouté la politique de la BCE, dont les seuls objectifs sont de réduire l’inflation et maintenir un euro fort, quel que soit le niveau d’économie de chacun des pays.
    Même régime pour tout le monde !
    Alors, oui, depuis que nous avons l’euro, nous n’avons plus les mêmes niveaux d’inflation que dans les années auparavant (ce qui avantage les rentiers).
    Mais notre euro trop fort pour notre économie, fait plonger nos entreprises.
    Sans parler des taxes diverses et variées, des charges, des lois du travail trop rigides, des subventions aux uns et pas aux autres qui faussent tout l’équilibre, etc.

    D’années en années nous avons perdu notre compétitivité, et qu’ont fait nos admirables dirigeants ?
    De la relance (« rilance » avait dit Lagarde) par la consommation, selon la théorie du bon vieux Keynes.
    Ce qui, en fait, consiste à distribuer de l’argent non gagné, des richesses non créées, en… empruntant à tour de bras grâce aux taux très bas.
    Ne pouvant plus imprimer de monnaie, ils ont créé du « faux argent » par le crédit.
    N’ayant jamais rectifié le tir, ils nous ont jetés dans la dette… pour garder leur clientèle électorale sans faire les réformes absolument nécessaires (qui leur auraient coûté leurs mandats), et ce qui nous attend aujourd’hui c’est un naufrage, parce que les Allemands ne veulent plus nous assister.

    Ce serait trop long à expliquer, mais il faut savoir que les équilibres (précaires et artificiels) se font grâce aux transferts que nous font les Allemands. On comprend qu’ils disent « nein ! » devant notre laxisme.

    J’ai essayé d’expliquer simplement, mais je ne suis pas non plus une spécialiste économique même si je m’y intéresse sérieusement. La discussion est ouverte, personne ne détient la vérité. Le bon-sens nous guide souvent bien mieux que toutes les théories.

    L’important, me semble-t-il, est de ne pas laisser le levier de la monnaie, y compris sous la forme du crédit, à des politiques. Ils s’en servent pour servir leurs intérêts, qu’ils soient de gauche ou de droite, ou de n’importe où.

    Le plus sage en la matière c’est le peuple parce que l’argent sort de sa poche tout de suite ou plus tard, et les faits l’ont largement démontré partout où cette souveraineté lui est reconnue.
    Les Suisses ne viennent-ils pas de refuser une semaine supplémentaire de congés, pour ne pas « abimer » leur économie ?
    Impensable en France !

    Bien à vous tous,

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