Contre les drapeaux dans les classes

L’Assemblée nationale a voté cette nuit un amendement imposant dans chaque salle de classe la présence d’un drapeau français et d’un drapeau européen. Cette proposition n’est pas issue d’un parti extrémiste, mais, semble-t-il, de la droite LR. J’y suis profondément défavorable. Un drapeau national ou européen, ou autre, est un emblème d’allégeance à une  entité politique. Un régiment porte le drapeau national car il combat pour le pays et au nom de celui-ci. La salle de classe n’a pas vocation à enrégimenter pour une cause ou une autre, sinon celle du savoir. Elle est le lieu sacré de transmission de la culture et de l’intelligence. Cette décision est le signe du renoncement. Le niveau scolaire est frappé par un vertigineux déclin dont toutes les études attestent: orthographe, mathématiques, lettres, sciences naturelles, histoire, géographie… Par ailleurs, le QI moyen des Français est en chute libre, à l’image de tout le monde occidental, mais encore  plus marqué. L’école est malade de l’indiscipline, de la violence et de non respect des professeurs. L’inégalité des chances frappe plus fort que jamais, entre les bons collèges et lycées des centres villes de la bourgeoisie française et les établissements de banlieues qui sombrent dans le chaos absolu. Voilà, et quand on ne sait plus quoi faire pour changer une réalité tragique, on agite des petits drapeaux tricolores ou avec des étoiles, comme des leurres, pour faire vibrer la corde patriotique ou supposée telle. En collant des petits drapeaux partout dans les salles de classe on donnera ainsi l’illusion de restaurer l’autorité. Pourtant, les deux drapeaux ne serviront qu’à recouvrir d’un voile pudique l’échec d’une société, sans doute le pire de tous, à assurer la transmission aux nouvelles générations d’un patrimoine intellectuel.  Tout cela n’a rien à voir avec le patriotisme. La place du drapeau est sur la façade des établissements, surtout pas dans chaque classe. Cela s’appelle la démagogie, ou l’esbroufe. Ou mieux: le ridicule.

Maxime TANDONNET

 

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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56 commentaires pour Contre les drapeaux dans les classes

  1. Christophe dit :

    Bonjour,
    Avez-vous entendu parler de « l’effet Flynn » ? Il semblerait que le QI dans la plupart des pays industrialisés serait au contraire en train de légèrement monter: https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Flynn#Critiques_du_mod%C3%A8le

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  2. pseudo dit :

    J’ai rédigé deux réponses à un commentaire favorable à l’interdiction des pseudonymes, et ces deux réponses ne sont pas affichées.

    Je ne sais pas si c’est un bug ou si c’est volontaire ; si c’est volontaire je ne comprends guère pourquoi, au moins pour la deuxième de ces réponses.

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  3. la conjuration des privatiseurs dit :

    Vous êtes opposé au drapeau dans les classes, mais il existe aux US. On voit sur cet exemple minuscule que la transposition des manières de faire d’un autre pays ne donne pas forcément de bons résultats.

    Les rugbymen français étaient autrefois brillants, et ils ne le sont plus. Le Figaro, après un article cet été, en a remis une couche après ce week-end : tout le mal viendrait, selon eux, d’une organisation faisant la part belle aux intérêts privés (aux clubs) au détriment du collectif. Ils expliquaient aussi que des mesures correctives étaient prises, mais qu’elles mettraient du temps à aboutir ; et qu’elles respecteraient la règle européenne de libre circulation de la main d’oeuvre (sic).

    Hélas, c’est justement le type de réforme (favoriser les intérêts privés au détriment du collectif) que LR a mis et compte mettre encore toute son énergie à faire aboutir. Tout a été privatisé ou est en voie de l’être, et 95% des gens pensent que ça marche moins bien qu’avant : les fameux 1%, et quelques distraits qui votent encore LR ou LREM.

    Le patriotisme ne consiste-t-il pas d’abord à respecter les structures d’un pays ? Or, en France, l’Etat a de longue date une part prépondérante. Aller contre est une garantie d’inefficacité, et s’obstiner à le nier dans les journaux et TV subventionnées ne peut qu’aboutir à la déculturation que vous critiquez.
    Il vaudrait mieux agir, dans le cadre de la logique française, pour modifier les équilibres dans le sens souhaité. Par exemple, améliorer les programmes scolaires (ce qui signifie, en gros, revenir sur 40 ans de réformes de droite et de gauche) plutôt qu’emmerder le monde avec le chèque scolaire et le hors-contrat. Ou augmenter la rémunération dans les entreprises nationales plutôt que de privatiser et voir la décision passer dans des pays étrangers.

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  4. François Martin dit :

    Texte écrit en juillet 2016, inspiré, entre autres, par la lecture de ce blog, mais jamais diffusé. Quand j’avais encore un espoir sur ce qui pouvait se passer.

    Refonder la Nation dans un esprit d’ouverture
    Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Il y a urgence à la rassembler. Or le parallèle entre la situation actuelle et la France de la fin de l’Ancien Régime finissant est saisissant.
    On observe l’apparence d’un pouvoir très fort, voire tenté par l’autoritarisme quand il appelle à une union nationale qui ne serait que soumission à ses vues ; mais en réalité, ce pouvoir est impuissant, tout entier personnifié par un Président de la République en spectacle médiatique quotidien, devenu sitôt élu le bouc émissaire national, n’incarnant plus la continuité de l’Etat mais les soubresauts émotifs d’une actualité dérisoire ou tragique. On observe aussi les intrigues de cour, les postures, et le lancement d’une course des prétendants, non dans l’objectif d’une autre politique, mais surtout pour occuper les palais de la République. Et on observe enfin un pays devenu irréformable, chaque tentative même limitée de réforme de l’Etat se heurtant à des oppositions minoritaires, mais pas moins intransigeantes, et parfois violentes, mettant à mal la concorde civile, quand celle-ci n’est pas attaquée par le pouvoir lui-même : la seule réforme majeure du quinquennat poursuivie avec obstination, au nom du progressisme sociétal, au risque de fracturer la société et au mépris de ses conséquences réelles, ne répondait à aucune urgence autre que partisane.
    Les fondements théoriques et philosophiques de l’Etat sont devenus irréels ; à la fin de l’Ancien Régime, la monarchie de droit divin et les privilèges nobiliaires avaient perdu sens ; aujourd’hui, où va la démocratie quand une forte majorité de citoyens rejette massivement la classe politique? Les principes républicains, le souci premier de l’intérêt général, semblent avoir disparu au profit des privilèges de castes sociales opportunistes coupées du pays réel : les Parlements sous l’Ancien Régime, aujourd’hui le monde politico-médiatique, et tous les intérêts corporatistes, minorités de blocage et mutins de Panurge que le pouvoir flatte pour se les concilier, du moins quand ils partagent son orientation idéologique.
    Pour éviter une révolte aux dérives imprévisibles, la classe politique doit faire une révolution. Le pouvoir doit, dès 2017, être confié à un Gouvernement d’au plus quinze ministres qui, disposant de la confiance de l’Assemblée, déterminera et conduira la politique de la Nation, avec fermeté et courage, sous l’autorité d’un Premier ministre qui ne soit ni le collaborateur, ni le concurrent du chef de l’Etat ; les députés élus devront organiser de nouveaux Etats généraux, avec les moyens modernes, pour recueillir l’avis de tous les citoyens de bonne volonté, sur les réformes essentielles à la refondation de la Nation ; et ces réformes, préparées en un an par le Conseil économique, social et environnemental avec l’expertise du Conseil d’Etat et de la Cour des comptes, mûries le temps nécessaire à leur acceptation, devront ensuite être conduites sans faillir.
    Réexamen des conditions d’accès et des devoirs liés à la nationalité ; place de la France dans une construction européenne indispensable, mais qui ne soit plus une fuite en avant bureaucratique et désincarnée ; recentrage de l’Etat sur ses missions premières de conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ; revalorisation d’un Parlement moins pléthorique et réorganisation drastique du millefeuille territorial ; limitation du cumul des mandats dans l’espace et dans le temps ; ouverture et renouveau des fonctions politiques, la politique ne devant plus être un métier, mais tous les métiers devant contribuer à la politique, ce qui suppose un statut de l’élu ; principe de responsabilité, car la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ; tels seraient les principaux préalables à cette refondation.
    Transmettre de façon responsable un univers durable à nos enfants
    Tout législateur, tout responsable politique devrait avoir pour seul horizon l’intérêt des générations à venir. Pour que la jeunesse du pays ne soit plus, comme aujourd’hui, majoritairement anxieuse de vivre dans une société plus dure et moins heureuse que celle de ses parents, et tentée par l’exil quand elle le peut, les responsables politiques doivent indiquer clairement l’orientation de long terme qui structure leur action, dans les deux domaines essentiels pour l’avenir que sont l’environnement et l’éducation.
    Une écologie politique dévoyée, au service d’ambitions partisanes et d’une idéologie anti-humaniste, a trahi l’enjeu majeur de l’environnement. Celui-ci doit avant tout être considéré comme la protection de l’homme, qui a des devoirs envers la nature et envers lui-même. Il en résulte la nécessité de choix clairs à long terme sur l’énergie et la protection de la nature. La fin prévisible des énergies fossiles qui dégradent l’environnement impose de choisir le moindre mal qui est l’énergie nucléaire, et à terme, si la recherche s’en donne les moyens, la fusion nucléaire, source pratiquement inépuisable et non polluante. Prétendre que les énergies douces et renouvelables, dont certes un développement raisonnable doit être envisagé, suffiraient à couvrir les besoins du pays est un mensonge irresponsable et hypocrite. La protection de la nature : air, eaux, paysages, biodiversité, agriculture, impose aussi des choix, non des postures ; des actions politiques, non de la communication. Mais protéger la nature, ce doit être aussi protéger l’homme : l’évolution exponentielle du progrès technique, appuyée par les moyens colossaux de quelques firmes mondiales, nécessite de fixer des limites à la transformation démiurgique, aux conséquences potentiellement effroyables sous un couvert rassurant de santé, de l’homme en « post-humain ». Enfin, les enfants sont sujets et non objets de droit : tout ce qui tolère, voire encourage, un marché des droits à l’enfant, les privant délibérément d’un père et d’une mère, doit être résolument combattu dans l’intérêt suprême des citoyens de demain.
    L’éducation doit former des citoyens en mesure d’être libres et égaux en droit, les distinctions sociales ne pouvant être fondées que sur l’utilité commune. L’égalitarisme de façade, fondé sur une idéologie dépassée et arrogante, appuyé sur la mesure de résultats privés de sens, ne produit que des inégalités nouvelles, privant de tout espoir d’ascension sociale ceux qui en auraient les capacités, tout en accélérant la concentration des pouvoirs chez ceux qui en ont les moyens. L’éducation doit d’abord remplir son rôle premier d’instruction élémentaire et d’enseignement de l’histoire nationale ; un citoyen ignorant est mûr pour la servitude volontaire, un citoyen inculte n’aimera pas sa Nation. Elle doit ensuite permettre à chacun, suivant sa capacité, d’exercer le métier de son choix : la Nation a plus besoin d’artisans, d’ouvriers, d’employés, de commerçants, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, que de chômeurs surdiplômés.
    Allier liberté économique et fraternité sociale
    Aucun régime fondé sur le dirigisme économique n’a jamais assuré la prospérité et la paix. A l’inverse, le libéralisme intégral ne relève que de la théorie économique pure. Des lois sont donc nécessaires pour réguler le capitalisme, mais trop de lois oppriment : quand le droit est illisible, il devient par nature injuste ; vouloir trop protéger détruit l’initiative et étouffe la création de richesses et d’emplois.
    Notre système de protection sociale, de droit du travail et de santé publique doit être réexaminé dans ses objectifs, son financement et ses acteurs. Pour assurer la concorde publique, la société doit quand il le faut aider ses citoyens, plutôt qu’assister des individus.
    Enfin, source historique de l’invention de la démocratie et ferment des révolutions, le consentement à un juste impôt est nécessaire. Or l’ensemble des prélèvements obligatoires doit être profondément réformé et reposer sur des règles claires, stables et équitables, la première étant que la contribution commune soit également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

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  5. Patrice Charoulet dit :

    ANTISEMITISME

    On nous parle de plusieurs actes antisémites odieux qu’il faut condamner avec force. Que faire ?

    Il est difficile d’identifier les auteurs de tags nocturnes.

    Les actes antisémites commis de jour sont plus faciles à punir.

    Reste Internet. Quand Soral ou Dieudonné écrivent ou parlent avec un antisémitisme patent, la loi française, contrairement aux lois des Etats-Unis, peut et doit les sanctionner. D’autres qui écrivent ou parlent sans masque doivent subir le même traitement.

    Reste un vaste continent intouchable sur le Net: le continent des pseudonymes. Une loi française pourrait y remédier en obligeant les hébergeurs à ne plus tolérer les noms supposés. J’y suis favorable.

    Je sais que sur mille pseudonymes, tout le monde n’est pas antisémite et que l’on peut écrire sous un faux nom pour mille autres raisons.

    Mais je pose la question : veut-on oui ou non lutter sérieusement contre l’antisémitisme ? Tant dix mille personnes masquées pourront dans notre pays écrire des injures antisémites impunément, la lutte contre l’antisémitisme restera au point mort.

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    • Tracy LA ROSIÈRE dit :

      Il faut se poser la question de savoir d’où viennent, majoritairement, les actes et les propos antisémites.
      Et y répondre.
      Je le sais, ce serait cruel… et parfaitement destructeur du vivre-ensemble.
      J’entendais encore, ce matin, des commentaires à la radio (par les chiens de garde du système – comment y échapper, il n’y a plus que ça ?) faisant l’amalgame des actes antisemites avec les Gilets Jaunes.
      Il y a un moment où il faut quand même arrêter de se foutre du peuple !

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    • la conjuration des européistes dit :

      Je suis en total désaccord avec votre commentaire.

      Pour vous faire voir pourquoi, je vous propose une comparaison. Il existe des micros-partis dont le dirigeant est incontestablement antisémite. En partant de votre raisonnement, on pourrait donc dire : supprimons le secret du vote, afin qu’on sache qui vote pour ce parti.

      Voici une citation de Jean-Marie Domenach pour poursuivre le propos :

      http://www.politique-autrement.org/Jean-Marie-DOMENACH-La-puissance-des-tabous-contemporains

      Il est daté de 1992, c’est à dire qu’il n’y est pas question de réseaux sociaux. Mais il dit bien qu’il y a des gens qui, sans avoir recours à l’anonymat, « diffament, ridiculisent, excluent impunément ». Réfléchissez-y, et vous verrez sans doute de quoi il veut parler.

      Face à cela, le citoyen dispose actuellement de la possibilité de s’exprimer de manière anonyme. C’est une très bonne chose, et il ne faut surtout pas y toucher.

      Autre exemple, la politique de publication de commentaires de ce site de philosophes :

      Règles de publication des commentaires


      « Pseudonyme. Pour des raisons juridiques, les commentateurs sont identifiables par leur adresse IP enregistrée sur l’administration du blog, mais cela ne signifie pas qu’ils doivent révéler leur identité publiquement en signant de leur nom. Sauf si le commentateur a des raisons particulières de se faire connaître, il est préférable de signer un commentaire avec un pseudonyme. La mémoire du web est illimitée. Un commentateur « réagit » à un texte, il n’a pas à engager sa signature « pour l’éternité » et pourrait regretter ultérieurement ce qu’il a écrit dans le feu de l’action, le pseudo est une protection. « 

      Il y a une tentation de proposer en permanence des changements sans réfléchir à leur portée, il faut savoir y résister…

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    • Anonyme dit :

      On sait très bien d’où vient l’antisémitisme mais il ne faut pas le dire ni surtout le démontrer. A force de vouloir tour nier, tout cacher, tout ignorer, en se voilant la face et les yeux, on enterre notre pays, il n’en restera rien dans quelque temps.

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  6. Annick Danjou dit :

    A quand la photo du président dans toutes les classes?
    Le drapeau français à l’extérieur de chaque école ne me choquerait pas, mais le drapeau européen c’est de la propagande, et les 2 dans chaque classe est d’un ridicule indescriptible, sans parler du coût que cela implique. On se demande toujours qui a toutes ces bonnes idées? Ceux qui ont fait de grandes études sans doute. Dans quelque temps certains réclameront également un drapeau algérien ou marocain…il ne reste qu’à attendre un peu!!

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  7. atoilhonneur2 dit :

    En France il y a : 63 600 écoles, collèges et lycées, publics et privés (source EdNat 2015)

    51 700 écoles
    7 100 collèges
    4 200 lycées
    une moyenne de 25 salles de classes par établissement
    soit 1 590 000 salles de classes
    1 drapeau français + 1 de l’UE soit 3 180 000 petits drapeaux ! On frise vraiment le ridicule
    cdlt,
    Corto

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    • corto, et pire, cela vient de nos « amis politiques »…
      MT

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    • la conjuration des européistes dit :

      Le nombre est-il un argument ? Il semble qu’il y a le même type de loi au Texas et dans d’autres états américains :

      https://www.quora.com/Are-schools-required-by-law-to-display-a-flag-in-each-classroom

      deuxième réponse.

      https://texas.public.law/statutes/tex._educ._code_section_25.082
      « The board of trustees of each school district and the governing board of each open-enrollment charter school shall require that the United States and Texas flags be prominently displayed in accordance with 4 U.S.C. Sections 5-10 and Chapter 3100, Government Code, in each campus classroom to which a student is assigned at the time the pledges of allegiance to those flags are recited. A district or school is not required to spend federal, state, or local district or school funds to acquire flags required under this subsection. A district or school may raise money or accept gifts, grants, and donations to acquire flags required under this subsection.
      (c)
      On written request from a students parent or guardian, a school district or open-enrollment charter school shall excuse the student from reciting a pledge of allegiance under Subsection (b). »

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    • Mildred dit :

      Ce qui prouve, monsieur Tandonnet, que l’heure est peut-être venue de faire le ménage parmi ceux que vous appelez encore vos « amis politiques », mais toutefois avec des guillemets qui en disent long sur l’état de l’amitié en question ?

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    • Mildred, oui les guillemets en disent long.
      MT

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  8. Coucou dit :

    Bonjour

    Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C’est te dire si dans mas vie, j’en ai entendu des conneries. Mais des comme ça, Jamais !

    Michel Audiard

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