La tragédie d’un président

Couv. Histoire présidentsFrançois Hollande confirme, en ce 14 juillet 2013, sa volonté de renouer avec la tradition de l’interview du chef de l’Etat lors de la fête nationale, délaissée par son prédécesseur. Sa cote de popularité, selon un sondage LCI opinion way, poursuit sa descente aux enfers avec un taux de 23% de satisfaits, soit, semble-t-il, le niveau le plus bas jamais enregistré dans l’histoire pour un président de la République. Même le noyau de son électorat, celui des sympathisants socialistes, paraît subir un phénomène d’érosion. Il ne faut sans doute pas y voir seulement la sanction d’une politique, mais un rejet de la personnalité même du président, ce qui est infiniment plus grave. Chez Nicolas Sarkozy, les critiques se focalisaient sur certains gestes ou comportements démesurément amplifiés et surexploités par des médias hostiles (le célèbre « casse toi pauvre con »). Chez François Hollande, la déchéance de popularité paraît bien plus dramatique. Elle ne saurait se fixer dans un ou des faits précis, mais comme insaisissable, semble émaner de son personnage tout entier, cette impression catastrophique – vraie ou fausse –  de sectarisme militant derrière l’apparence débonnaire, de soumission à des groupuscules idéologiques au-delà de la façade bonhomme, de désintérêt envers toute une partie de la France – celle qui ne vote pas pour lui – de plongée dans le « tout communication » au détriment des réalités, de dérobade et d’esquive devant les difficultés et les inquiétude des Français, un discours décalé, incantatoire plutôt que volontariste.  Bref, le courant ne passe pas. Or, l’équilibre du régime politique français repose sur le lien de confiance entre le peuple et le chef de l’Etat, « l’homme du pays » comme dit le Général de Gaulle dans ses mémoires d’espoir (tome 2). Le rejet du président de la République, qui tient, en profondeur, à l’image d’une personnalité bien plus qu’à une politique, sans doute irréversible, voué à durer près de quatre ans, agit comme un puissant venin aux effets paralysants sur l’action publique dont l’impact, désastreux pour le pays, ne pourra se mesurer pleinement qu’en 2017.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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23 commentaires pour La tragédie d’un président

  1. Annick dit :

    @theotimedesavoie et Jacques,

    Merci à vous de lire mes posts.

    Jacques :
    @ANNICK…Vous avez un job..

    Une proposition de quelqu’un de votre entourage ? Ou un encouragement ?

    J’écris mes posts en un seul jet, sans brouillon et comme ça vient.
    Mais j’écris aussi quelques nouvelles, qui traînent sur le Net. Avec plus de soin.
    L’impérieux besoin d’écrire. Maxime doit connaître… 🙂

    Amicalement,

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    • Jacques dit :

      @ Annick.
      Un des poste les plus important quand on dirige n’importe quoi, même un pays c’est les conseillers en communication…pour cela, il faut savoir écrire et « dessiner » l’information d’une façon ou une autre tout en gardant un sens d’honnêteté..pas facile dans les temps qui court……
      C’est bien d’avoir des idées encore faut-il savoir comment les rendre compréhensibles pour que le commun des mortels comprennent…

      J’ai ris hier…un article dans le Figaro, un autre dans les Echo, et encore un autre dans le Temps de Genève..ou Flamby annonçait que la reprise étant enfin la,,,,et l’article suivant annonçait que l’OCDE estimait que le chômage serait même plus important en 2014 qu’en 2013 en Europe……

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  2. Annick dit :

    Bonsoir Maxime, bonsoir à tous,

    La ligne jaune encore franchie , « on » veut imposer le délit de blasphème chez nous et « on » s’en prend aux journalistes, les seuls courageux bien entendu, qui appellent un chat, un chat et ne maquillent pas des razzias de hyènes en petites bousculades.

    Les lois liberticides font leur œuvre et j’en veux énormément à Sarko de ne pas avoir voulu donner un coup de pied dans toutes ces fourmilières.

    Cette fois, c’est l’ami Rioufol qui en écope :

    Les méthodes du collectif contre l’islamophobie (suite)
    Par Ivan Rioufol le 14 juillet 2013 18h01 | 104 Commentaires

    Pour avoir critiqué, sur RTL, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), je dois m’attendre à comparaître devant la XVII ème chambre du tribunal correctionnel de Paris et à être entendu préalablement par un juge d’instruction. J’ai appris mon sort en me rendant, vendredi 12 juillet, à la convocation de la police judiciaire. Celle-ci agissait dans le cadre d’une commission rogatoire, délivrée par le vice-président chargé de l’instruction au tribunal de grande instance, suite à une plaine contre X avec constitution de partie civile du fameux CCIF, qui se comporte en l’occurrence comme s’il exigeait de bénéficier d’un statut d’intouchable. Il me poursuit pour « diffamation et injure publiques envers particulier et provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale », ce qui est un moyen commode pour le CCIF d’user de la diffamation, de l’injure, de la haine, de la discrimination et de la violence à mon égard. L’automaticité de cette procédure (plainte avec constitution de partie civile) est telle qu’elle oblige à enclencher l’action judiciaire sans pouvoir évaluer, au départ, le sérieux des charges; c’est ce que j’ai appris de l’officier de police qui m’a reçu et qui s’est contenté de me faire confirmer mes propos. Alors que bien des plaintes contre des « incivilités » ou des violences contre les personnes ne vont pas à leur terme, la législation a encouragé la délation pour délit d’opinion….

    La suite : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/07/pour-avoir-emis-sur-rtl.html

    Il est grand temps que nous réagissions pour défendre nos libertés de conscience et de parole.

    A propos de la crise est finie du faiseur de pluie :

    – Fitch nous a enlevé le dernier AAA, ne reste qu’un AA+ provisoire qui plongera très vite.
    – 1.000 licenciements chaque jour dans l’industrie, et autant par jour dans les autres secteurs.
    – Les faillites d’entreprises ont bondi au deuxième trimestre
    http://www.capital.fr/bourse/actualites/les-faillites-d-entreprises-ont-bondi-au-deuxieme-trimestre-857946
    – Le succès de François Hollande est d’avoir tenu un an sans que la France ne rejoigne l’Italie et l’Espagne dans la catégorie des pays officiellement en crise de la dette publique. Mais la dette de l’Etat continue de prospérer et ce n’est plus qu’une question de temps avant que la grande catastrophe arrive. Dans un proche avenir, l’Italie et l’Espagne vont plonger et l’attention se portera alors sur le domino suivant, la France »
    http://www.challenges.fr/economie/20130711.CHA2316/charles-wyplosz-la-france-va-connaitre-une-crise-de-la-dette.html

    http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/07/11/quick-ferme-aussi-a-freyming-merlebach

    – Vu dans « Var matin » : Le tribunal de Toulon n’arrive pas à régler ses factures » :

    « La justice toulonnaise ne dispose pas d’un budget suffisant pour assumer ses frais de fonctionnement. Une entreprise spécialisée dans les saisies de véhicules est au bord du gouffre ».

    « Le chef d’entreprise de 30 ans attend plus de 20.000 euros de factures du TGI de Toulon, pour enlèvement et stockage de voitures à la demande des magistrats.
    A cause des impayés il a dû licencier ses deux employés, revendre un camion pour ne pas avoir à fermer la boîte. Le comble, c’est que du coup, le Tribunal de commerce de Toulon le place en redressement judiciaire à cause du TGI (dette de 50000 euros et 120.000 pour le Tribunal de Toulon) ».

    Dernière analyse de JP Chevallier :

    Agrégats monétaires français et €ffondrement

    Depuis le printemps 2011, les entreprises françaises ont de moins en moins de trésorerie, ce qui signifie qu’elles ont de plus en plus de difficultés pour survivre dans cette zone contre nature,
    http://chevallier.biz/2013/07/agregats-monetaires-francais-et-effondrement/

    Mais celui qui ne représente plus les Français est heureux : la crise est finie puisqu’il créé 70.000 emplois aidés pour truquer les chiffres du chômage.
    Emplois payés par qui ? à partir de quelle richesse créée ? Combien de dette en plus ?

    Je m’étais laisser dire que Flamby fut prof d’économie à Science Po, il me semble.
    Il leur sortait des cours sortis d’une pochette surprise ?

    Bien à vous tous,

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  3. Chère Annick,

    Merci pour cet excellent portrait de M. Hollande.

    J’ai adoré le « scribouillard de petite pointure »! Oui, c’est tout à fait cela : un petit fonctionnaire de sous-préfecture qui se retrouverait du jour au lendemain propulsé à la tête de l’Etat.

    Le plus inquiétant est qu’il se pense apte à la tâche. Un fat, bouffi d’orgueil mais faible…ce qui en fait paradoxalement un redoutable sectaire.

    Il compense son absence totale d’envergure et de charisme, sa vacuité absolue, par un raidissement sectaire que, malheureusement, beaucoup de jeunes français ont déjà eu l’occasion d’expérimenter.

    Si ce n’était la solidité des institutions de la Ve République, je ne lui donnerais que quelques mois de survie politique.

    Il est évident que pour le bien du pays, il devait prendre acte de son échec et s’en aller.

    Mais, chez ces gens là, cela ne se fait pas!

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  4. Chère Annick,

    Merci pour cet excellent portrait de M. Hollande.

    J’ai adoré le « scribouillard de petite pointure »! Oui, c’est tout à fait cela : un petit fonctionnaire de sous-préfecture qui se retrouverait du jour au lendemain propulsé à la tête de l’Etat.

    Le plus inquiétant est qu’il se pense apte à la tâche. Un fat, bouffi d’orgueil mais faible…ce qui en fait paradoxalement un redoutable sectaire.

    Il compense son absence totale d’envergure et de charisme, sa vacuité absolue, par un raidissement sectaire que, malheureusement, beaucoup de jeunes français ont déjà eu l’occasion d’expérimenter ; par un déni de réa

    Si ce n’était la solidité des institutions de la Ve République, je ne lui donnerais que quelques mois à

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  5. michel43 dit :

    POUR MOI.. c’est le rejet de la classe politique de tout bords, gauche ou droite, les électeurs ne se déplace plus, les affaires, les scandales judiciaire,, les luttes a l’intérieur de l »UMP, un seul but,,Vider nos poches. point barre? SARKOZY a échouer, il avait tout pour réussie en 2007,fallait frapper fort, pour redresser les finances du pays ,qui est étrangler pars la dette et ses intérêts.. ou je souris, c’est la faute ,entre autre du FN? qui a récolter 6.5 millions d’électeurs, ,on négocie, un accord, cela se fait tout les jours dans le priver.et au vu ,des résultat des élections de 2014, la droite molle va devoir réfléchir a trouver un accord avec la droite national, sinon,LA gauche va repasser et OUI? c’est l’état qui doit être réformer en profondeur, QUI freine, la haute administrations, les politiciens, on perdu le pouvoir depuis longtemps, les castres de hauts fonctionnaires, les syndicats, plus les lobbys, veillent a leurs intérêts? si le peuple de FRANCE n’était pas des veaux, gaver d’aides en tout genres, il serait dans la rue depuis longtemps?

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    • Michel, la véritable alliance, l’alliance tragique, depuis le début comme vous l’avez compris, elle est entre ce que vous appelez « la droite nationale » (mais qui n’a rien de national, qui est seulement démagogique) et le parti socialiste… C’est à cause de cette alliance, cachée mais réelle, que nous sommes dans cette affreuse situation…
      maxime

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  6. Annick dit :

    Bonsoir Maxime,

    Un président renié par quasiment 80% des Français, ne peut plus représenter la France.
    Il est un président pratiquement déchu, à peine soutenu par son entourage et les lobbies qui gravitent autour de lui dans le seul but d’obtenir des privilèges. Privilèges dont la source se tarit au rythme de l’économie désastreuse du pays.
    Cette détestation de l’homme qui, jusqu’à présent n’a su démontrer qu’une immense incompétence doublée d’un esprit étroit, atteint une grande partie de ceux qui, pourtant, avaient voté pour lui et se réjouissaient de son élection. J’en connais, et leur désenchantement n’a d’égal que leur rogne qui gonfle de plus en plus violemment.

    L’homme, c’est vrai, n’a ni charisme ni talent. Il est, et reste, un scribouillard de petite pointure, sans audace et sans saveur. Nous en étions prévenus par ceux de son propre camp, que l’on entend plus, mais qui ne s’étaient pas gênés pour en donner… la bonne image finalement.

    Ses discours fades et toujours évasifs, sa manière de parler ponctuée de multiples « heu ! » et le ton syncopé de ses phrases dont il ignore la ponctuation, illustrent bien le personnage toujours à la recherche de l’esquive, incapable de se jeter à l’eau mais sans cesse à la recherche d’une bouée salutaire.
    Sa manière de se comporter (en directeur de conscience dogmatique mais relativiste), et de dire (sa diction endort plus qu’elle ne réveille ni n’intéresse), a complètement décrédibilisé sa parole. D’autant que son entourage baigne dans la même incompétence manifeste (jusqu’à adopter ses tics de diction pour certain. Lamentable ! ).

    Quant aux résultats de sa politique, tout le monde, ou presque, se rend compte que ça va de plus en plus mal, qu’aucun domaine n’est épargné, tout s’écroule. Et les Français savent que ce n’est pas fini si rien ne vient arrêter ce processus de momification.
    L’arbre donne exclusivement des fruits pourris, la récolte est stérile.

    Ajoutons à cela les dénis de réalité, la manière dont est conduite l’information – encore vérifiée avec le drame de Brétigny où le caillassage devient « une bousculade un peu rude », le dépouillement des blessés et des morts le fait « d’un seul individu » (ils étaient pourtant une bonne trentaines de pillards sur les lieux, arrivés bien avant police et secours, tout le monde savait ce qui se passait sur place via notamment le témoignage en direct d’une policière, mais le ministre des transports, lui, n’a pas entendu parler de pillages, comme c’est étrange !)
    On ne prend pas éternellement les gens pour des pommes. Leurs ficelles sont trop grosses, nous sommes collectivement mieux informés par internet, plus attentifs et plus exigeants parce que tout à fait émancipés à présent par l’addition salée à payer du fait de dirigeants incapables de servir leur pays. Ils préfèrent le piller et s’offrir de nouvelles clientèles moins éduquées et donc plus naïves.

    Un clin d’œil pour finir :

    http://www.lepoint.fr/politique/lacher-de-poules-devant-le-domicile-de-hollande-14-07-2013-1704281_20.php

    Son chameau malien a fini au fond d’un tajine, que vont devenir les poulettes coursées par les poulets ?

    Bien à vous,

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  7. Régis dit :

    Notre ectoplasmique président, auquel certains esprits taquins ont donné – non sans à-propos – un surnom renvoyant à une célèbre marque de dessert caramélisé industriel, a cru bon de renouer avec la tradition de l’entretien avec des journalistes bien évidemment triés sur le volet. Reconnaissons cependant à Laurent Delahousse d’avoir osé poser quelques questions pertinentes, notamment celles d’ordre économique.
    Une fois de plus, le manque de charisme du concubin de Valérie Trierweiler, son absence de tonus et sa notoire incapacité à fixer quelque cap que ce soit, sont venus à bout des meilleures volontés. Il émane décidément de cet homme des effluves désespérément émollients, sortes d’ondes paralysantes, capables non seulement de venir à bout des contradicteurs les plus remontés mais aussi de précipiter le meilleur des insomniaques dans les bras de Morphée.
    Plus que le rejet de sa personnalité, et c’est là une différence essentielle avec son prédécesseur, ce que le peuple français fera payer très cher à l’ancien concubin de Ségolène Royal, c’est son absence apparente de personnalité et de caractère.

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    • Regis, j’avoue qu’à écouter cette interview, je suis tombé sur le c…
      Amitiés
      Maxime

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    • Maxime Bonsoir!
      Il faut savoir que « tout va bien Madame la Marquise »…en France.

      @ANNICK. Super article….vous voulez travailler pour un conseiller et écrire des articles politiques? Vous avez un job..

      Il est important de pouvoir parler des choses positives en France. Encore une fois, je crains qu’il faut le voir de l’extérieur car trop nombreux sont nos concitoyens qui se trouve dans la position de ne pas pouvoir comprendre ce qui est positif dans notre beau pays…

      Il existe tellement de BONNES CHOSES en France, mais il existe aussi de trop nombreuses choses qui doivent changer pour que tout le monde puisse manger a sa faim et vivre correctement. Un scandale est celui du logement…en France et cela ne date pas de hier…pourquoi?
      Pourquoi l’État doit-il être une force qui dicte tout et même dans l’économie?

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  8. MBLAH dit :

    De l’allocution présidentielle (une interview en fait), les seuls échos sur les sites d’actualité et les réseaux sociaux sont pour l’heure son «la reprise est là» (phrase promise à un bel avenir), et ces échos sont tous moqueurs. Aucune reprise (sic) de cette déclaration dans un sens positif, que de la détraction. Méthode Coué, foi inébranlable en sa bonne étoile, on se perd en conjectures… C’est la première fois que je commente sur votre blog que je suis avec intérêt, mais j’ai été tellement sonné en l’entendant déclarer «la reprise est là»… cela sonne comme un mépris terrible de l’existence de millions de gens.
    Le discours politique ne peut faire sans le «ressenti» de la population. On peut vouloir dire aux gens qu’ils ne savent pas tout, ne voient pas bien, qu’ils n’ont pas toutes les informations ; c’est tout à fait possible, et dans ce cas il est légitime et nécessaire de remettre les pendules à l’heure. Mais on a surtout l’impression, en l’occurrence, qu’on reste au registre de l’incantation : l’augmentation timide de l’indice de production industrielle (sur laquelle M. Hollande s’appuyait dans l’interview) est contredite par une foule d’autres signaux négatifs (dépôts de bilan, hausse du chômage…) De là où je suis, tous les signaux sont au rouge, et ce qui commence à m’inquiéter, c’est ce que je perçois chez tous les gens que je rencontre : perte de confiance, peur de ce «quelque chose» de noir et sombre qui pèse au-dessus de nous, comme un gros nuage menaçant qui devrait crever sous peu, mais dont on craint ce qu’il pourrait déverser sur notre société. Les gens de tous bords, âges, milieux, que je côtoie au quotidien disent que «le monde a changé», dans un sens très fort. Un paradigme qui caractérisait l’économie, la place du politique et son fonctionnement, la relation entre l’individu et les groupes, tout cela est mort, mais on ne sait pas encore ce qui va venir le remplacer. Tout ce dont on est sûr, c’est que le politique n’est pas pour l’heure le lieu des réponses, des appuis, des impulsions. Cela se révèle au plus haut niveau de l’État : je lisais hier une très juste analyse des tics de langage de M. Hollande relevant l’omniprésence du futur immédiat «nous allons le faire», mais sans jamais évaluer cela. Idem pour le «il est de mon devoir de (tracer la route pour la France, donner le cap…)» mais sans donner la lisibilité, les éléments concrets… Il faudrait que je réécoute l’interview pour vérifier cela…

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  9. Que de mots, Cher Maxime…. j’ai des difficultés comme le commun des mortels que je suis a vous comprendre….dans ce billet…..
    Des idées, des mots, des critiques….de la négativité…le problème avec le pays c’est bien illustré par vos propos….il faut aller de l’avant…La critique continuelle devient critiquable a longueur de journée…
    C’est quand que quelqu’un propose un programme de construction au lieu de démolition?

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    • Cher Jacques de Guise, si le billet n’est pas clair pour le commun des mortels (auquel j’ai la fierté de revendiquer ma pleine appartenance), c’est qu’il n’est pas bon, voire mauvais, et j’essayerai de faire mieux la prochaine fois…
      Bien à vous
      maxime

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  10. Stéphane B dit :

    2017,2017, peut être mais les élections intermédiaires risquent de le faire basculer dans une fuite en avant pour essayer de reconquérir un électorat. Le virage sera t il vers la Droite, j’en doute fort. Déjà que nous sommes avec la Corée du Nord, Cuba et le Venezuela un des derniers bastions communistes, j’ai peur du lendemain.

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  11. Corbeau dit :

    Bonjour MAXIME, Bonjour à tous,

    le rejet de Nicolas SARKOZY a été orchestré par le partit socialocommunistevert et les médias pendant 5 ans et cela continu impunément avec les sondages de BVA et une justice aux ordres. »Dénigrer , dénigrer , il en restera toujours quelque chose » !… De plus, les 1,4 million de voix manquantes à Nicolas SARKOZY ne sont pas dues au rejet de sa personne ,mais tout simplement à ce triumvirat improbable de l’extrème gauche, du FN et du centre avec un saupoudrage du vote immigrés à 95% hollandiste et ça,c’est la seule « victoire » sur Mr SARKOZY : la traîtrise des uns par rapport aux autres qui traduit finalement la façon de faire du nouveau locataire , et qui d’ailleurs tout au long de sa vie politique à obtenu les mêmes causes et les mêmes effets, le pouvoir par le mensonge .Et si le rejet de la personne de Nicolas SARKOZY avait été réel , avéré et « légitime » alors le résultat du 2ème tour aurait été catastrophique! Aujourd’hui , les « saltimbanques » socialocommunisteverts de la politique politicienne et dogmatique sont aux manettes mais plus pour très longtemps, notre république est malade, notre démocratie est aux aboies et le son de la révolte arrive avant l’image ! Vive la FRANCE FORTE et PROGRESSISTE !

    Bonne journée à tous.

    Xavier

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  12. Koufra dit :

    Si il continue a chuter, il va peut être réussir a trouver enfin du pétrole !… A défaut d’avoir des idées !

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