Le pays ne cesse de s’enfoncer dans le désastre: bilan intérieur calamiteux dans tous les domaines, financier, économique, scolaire, social, sécuritaire, sanitaire, énergétique, morale publique, comme si le culte du chef ou sa magnificence médiatique était le reflet inversé d’un effondrement. Même ses initiatives internationales tournent au fiasco. Incarnant aux yeux du peuple le mépris du peuple, il devient extrêmement impopulaire. Oui mais voilà, constitutionnellement, il est irresponsable. Il détient ou incarne le pouvoir élu pour 5 ans, mais il est intouchable. C’est le système qui veut cela. La démocratie est en principe fondée sur la responsabilité. Celui qui détient le pouvoir est toujours comptable de ses actes: soit le président du Conseil (ou Premier ministre) devant le Parlement (IIIe et IVe République), soit le chef de l’Etat devant devant le peuple à travers le recours fréquent au référendum et l’engagement à démissionner en cas de vote négatif (Ve République gaullienne des années 1960). Aujourd’hui, nous avons un système qui se présente comme le pire de l’autocratie irresponsable : un président détenteur exclusif du pouvoir ou de l’illusion du pouvoir, et irresponsable pendant 5 ans, tout le temps qu’il faut pour détruire, saccager ou saboter à l’abri de toute sanction. Le système n’est pas seulement absurde, médiocre et dangereux, il est grotesque. NB: je ne critique pas ici une personne en particulier mais un régime, un système qui favorise les pires penchants de l’humanité (mégalomanie, irresponsabilité, arrogance, courtisanerie, déconnexion) et se dégrade inexorablement de personne en personne quelles que soient les personnes.
MT
Maxime Tandonnet - Mon blog personnel 
« … nous habitons un pays où les votes blancs ou nuls sont ignorés, dans les décomptes comme dans l’analyse des résultats … » charles902 le 14 avril à 8h56
C’est bien dommage car les votes blancs ou nuls proviennent d’abstentionnistes suffisamment engagés et courageux se déplaçant jusqu’à leur bureau de vote pour dire ce qu’ils pensent de leurs politiciens … parfois en envoyant des messages scripturaux salés !
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« … ce naufrage débuta le 10 mai 1981 … » Léo C le 13 avril 18h32
Sans vouloir le moins du monde attirer la foudre sur vous je me permettrais humblement de vous faire remarquer qu’il y eut de nombreux français (suffisamment nombreux) qui n’eurent que la ressource de voter Mitterrand pour se débarrasser de Giscard.
Depuis 2017 la situation est différente : Macron ou le Pen c’est du kif, les français s’abstiennent tant qu’ils sentent que MLP ne sera jamais élue !
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Parce qu’ils s’imaginaient sans doute que cela eût été mieux sous Mitterand. Quelle naïveté, si vous me permettez.
Je n’avais que 18 ans à l’époque mais savais déjà que la gauche ne serait nullement la solution.
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Ping : La France insurgée (mais nourrie à la Nutella et à Netflix) semble bien calme : trois flics pour un émeutier (Gilbert maure de rire, préparez-vous pour notre prochaine émission). Ils attendent la finale de la coupe de rance pour se défouler et le S
Ping : La France insurgée (mais nourrie à la Nutella et à Netflix) semble bien calme : trois flics pour un émeutier (Gilbert maure de rire, préparez-vous pour notre prochaine émission). Ils attendent la finale de la coupe de rance pour se défouler et le S
Je suis d’accord avec votre constat sur « l’autocratie irresponsable » qui règne actuellement en France.
Mais nous habitons un pays où les votes blancs ou nuls sont ignorés, dans les décomptes comme dans l’analyse des résultats, et où les choix exprimés par le peuple sont balayés d’un revers de main (ah ce referendum sur l’Europe!). Alors comment s’étonner que des prédateurs l’aient remarqué?
Franchement je pense que les Français ont bien compris ce qui leur arrive, même s’ils sont toujours effarés de la qualité réelle de ceux qu’ils élisent au travers d’un système électoral orienté pour faciliter l’accès au pouvoir de ces autocrates irresponsables.
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@ Paul Aubrin : aucun parti n’a de « shadow cabinet », parce que le but n’est pas de gouverner avec une vision à long terme, le but est d’accéder au pouvoir, donc pour cela on attend le dernier moment avant l’élection, pour voir ce qui marche, ce que l’électeur a envie d’entendre, et appeler ça un programme. Une fois au pouvoir, on fait de la gestion à vue et du clientélisme. Les révélations récentes sur la politique énergétique et les choix stupides et idéologiques, en sont une confirmation éclatante.
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Les politiciens … des petites gens à la courte vue !
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