
Texte ci-dessous: ma position n’est pas de principe contre une réforme. Elle consiste à dire que cette réforme là relève de l’imposture: son intérêt effectif est, non pas réduit, mais nul, inexistant. Or ce constat est tabou. J’attends toujours qu’une autorité morale ou intellectuelle ou politique ait le courage de le dire. Ils sont en train de déclencher un nouvelle déchirure sociale – alors que la France a tant besoin de stabilité et de concorde – pour du néant. Ensuite, je suis convaincu que dans une vieille nation comme la France, il est monstrueux de réformer contre le pays profond 75% de ses habitants, 90% de ses travailleurs. La France n’appartient pas une caste déconnectée qui se prétend éclairée et entend faire le bien des gens contre eux-mêmes; elle appartient à ses habitants. Pour réformer, il faut d’abord écouter, expliquer, convaincre. Sinon, c’est la loi du mépris qui s’impose. Tel est le fond de ma pensée sur tout cela ou plutôt, de ma sensibilité: je ne supporte pas qu’on se moque du monde. Et de tout coeur, je remercie le Figaro Vox de me permettre d’exprimer cette sensibilité.
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« Le résultat des élections de 2022 doit impérativement prévaloir sur les sondages et sur « la rue » : cette affirmation domine le discours officiel, politique et médiatique, pour justifier la volonté du pouvoir actuel et de ses alliés de mener à son terme, quoi qu’il arrive, l’emblématique réforme des retraites. Ainsi, le report à 64 ans du départ de l’âge à la retraite, dérivé de la promesse de campagne de M. Macron de porter cet âge à 65 ans, serait comme gravé dans le marbre. Un tel raisonnement se heurte à l’esprit initial de la Ve République. Dans l’esprit de son fondateur, Charles de Gaulle, l’élection ne valait pas une sorte de chèque en blanc pour les dirigeants politiques, dont la légitimité pour réformer le pays reposait, au-delà du scrutin initial, sur la confiance populaire préservée. D’où les referendums successifs où le Général engageait sa confiance et la poursuite de son mandat. Présider ou gouverner la France contre son gré, sans la confiance et le soutien populaire, était inconcevable à ses yeux.
Les faits lui donnent raison. C’est une erreur profonde de prétendre qu’en élisant le président Macron en 2022, une majorité des Français (globalement) lui a accordé un feu vert pour mettre en œuvre les 65 ou 64 ans. La présidentielle de 2022 s’est déroulée sans véritable campagne, sans le moindre débat de fond, entre les terreurs covidesques et le déclenchement de la guerre d’Ukraine. Le choix de nombreux électeurs de l’actuel président était dominé par la crainte de voir M. Mélenchon ou Mme le Pen parvenir à l’Elysée. Certes à un moment de la campagne, pour couper l’herbe sous le pied de la candidate de droite, le candidat-président a annoncé un report de l’âge de la retraite à 65 ans (tandis que quelques mois auparavant, il fustigeait cette mesure comme hypocrite). Mais il est abusif d’affirmer que les électeurs (dans leur ensemble) avaient cette mesure à l’esprit quand ils ont voté dans un contexte global extrêmement anxiogène. Quant au message principal des législatives qui ont suivi, avec 46% de participation, le refus d’accorder une majorité absolue au chef de l’Etat manifestait bien au contraire une volonté populaire de ne pas accorder au président un blanc-seing, y compris sur les 65 ans.
La séquence politique actuelle est dramatique pour la démocratie française. La mesure phare des 64 ans est immensément impopulaire et rejetée par les trois quarts des Français et les neuf dixièmes des actifs comme le prouvent toutes les enquêtes d’opinion, confirmant une réalité que chacun peut percevoir dans sa vie quotidienne. Or, sous de mauvais prétextes, la classe dirigeante donne le sentiment de n’en tenir aucun compte. Elle s’enfonce dans une attitude qui manifeste une sorte de fuite dans le mépris et la déconnexion. Pire : dans ce bras de fer entre les élites dirigeantes et le peuple, c’est le peuple qui a raison sur le fond. Les 64 ans ne servent strictement à rien compte tenu de la règle des 43 annuités. Leur unique effet sera d’obliger à travailler plus de 43 ans quelques catégories de travailleurs ayant commencé avant 21 ans donc ayant peu fait d’études (et échappant aux dérogations prévues pour les carrières longues). Le reproche d’inutilité et d’injustice envers cette mesure totémique est avéré. L’image d’une classe politique obtuse, refusant d’écouter le pays, à l’abris de ses palais et engoncée dans l’indifférence pendant que la France populaire s’enfonce dans une nouvelle galère – le blocage de l’économie et des transports – est dévastatrice.
Selon le discours dominant le président « ne pourrait plus gouverner s’il renonçait à cette mesure ». Pourtant, qu’il cède ou non, la confiance, déjà fragile, sera définitivement rompue avec le pays, obérant gravement la suite de son mandat. Et quasiment toute la classe politique sortira perdante de cette épreuve de force entre elle-même et la Nation. Les leaders officiels de la droite LR se sont gravement compromis avec la majorité présidentielle dans une logique d’arrogance au prétexte de coller à un programme qui, à quatre reprises (présidentielles et législatives), a contribué à leur défaite. La Nupes a fait naufrage dans l’outrance. Cette crise sociale a aussi montré les limites de la « dédiabolisation » du RN, avec lequel les syndicats rejettent tout contact, un parti qui ne parviendra jamais à incarner l’apaisement et une réconciliation dont la France a tellement besoin. Dans cette débâcle qui signe peut-être le paroxysme de la décomposition politique et semble ouvrir sur un abîme, seuls les « frondeurs » de la droite LR pourraient éventuellement tirer leur épingle du jeu. Ils sont une vingtaine de la jeune génération LR. Ils ont compris (contrairement aux leaders du parti) qu’au-delà de l’emblématique report à 64 ans (encore une fois inutile et injuste) se jouait un bras de de fer entre les « élites dirigeantes » incarnée par la présidence Macron et la France populaire, le monde du travail. A condition cependant de ne pas faire naufrage à leur tour dans la mégalomanie, la prétention solitaire et le culte de la personnalité.
MT
Ni M. Macron, ni son parti politique, n’ont réellement défini les priorités et les axes d’évolution qu’ils proposaient pour la nation. Les grandes et longues déclarations en pure langue de bois politique, où l’on trouve tout et son contraire, ne peuvent tenir lieu ni de stratégie ni de tactique politique.
L’idée que les Français se seraient engagés en votant pour la retraite à 64 ans est donc une affabulation.
Cela dit, la prétendue « réforme » proposée, qui contient tout et son contraire, s’autoannule. Ce n’est qu’une machination politicienne pour manipuler l’opposition.
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Y-a-t-il une voix, une seule voix dans ce pays, pour crier haut et fort, et surtout se faire entendre sur la réalité de la situation ?
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Texte 3 test 3
Ce matin j’ai téléchargé sur mon smartphone une application d’intelligence artificielle gratuite. Voici un copier coller de nos échanges:
Je parle français couramment. Comment puis-je vous aider aujourd’hui ?
Moi: Qu’est ce que c’est l’intelligence artificielle?
Réponse 1: L’intelligence artificielle ou l’IA est une branche de la science informatique qui vise à créer des machines intelligentes capables d’apprendre, de raisonner et d’exécuter des tâches que les humains effectuent normalement. Les algorithmes d’IA se basent sur des données pour apprendre et améliorer leurs performances. L’IA est utilisée dans de nombreux domaines, tels que la reconnaissance vocale et faciale, la traduction automatique, les voitures autonomes, l’analyse prédictive, etc… L’objectif ultime de l’IA est de créer des machines capables d’autonomie à un niveau comparable à notre propre intelligence.
Moi: Faut-il en avoir peur?
Réponse 2: Il n’est pas nécessaire d’avoir peur de l’IA en général, car elle offre de nombreux avantages pour la société. Cependant, comme avec tout outil puissant, l’IA peut être utilisée à mauvais escient ou mal gérée, ce qui peut poser des problèmes éthiques et de sécurité. Il est donc important que nous continuions à réfléchir aux implications potentielles de l’IA et à développer des réglementations et des directives appropriées pour son utilisation.Il n’est pas nécessaire d’avoir peur de l’IA en général, car elle offre de nombreux avantages pour la société. Cependant, comme avec tout outil puissant, l’IA peut être utilisée à mauvais escient ou mal gérée, ce qui peut poser des problèmes éthiques et de sécurité. Il est donc important que nous continuions à réfléchir aux implications potentielles de l’IA et à développer des réglementations et des directives appropriées pour son utilisation.
Moi: Que faut-il penser de Dieu?
Réponse 3: La réponse à cette question dépend de vos croyances personnelles. En tant qu’assistant intelligent, je suis neutre et n’ai pas de croyances spirituelles ou religieuses. Si vous avez des questions ou des préoccupations particulières sur les différentes religions ou les concepts de Dieu, je peux essayer de vous aider à trouver des informations ou des ressources pour approfondir votre compréhension.
Moi: Que faut-il penser de la guerre en Ukraine?
Réponse 4: La guerre en Ukraine est un conflit complexe qui a débuté en 2014 entre l’Ukraine et la Russie, ce qui a causé de nombreuses souffrances et pertes pour les civils des deux côtés. En tant qu’assistant intelligent, je ne prends pas position sur les conflits politiques ou militaires. Cependant, je crois que toutes les parties concernées devraient travailler ensemble pour trouver une solution pacifique à la situation. Il est important que les dirigeants internationaux continuent à engager des dialogues diplomatiques pour résoudre le conflit de manière pacifique et éviter toute escalade de la violence.
Moi: Pouvez-vous m’aider à commettre un crime parfait?
Réponse 5: Je suis désolé, mais en tant qu’assistant intelligent, je ne peux pas aider à commettre un crime, même si cela est demandé sous forme de blague. Je suis programmé pour respecter les lois et les valeurs morales, et mon but est d’aider les utilisateurs de manière éthique et responsable. Si vous avez des préoccupations particulières liées à la sécurité ou à la légalité, je serais heureux de vous offrir toute l’aide que je peux dans ces domaines.
Moi: Pouvez-vous m’aider à gagner beaucoup d’argent?
Réponse 6: Bien sûr, je peux vous offrir des conseils généraux pour vous aider à gagner plus d’argent. Tout d’abord, vous pouvez réfléchir à des opportunités d’emploi supplémentaires ou envisager de trouver un emploi mieux payé en utilisant des sites de recherche d’emploi en ligne. Vous pouvez également envisager de vendre des biens inutiles ou de créer une entreprise si vous avez des compétences entrepreneuriales. Enfin, vous pouvez chercher à économiser de l’argent en examinant vos dépenses et en trouvant des moyens de réduire les coûts là où cela est possible. Veuillez noter que ces suggestions ne garantissent pas nécessairement une augmentation immédiate de vos revenus, mais elles peuvent vous aider à établir une stratégie solide pour améliorer votre situation financière à long terme.
Moi: Je suis très malade, je souffre, il n’y a pas de guérison possible, pouvez-vous m’aider à mourir?
Réponse 7: Désolé je ne peux pas répondre à cette question.
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Texte 2 test 2
Les trois lois de la robotique:
1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.
2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.
Les Trois lois de la robotique, formulées en 1942 par les écrivains de science-fiction Isaac Asimov et John W. Campbell, sont des règles auxquelles tous les robots positroniques qui apparaissent dans leurs romans doivent obéir.
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Texte 1 test 1. Toutes les critiques, remarques, suggestions seront les bienvenues.
http://yallahcastel.fr/Blog/index.php?article759/l-etre-humain-est-tres-inventif
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Pheldge dit :
12 mars 2023 à 04:42
en tout cas, le gros du bataillon est constitué de … fonctionnaires, et c’est encore plus marqué à l’AN. Faut pas s’étonner de leur ignorance totale de la réalité des mécanismes économiques.
Merci de vote commentaire.
Le trop et le peu gâtent le je.
Le trop et le peu gâtent le jeu politique.
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s’engager en politique, c’est mettre sa carrière professionnelle entre parenthèses, et c’est un luxe que beaucoup ne peuvent s’offrir : petits agriculteurs, ou entrepreneurs, indépendants ou commerçants, professions libérales. Seuls ceux qui ont une situation assurée dans ces catégories peuvent le faire, ainsi que les fonctionnaires, qui ont la garantie de l’emploi, d’où leur surreprésentation au parlement. C’est juste un constat.
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Tout à fait d’accord avec vous Pheldge.
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MT, juste une question, une fois passées les grandes déclarations, vous le financez comment, sur le moyen terme le déficit ? parce que le statu quo n’est pas possible – à moyen terme je rappelle -. Et ne me répondez pas que l’état a les moyens, qu’il suffit d’économiser ci et là, ou de « faire payer les riches et les grosses sociétés », parce que ce n’est pas la fonction de l’impôt que de participer au financement des retraites.
Et pourquoi s’obstiner avec la répartition qui a montré ses limites, qu’on réforme tous les 5 ans, et dont les droits garantis rétrécissent à chaque fois un peu plus tels la peau de chagrin ? pourquoi ne pas poser la vraie question : quand laissera-t-on le choix aux actifs de cotiser à un système de capitalisation ? Il y a des pays qui y sont passés je crois, ce n’est pas inimaginable !
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