
Le ministre de l’Education nationale déclare: « L’éducation à la sexualité est une de mes priorités depuis mon arrivée au ministère. Pour le bien-être, la santé, la vie affective des élèves, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et l’égalité filles-garçons.«
« L’éducation à la sexualité » n’est pourtant pas une mission prioritaire de l’école, du collège et du lycée ni des professeurs. Elle incombe prioritairement à la famille comme tous les aspect de l’éducation ou d’autres institutions comme les travailleurs sociaux en cas de défaillance de la famille.
L’école, le collège, le lycée ont une autre vocation principale: celle de développer l’intelligence et le savoir des filles et des garçons. Bien sûr, l’influence des (bons) professeurs contribue à former la personnalité. Mais à travers l’enseignement et non la morale individuelle, le développement de l’intelligence et de la connaissance. C’est à eux qu’il incombe de former la curiosité intellectuelle, fondement de l’intelligence scolaire.
Selon les travaux du ministère de l’Education nationale, le niveau d’orthographe de cesse de s’effondrer : 10,6 fautes pour une dictée en 1987 mais 17, 9 fautes en 2015 à la même dictée. D’après le classement Timss de 2019, les élèves Français se classent derniers de l’Union européenne en mathématique et avant dernier dans l’OCDE (devant le Chili). Selon le classement PISA, les jeunes Français ne sont que 23ème en lecture et compréhension de texte. Enfin, en histoire-géographie, le naufrage est avéré. D’après l’Education nationale elle-même, le pourcentage des élèves de faible niveau est passé de 15 à 21% entre 2006 et 2012, et celui des élèves de niveau élevé de 10 à 6%.
Par ailleurs, l’école est aujourd’hui frappée par la montée de l’insécurité. Selon les statistiques officielles de l’Education nationale, les faits de violence sont certes peu nombreux dans les lycées généraux et technologiques (5,5 incidents pour 1 000 élèves). En revanche, ils sont beaucoup plus fréquents dans les collèges (15 incidents) et surtout les lycées professionnels (19,6 incidents). Les incidents graves sont fortement concentrés au sein de certains établissements : 41 % des collèges et lycées ne signalent aucun incident au cours d’un trimestre donné, tandis que 25% des établissements en déclarent 73%.
La violence en milieu scolaire se caractérise essentiellement par des atteintes aux personnes (81 % des faits recensés). Les atteintes aux biens représentent 10 % des déclarations et les atteintes à la sécurité 9 %.Les garçons sont plus souvent que les filles auteurs et victimes de faits de violence. Les filles sont surtout concernées par les violences verbales et les violences sexuelles.
Un ministre de l’Education nationale, plutôt que de vouloir se substituer aux familles, devrait avoir deux priorités fondamentales: d’une part lutter contre l’effondrement du niveau scolaire, par une oeuvre évidemment de longue haleine tendant à réhabiliter les enseignements fondamentaux. Et d’autre part combattre la violence dans les établissements, qui est le pire fléau pour les collégiens et les lycéens qui ont envie de travailler et de s’en sortir.
MT
Bonjour à tous
L’éducation sexuelle fait partie de l’éducation de base. Elle doit commencer à la maison. De nos jours l’inadvertance des parents envers leurs enfants à laisser une charge très lourde à l’école. L’école se charge de tout mais NON. La première responsabilité des parents c’est d’assurer une meilleure éducation à leurs enfants.
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Evidemment !
L’on va à l’Ecole pour apprendre, d’abord à lire, à écrire correctement, à compter, puis à se cultiver, à connaître aussi bien l’Histoire que la Géographie mondiale, mais aussi les départements de notre « doux pays de France », etc… L’Education Nationale a un ministre nul… Non ! l’école n’est pas bonne « à tout faire » à la place des chers parents d’aujourd’hui !
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La deconstruction de l’école :
l’IFOP a sondé l’EN, grande peur et grand renoncement. Ca ne fait pas bouger grand monde ! c’est comme acquis !
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Donc ce sont les tout jeunes enseignants qui dégradent les valeurs d’antan, parce qu’ils ne l’ont donc pas appris à l’école, ces gamins !
C’est effrayant que, parce que nous les anciens qui somment allés à l’école primaire avec une blouse comme toutes et tous (Jules Ferry) en sachant lire et quasi écrire couramment, puis en secondaire aussi avec une blouse (pas centre d’études Jules Ferry), dont je suis issue… malgré moi, car je voulais faire les Beaux Arts, alors je les fais sur le tard, pas le tarmag… juste chez moi) ! C’est rigolo, sur ce blog que je vais bientôt supprimer, je n’ai jamais de réponse : n’avez-vous donc aucun humour, qui fait sourire LA VIE ??? Tout en sachant que l’humour n’est pas de mise pour les miséreux, ainsi que certains réfugiés fuyant les talibans ou autres ethnies (que j’aime et aide comme je peux..). Au fait, en faites-vous autant, concrètement ?!
Bien à vous, tout de même,
Michèle (dite Valukhova)
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Impossible de donner les références de l’article lui-même Bld Voltaire du 8 mars 2023″:
« On ne peut même plus dire que c’était mieux avant. Le souvenir vague et romancé des hussards noirs de la République, des classes studieuses et disciplinées qui apprenaient les bases de l’écriture et du calcul, les leçons de morale du matin ou la prière en commun dans les établissements privés : tout cela subsiste dans certaines de nos mémoires mais, en vérité, cette école-là a disparu. Par suite de renoncements continuels, de pressions idéologiques, de conformisme et de pédagogie soixante-huitarde, l’école est devenue une garderie pour petits imbéciles dans laquelle les enfants apprennent la même chose chaque année (conjugaison des temps simples, règles de grammaire élémentaires, quatre opérations), et ce, du primaire à la fin du collège. L’histoire, charcutée, coupable, est en soins palliatifs. La géographie, guère mieux. L’éducation morale et civique, nom pudique du bourrage de crâne républicain, peine à faire entendre sa voix.
Comme si cela ne suffisait pas, on observe depuis une trentaine d’années (en gros, depuis l’affaire du foulard de Creil), tout le monde le voit et le sait, une radicalisation des élèves, sous les coups de remplacement de population et de la pression des camarades de classe musulmans. Menus sans porc, goûters piétinés pendant le ramadan, négation de la Shoah, interdiction de parler de l’islam, croyance en la Terre plate, créationnisme, absence des filles aux cours de piscine, traque des mécréants… Tout cela devient monnaie courante et le réseau Parents vigilants, mis en place par Reconquête, ne fait que chroniquer, inlassablement, ce naufrage. Pour régler ces problèmes, Pap Ndiaye a décidé d’intensifier les cours d’éducation sexuelle et Macron de rembourser les préservatifs et les vaccins contre les MST.
L’IFOP vient de se pencher sur la question, du côté des profs cette fois, et d’en tirer des statistiques froides -glaçantes, même. 39 % des enseignants de REP (réseaux d’éducation prioritaire) ont déjà été menacés, dont un quart physiquement. Les plus menacés sont les profs d’histoire-géo (normal : ils apprennent une histoire laïque) et d’EPS (normal aussi : ils ne séparent pas garçons et filles), mais aussi les professeurs de confession musulmane. Normal, encore : ce sont probablement, pour leurs élèves, des mécréants qui ont décidé de bosser pour la République. Les tenues religieuses (on imagine lesquelles) sont 23 % plus nombreuses qu’en 2020 : 63 % des enseignants du public y ont déjà été confrontés. Ces incidents sont peu ou mal rapportés, notamment parce que la hiérarchie ne soutient pas ces enseignants. On sait, par exemple, que Samuel Paty avait été marginalisé par ses collègues et ses chefs avant sa décapitation. Pas seulement de la trouille, mais probablement de l’idéologie pure, de la haine recuite envers le courage d’un prof, qui n’était pas Jean Moulin mais qui, contrairement aux autres, faisait simplement son boulot.
Cette grande peur, puisque ce sont désormais les profs qui ont peur des élèves, conduit fort logiquement à un grand renoncement. On appelle ça, en psychologie, la réduction de la dissonance cognitive : c’est le coup du renard de la fable qui, n’arrivant pas à attraper les raisins, s’en va en disant « Je m’en fous, de toutes façons, ils étaient verts » . Puisque la réalité leur fait trop mal, ces enseignants lâchés (et un peu lâches, aussi) modifient la perception qu’ils en ont. Ainsi, et c’est la dernière statistique de l’IFOP, peut-être la plus révélatrice, les deux tiers des enseignants de moins de 30 ans estiment que les élèves devraient pouvoir venir en cours dans la tenue qui leur convient. En tout, ce sont pas moins de 40 % des jeunes profs qui considèrent que la loi de 2004 sur les signes religieux est islamophobe (preuve, en creux, qu’ils ont très bien compris que les gros crucifix et les kippas n’étaient pas le cœur de cible de ce texte). Bld Voltaitre 8 mars 2023
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ah, désolé de disconvenir courtoisement, mais de nobles commentateurs vous expliquent, sources à l’appui, que le délitement de l’école, c’est la faute à la privatisation, comme pour tout le service public d’ailleurs … saleté de libéralisme ! 😉
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Ce ministre choisi sciemment est dans la pure continuité du vokisme déjà amorcé par Mme Belkacem. Il est bon de rappeler cet article du Figaro du 28/10/2022 :
Wokisme: le racialisme, nouvelle arme des déconstructeurs
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/wokisme-l…
On pouvait lire aussi dans l’Express : « Wokisme, privilège blanc, indigénisme : ce qu’a vraiment dit Pap Ndiaye : » l’universitaire est la cible d’attaques de la droite et de l’extrême droite, qui l’attaquent pour des prises de positions supposées en faveur du « wokisme » et l’accusent d’être un « indigéniste ». « La nomination de Pap Ndiaye, indigéniste assumé, à l’Education nationale est la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir », a notamment tweeté Marine Le Pen. Même son de cloche chez le patron de Reconquête, Eric Zemmour : « Avec M. Ndiaye, le travail de sape des indigénistes et des islamo-gauchistes est totalement assumé et va s’aggraver ». …… on ne pourra pas dire que nous n’avons pas été prévenus, en vain
L’école est le terrain idéal pour la déconstruction de notre société et la manipulation de nos enfants. !
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La sexualité, c’est une question bien trop délicate pour la confier au corps des enseignants … je doute fort que ces gens-là aient la compétence et la finesse indispensable !
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Bien dit : ce n’est pas non plus une raison d’annoncer aux enfants, lorsqu’ils sont en âge de comprendre plein de choses : tu es né dans un choux ou tu es née dans une rose ! Et, après tout, comme c’était joli la naïveté des jeunes enfants d’autrefois !!!
Quel désastre, notre civilisation « moderne »…
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Bonjour
Oui ce ramassis de fiotes veut faire plier Poutine. C’est consternant d’imbecilite.
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pardonnez moi MT de disconvenir courtoisement : l’école, le collège, le lycée ont une autre vocation principale d’instruire les élèves, qui sont là pour construire leur savoir. Si leur intelligence se développe, c’est un plus, une conséquence.
Après, dans un monde socialiste, l’école forme « l’homme nouveau », il suffit de lire Vincent Peillon, ancien ministre de l’EdNat « C’est à elle (l’école) qu’il revient (…) d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains (…). L’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi >, etc. Peillon, Najat sont partis, mais la Degesco, le Deep State du ministère, reste …
https://www.lefigaro.fr/blogs/rioufol/2014/02/vincent-peillon-ou-la-tentatio.html
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