Résistance à la démence wokiste

Le Figaro étudiants: À Sciences Po Paris, les étudiants ont la possibilité d’apprendre à danser le tango, le cha-cha-cha, la rumba et autres danses de salon chaque semaine. Mais à la rentrée prochaine, les étudiants ne retrouveront pas Valérie P., leur professeur de danse, qui enseigne dans le 15e arrondissement. Jugée «sexiste» par plusieurs élèves, l’enseignante a vu son contrat prendre fin après huit ans de service en tant que vacataire, selon nos confrères du Parisien . La raison: elle a refusé de remplacer les termes «homme-femme» de son cours par «leader-follower».

Rien n’est plus lamentable que l’évolution de l’IEP de Paris, dit Science po et jadis, l’Ecole libre des sciences politiques. L’abandon de l’adjectif libre en 1945 était sans doute prémonitoire… Autrefois, cette école était un véritable outil de réflexion et de formation des cadres de l’Etat et du secteur privé grâce à un enseignement de qualité fondé sur l’histoire, l’économie et le droit public à l’image d’André Siegfried, Jacques Chaptal, etc. [J’ai moi même fréquenté avec bonheur Sc po Paris pendant plusieurs années]. Aujourd’hui, cet établissement tend à devenir une sorte de laboratoire des modes idéologiques et plutôt qu’un foyer de l’esprit critique, un instrument de formatage aux nouvelles formes de la pensée totalitaire, dont le wokisme, cette idéologie venue des US qui prône la déconstruction et l’abolition de la différence sexuelle. Une professeur de danse a démissionné après la dénonciation de plusieurs étudiants qui l’accusent de discrimination. Elle affirme que ses déboires viennent du fait qu’elle a refusé de renoncer à l’usage des mots homme-femme. Cette affaire combine la délation, l’intolérance, et la logique de la table rase. Tout pour plaire… Après le scandale Duhamel (« la grande famille) »il est triste d’assister ainsi au déclin de ce fleuron de l’université française. Avec l’abandon du concours d’entrée et le recrutement des étudiants sur dossier – permettant de s’assurer de la conformité au moule idéologique – science po paris a franchi une étape. La résistance est donc venue d’un personnalité, professeur de danse courageuse qui a refusé de céder au dogme (elle-même ancienne élève). Que des personnalités courageuses soient capable de ne pas céder est un encouragement important.

MT

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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45 commentaires pour Résistance à la démence wokiste

  1. Anonyme dit :

    UN CERTAIN GAMIN « pseudo anonyme » se permet de traiter un commentaire « anonyme » de lâcheté ????

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  2. Gamain dit :

    Quand j’étais jeune – c’était il y a bien longtemps – notre avenir passait par les Grandes Écoles. On s’escrimait pour rejoindre les classes prépa ( préparatoires) des grands lycées … c’était déjà un fameux challenge.
    On s’y retrouvait entre taupins, cagneux, agros, épiciers, cirards… on rêvait de l’X, de gnouf, des Ponts, des Mines, de l’INA, Centrale, Sup Aéro, Saint-Cyr, Navale …
    On voulait exercer des métiers sérieux « utiles et nécessaires aux sages et à la Nation ».

    Quand on n’y arrivait pas on se rangeait humblement dans des écoles techniques tout aussi nécessaires à l’essor de la Nation … si on avait la vocation on faisait médecine, ou pharmacie, ou un conservatoire, ou l’École du Louvre … !
    Bref yavé du boulot … et yavé bien sûr les carrières d’enseignement … à tous les niveaux. En ce temps-là ( le mien) les gens savaient que les instits, les profs, c’était vital pour la Nation !

    Ce n’était pas la recherche de hautes rémunérations qui nous animait mais d’abord le goût d’être utile à notre pays.
    Je le répète … c’était il y a bien longtemps !

    Et Sciences Po alors ? On l’appelait Sciences Popo C’est tout dire … une école parisienne, de l’arrondissement le plus chic bon genre, réservée à la bourgeoisie ( haute) qui savait qu’on peut faire du fric quand on est dans « l’état, la haute phinance, la diplomatie …  et la politique » Beurk disions-nous !

    L’itinéraire de Proust m’avait frappé … il n’était resté que quelques mois à « L’école libre des sciences politiques » il avait vite ressenti la nécessité de se réorienter … son papa avait insisté, finalement il s’était inscrit à la Sorbonne puis il se mit à écrire … écrivain, c’est un beau métier quand on a quelque chose à dire à la ville et au monde !

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  3. Anonyme dit :

    Soyons triviaux !!! Fourrez- vous votre idéologie débile où je pense.

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  4. Anonyme dit :

    Le wokisme ,essentiellement d’essence bourgeoise , fondra comme neige au soleil comme tout effet de mode .

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    • Gamain dit :

      Le wokisme n’est nullement d’essence bourgeoise mais d’intellectuels universitaires déjantés qui construisent leur carrière sur l’outrance et la négation des valeurs traditionnelles intellectuelles et morales.

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    • Anonyme dit :

      @Gamain : Mais c’est la petite bourgeoisie imbécile et ses femelles qui fait joujou avec ce type d’idéologie débile et destinée à tuer un pays. La bourgeoisie, savamment décrite par de nombreux sociologues a été fort justement conchiée par De Gaulle et cela n’a pas changé…

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  5. H bonjour, je crois que dans un précédent commentaire vous avez défendu la liberté pour un particulier de fabriquer de l’électricité et de la vendre. Je voulais vous dire, écrire que je partage votre point de vue.

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  6. Anonyme dit :

    Bof, ils peuvent s’entrec… à donf, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Ce sont les rejetons débiles et dégénérés de la bourgeoisie moyenne, autrefois vigoureusement décrite dans ses turpitudes pharisaïques par Leon Bloy, bourgeoisie qui ne poursuit qu’un seul but, jouir sans entraves et sans limites.Les enfants « woke » de cette engeance seront bien formés : Il suffit de les voir en rang serrés à l’entrée de l’école : Bien malin qui saura distinguer le mâle de la femelle dans ce troupeau bêlant et indistinct…
    Quand à la teneur de leurs études, il y a plus de 50 ans que cette auguste institution a abandonné toute velléité de former sérieusement les petits marquis qui la fréquentent.
    Les vraies formations sont ailleurs, dans les écoles d’ingénieurs, pour celles qui résistent encore.
    Maxime, vous assisterez, que vous le vouliez ou non, à l’effondrement de toutes vos illusions sur la nature humaine. Vous vivez au temps de Sodome et Gomorrhe et vous savez ce qui est advenue de ces lieux de perversions…
    Entre le IVe siècle et le IXe siècle, toute l’œuvre de Rome avait été détruite, saccagée, oubliée : C’est ce qui nous attend.

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  7. Gribouille dit :

    En somme, vous n’aimez pas le Science-Po actuel, celui des couples LGBTQR+. Vous préfériez le Science-Po d’avant, celui du couple franco-allemand :

    Et ça marchait vraiment si bien que ça ? Etait-ce le sérieux, ou l’apparence du sérieux ?

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  8. Sganarelle dit :

    En mai 68 Sciences Po s’est particulièrement illustré dans la lutte anti bourgeois, parmi toutes les universités en mal de libertés ils ont de loin montré le chemin des nouvelles lumières dont nous avons héritées.
    On raconte que Salvador Dali supposé donner une conférence et qui avait été prévenu de l’ambiance s’est exprimé face à des étudiants en colëre comme suit avec son inimitable accent. :
    Ze comprrrends bien que vous n’aimez pas les bourgeois, vous avez raison, moi non plous …zai toute ma vie lutté contre eux contre leur vie et leurs valeurs contre leurs idēes et leur politique zai lutté comme vous lutté encorrre et zai gagné …….. ( une pause) et alors que tout l’auditoire était content : ( avec un air sentencieux )….Ze souis devenou oune arrristocrrate . »
    Se non e vero….
    ( Son accent n’est pas une faute ni une erreur il faisait partie du personnage comme sa moustache )

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  9. Carolyonne89 dit :

    Mais où ça t’on comme ça mon dieu ? Ça devient aussi inquiétant qu’insupportable!!!

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  10. nicolasbonnal dit :

    Il n’y avait aucune excellence à sciences-po (1984-1986 en ce qui me concerne), centre pseudo-intello de conformisme aux puissances du jour (Europe, socialisme, USA, tiers-mondisme, Sida, etc.) et fabrique perpétuelle du « peuple nouveau » enchanté de vivre sans sexe et sans courant aujourd’hui. Le wokisme est une marche de plus vers le bas : et quand on aura touché le fond, on creusera encore.

    Macron et le peuple nouveau – piqure de rappel en 944 mots : texte au million de lecteurs cette année, diffusé sur dix sites. Les gens se caillent sinon en France, me confirment les lecteurs au boulot. Et tout le monde se tait, et/ou ne comprend rien. Le Parlement fait donc bien son boulot : RIEN. Le Reset a déjà eu lieu dans les cerveaux lents. Vive la manif cassante du prochain match de foot en attendant : on sera maures de rire. 5°dans les salles de classe dans le 93 : on éclate de rire ?

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  11. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Manque de pot, car si on en croit Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po, invité sur CNews, vous et tous vos commentateurs, nous avons tout faux concernant cette merveilleuse école, modèle de démocratie :

    https://www.cnews.fr/france/2022-12-12/professeure-de-danse-ecartee-de-sciences-po-le-directeur-de-letablissement-denonce

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  12. Pierre dit :

    Une lueur d’espoir au milieu de l’idiotie ambiante avec les propos de Sarah El Haïry (secrétaire d’état à la jeunesse) sur Sud Radio, rapportés par le Figaro :
    Sarah El Haïry a évoqué son « combat contre l’idéologie qui terrorise les gens qui veulent nommer les choses ». «Tout ce gloubi-boulga qui nous vient du modèle anglo-savon, qui fait qu’on a une génération qui va être d’une susceptibilité folle, ce n’est pas bon » a-t- elle estimé, refusant toute « terreur moralisatrice » et toute « censure » . « Nommer une femme ou un homme, ce n’est pas stigmatiser »
    (Merci à l’excellent David Abiker de s’être fait l’écho de cet entrefilet !)

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    • cgn002 dit :

      Eh oui, une nouvelle génération susceptible à la réalité qui s avére trop dure.
      Ce sont les pulsions les plus primitives, les plus enfouies dans l’inconscient qui doivent triompher…
      En attendant l’IA qui se « donnera la peine » de réfléchir à votre place.
      L’IA deviendra ainsi le nouvel outil qui se confrontera à la réalité, pendant que l’humain pourra persévérer dans son (dis) fonctionnement fictif.
      La conjonction de l’IA et du niveau d abetissement ambiant ne présage rien d encourageant pour les générations à venir.
      Après la modernité matérielle des dernieres decennies qui a appris aux occidentaux le confort matériel, et donc le confort pré acquis, viendra la révolution de la modernité logicielle qui apprendra à l humanité le confort de sa mort programmée…

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    • lugardon dit :

      Vous n’êtes pas bien gai cgn002.

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  13. Anonyme dit :

    plusieurs étudiant ? qui impose leurs loi,,,bizarement la majorité ne dis mot,,,,,voila un scandale de plus ,sont t  » il devenue muet ,on t » il peur de c » est minorité souvent violente , michel43

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  14. charles902 dit :

    Bonjour Mr Tandonnet
    Je n’ai pas fait Sciences Po mais, toute ma jeunesse, j’en ai entendu parler comme d’un centre d’excellence intellectuelle.
    Qu’un « quarteron de professeurs » abandonne aujourd’hui ce qui a fait sa réputation pour se lancer dans des aventures où la nunucherie prime sur le savoir va probablement sonner le glas de cette école.
    Sciences Po, foyer du négationnisme intellectuel triomphant, risque vite de devenir « Science pas de Pot ». Et si c’est le cas cela ne va pas seulement affecter la qualité du tango…
    Mais hauts les cœurs! Notre petit ministre de l’éducation va rattraper ce manque à penser dès la plus tendre enfance, c’est sûr!

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