
Une trêve dans l’actualité politique: voici quelques-uns des articles de presse parus au sujet de ma biographie de Georges Bidault publiée par les éditions Perrin, sortie en librairie en mars dernier:
« Un héros Shakespearien: Qui connaît encore Georges Bidault ? Que Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire et historien, soit remercié de l’avoir tiré du purgatoire, ou plutôt de l’enfer » (Jean-Marc Bastière, le Figaro Littéraire, 02 mars 2022)
« Figure du pestiféré: Historien et haut fonctionnaire d’origine bordelaise, Maxime Tandonnet se passionne pour les oubliés ou les pestiférés de l’histoire politique française. Autant dire que Georges Bidault lui tendait les bras […] Cette biographie érudite se lit comme un roman » (Benoît Lasserre, Sud Ouest 9 mars)
« Il succéda à Jean Moulin, et fut l’une des grandes figures de la IVe République […] Son attachement à l’Algérie Française fit de lui un paria, un oublié. Merci à Maxime Tandonnet pour cette passionnante et nécessaire biographie de Georges Bidault (Guillaume Tabard, du Figaro 13 mars sur Twitter)
« En lisant la solide biographie que Maxime Tandonnet consacre à Georges Bidault, on comprend très vite que cette grande figure politique devrait figurer au panthéon Républicain » (Frédéric le Moal, le Littéraire, 27 mai)
« Une biographie passionnante de Georges Bidault retrace le parcours hors norme de ce démocrate-chrétien, successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance, personnalité décisive de la IVème République puis opposant à de Gaulle sur le dossier algérien » (Philippe Maxence, Valeurs Actuelles, 9 juin)
« Laquelle de ses deux vies faudra-t-il retenir, laquelle donnera plus de sens à son existence ? Confronté à ce dilemme, Maxime Tandonnet a cherché une cohérence aux deux vies de Georges Bidault » Marie-Danielle Demelas, Causeur, 19 avril 2022)
« Bidault l’intransigeant. Ce sont les ressorts complexes de l’engagement politique que met à jour Maxime Tandonnet dans cette biographie subtile de Georges Bidault » (Le Figaro Magazine, 29 avril)
« Un ouvrage lumineux sur Georges Bidault » (Figaro Vox 7 juin)
« Un professeur d’histoire: quelle vie ! Alors qu’il a joué un rôle absolument majeur dans la politique française des années 1940-1960, Georges Bidault est passé de la lumière à l’ombre en 1962 et est presque devenu aujourd’hui un inconnu du grand public. Un parcours étonnant, une vie d’engagement au cœur des drames de la France du XXe siècle. Une belle et solide biographie ». (Rémy Porte, Revue Guerres et conflits 28 avril)
« Vie d’un héros réprouvé: Une vie tragique au fond, bien restituée par cette biographie de Maxime Tandonnet. » Bojum, Sylvain Bonnet 22 avril
« Maxime Tandonnet dresse le portrait à la fois politique et intimiste de cet illustre inconnu, au parcours hors norme, petit provincial de la classe moyenne, issu d’un milieu modeste, qui, succédant à Jean Moulin à la tête de la Résistance intérieure, fut l’un des plus authentiques héros du XXe siècle, avant de faire naufrage dans la diabolisation, au début des années soixante, pour ses prises positions en faveur de l’Algérie française. » (Histoire Magazine mai 2022)
Historiquement Show Histoire TV 447
Ci-dessous, l’article paru dans Valeurs Actuelles le 9 juin:

DROIT DE RÉPONSE
Cher Maxime,
Je ne lirai pas votre livre, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour cette incorrection, tempérée par le fait que je ne lis plus de livres depuis des années sauf quelques grands auteurs du passé qui me parlent de ce peuple qui est le mien depuis toujours, de ma chère civilisation européenne aujourd’hui menacée, de la vie et de la mort de mes ancêtres …
Je n’ai plus le temps, ma vie m’est mesurée …
J’ai mal formulée mon message. Je ne savais pas comment dire, j’aurais dû dire : « Chef du CNR, puis à l’OAS » je n’aurais peut-être pas provoqué votre ire, mais une telle ellipse aurait été pire.
Je crois vous avoir déjà exprimé mon opinion sur la différence qu’il y a entre l’Histoire que l’on vit et celle que l’on lit.
L’Histoire du CNR je l’ai « vécue », en 1944 j’avais 7 ans. Avec quelques années de plus j’aurais peut-être eu le courage d’en être, je ne sais, ma famille avait caché un juif … j’ai appris le secret, la clandestinité … je savais ce qu’était le CNR – et ses chefs.
L’Histoire de l’OAS je l’ai vécue les armes à la main, je sais exactement de quoi je parle et mon dégoût pour ceux qui en firent partie est immense et le présent me confirme chaque jour quelles ont été leurs erreurs fatales !
La « question » Bidault se pose ainsi … et pas autrement : Comment cet homme d’exception, d’intelligence et de courage intellectuel et physique a pu se fourvoyer dans cette mésaventure de l’Algérie Française dont, par ses conséquences, on mesure aujourd’hui le mortel danger pour la civilisation de l’Europe chrétienne.
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Gamain, oui, mais c’est dommage que vous ne jetiez pas un coup d’oeil sur mon livre, car vous verriez que sur l’Algérie, c’est infiniment plus complexe que ce que vous exprimez (certes l’oas, mais aussi les massacres du fln, la tragédie d’un million de rapatriés, le supplice des harkis, les disparus, les trahisons de la classe politique, etc.) et aujourd’hui le chaos algérien, une guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts, la misère, la dictature et l’immigration massive, etc. Je ne refais pas le débat sur l’indépendance algérienne mais je pense qu’à l’époque le point de vue de GB et de bien d’autres pouvait aussi se comprendre.
MT
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Bidault, chef de l’OAS ? Probablement jamais ; ni membre d’ailleurs.
En revanche, sans doute sympathisant. Viscéralement engagé pour l’Algérie Française. Au point de friser l’illégalité ; au point de voir son immunité parlementaire levée en raison de ces activités subversives. Au point de, recherché en France, devoir quitter le pays, vivre en exil et dans la clandestinité pendant cinq années, chassé de plusieurs pays jusqu’à l’amnistie de 1968.
La citation suivante de Bidault est une leçon « à l’envers » ; à quel point des certitudes pleines de bonne volonté peuvent être trompeuses :
« Si nous disons oui à une solution non française en Algérie, […] ce ne sont pas des jours d’amertume que nous nous préparons : c’est cinquante ans de décadence. Nous n’aurions pas consenti seulement à une nouvelle amputation du patrimoine national : nous aurions consenti à sa disparition totale prochaine. »
Bidault avait tort, CDG avait raison. Cela fait au moins cinquante ans qu’il convient de dire « l’Algérie ? Bon débarras ».
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Il est tout beau le Maxime, il a fait une biographie de Bidault, c’est qui celui là ? On s’en fout, c’est juste un truc pour prouver que’on est super cultivé, super intelligent et que, quoi qu’il dise, forcément, il a raison, bah oui il a écrit un truc sur Bidault. Maxime, le guerrier qui lutte contre les extrèmes – ce qui est courageux, car les extrémistes dont il s’est fait l’ennemi n’existe pas – continue à nous balancer inlassablement les « y’aqu’a faut qu’on et c’estdelafautedesautres » en oubliant évidemment qu’il était aux manettes sous Sarkozy…Arrêtez votre posture morale, affrontez la situation dans laquelle vous avez participez à nous mettre, soyez adulte, j’ai failli dire sans connaitre votre orientation présente, un homme; acceptez vos erreurs. Une lutte implacable s’annonce, de votre faute, rejoignez Zemmour. Assumez
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J’avais par deux fois écrit sur le blog de Maxime Tandonnet ma conviction que Marine Le Pen et Eric Zemmour ne deviendraient pas Présidente Président de la République. Marine Le Pen parce que depuis la révolution française plus une seule femme n’a dirigé notre pays. Eric Zemmour parce que du temps des Rois je n’ai pas souvenir d’un juif dirigeant la France et depuis la révolution française il n’y a eu que Léon Blum et Pierre Mendes France pour diriger notre pays (sur de courtes périodes) .
Les livres d’Eric Zemmour se vendent bien. Les émissions télés auxquelles il a participé faisaient de l’audience mais la France n’est pas l’Amérique de Nixon et de Trump. Cela ne suffit pas pour faire un Président.
Il va toucher plusieurs millions d’euros du gouvernement pour le rembourser de ses dépenses de campagne. Il peut donc désormais s’installer dans le paysage politique de notre pays. L’avenir dira ce qu’il en sera réellement.
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Il est tout beau le Maxime, il a fait une biographie de Bidault, c’est qui celui là ? On s’en fout, c’est juste un truc pour prouver que’on est super cultivé, super intelligent et que, quoi qu’on dise, forcément, il a raison, bah oui il a écrit un truc sur Bidault. Maxime, le guerrier qui lutte contre les extrèmes – ce qui est courageux, car les extrémistes dont il s’est fait l’ennemi n’existe pas – continue à nous balancer inlassablement les « y’aqu’a faut qu’on et c’estdelafautedesautres » en oubliant évidemment qu’il était aux manettes sous Sarkozy…Arrêtez votre posture morale, affrontez la situation dans laquelle vous avez participez à nous mettre, soyez adulte, j’ai failli dire sans connaitre votre orientation présente, un homme; acceptez vos erreurs. Une lutte implacable s’annonce, de votre faute, rejoignez Zemmour. Assumez
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@lob (alias Anonyme…).
Enfin qq1 qui parle de MT à ma manière…
Je ne suis plus l’unique méchant ici à vomir la moraline tandonnesque…
En revanche, rejoindre qui? Zemmour? C qui déjà? Un vague souvenir d’une grande gueule de jadis? Celui qui, à force de l’ouvrir grande, avala toutes les couleuvres?
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Cher Maxime,
Je ne lirai pas votre livre, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour cette incorrection, tempérée par le fait que je ne lis plus de livres depuis des années sauf quelques grands auteurs du passé qui me parlent de ce peuple qui est le mien depuis toujours, de ma chère civilisation européenne aujourd’hui menacée, de la vie et de la mort de mes ancêtres …
Je n’ai plus le temps, ma vie m’est mesurée …
J’ai mal formulée mon message. Je ne savais pas comment dire, j’aurais dû dire : « Chef du CNR, puis à l’OAS » je n’aurais peut-être pas provoqué votre ire, mais une telle ellipse aurait été pire.
Je crois vous avoir déjà exprimé mon opinion sur la différence qu’il y a entre l’Histoire que l’on vit et celle que l’on lit.
L’Histoire du CNR je l’ai « vécue », en 1944 j’avais 7 ans. Avec quelques années de plus j’aurais peut-être eu le courage d’en être, je ne sais, ma famille avait caché un juif … j’ai appris le secret, la clandestinité … je savais ce qu’était le CNR – et ses chefs.
L’Histoire de l’OAS je l’ai vécue les armes à la main, je sais exactement de quoi je parle et mon dégoût pour ceux qui en firent partie est immense et le présent me confirme chaque jour quelles ont été leurs erreurs fatales !
La « question » Bidault se pose ainsi … et pas autrement : Comment cet homme d’exception, d’intelligence et de courage intellectuel et physique a pu se fourvoyer dans cette mésaventure de l’Algérie Française dont, par ses conséquences, on mesure aujourd’hui le mortel danger pour la civilisation de l’Europe chrétienne.
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Georges Bidault, homme de conviction, patriote, et honnête homme dans toutes les acceptions de ces termes.
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Chef du CNR, puis de l’OAS … DOUBLEMENT RÉSISTANT … une fois de trop, à mon goût.
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Gamain, chef de l’OAS, non! c’est une calomnie comme mon livre le démontre sans ambiguïté!
MT
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Cher Maxime,
Je ne lirai pas votre livre, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour cette incorrection, tempérée par le fait que je ne lis plus de livres depuis des années sauf quelques grands auteurs du passé qui me parlent de ce peuple qui est le mien depuis toujours, de ma chère civilisation européenne aujourd’hui menacée, de la vie et de la mort de mes ancêtres …
Je n’ai plus le temps, ma vie m’est mesurée …
J’ai mal formulée mon message. Je ne savais pas comment dire, j’aurais dû dire : « Chef du CNR, puis à l’OAS » je n’aurais peut-être pas provoqué votre ire, mais une telle ellipse aurait été pire.
Je crois vous avoir déjà exprimé mon opinion sur la différence qu’il y a entre l’Histoire que l’on vit et celle que l’on lit.
L’Histoire du CNR je l’ai « vécue », en 1944 j’avais 7 ans. Avec quelques années de plus j’aurais peut-être eu le courage d’en être, je ne sais, ma famille avait caché un juif … j’ai appris le secret, la clandestinité … je savais ce qu’était le CNR – et ses chefs.
L’Histoire de l’OAS je l’ai vécue les armes à la main, je sais exactement de quoi je parle et mon dégoût pour ceux qui en firent partie est immense et le présent me confirme chaque jour quelles ont été leurs erreurs fatales !
La « question » Bidault se pose ainsi … et pas autrement : Comment cet homme d’exception, d’intelligence et de courage intellectuel et physique a pu se fourvoyer dans cette mésaventure de l’Algérie Française dont, par ses conséquences, on mesure aujourd’hui le mortel danger pour la civilisation de l’Europe chrétienne.
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Il n’est pas indispensable de lire le livre de Maxime Tandonnet ni d’être grand clerc pour savoir que qualifier Bidauld de « chef » de l’OAS est une ânerie. Au demeurant, ce livre peut intéresser les amateurs de l’histoire de la IVe et de la fin douloureuse de l’Algérie Française ( forcément des réactionnaires, fascistes à l’haleine nauséabonde, etc., etc. ). C’est à ce titre que je vais lire ce livre ainsi que mon épouse d’origine de « là-bas » qui l’avait repéré sur V.A.
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Bidault, chef de l’OAS ? Probablement jamais ; ni membre d’ailleurs.
En revanche, sans doute sympathisant. Viscéralement engagé pour l’Algérie Française. Au point de friser l’illégalité ; au point de voir son immunité parlementaire levée en raison de ces activités subversives. Au point de, recherché en France, devoir quitter le pays, vivre en exil et dans la clandestinité pendant cinq années, chassé de plusieurs pays jusqu’à l’amnistie de 1968.
La citation suivante de Bidault est une leçon « à l’envers » ; à quel point des certitudes pleines de bonne volonté peuvent être trompeuses :
« Si nous disons oui à une solution non française en Algérie, […] ce ne sont pas des jours d’amertume que nous nous préparons : c’est cinquante ans de décadence. Nous n’aurions pas consenti seulement à une nouvelle amputation du patrimoine national : nous aurions consenti à sa disparition totale prochaine. »
Bidault avait tort, CDG avait raison.
Cela fait au moins cinquante ans qu’il convient de dire « l’Algérie ? Bon débarras ».
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Bidault, chef de l’OAS ? Probablement jamais ; ni membre d’ailleurs.
En revanche, sans doute sympathisant. Viscéralement engagé pour l’Algérie Française. Au point de friser l’illégalité ; au point de voir son immunité parlementaire levée en raison de ces activités subversives. Au point de, recherché en France, devoir quitter le pays, vivre en exil et dans la clandestinité pendant cinq années, chassé de plusieurs pays jusqu’à l’amnistie de 1968.
La citation suivante de Bidault est une leçon « à l’envers » ; à quel point des certitudes pleines de bonne volonté peuvent être trompeuses :
« Si nous disons oui à une solution non française en Algérie, […] ce ne sont pas des jours d’amertume que nous nous préparons : c’est cinquante ans de décadence. Nous n’aurions pas consenti seulement à une nouvelle amputation du patrimoine national : nous aurions consenti à sa disparition totale prochaine. »
Bidault avait tort, CDG avait raison. Cela fait au moins cinquante ans qu’il convient de dire « l’Algérie ? Bon débarras ».
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Bidault, chef de l’OAS ? Probablement jamais ; ni membre d’ailleurs.
En revanche, sans doute sympathisant. Viscéralement engagé pour l’Algérie Française. Au point de friser l’illégalité ; au point de voir son immunité parlementaire levée en raison de ces activités subversives. Au point de, recherché en France, devoir quitter le pays, vivre en exil et dans la clandestinité pendant cinq années, chassé de plusieurs pays jusqu’à l’amnistie de 1968.
La citation suivante de Bidault est une leçon « à l’envers » ; à quel point des certitudes pleines de bonne volonté peuvent être trompeuses :
« Si nous disons oui à une solution non française en Algérie, […] ce ne sont pas des jours d’amertume que nous nous préparons : c’est cinquante ans de décadence. Nous n’aurions pas consenti seulement à une nouvelle amputation du patrimoine national : nous aurions consenti à sa disparition totale prochaine. »
Bidault avait tort, CDG avait raison. Cela fait au moins cinquante ans qu’il convient de dire « l’Algérie ? Bon débarras ».
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DROIT DE RÉPONSE
Cher Maxime,
Je ne lirai pas votre livre, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour cette incorrection, tempérée par le fait que je ne lis plus de livres depuis des années sauf quelques grands auteurs du passé qui me parlent de ce peuple qui est le mien depuis toujours, de ma chère civilisation européenne aujourd’hui menacée, de la vie et de la mort de mes ancêtres …
Je n’ai plus le temps, ma vie m’est mesurée …
J’ai mal formulée mon message. Je ne savais pas comment dire, j’aurais dû dire : « Chef du CNR, puis à l’OAS » je n’aurais peut-être pas provoqué votre ire, mais une telle ellipse aurait été pire.
Je crois vous avoir déjà exprimé mon opinion sur la différence qu’il y a entre l’Histoire que l’on vit et celle que l’on lit.
L’Histoire du CNR je l’ai « vécue », en 1944 j’avais 7 ans. Avec quelques années de plus j’aurais peut-être eu le courage d’en être, je ne sais, ma famille avait caché un juif … j’ai appris le secret, la clandestinité … je savais ce qu’était le CNR – et ses chefs.
L’Histoire de l’OAS je l’ai vécue les armes à la main, je sais exactement de quoi je parle et mon dégoût pour ceux qui en firent partie est immense et le présent me confirme chaque jour quelles ont été leurs erreurs fatales !
La « question » Bidault se pose ainsi … et pas autrement : Comment cet homme d’exception, d’intelligence et de courage intellectuel et physique a pu se fourvoyer dans cette mésaventure de l’Algérie Française dont, par ses conséquences, on mesure aujourd’hui le mortel danger pour la civilisation de l’Europe chrétienne.
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DROIT DE RÉPONSE
Cher Maxime,
Je ne lirai pas votre livre, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour cette incorrection, tempérée par le fait que je ne lis plus de livres depuis des années sauf quelques grands auteurs du passé qui me parlent de ce peuple qui est le mien depuis toujours, de ma chère civilisation européenne aujourd’hui menacée, de la vie et de la mort de mes ancêtres …
Je n’ai plus le temps, ma vie m’est mesurée …
J’ai mal formulée mon message. Je ne savais pas comment dire, j’aurais dû dire : « Chef du CNR, puis à l’OAS » je n’aurais peut-être pas provoqué votre ire, mais une telle ellipse aurait été pire.
Je crois vous avoir déjà exprimé mon opinion sur la différence qu’il y a entre l’Histoire que l’on vit et celle que l’on lit.
L’Histoire du CNR je l’ai « vécue », en 1944 j’avais 7 ans. Avec quelques années de plus j’aurais peut-être eu le courage d’en être, je ne sais, ma famille avait caché un juif … j’ai appris le secret, la clandestinité … je savais ce qu’était le CNR – et ses chefs.
L’Histoire de l’OAS je l’ai vécue les armes à la main, je sais exactement de quoi je parle et mon dégoût pour ceux qui en firent partie est immense et le présent me confirme chaque jour quelles ont été leurs erreurs fatales !
La « question » Bidault se pose ainsi … et pas autrement : Comment cet homme d’exception, d’intelligence et de courage intellectuel et physique a pu se fourvoyer dans cette mésaventure de l’Algérie Française dont, par ses conséquences, on mesure aujourd’hui le mortel danger pour la civilisation de l’Europe chrétienne.
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Moi, je veux bien.
Mais QUI lira ça en 2022?
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Peut-être quelques personnes qui s’intéressent à l’histoire contemporaine, sans doute pas vous visiblement.
MT
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Je suis disposé à un débat contre vous en matière d’Histoire, contemporaine et générale.
C’est quand vous voulez. Et pourquoi pas sur ces colonnes.
La différence serait que contrairement à vous, mes horizons dépassent l’hexagone.
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Mais QUI lira ça en 2022?
Moi, c’est prévu dans ma liste de lecture à venir si Dieu me prête vie.
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MOi !
Merci MT.
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Dans l’ancienne médecine, le baume était un calmant. Ces articles louangeurs vous sont, sans nul doute, un réconfort moral, face à la déliquescence de l’homo politicus, dont votre blog se fait l’écho jour après jour !
Avec le duel du Mcron contre le Mchon, a-t-on atteint le fond, ou peut-on encore creuser ?
Le philosophe Harry Frankfurt, dans un essai paru en 2005 « De l’art de dire des conneries » annonçaient cette inéluctable dégradation, écrivant : « Le domaine de la publicité, celui des relations publiques et celui de la politique aujourd’hui étroitement lié aux deux précédents, abondent en conneries si totales et absolues qu’elles constituent de véritables modèles classiques de ce concept ».
J’aime assez le résumé que Mme Shalmani, écrivain, fait de cet essai : « La théorie de Frankfurt est que le menteur ment délibérément pour cacher la vérité, la déformer à son avantage ou convaincre en la détournant. Ce faisant, il maintient un rapport avec la vérité. Le Bullshiter ( le diseur de conneries) se fout de la vérité. Il dit pour convaincre, sans se soucier de la vérité. Et plus il exagère, flatte, invente, s’amuse, davantage il convainc. Qu’importe la vérité, il impose ses conneries par le bagout, le cran, la certitude, l’art oratoire. »
Comment choisir entre deux menteurs pathologiques ?
« Nous courons sans souci dans le précipice après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir ». Pascal – Pensées – 1670.
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E Marquet, « un réconfort moral, face à la déliquescence de l’homo politicus »: pas vraiment, cela se situe à deux niveaux différents.
MT
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Si si, E Marquet, je vous le confirme.
En creusant, il est toujours possible de descendre encore plus bas …
Nous avions la certitude d’avoir touché le fond, il y a déjà longtemps. Et le réel nous a rattrapé … Depuis, on creuse avec persévérance, acharnement.
On a appris qu’il est possible de repousser les limites toujours plus loin, et on s’y emploie …
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« Nous courons sans souci dans le précipice après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir ». Pascal – Pensées – 1670.
Je vais partager votre citation. Merci à vous de me l’avoir faite découvrir.
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Mêmes perceptions.
Merci pour le rappel des citations.
Difficile tout de même de se placer au-dessus de ces lamentables contingences, car toutes les portes d une saine vie en société se ferment.
Et plus grave, elles ne peuvent déboucher que sur des crises aiguës.
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Monsieur Tandonnet,
Je crois qu’ici nous serons tous heureux du succès de votre biographie de Georges Bidault, d’autant que pour ma part, le seul souvenir que j’ai gardé de ce ministre de la IVème République, c’est la manière dont les chansonniers le brocardaient, à la radio, pour son alcoolisme.
Cependant je ne peux m’empêcher de penser que si votre héros – diabolisé en son temps pour son attachement à l’Algérie française – a pu compter sur vous pour le réhabiliter, il me semble que ce devrait être au tour de Jean-Marie Le Pen – autre partisan de l’Algérie française, que vous n’avez jamais hésité vous-même à diaboliser – de bénéficier de ce même traitement par un historien, tant sa fiche Wikipedia que j’ai consultée, est haute en couleur et riche en événements dont la plupart sont ignorés des Français.
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Mildred, Bidault tenait l’antisémitisme en horreur absolue, c’est sans doute la principale différence.
MT
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Il me semble que ce sera précisément aux historiens à faire le tri entre ce qui relève de l’idéologie et de ce qui relève de la pure provocation !
Pour ma part, je viens de relire le chapitre de Wikipedia intitulé « Idéologie et lepénisation des esprits » et je n’y ai pas trouvé la mention à son antisémitisme:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Le_Pen#Id%C3%A9ologie_et_%C2%AB_lep%C3%A9nisation_des_esprits_%C2%BB
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J,M,,LEPEN ,,a lui seul ,toute une histoire michel43
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Comme vous Mildred je me souviens surtout de la parodie de la chanson de Trenet sur les « bidons de lait » faite je crois par Grello chansonnier de talent ,, Bidault comme beaucoup d’autres n’a pas été un héros en son temps , en fait actuellement il ne peut que sortir du lot tant nous sommes dépourvus de figures emblématiques. Nul doute que le temps qui passe favorisera un jour une biographie de Le Pen mais c’est exclu tant qu’il servira utilement de croquemitaine pour gagner les élections.
Le plus difficile en Histoire est de trouver l’objectivité chez les auteurs , fatalement on ne s’applique à travailler sur une biographie que parce qu’on est attiré plus ou moins objectivement par un héros ou un comportement qui nous séduit et inconsciemment on a plus ou moins tendance à l’indulgence ou à l’inverse mr Tandonnet écrit sur Bidault pas sur Le Pen..
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Suite à la présentation de votre biographie dans Valeurs Actuelles de la semaine dernière, l’hebdomadaire présente cette semaine une biographie que je promets de lire parce que le sujet mérite qu’on s’y arrête. L’auteur est Guillaume Zeller, petit- fils du général. Le sujet en est Violette Szabo dont le nom n’évoque pas grand chose pour les générations actuelles mais qui pourtant aurait pu susciter une réflexion à Pierre Messmer du type : « voila une femme qui en avait ! » ( En fait, il l’a bien dit mais à propos d’une autre femme, Susan Travers ), une de ces femmes dont le destin force le respect et invite à l’humilité – une héroïne si ce mot à un sens.
Qui est cette femme ?
Mère française, père anglais, elle se marie au début de la guerre avec un lieutenant de la 13e DBLE des Forces Françaises Libres, Étienne Szabo, avec lequel elle aura une petite fille, Tania.
Son mari est tué en 1942 à la bataille d’El Alamein en Égypte. Elle décide alors d’accepter une proposition d’engagement au Service Action des services secrets britanniques (SOE). Elle effectuera deux missions en France. La première fois, elle est parachutée près de Cherbourg. La seconde fois, juste après le Débarquement, elle est parachutée au Clos de Sussac (sud-est de la Haute-Vienne) avec trois compagnons de mission afin de coordonner l’action des maquis du Limousin pour les sabotages des communications des unitės allemandes remontant sur le front de Normandie. Elle est capturée le 10 juin et menée à la Gestapo de Limoges puis à Paris. Le 8 août, elle est déportée à Ravensbrück en Allemagne et exécutée le 5 février 1945.
Elle n’avait que 23 ans.
J’ai cherché, en vain, le nom d’une rue Violette Szabo à Limoges. Rien ! Il faut aller en périphérie pour trouver une toute petite rue – une allée – portant ce nom.
À Limoges, en revanche, les rues portent les noms des membres les plus éminents de la SFIO (les socialistes du temps), maréchalistes pendant la guerre et contempteurs de Guingouin ( le chef incontestable de la résistance locale – Compagnon de la Libération ) à la Libération…
Tracy LA ROSIÈRE
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Un détail. Regardez les photographies d’elles qui nous sont parvenues : elle était belle comme le jour.
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Bonjour à toutes et à tous,
Commentaires laudatifs mérités pour cette biographie qui se lit très agréablement et facilement.
G.Bidault fait partie de ces personnages politiques méconnus du grand public et qui pourtant pourrait et devrait servir de modèle à bien de nos politiciens actuels amoraux.
Anticommuniste convaincu, il a payé cher son inimité avec P.Mendès France et sa position concernant la guerre d’Algérie.
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excellente biographie, en effet !
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Lu et apprécié. Merci Maxime.
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A reblogué ceci sur MEMORABILIAet a ajouté:
Quand , pour certains au moins, l’engagement avait encore un sens. A rebrousse poil des « Michou-la-colère » (les anciens me comprendront)…
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Michou la colère,,fut un premier Ministre de choc,,michel43
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