
Nous vivons une période extrêmement dangereuse avec la guerre en Ukraine, le retour de l’inflation et de graves pénuries prévisibles. Mais la France n’a plus vraiment de gouvernement. La situation est si confuse que la démission du dernier gouvernement a été annoncée… par erreur avant d’être démentie. Quelle importance? Le politique ne consiste plus vraiment à gouverner – piloter – mais à pavoiser, fanfaronner, éblouir. Quant au prochain gouvernement, qui sera nommé dans les heures à venir, on ne sait qu’une chose: il sera « dirigé » par une femme. Nul ne s’intéresse à sa mission, ses orientations, le cap qu’il devra suivre. Et pour cause: il n’en aura pas. Il était question parmi les noms qui ont circulé, de Mme Vautrin, droite anti mariage pour tous ou de Mme Touraine, ex-aile gauche du PS. Les deux (et quelques autres) étaient interchangeables… Une seule chose compte: le Premier ministre sera une femme pour la première fois depuis 1991. Son sexe sera donc l’alibi de la nouveauté, l’émotion, la surprise, le choc de communication assuré. Rien de moins élégant pour les femmes qui auraient pu aussi, si elles l’avaient voulu se donner une femme à l’Elysée (donc la première place et non la seconde sous l’autorité d’un homme) puisque plusieurs d’entre elles étaient en lice aux présidentielles… Le coup est destiné à obtenir une majorité absolue à l’AN. La vraie question est le pays va-t-il gober? et combien de temps encore?
MT
https://insolentiae.com/lhysterie-des-va-t-en-guerre-le-cas-francis-huster-ledito-de-charles-sannat/
Le manque de réflexion met le pays en danger et nous allons le payer ( de notre poche)
En quel honneur ce clown intervient- il partout comme hier à Cannes? Et tout le monde applaudit.
J’aimeJ’aime
Je me suis finalement trompée. Ce n’est ni Brigitte, ni Ursula, ce sera Elizabeth Borne. Elle sera Première Ministre. Cela commence mal.Je l’ai toujours trouvée incompétente, faisait croire qu’elle inaugurait des avancées dans le droit du travail alors que tout était déjà dans le Code du Travail. On ne connait pas encore le poste de A.Kohler.
J’aimeJ’aime
Ce sera donc E. Borne.
Comme « émotion et surprise » il y a mieux.
Parfaite technocrate, clone féminin de Castex en plus diplômée.
Ce n’est pas une politique, et avec son charisme d’huître elle ne gênera pas sa Majesté.
Au moins ont évite Marisole ! C’est déjà ça.
En espérant que celle-ci n’hérite pas d un ministère comme lot de consolation !
Méfiance cependant car selon l’adage : quand un train déraille il finit toujours par s’arrêter, un(e) politechnitien(ne) jamais.
J’aimeJ’aime
Comme vous aviez raison mais tellement prévisible.
J’aimeJ’aime
Oui, ad vitam aeternam
J’aimeJ’aime
Et pourtant « Tartuffe », avant d’être au pluriel une mauvaise comédie politique contemporaine fut, au singulier, un grand moment de culture et de spectacle.
J’aimeJ’aime
Au pied des législatives, voici un autel dressé par le philosophe Alain, lequel ne m’a jamais passionnée et que je ne connais que pour avoir visité le Père Lachaise, mais quand on y entend le piano de Chopin tout est possible. Dans cette comédie de la politique spectacle, faut il aller voter ? la question de pose, surtout quand on n’attend plus rien des hommes politiques.
« Voter, ce n’est pas précisément un des droits de l’homme ; on vivrait très bien sans voter, si l’on avait la sûreté, l’égalité, la liberté. Le vote n’est qu’un moyen de conserver tous ces biens. L’expérience a fait voir cent fois qu’une élite gouvernante, qu’elle gouverne d’après l’hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n’exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n’exerce pas un droit, je défends tous mes droits. Il ne s’agit donc pas de savoir si mon vote est perdu ou non, mais bien de savoir si le résultat cherché est atteint, c’est-à-dire si les pouvoirs sont contrôlés, blâmés et enfin détrônés dès qu’ils méconnaissent les droits des citoyens. On conçoit très bien un système politique, par exemple le plébiscite, où chaque citoyen votera une fois librement, sans que ses droits soient pour cela bien gardés. Aussi je ne tiens pas tant à choisir effectivement, et pour ma part, tel ou tel maître, qu’à être assuré que le maître n’est pas le maître, mais seulement le serviteur du peuple. C’est dire que je ne changerai pas mes droits réels pour un droit fictif. » (Alain)
J’aimeJ’aime
Alain a dit aussi une petite phrase que j’essaie de suivre dans la vie courante et qui me sert de mantra :
« Toute vérité devient fausse dès l’instant que l’on s’en contente »
(Un petit salut en passant pour un partage de vues très souvent communes )
J’aimeJ’aime
Une élection style eurovision .
J’aimeAimé par 2 personnes
Ping : Maxime Tandonnet. Politique Spectacle. Le pays va-t-il gober? Et combien de temps encore? - Citron IL