Les « extrêmes » ont bon dos

Remember. Recuerda. Errinnern. Ricordare. Lembrar. Souviens-toi! Le rythme du matraquage médiatique vise à nous faire oublier au fil des évènements. Mais la mémoire est un outil privilégié de l’esprit critique et de la résistance à l’abêtissement politique. Souvenez-vous. Nous avons eu toute la précampagne, de septembre à janvier, autour du lynchage d’Eric Zemmour. C’était facile: les médias et les experts jacassants ne parlaient que de lui du matin au soir sur toutes les chaînes de radio et de télé. Donc il grimpait mécaniquement dans les sondages. Et l’oligarchie bavarde criait au loup. Que n’a-t-on entendu? Du plus classique (raciste, fasciste) au plus abject: « Juif de service » (Jadot), « archétype de la culture juive » (Mélenchon) mais comme ces attaques immondes venaient de personnalités dites de gauche, elles passaient comme une lettre à la poste… dès lors l’obsession zemmourienne, cette bulle de haine obsessionnellement entretenue, permettait de ne parler de rien d’autre. Puis l’invasion de l’Ukraine a écrasé la suite de la campagne autour de la sublimation médiatique de notre national chef de guerre. Au second tour, le monde politico-médiatique est revenu naturellement au danger « lepeno-fasciste ». Totalement occulté pendant 5 ans, le danger « lepeno-fasciste » a réapparu pour déferler comme un tsunami. Sur toutes les ondes, de 6 heures du matin à minuit: il fallait voter Macron pour faire barrage au « front national » cette réminiscence des heures les plus sombres de l’histoire. Mais aujourd’hui, à la veille des élections législatives, les médias surtout radios-télés reprennent leur matraquage exactement selon la même méthode mais sur un mode inversé : « le nouveau le Pen ». L’épouvantail extrémiste, c’est désormais, non plus l’extrême droite, mais l’extrême gauche, M. Mélenchon et son NUPE qui sommet de l’abomination, osent contester au « petit prince » réélu la majorité à l’Assemblée nationale. Et le matraquage reprend, obsessionnel, pathologique, dément: si vous ne votez pas macroniste, vous aurez – non plus le fascisme cette fois – mais le bolchevisme, l’affreux Mélenchon avec son couteau sanglant entre les dents. Vous savez, c’est toujours la même hypocrisie qui est à l’œuvre: parler d’un personnage jusqu’à la nausée pour le faire grimper dans les sondages avant de crier au loup et d’appeler à voter pour l’autre, l’unique, le petit sauveur providentiel. Honte à ceux des médias qui jouent ce sale jeu totalitaire destiné à étouffer toute forme d’opposition crédible et perspectives d’alternance. Au profit de l’autre extrémisme, l’extrémisme central qui tire les ficelles dans un contexte d’effondrement général qu’il a largement favorisé, et cela pour s’incruster 1000 ans au pouvoir sur un monceau de ruines

MT

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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44 commentaires pour Les « extrêmes » ont bon dos

  1. Radenac Helene dit :

    Et nous n’avons pas tout vu !!! Attendons la suite… Pauvre France ! Je plains ce peuple de lâches qui a voté Macron, représentant de la France, conspué pourtant durant des mois… Macron et la troupe « à sa botte »… Quid de ces cinq prochaines années ?

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  2. Berdol dit :

    Trouvé ce texte chez Nicolas Bonnal, qui me paraît résumer parfaitement la situation et ce que sera notre avenir si nous en avons un :
     » « Pourquoi on ne se révolte pas ? ». Interrogation essentielle, la seule sans doute.
    Réponse facétieuse : tout le monde — ceux, trop rares, qui voient clairement la situation comme ceux, trop communs, qui sont aveugles — appartiennent à un parti philosopique jalonnard majoritaire (et pas seulement sur Internet), savoir le CéPACon, le Cercle Philosophique d’Action Contemplative. L’inaction, bien française, est inscrite dans l’intitulé du parti dont la devise est évidemment formulée en latin macaronique : « Primum (equos) pensere, deinde nil agere ». Alors qu’on devrait former des commandos Brutus et sainte Vehme, au mieux on s’amuse à produire des commentaires, des détournements, des chroniques, des billets, des tribunes, des manifestes, des livres, des vidéos… et, satisfait d’avoir parfois démontré un petit talent à rappeler pour la énième fois des évidences exposées depuis des décennies voire des siècles, on en reste là, heureux d’avoir brocardé le Léviathan qui s’en moque et poursuit ses projets de mort. Benchley, s’en prenant aux discours d’entrepreneurs ivres de vains bavardages, s’amusait déjà, dans les réunions, des appels aux actions énergiques se terminant par l’annonce de nouvelles réunions… pour en parler.
    Réponse plus sérieuse, si simple qu’elle en paraît simpliste, quand elle explique pourtant la situation : c’est à cause de la prédominance du crétin, en nombre et en poids (F&L écriraient aujourd’hui *Triomphe et apothéose du Crétin*). Nos contemporains sont, dans leur immense majorité, des abrutis — des têtes de bétail, si on est indulgent. Inutile de leur chercher des excuses : ils ne sont ni conditionnés, ni hypnotisés, ni abusés, ni manipulés, ni pris dans les nécessités de la vie quotidiennes. La désinstruction anti-nationale a pu aider, évidemment, mais elle n’a pas déterminé les aptitudes à la naissance — celles du caractère, celles de la cervelle, celle du bon sens –, aptitudes faisant défaut sauf chez une minorité hélas impuissante à entraîner la masse des crétins qui obéissent à TF1/L’Immonde/BFM/YouNameIt sans même l’excuse d’y être contraints.
    Inutile de prétendre que les populations sont punies à la hauteur de leur crime, savoir s’être détournées du Seul Vrai Dieu TM(C)(R), auquel elles dev[r]aient une totale soumission. Monteilhet, bon latiniste, aimait trop à rappeler que *Dominus*, c’était le maître à la romaine, ayant droit de vie et de mort sur ses esclaves. Paradoxe amusant et rousseauiste que le libre-arbitre devant nécessairement s’abolir dans l’obéissance aveugle et l’absence de vraie liberté — autant de traits de la vie en Tyrannie. La fin de *L’empreinte du ciel* esquissait un enfer sur terre valant bien celui que nous va nous imposer l’oligarchie des fous furieux transhumanistes écolocovidistes. Monteilhet fait porter aux gentils moutons un collier d’esclave à l’antique, quand les schwabiens se contenteront d’abord de l’optiphone puis de la puce.
    Revenons à nos moutons : eh oui, les bœufs, les termites, les krons manquent d’intelligence, laquelle est l’aptitude à discerner, dans le chaos du réel, les faits importants puis à les relier (« inter legere ») pour former « de longues chaînes de raisons ». Ils manquent donc aussi de la plus élémentaire cohérence, qui un jour donnent au tyran pouvoir de vie et de mort sur eux, pour s’en plaindre — timidement, rarement, inefficacement — le lendemain. Ils peuvent ainsi voter en masse pour une pourriture, et s’étonner du résultat, alors qu’ils sont tous complices. Leur sort n’est pas injuste, ils l’ont mérité ; ce qui est injuste, c’est qu’ils entraînent dans leur perte les rares Cassandre raisonnables.
    Inutile d’espérer sur le Grand Sursaut de Colère quand les frigos seront vides : quand on en arrive à vouloir mener des batailles le ventre vide, c’est qu’on a une cervelle vide. Révolte et révolution ne sont pas affaires de bilans comptables, encore moins d’estimations des bénéfices et des risques : à ce compte, comme on risque toujours de perdre la vie (censée être la valeur suprême dans nos temps de ténèbres), ce sera motif à tout accepter jusqu’à la fin des temps. Les idées de liberté et de responsabilité n’ont pas brillé longtemps dans l’histoire humaine.
    Incidemment, où seraient donc les stratèges nécessaires pour encadrer les troupes de la révolte salvatrice ? Où est le plan d’action énergique et impitoyable capable de rivaliser avec celui qu’on applique méthodiquement en face ?
    Trouver un remède aux maux qui nous accablent est un problème insoluble : ceux qui ont compris sont trop peu nombreux, et convaincre les abrutis est une entreprise impossible. Au reste, le mouton incapable d’ouvrir — un peu — les yeux sans aide extérieure ne vaut pas mieux que le mouton qui garde — en vertu d’une grâce innée — les yeux fermés.
    Ces derniers mois l’ont prouvé sans la moindre contestation : 95 pagures de France sur 100 ont tout accepté, acceptent tout, accepteront *tout* de la part de leurs tyrans, y compris l’infamante marque de « la Bête de l’Evénement », comme dit certain crétin malade mental au regard d’halluciné drogué.
    Autant dire que le coup d’état n’est pas pour demain, n’en déplaise aux ceusses qui célèbrent sans rire, depuis des décennies, les minorités conscientes et agissantes miraculeusement capables, grâce au fameux combat culturel métapolitique, de soulever les masses contre l’oligarchie des criminels.
    On peut toujours relire le surestimé *Technique du coup d’état* de Malaparte, on ne sera pas beaucoup plus avancé, comme avec tous les délires d’intellectuels irréalistes. La difficulté sera toujours d’organiser les rébellions individuelles (et encore, seulement si elles étaient en nombre significatif, ce qui n’est pas dit) pour les transformer en une révolte collective organisée qui seule serait efficace.
    Faut un cerveau pour se révolter, une arme pour se défendre, un peu de bon sens pour comprendre que la révolte doit être massive si elle veut une petite chance de réussite (un héros d’Heinlein se contentait d’une chance sur dix). Ces conditions ne sont probablement pas réunies chez beaucoup de monde.
    Dans un monde où ne règne pas la Règle d’or, un seul principe devrait guider la réflexion et même le sentiment : si c’est bon pour l’oligarchie, c’est mauvais pour la populace. Ce principe aussi simple qu’évident n’entre déjà pas dans les cervelles creuses.
    Les nuances faussement subtiles sont à bannir : pas de « ce pourrait être bon » ou « ce n’est pas nécessairement mauvais ». Non : « c’est mauvais » — sinon dans les effets, du moins dans l’intention.
    Les occasions de vérifier la validité de ce propos sont nombreuses, qui vont des politiques commerciales aux décisions de l’oligarchie, étatique ou non, faite de crétins, de criminels et de parasites résolus à régenter nos existences à leur profit, en fonction de leurs lubies.
    Inutile de rêver à de petites révoltes plus ou moins clandestines ou à la romantique fuite survivaliste vers les provinces et forêts, fuite qui faisait déjà sourire les cyniques dans les années 90 lorsqu’ils contemplant en ricanant les catalogues de marchands vendeurs de rations militaires et autres guides de survie en milieu hostile. Au reste, tout le monde, y compris parmi les raisonnables, n’est pas équipé pour retrouver les vertus des siècles précédents. Quant aux clans, cellules et autres regroupements tardifs, s’ils se font, ils seront évidemment traqués puis anéantis, car ils seront intolérables pour la grande machine d’asservissement universel. Impossible pour le Kamdubien de tolérer des isolats de dissidence intérieure, impossible de laisser en vie des individus qui savent qu’a existé un autre ordre social *avant*, impossible même de laisser intactes les traces d’un passé *autre* et trop glorieux (littérature, musique, architecture…). La Grande Saloperie Moderne ne saurait tolérer le rappel de son illégitimité.
    Il y a 40 ou 50 ans, c’était au moins une région qu’il fallait investir, rendre autosuffisante et défendre après avoir fait sécession (*Passport to Pimlico* ou *The Napoleon of Notting Hill*, anyone ?). Trop tard.
    Inutile de croire au célèbre « retour de balancier », sorte de révolution spontanée, dont on traque les moindres traces dans ces rares anecdotes réconfortantes dont l’accumulation amuse les esprits simples : l’hypothèse est trop hardie, qui d’ailleurs ne concernerait que nos lointains descendants dans quelques millénaires. Invérifiable, elle ne saurait être une consolation.
    Entre le flicage *total* qu’autorisent les techniques informatiques d’aujourd’hui et les armées de barbares menées par les maîtres, reste à espérer que les Chinois et les Russes maintiendront, eux, une forme de civilisation (pour les Chinois, c’était l’espoir métaphysique d’Abellio). Encore n’est-ce pas certain. Faute d’avoir des milliers de Kaczynski courageux, nous voyons une tyrannie technicienne, pas même savante, se mettre en place (voir Mandosio et Bodinat) : tous les outils existent déjà, dont le déploiement massif ne rencontre *aucune* opposition sérieuse, même chez les anarchistes rebelles autoproclamés qui ont trop vu le film *V pour vendetta* (qu’ils n’ont d’ailleurs pas compris). Tout cela finira peut-être comme dans le film (pourtant gauchiste) *Elysium*, ou comme chez Wells avec des Morloks et des Elois. Seule certitude consolante : avec le bel effondrement des capacités intellectuelles et de tout enseignement sérieux (à l’ancienne), ils n’auront fort probablement bientôt plus les *cerveaux* pour la maintenir, leur tyrannie 2.0 ; quand les barbares, eux, seront toujours là.
    Cette maudite humanité semble bien avoir changé de *nature* : en des temps plus heureux, la plèbe aurait depuis longtemps fait sécession face à l’avilissement universel qui lui est imposé et dans lequel elle se vautre. L’Ephialtès de ce temps est *heureux* de trahir son héritage culturel, *heureux* de s’agenouiller devant le « bienveillant » Xerxès bruxellois (c’est-à-dire ricain) ; il n’ira pas rejoindre les rangs d’un Léonidas qui le voudrait debout comme un homme libre (très belle scène du film *300*, avec celle qui montre un Léonidas bienveillant prendre le temps d’expliquer au futur traître les raisons qui lui interdisent objectivement d’être admis à combattre dans les rangs de la phalange).
    Dans un monde logique, aux deux dernières *désignations* présidentielles, l’abstention aurait été de 90%, y compris chez certains de nos ennemis les moins méprisables. Dans un monde logique, les annonces de l’illégitime usurpateur — ce sourire carnassier à visage de camelot placier en mauvais produits financiers Crapulys — *osant* prétendre qu’il a été « légalement » « élu » pour appliquer son « programme » devraient être accueillies par un éclat de rire universel ou par le silence du mépris. Dans un monde logique, les manifestations de courage et de dignité ne devraient pas se limiter à quelques scènes de films *américains* : or, voyez ce public qui, au cinéma, approuve les histoires de *saine* vengeance, et qui se borne, quand on l’attaque dans la *réalité par tous les moyens même légaux, à se taire.
    On ne verra pas tous ces gens croisés chaque jour être soudain touchés par la grâce et redevenir des êtres humains comme leurs parents ou plus certainement comme leurs ancêtres. Même en cas d’effondrement total et rapide des structures sociales (énergie, alimentation, etc.), seuls les barbares seront à l’aise, quand les masses se tourneront vers leurs bergers naturels… qui les abandonneront à leur sort. Les *Turner diaries* (inspirés de l’excellent *The iron heel*, comme on ne le sait pas assez), c’est un roman.
    Le miraculeux surgissement de l’imprévu apparaît improbable à cause des moyens techniques d’aujourd’hui, dont aucun tyran n’aurait pu rêver dans les siècles passés. L’U.R.S.S. ne serait peut-être pas tombée si ses maîtres avaient disposé des moyens de contrôle, de domestication et de surveillance que nous voyons à l’oeuvre aujourd’hui dans nos contrées, moyens qui sont d’une autre nature que ceux employés par les tyrannies collectivistes socialistes (nationales ou non) du passé.
    La révolte, même avec des hommes libres, n’a pas d’avenir ; alors avec des esclaves et des crétins… »
    Méditez !

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  3. artofuss dit :

    A reblogué ceci sur MEMORABILIA.

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  4. Monique dit :

    C’est Guy Béart qui disait : « Je ne vote plus depuis longtemps. Je n’aime ni la gauche, ni la droite, ni le centre, ni les extrêmes, ni les trois quarts. Tous les politiques sont obligés de mentir, sinon ils se cassent la gueule. »……….. Evidemment c’est la solution la plus directe et la plus facile pour éviter les compromis et les contradictions doublées des désillusions, une façon de dire qu’on ne veut plus entrer dans les combines des politicards et puis dans le fond, à quoi a servi mon vote puisque Macron est réélu et que j’avais pourtant utilisé le fameux « veto » : le barrage !
    Je lis que le premier ministre pourrait être une femme issue du PS, mais qui sera le prochain fossoyeur de l’E.N. ?
    Je lis que Macron a été étudiant à la faculté de Nanterre durant deux ans, mais il y a celle qu’il n’a pas connue, voilà une sorte de profession de foi pour l’aider à choisir son ministre !

     » Mes universités,
    C’était pas Jussieu, c’était pas Censier, c’était pas Nanterre
    Mes universités
    C’était le pavé, le pavé d’Paris, le Paris d’la guerre
    On parlait peu d’marxisme
    Encore moins d’maoïsme
    Le seul système, c’était le système D
    D comme débrouille-toi
    D comme démerde-toi
    Pour trouver d’quoi
    Bouffer et t’réchauffer

    Mes universités
    C’était pas la peine d’être bachelier
    Pour pouvoir y entrer
    Mes universités
    T’avais pas d’diplômes
    Mais t’étais un homme
    Quand tu en sortais
    Nous quand on contestait
    C’était contre les casqués
    Qui défilaient sur nos Champs-Elysées
    Quand on écoutait Londres
    Dans nos planques sur les ondes
    C’était pas les Beatles qui nous parlaient…. » (Philippe Clay  » mes Universités)

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  5. E Marquet dit :

    Qu’est-ce qui cloche dans ce pays…..?
    Je viens de lire un petit essai de Chloé Morin, paru en Octobre 2021 : « Les inamovibles de la République ». Très instructif.
    Les commentateurs de votre blog, souvent censeurs et procureurs, mais, je suppose, comme moi, peu au fait « de ce monde à part, qui, dit-elle, se contemple au miroir du Who’s Who et du « BQ » (surnom familier du Bulletin quotidien, journal que l’on reçoit dans tous les cercles du pouvoir), à l’abri du regard citoyen ».
    Dans cet essai, elle tente « d’établir quelques vérités sur les mécanismes qui aboutissent à une paralysie de l’action publique et nourrissent donc la crise démocratique ».

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  6. cgn002 dit :

    La societe évolue quand il y a une cohésion, des projets surtout sur le long terme et la liberté d’ agir, d entreprendre et d échanger.
    Un gouvernement bienveillant est un facilitateur.
    Un gouvernement macronien n’ est pas bienveillant sauf à préserver son propre pouvoir et ses supports.
    La méthode est simple :
    – casser toute cohésion (c est plus que fait);
    – blablater sur le court terme en insistant sur l »emotionnel ( c’ est notre quotidien, inculqué par les medias, qui tout comme le mulsim conditionnent les esprits par l’ inlassable repetition);
    – verrouiller toute initiative qui serait contraire aux plans de conservation du pouvoir. Pas de prise de risque. Objectif : pas de remous sociaux. Méthode : acheter les citoyens.
    Les dictateurs procèdent ils autrement ???

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  7. roturier dit :

    Kleenex, la pleureuse!

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  8. Anonyme dit :

    attendons peut être une surprise de ses élections ? POURQUOI PAS ? Apres tout on ne risque plus rien ,combien de votant ,voila la bonne questions ,les râleurs ,les furieux aller voter ,après on verra , michel43 PS ,étant tout les trois mois dans mon Espagne , plus aucun péage ,les autoroutes libre ,,a quand en France ?

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  9. Etienne Tarride dit :

    Cher Maxime Tandonnet

    Votre observation sur l’utilisation abusive de la notion d’extrêmisme par le Centre est parfaitement exact et vous vous en scandalisez à juste titre.
    On peut aller un peu plus loin. macron et « Renaissance » » chertchent à ce que l’abstention soit la plus forte possible pour que les deuxuème tout connaisse le plus grand nombre possible de duel permettant d’exploiter cette notion d’extrêmisme. Les trinagulaires seraient infiniment plus dangereuses pour eux. Les considérations financières amènent les partis d’opposition à se dénoncer entre eux, c’est un fait. Au « Pas une voix pour Mme Le pen » répons le « Mélenchon est le complice de Macron » que Madame Le Pen entonne depuis le début de la semaine.Celà ne doit pas inciter les électeurs de centre Droit et de centre Gauche à écouter les sirènes Macronistes qui les invite à rester chez eux lors du prelier tour. Disons à ceux d’entre nous qui penchent à Droite que Macron reprend purement et simplement la phraséologie tectique de Mitterrand.
    Quand à refuser de participer au troisième tour pour en appeler à un quatrième dans la rue, c’est un comportement dangereux et d’ailleurs probablement illusoire.

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  10. fraternel dit :

    bonjour,
    la plupart des jouranux appartenants à de grands groupes financiers et à des banques comment voulez vous qu’un journalisme indépendant libre de toute pression politique ou financière puisse encore avoir une totale indépendance.
    hormis peut etre le canard enchainé charlie hebdo le journal la décroisssance et certains journaux
    ou revues indépendantes comme tonic en alsace.
    sans compter les chaines d’info en continu la plupart abreuvées par la publicité.

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  11. cgn002 dit :

    Celui qui dit, celui qui l’est !

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  12. Anonyme dit :

    La France entre dans une étape de son destin qui ressemble à la bataille de Poitiers, avec la défaite face aux anglais, le roi prisonnier et la France aux mains de l’ennemi et des factions qui la trahissent. Cela a duré 100 ans et seul un miracle a sauvé la France de l’effondrement définitif et de son dépeçage entre les anglais et les grands féodaux, sans qu’il soit très difficile de comprendre ce qui en aurait suivi : un destin à l’italienne…Il est peu probable qu’un tel miracle puisse survenir une seconde fois, un élément constitutif du miracle ayant disparu, la foi chrétienne.
    Par ailleurs il y a une conjonction effroyable de facteurs de dissolution : Une bourgeoisie à l’image de l’évêque Cauchon (qui s’appelle aujourd’hui Ravel, Vingtrois ou Aupetit ), une population allogène sans lien avec la France historique et qui représente désormais entre 25 à 30 % de la population globale, des ennemis extérieurs très efficace pour désarticuler ce grand corps flasque: L’Allemagne , l’Angleterre et les États-Unis, de plus en plus d’institutions supra-nationales qui luttent ouvertement contre tous les ferments de nationalisme faiblement résurgents, une perte de toute culture, de toutes références intellectuelles telles que les a décrit Orwell dans ses deux romans et Huxley dans les siens.
    Les veaux français ou les mougeons se dirigent sagement et dans le calme vers l’abattoir sans moufter ni rechigner à la grande stupeur de ceux qui, dans le monde entier, considéraient que les français étaient ingouvernables et qui découvrent que ces mêmes français sont effectivement ingouvernables des lors qu’on leur demande un effort collectif, mais très sages pour l’injection d’oxycontin, de valium, de rivotril, de remdesivir ou de vaccin à ARNm Pfizer, pour le port du masque ou le pass vaccinal.
    Un tel spectacle offert à notre vue depuis plusieurs années me fait me poser la question de ce qui vous motive encore, Cher Maxime, pour la dénonciation prudente, mais régulière, des tares de notre pauvre peuple : N’avez-vous pas compris qu’il est trop tard ? Ou bien est-ce une prière sous forme de litanie ou de mantra, récitée sans illusion, mais avec un secret espoir qu’elle en réveille quelques uns, tout en sachant que ce faible nombre ne pourrait avoir une quelconque influence sur notre destin collectif ?

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  13. Monique dit :

    Bonjour Maxime Tandonnet et tous,
    Votre article m’a fait sourire car c’est exactement ce que j’exprime depuis quelques mois quant à Zemmour, pour lequel j’ai voté, je ne l’ai pas vu comme un messie, mais comme un homme providentiel qui nous rendait enfin notre liberté d’expression (on a vu combien les associations de la diversité nous ont censurés depuis Hollande). Evidemment ce n’est pas un politique, il n’a pas de « métier », il ne sort pas d’une grande école, mais il avait l’avantage de ne pas être usé par des années de compromissions politicardes ni éclaboussé par la corruption. Et puis, il aime la France, ce qui est rare. Un extrême pour moi, c’est celui qui prend le pouvoir avec la volonté d’en faire un abus de pouvoir. Zemmour n’est pas un extrême !
    Reconnaissons que le prince a bénéficié d’une chance innouie, la Covid et l’Ukraine et puis, pour la suite, ce sera la même chose, président de l’Europe il va passer pour l’archange de la paix. On jongle avec les milliards, pour peu on va fabriquer de l’armement rien que pour l’Ukraine.
    Comment, mais comment les Français ne comprennent pas cela ? l’objectif, c’est pas l’Ukraine, ni les soldats bessés dans les caves, ni les femmes et les enfants jetés sur les routes du désespoir, non, l’objectif c’est de plaire aux Américains parce que c’est leur guerre. Le vieux Biden, lui, ne craint rien, ne manquera de rien, ni lui ni les Américains. L’orgueil du prince est à ce prix et justement il ne comptera pas.
    Devant la puissance des médias à la solde du pouvoir et surtout de la gauche depuis des années, un candide comme Zemmour ne pouvait pas être élu et merci Maxime Tandonnet de lui redonner un peu de cette valeur qui lui a été enlevée, tout au moins c’est ainsi que je comprends votre article.

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  14. Ping : Les « extrêmes » ont bon dos | Qui m'aime me suive…

  15. charles902 dit :

    bonjour Monsieur Tandonnet,
    nous avons les élites que nous méritons. Apres avoir, a l’occasion de votre dernier blog, vilipendé des politiciens allant à la gamelle, il me faut bien admettre que ces politiciens sont le juste reflet d’électeurs ayant perdu la boussole aux ordres des medias.
    Vous avez donc parfaitement raison dans votre analyse. Les médias, comme les politiciens, vont à la gamelle.
    Pour l’électorat, c’est l’ère des bisounours, des foules sentimentales assommées par un brouhaha qui leur occulte les stratégies sous jacentes.
    Finalement des bêtises bien rabâchées peuvent paraitre des vérités. Mr Pavlov avait raison.

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    • there dit :

      @charles « nous avons les élites que nous méritons  » vous avez sans doute les élites que vous méritez, moi, pas. S il vous plaît de vous jeter des cendres sur la tête ça vous regarde, évitez de m inclure à cette étrange fête.

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    • Charles, bien d’accord, le peuple a les dirigeants qu’il mérite.
      MT

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    • there dit :

      @Maxime Tandonnet « le peuple a les dirigeants qu’il mérite » je crois que l’on ne peut pas faire pire injure au peuple que celle là. Elle est souvent proférée par des personnes qui se gardent bien de se situer dans « le peuple », ils planent probablement au dessus du marigot. Ainsi n’entend t on jamais : j’ai les dirigeants que je mérite, je me suis trompé, j ai mal agi pour mon pays. De plus je m’interroge sur la réelle possibilité de bienveillance -seule garante d’un avenir solide- de ceux qui méprisent ainsi ce peuple. Autant l’écraser, ce peuple, il l’aura bien mérité , n’est ce pas ?

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    • there, c’est un vrai sujet, mais il n’y a pas d’un côté les élites dirigeantes pourries et de l’autre le peuple pur et éclairé (vox populi, vox dei), les élites dirigeantes sont le produit d’un peuple qui est lui même influençable et le produit des élites dirigeantes, la médiocrité des élites dirigeantes est aussi le reflet d’un déclin moral et intellectuel plus large, etc. et en outre, rien n’oblige le peuple à voter pour des sagouins. MT

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    • there dit :

      Bonjour Monsieur Tandonnet . Je vous remercie pour votre réponse . D’autant plus que la question me tient à cœur. Car bien sûr « il n’y a pas d’un côté les élites dirigeantes pourries et de l’autre le peuple pur et éclairé « . Mais vous agréerez aussi que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument. Force est de constater que chez nous le pouvoir penche jour après jour vers l absolutisme avec l’arbitraire en corolaire (à moins que ce ne soit l’inverse ..). Par ailleurs,vous ne pourrez pas non plus nier que le recrutement des élites se fait de plus en plus en mode « bourdieusien » piochant aux deux extrêmes en évitant soigneusement le peuple moyen (lequel ignorait il y a peu l existence de science po). De plus vous savez que notre pays est massivement représenté par des fonctionnaires, lesquels sont dotés d’un golden statut qui les rend indéboulonnables, statut qui n’existe nulle part dans chez nos voisins. Ajoutons aussi que nos modes de scrutins majoritaires avec pour conséquence « the winner takes it all » conduit nos impétrants à toutes les combines et dévoiement élastiques pour décrocher la timbale, les habituant ainsi dès le départ aux « bonnes » pratiques de la séduction/corruption de maquignon pour attirer le chaland. Donc de mon point de vue , notre système est vicié : nos élites ne sont pas représentatives du peuple car le mode de sélection n’est pas satisfaisant, le système corrompt les élites (et du coup tend à n’attirer que les corruptibles). Vous dites « rien n’oblige le peuple à voter pour des sagouins » : le peuple n’a pas de détecteur de sagouin, il doit se satisfaire de la promo des maquignons, et notre système ne présente que des sagouins, alors il fait quoi le peuple ? il se désole ,il enrage, il pose des bombes , il dit qu’il y a droit, il met un gilet jaune, il bouffe des cachets, il se barre, il cultive son jardin , il songe à en croquer lui aussi , il vote mal, … ou tout à la fois et le peuple lui aussi, se corrompt . J’ajouterai pour finir que si vous dites « le peuple a les élites qu’il mérite » on peut rétorquer « les élites ont le peuple qu’elles méritent » car les élites ont le devoir d’exemplarité n’est ce pas ? le bon peuple ne dit-il pas que « le poisson pourrit par la tête » ?

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  16. Sganarelle dit :

    Rien que le mot «  extrême » ça fait peur au bourgeois, et la France est un pays avec une majorité de petits bourgeois ou qui aspirent à l’être avec une petite vie tranquille de petites économies et la peur de tout perdre. Facile de jouer avec cette peur en brandissant les «  extrêmes » synonymes d’exagération d’inconnu et de malheur. Le bourgeois aime la stabilité la routine la paix et tout ce qui menace son univers le déstabilise et l’angoisse ; d’où une absence d’intérêt pour ceux et pour tout ce qui ne fait Pas partie de son monde : ceux qui habitent les cités interdites comme ceux qui ramassent les poubelles tout comme ceux en haut de l’échelle sociale qui détiennent les clés du pays. Chacun dans son rôle et le bourgeois qui les voit de loin est content.
    Il s’ensuit une nation compartimentée et fractionnée et communautarisme , chacun dans son univers qui ne pense qu’à continuer sa petite vie tranquille sans heurts et sans surprises. ..
    Alors les extrêmes? C’est bien en théorie mais en pratique on retourne vite au statu quo aux habitudes et aux gouvernants en place. Tout ce qui perturbe est à proscrire d’où le «  pas de vagues » si cher à notre administration.

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  17. Je me risque à un commentaire à la Lapalisse…

    Aux présidentielles des électrices des électeurs de gauche et de droite ont voté Macron parce qu’elles ils ne voulaient pas Marine Le Pen Eric Zemmour Jean Luc Mélanchon.

    Aux prochaines élections législatives il en sera probablement de même.

    Que faut-il penser de la guerre en Ukraine?

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  18. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    C’est pourquoi il est à peu près certain que les électeurs donneront une large majorrité à E Macron.
    Celles et ceux qui croient encore que les élections législatives pourraient permettre de changer la politique et les orientations du gouvernement se trompent.
    La manipulation des esprits est en marche depuis bien longtemps avec le concours de tous les médias qui au lieu de nous informer correctement, sélectionnent et organisent les informations pour faire marcher le peuple bien trop irréfléchi, discipliné et malléable dans la « bonne direction ».
    Il faudra boire le calice jusqu’à la lie mais après tout les 18 768 639 Français qui ont permis au président de rempiler pour 5 ans ne sont peut-être pas tous de sombres crétins ou des personnes immatures mais j’espère que ceux-là sauront à minima se taire et continuer d’avaler les couleuvres de plus en plus grosses et se faire traiter et humilier comme des moins que rien sans barguigner.
    Les 13 288 686 d’électeurs de Mme Le Pen et les 16 695 014 Français qui se sont abstenus, ont voté blanc ou nul seront bien assez nombrexu et auront tout loisir à se faire entendre et à exiger du pouvoir : respect, fermeté, courage, loyauté et honneteté.
    En écrivant cela, je sais que je rêve sans doute encore pour de nombreuses années, mais la France finira bien par se sortir du bourbier et du mairigot dans lequel nos compatriotes l’ont entraîné et laissé délibéremment s’enfoncer.

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    • Gérard Bayon, « C’est pourquoi il est à peu près certain que les électeurs donneront une large majorité à E Macron » c’est une vraie question, en principe, vous avez raison et c’est ce que disent tous les experts de la politique française, mais la situation est tellement atypique qu’il ne faut pas exclure un scénario surprise. En tout cas c’est mon avis.
      MT

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  19. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    Je crois qu’Orwell a tout dit dans « La ferme des animaux ». Les moutons pullulent dans la sphère politique et médiatique et ils savent braire bien fort pour faire taire toute voie dissonante. Hier matin, Marcel Gauchet était invité sur France Culture. Il a eu fort à faire pour s’imposer face à un des chefs de file du troupeau d’ovins qui prétendent régenter nos consciences : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/marcel-gauchet-une-pensee-qui-fache-9817252
    Courtoisement mais fermement, il a su remettre à sa place son interlocuteur qui s’évertue à nous dresser un tableau du monde en noir et blanc.

    Bonne journée

    Bonne journée

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