Suppression de l’ENA, une mesure démagogique (pour Figaro Vox)

Pour la seconde fois en deux ans, après l’annonce du 15 avril 2019, la suppression de l’ENA a été annoncée par le président de la République. La période se prête en effet à une opération de ce genre. L’actuelle équipe au pouvoir avait promis « un nouveau monde » en 2017. Or, faute de nouveau monde, elle se trouve plongée dans un indescriptible chaos. Après la crise des gilets jaunes et du mouvement social, l’épidémie de covid 19 s’est traduite par une succession de désastres : environ 100 000 morts selon les statistiques, étranglement de la liberté individuelle dans le contexte d’un enchaînement de confinements et de couvre-feu, calvaire des restaurateurs, commerçants, professionnels de la culture et des étudiants, affaire des masques, puis des tests et aujourd’hui, des engagements jamais tenues en matière de nombre de places de réanimation. 

Comment, dans un tel contexte, ne pas céder à la tentation de jeter cette école en pâture à la vindicte populaire, en faire le coupable idéal à la place des vrais responsables, c’est-à-dire les décideurs politiques dont la mission est de diriger le pays? Et par la même occasion de déclencher un psychodrame qui va mobilier le monde politico-médiatique et exercer un opportun effet de diversion par rapport aux vrais problèmes des Français ?

Le discours officiel annonce le remplacement de l’ENA par une autre école équivalente portant un autre nom.  L’opération ne serait-elle dès lors que de pure communication ? Sans doute ne peut-elle se réduire à cette seule dimension. En détruisant le symbole ENA, l’idée est bien de déstabiliser un mode de recrutement par le travail et le mérite personnel. Le projet s’inscrit dans la même logique que la suppression du concours d’entrée à science po et les grandes écoles. Au fond, il vise à faciliter un mode de recrutement par la cooptation. Le choix des ambassadeurs, des préfets, des directeurs d’administration sera laissé avant tout à la discrétion des responsables politiques, aux ministres, qui recruteront des collaborateurs dans la société civile, en fonction de leurs réseaux de relations. Or, où iront-ils puiser en priorité ? Sans doute dans les pépinières traditionnelles des partis politiques que sont les militants dévoués à leur cause à l’image de ce que fut longtemps l’UNEF pour le parti socialiste. On peut aussi imaginer que les liens familiaux, amicaux, claniques soient fortement sollicités. Le danger est ainsi de favoriser encore plus à l’avenir le népotisme et le copinage, c’est-à-dire une fonction publique dès lors fondée sur l’obséquiosité plutôt que sur le mérite.

L’accusation qui est faite à cette école de favoriser les inégalités sociales est d’ailleurs fallacieuse. Les statistiques montrent bien au contraire qu’elle permet à des personnes de différents milieux, sans relations, de se hisser par leur seul travail et performance intellectuelle au plus haut niveau de l’État. Certes, à l’image de la société française, la part des milieux aisés est surreprésentée à la sortie de l’ENA comme elle l’est dans toutes les sphères dirigeantes ou influentes. Mais qu’en sera-t-il le jour où le recrutement de la haute fonction publique sera livré aux réseaux familiaux, politiques et claniques ? Quant à l’idée reçue selon laquelle l’ENA serait un « moule » de la pensée unique, elle est particulièrement injuste dès lors que les « énarques d’aujourd’hui », issus de trois concours, dont la moyenne d’âge est autour de la trentaine, proviennent de formations ou de milieux professionnels les plus diversifiés et que la scolarité se déroule pour l’essentiel sous la forme de stages.

Certes le reproche d’arrogance que l’on fait habituellement à cette école tient au comportement détestable d’une infime minorité de ses anciens élèves qui l’ont utilisée comme tremplin d’une carrière politique. Or ceux-ci ne représentent guère plus de 1 à 2% des anciens élèves d’une institution dont ils sont les fossoyeurs. Les autres, l’immense majorité, sont des hauts fonctionnaires qui ont choisi le beau métier de serviteur de l’État et de leur pays, remplissent leur mission dans l’anonymat et la discrétion, face à des circonstances parfois difficiles. Ils ont choisi la voie de l’épreuve intellectuelle du concours pour se donner un métier, préfet, ambassadeur, directeur d’administration centrale, plutôt que le jeu des réseaux claniques, familiaux et du copinage qui caractérise la plupart des autres filières de promotion sociale. L’ENA n’est évidemment pas intouchable et toutes les idées de réformes de son mode de recrutement et de sa formation sont les bienvenues. Toutefois supprimer l’ENA faire de cette Ecole le bouc émissaire des lâchetés, des échecs des renoncements et de la bêtise ambiante, serait une mesure démagogique.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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71 commentaires pour Suppression de l’ENA, une mesure démagogique (pour Figaro Vox)

  1. Pheldge dit :

    Petit rappel d’une vidéo de celui qui allait devenir Flamby, le président normal, – enfin, bien plus normal que président -. Regardez, et vous comprendrez l’impopularité des énarques en général

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  2. Georges dit :

    Il faut s’aligner au niveau sociologique actuel.

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  3. Citoyen dit :

    1à 2% ?… C’est un sujet que nous avions déjà évoqué ici. Il serait sage d’inverser les proportions … Vous en avez une vision idyllique, Maxime, par le fait que vous faites partie des quelques rescapés qui n’en ont pas gardé de séquelles … Pour se faire une idée, il suffit d’observer le micron et toute sa clique qui sont des caricatures de ce cursus …
    Sciences Pipo, comme l’ENA, sont la machine à fabriquer des serviteurs, non pas de la France, mais de l’état … Une entité au service d’elle-même, qui se donne une couveuse lui permettant de se régénérer et de perpétuer … L’état, cette entité parasite, un cancer, qui se nourrit, vit et grossit aux dépens de son hôte, jusqu’à le terrasser …
    Pour se faire une idée des capacités des produits de la couveuse, il suffit d’observer les dégâts qu’ils sont capable de faire quand ils vont pantoufler dans le privé !
    Supprimer l’ENA ou Sciences Pipo, n’est donc pas une mauvaise chose en soi. Mais la question qui se pose est de savoir par quoi le remplacer …, qui ne soit pas la couveuse de fabrication d’une caste au service d’elle-même …
    Ce qui n’augure rien de bon, est que ce soit le micron qui s’en charge, ne laissant aucun doute sur le fait que le remède sera bien pire que le mal … Le moins pire qu’il puisse faire, étant de refaire la même chose en changeant seulement le nom …
    Exactement comme le marketing des paquets de lessive … On ne change pas le produit, on change juste l’emballage, et au besoin le nom, pour relancer les ventes …
    Dans le cas contraire, il y a tout à redouter, puisque son ambition se résume à détruire le pays …
    Et là où vous avez raison, c’est que de le faire dans ces conditions ne peut qu’ajouter au chaos …

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  4. Zonzon dit :

    On change le nom des choses.
    Pour que tout continue.
    Macron, c’est Big Brother !

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  5. Stanislas dit :

    Vous voyez Mr Tandonnet je viens de me rendre compte qu’en reprenant les 100 000 morts pour les replacer à 42 739, je faisais aussi de la contre propagande..

    Démanteler minutieusement l’arnaque bureautique épidémique est un travail à temps plein quasi chirurgical. Donc je rectifie mon erreur (toujours sur la base GEODES « décès associés au COVID »)

    – décès 2020 : 27 801
    – décès 2021 : 14 938

    Très important. Parce que la base de chasse est l’infection respiratoire aigüe qui provoque environ 40 000 décès par an (stat INSERM tout causes 2016).. plus quelques arrangements probables quand un certificateur ne sait pas trop ce qui a emporté le défunt (code R00 à R99 : « symptômes et états morbides mal définis » : 55 000 décès par an..)

    Quand l’INSERM code les certificats de décès, elle créee des statistiques annuelles.. pas des cumuls sur deux ou trois ans ou plus………
    L’arnaque du cumul des décès d’une même cause depuis mars 2020 crée aussi un biais qui participe à amplifier une normalité (depuis la chasse aux Pokémon on parle de réalité augmentée..

    Pour analyser ce pic de délire, il faut démanteler sa fondation de sa construction et de son évolution méthodiquement (protocoles, méthodologies, indicateurs) et remettre les chiffres en comparaison avec la normalité observée depuis des années par les systèmes bureaucratiques du secteur de la santé.

    Il faut reconnaitre que rien n’a été laissé au hasard.. 1 an d’enquète personnelle mais qui m’a mis en réclusion avec ausweiss pour me donner le temps de démonter la propagande ?

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  6. Anonyme dit :

    Hors sujet,
    Avant hier, ma voisine, la plus proche de moi, est allée se faire injecter la deuxième dose de son
     » vaccin », Pfizer.
    Elle me relate une nuit d’enfer, où elle a failli appeler les urgences, tellement ses douleurs lui rappelaient un accouchement de jumeaux, lointain, puisqu’ils ont cinquante trois ans.
    Elle est aujourd’hui très fatiguée et pour se rassurer, met cela sur l’ingérence d’un artichaut mal digéré!
    Monsieur Tandonnet, nous avons le même âge, (je suis née en 1961) et je suis honteuse de cette génération qui n’a fait que profiter.
    Nous sommes les derniers,
    Après tout

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    • Dorine dit :

      Ce n’est pas une catastrophe. Pfizer comme Astra Zeneca donnent des douleurs musculaires.Le Pfizer donne ces douleurs à la deuxième injection. L’Astra Zeneca dès la première. Et ce n’est pas systématique….Il vaut mieux la fatigue et les douleurs quelques jours que de ne plus avoir de poumon en raison de la fibrose infectieuse pour le restant de ses jours.
      Il vaut mieux le savoir, à l’avance, on se pose moins de questions lorsque ça arrive.
      Personnellement, j’avertis les personnes au centre de vaccination.

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    • Pheldge dit :

      ah oui, c’est vrai qu’en France il n’y a aucun traitement autorisé, et qu’il faut attendre patiemment que ça empire, ou pas, avec du doliprane … pendant ce temps, à l’IHUM, on soigne

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    • Pheldge dit :

      désolé, né également en 1961, je ne ressens aucune culpabilité ! j’ai passé plus de trente années de ma vie professionnelle à travailler entre 50 et 70 h par semaine, dont une partie à remplir de ma paperasse administrative, pour la sécu, pôle emploi, les caisses de retraites obligatoires et complémentaires, les mutuelles, les organismes de formation, sans oublier les impôts.
      Je n’ai pas le sentiment d’être privilégié, d’avoir profité, ni d’avoir vécu une époque facile : les années 80 furent assez saignantes, crise et chômage ont commencé à cette époque.
      Par contre, j’ai échappé à l’EdNat moderne, et j’ai donc appris à penser par moi même, et à réfléchir avant de prendre une décision, surtout si elle concerne la santé : je ne me ferai pas « vacciner », le rapport bénéfice/risque me paraissant médiocre dans mon cas.

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    • Stanislas dit :

      Dorine

      Il faut effectivement remettre d’aplomb les choses dans un sens ou dans l’autre..

      Toutefois, on peut aussi prévenir les gens qu’à 80 ans le risque augmente de crever d’un truc ou d’un autre, puisque c’est la moyenne d’âge de vie d’un manant français..
      Croire qu’une appli extérieure (c’est ma notion du vaccin) va régler la partie de loto de la grande faucheuse, c’est un peu dérisoire.
      Le problème de l’immortel, c’est qu’il ne sait pas qu’il est, tant qu’il n’est pas mort de quelque chose finalement

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    • Dorine dit :

      Stanislas, le vaccin, à mon sens, sert aussi et surtout à diminuer la circulation du virus pour éviter l’apparition de variants. Pour ma part, ça m’évite de transporter le virus dans mon cabinet. Et de me retrouver HS pour quelques semaines.
      Pour les personnes âgées en EPHAD, cela sert à éviter de perdre leur clientèle et de ne pas servir d’intérêts aux actionnaires quand elles sont privées.
      Pour les autres vieillards, ils ont tout simplement servis de cobayes et de base électorale pour les prochaines élections et avoir des voix à destinée du Jupiter sauveur. Car, plus la mort est proche et plus on la craint. Je vois bien quand il y a des doses supplémentaires au centre de vaccination, je fais venir les personnes âgées que je connais et qui n’ont pas eu de rdv, elles sont très contentes. Au moins, c’est l’avantage de travailler gratuitement pour l’état ( cela est tellement compliqué de me faire payer pour mon cas : administration débilitante ), que ma rémunération c’est de faire plaisir à ces personnes qui n’ont pas vues leurs petits enfants depuis un an.

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  7. Stanislas dit :

    En fait, on devrait en rire de toutes ces conneries ; à chaque fois qu’un leurre est balancé dans le public, je me demande toujours ce que ça planque de plus sérieux « en même temps ».. comme dirait jupitre.

    Changer de nom, d’étiquette, de sigle est devenu tellement courant, qu’on peut se demander si ça ne correspond à un coup d’aspirateur pour faire disparaître la misère (nouvelle méthode hyperhygiéniste qui remplace les tapis à cause des acariens )

    Les crânes d’oeufs l’ont à peu près tous mis en oeuvre, en politique, dans les affaires, depuis une ou deux décennies. on peut mettre la liste mis ça va prendre de la place.

    Au lieu de renommer l’ENA, pourquoi ne pas créer un portail de propositions pour donner un nouveau nom à la France ? Ca transformerait « en même temps » tout ce qui est dedans…

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  8. Sganarelle dit :

    On suit la mode des amphigouris linguistiques’ on parle de «  mobilité réduite » pour les handicapés ’ d’employée de maison pour la bonne à tout faire et de mal voyant pour l’aveugle ..(alors que nous sommes tous mal voyants à cinquante ans .) .
    on change l’emballage pas le contenu.

    L’ENA rebaptisé autrement devient phonétiquement plus accessible et au nom de l’égalité républicaine qui prône l’égalité des chances pour tous ce sera l’égalité dans la médiocrité.

    J’ai appris aussi que l’Ecole de Grignon va aussi disparaître ou du moins son prestigieux château avec les terres environnantes , il est prévu quelques lotissements anéantissant ainsi des paysages champêtres utiles à l’enseignement des élèves agricoles. Dans une époque où on parle d’écologie cette vente est une provocation.

    Une de plus parmi d’autres où le mot d’ordre semble la démolition.

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  9. Gil dit :

    Bonjour

    L’ena change de nom c’est tout.

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    • gil, mais c’est important, plus d’école, ni de nation (al), ni d’administration.
      MT

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    • Pheldge dit :

      MT, c’est tout le recrutement et la gestion des carrières de la haute fonction publique qui est à réformer, en y ajoutant des clauses de responsabilité, ou de résultat, pour mettre fin à cette « impunité en cas d’échec », souvent assortie d’une promotion – Agnès Saal, ça vous parle ? – qui entretient à juste titre l’incompréhension et le ressentiment populaire. Et les passerelles automatiques entre vie politique et haute fonction publique doivent être supprimées.

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  10. DUJAC dit :

    Enfumage tordu de notre grand président … On est habitué maintenant.

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    • Pheldge dit :

      Des « boucs émissaires » qui ont fait tout ce qu’il fallait pour se faire détester, ça change tout !

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    • Annick Danjou, c’est mon grand ami!
      MT

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    • Annick Danjou dit :

      Pheldge, pas tous et c’est le GRAND problème français on met tout le monde dans le même panier, c’est ce qui se passe pour tous les fonctionnaires : ce sont des fainéants, des profiteurs, des privilégiés etc… on peut en rajouter autant qu’on veut. Ce qui fait que celui ou celle qui fait bien son boulot, par passion, amour du métier, est complètement déconsidéré, voyez les commentaires sur ce genre de sujet dans les journaux. Comment continuer alors ? Il faut du courage et l’envie au dessus de tout et des critiques surtout. En ce qui me concerne, un jour j’en ai eu marre et j’ai claqué la porte et pourtant j’aimais mon métier et les enfants.

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    • Pheldge dit :

      en ce qui concerne les énarques, nombre des plus visibles de nos têtes de gondoles politiques le sont, c’est ce qui se voit, et ce sont eux dont on note et retient l’échec. C’est le Point qui rappelle le poids important de l’ENA dans l’exercice du pouvoir :
      https://www.lepoint.fr/politique/le-poids-des-enarques-sous-la-ve-republique-08-04-2021-2421371_20.php
      et encore, ça n’inclut pas les dir cab et autres conseillers en tous genres, ni les pantouflards à la tête des entreprises publiques, Air France jusqu’à récemment, RATP, INA, SNCF, la Poste, EDF et ses repousses … En fait, il y a bien d’autres Grandes Ecoles, mais dans la haute administration, elles sont, loin, loin derrière, et l’ENA occupe toutes les bonnes places. A partir de là, il y a un problème.

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    • Annick Danjou dit :

      Pheldge merci pour ces précisions. Dans ce cas je suis plutôt d’accord avec vous.

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  11. Stanislas dit :

     » environ 100 000 morts selon les statistiques,….

    non Mr Tandonnet. Sur Geodes c’est 42 739 décès « associés à COVID » le reste c’est de la propagande, des algorithmes, de la fiction ou de la manipulation..

    Si un énarque vous dit 100 000 morts, alors il va falloir reconnaitre que cette école devrait mettre en place des cours de jardinage, ou de menuiserie ou des activités en rapport avec la matière.
    Quand on tripote de la matière avec ses mains, on peut espérer que les pieds restent au sol… et la tête entre 1,60 m et 1,80 m des pieds..

    Sinon effectivement les plus fragiles d’entre eux, courent risque d’être complètement barrés avec le temps….

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    • Stanislas, je parle des statistiques officielles bien sûr, de santé publique France, 98395 décès à ce jour, quel intérêt aurait le pouvoir politique réduire le poids des morts dont il devra assumer la responsabilité? Et vos moqueries sur l’ena relèvent des coups de bottes qu’on déchaîne contre un homme par terre.
      MT

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  12. Pheldge dit :

    Eric Verhaeghe, énarque lui aussi, ne manque pas de dénoncer « des élites consanguines, des castes conniventes qui tiennent le capitalisme français et le conduisent à sa perte à force de médiocrité, de sectarisme et de courtes vues » , dans son billet déjà mentionné ici :
    https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/04/06/quelques-condoleances-amicales-a-xavier-bertrand-victime-de-la-lutte-des-castes-et-du-suffrage-censitaire/
    Qu’il faille former les cadres de la haute administration est indéniable, mais il semble que le modèle mis en place après guerre, ait atteint ses limites. J’attends d’en connaître un peu plus.

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  13. fraternel dit :

    on a toujours utilisé des lampistes pour ne pas avouer l’échec de nos gouvernants.
    maintenant il serait temps aussi que ceux qui fréquentent l’ena mouillent la chemise et vont sur le terrain pour voir comment le citoyen et citoyenne de base travaille peut faire part de ses problèmes.
    on ne règle pas tout dans des projections sur du papier ou par algorrythme.
    un stage dans une ferme ,dans une usine,chez un artisan serait la bienvenue.
    rien de tel que le terrain pour voir la réalité des choses.
    les présidentielles approchant,fallait bien donner un signal à celles et ceux qui critiquent l’ENA;
    une approche plus consensuelle et informative aurait été salutaire depuis longtemps.
    bonne journée à toutes et à tous.

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