Le virus et la nature humaine

Dans cette crise du coronavirus, nous voyons ressortir l’éternelle nature humaine, immuable malgré le progrès technologique et les bouleversements de la société. Finalement, tout le monde s’habitue à tout et dans un contexte tragique, l’instinct de révolte s’atténue. La barbarie n’est pas absente de ces événements. Depuis deux mois, les experts déversent, dans la plus grande banalité, un flot de commentaires supposés « rassurant » en affirmant que le covid-19 « ne tue que les personnes déjà malades ou âgées ». Et l’on s’alarme, y compris dans les journaux dits de « gauche » quand un jeune bien portant est frappé par le mal. Qu’est-ce qu’une société qui se rassure du sacrifice des siens en état de faiblesse pour sauver les autres, les jeunes et bien-portants, sinon une société ou la barbarie triomphe? Tout ceci est répugnant. Sous d’autres formes, le racisme est bien présent comme dans les grandes épidémies du passé. Des provinciaux s’indignent de l’arrivée de Parisiens qui risquent de les contaminer (malgré le confinement), et soi-disant, vident leurs magasins. Eh quoi, serait-il interdit d’avoir une maison hors de Paris? et pour des étudiants ou des familles avec des enfants, de chercher une protection familiale, un secours de l’autre côté du périphérique? La France n’est-elle pas une et indivisible? Où est passée la solidarité nationale? Au moins, en juin 1940, pour des événements sans aucune commune mesure – 10 millions de réfugiés sur les routes – les portes se sont ouvertes. Pour infiniment moins, elles se ferment aujourd’hui. La panique et l’incohérence: le temps n’est pas à la polémique mais à l’unité, paraît-il. Pour autant, il n’est pas à l’aveuglement ni à l’asservissement. La responsabilité essentielle du désastre incombe aux décideurs nationaux : déni radical de la réalité pendant deux mois et demi  (de janvier à mi-mars) exposant dangereusement des millions de Français à la contamination, puis, le 14 mars, brutal mouvement de panique c’est la guerre – restez chez vous provoquant l’effondrement de l’économie française avant une nouvelle embardée: retournez au travail.  Ils voudront évidemment se défausser sur d’autres. Ils n’échapperont pas à leurs responsabilités, au moins au regard de l’histoire. La quête du bouc émissaire: là aussi réflexe traditionnel, accuser la terre entière de ses propres turpitudes. Depuis quelques jours, un tombereau d’insultes s’abat sur les Français: inconscients, inciviques, indisciplinés,  imbéciles (sic). C’est toujours la même chose: on généralise à l’ensemble du pays des comportements ultra-minoritaires. Témoignage personnel: l’immense majorité des gens, soit 96%, sont d’une infinie prudence. Ce n’est pas à eux de payer pour les hésitations et l’indécision au sommet. Et comme toujours, dans les grandes débâcles, l’héroïsme d’une poignée d’hommes et de femmes qui à eux seuls, par leur comportement, parviennent à sauver l’honneur: médecins, sapeurs-pompiers, policiers, personnel médical, tous ces anonymes, privés de masque par l’incurie d’une classe dirigeante, mais pourtant fidèles à leur devoir.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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121 commentaires pour Le virus et la nature humaine

  1. Anonyme dit :

    Bonjour Mr Tandonnet,

    vous écrivez d’or: dans une crise il y a les acteurs de la (ou des) solution (s) et les acteurs du problème.

    Dans la crise qui nous préoccupe:

    au bilan des seconds: management amenant à la perte de contrôle de la situation: pas de savon, plus de masque (on a fini par les commander parait il…), pas de kit de test de détection de la maladie (en avoir me semblait être la base du contrôle de l’épidémie?), pas de collaboration avec nos partenaires européens (avec abandon de l’Italie à son sort : pour une fois ce n’est pas la Grèce qui trinque…) et prédation de la gestion de la panique en résultant. Une honte.

    au bilan des premiers: travail héroïque, avec prises de risques inouïes et humilité, sur les conséquences de la perte de contrôle sanitaire et sociale, recherche acharnée de solutions (médicaments, vaccins), Une gloire.

    Bref, c’est le serment d’hypocrite vs le serment d’Hippocrate, la fierté de l’incompétence vs l’humilité du savoir.
    « Laissez dire les sots: le savoir a son prix ».

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  2. Philippe dit :

    Bonjour Maxime Bonjour à tous,

    Je vois que les discussions vont bon train sur les parisiens. Je peux comprendre les provinciaux et j’en suis un.
    Un exemple Jeudi au supermarché de notre petite ville. Un couple de parisiens est venu dans sa résidence secondaire. Il faisait leurs courses. Ils se sont fait prendre à parti par des locaux. Et je peux les comprendre, car ces mêmes parisiens ont porté plainte plusieurs fois pour les odeurs de bouses, le chant du coq et tapage nocturne contre un agriculteur qui moissonnait de nuit. Ils ont eu gain de cause pour deux faits. Alors je peux vous dire que les réflexions ont fusées et qu’ils se sont fait insulter. Certains leur ont dit de retourner sur Paris et de garder leur virus. Leurs enfants pleuraient. Je n’approuve pas ce genre d’attitude, mais lorsque des personnes achetant des résidences secondaires imposent leur loi et ne veulent pas comprendre qu’à la campagne il y a des odeurs, des coqs, des cloches etc, il est évident lors de crise comme celles-ci qu’ils prennent le retour de bâton.
    Beaucoup de parisiens; ou de personnes venant de grandes villes ont fait leur propre mal en se comportant en conquérant ayant tous les droits, dès qu’ils arrivent à la campagne.
    J’espère que cette crise va changer l’état d’esprit des gens, que nous en tirerons toutes les conséquences. Que l’individualisme et l’entre soi est néfaste, que l’argent ne doit pas être un but mais un moyen, de redonner la place à l’humain.
    Nous verrons dans 4 mois à la fin de cette crise.
    Je pense que la nature est entrain de nous donner une bonne leçon, que l’argent ne peut l’acheter, qu’elle peut nous rayer de la terre en un claquement de doigt. Qu’elle est des milliards de fois plus puissante que tous les hommes réunis et tous les ordinateurs de la terre. Auront nous la sagesse d’entendre sont avertissement?

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    • Pierre-Jean dit :

      @Philippe,
      Je trouve que les parisiens auxquels vous faites référence sont un tout petit peu étranges quand même. Personnellement, si j’étais parisien et que j’achetais une résidence secondaire, ce serait justement pour pouvoir respire le parfum des bouses de vache, entendre le coq claironner et les cloches sonner : sentir et entendre, donc, tout ce que je ne pourrais pas sentir et entendre à Paris, bien évidemment.

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  3. Pierre-Jean dit :

    @Maxime Tandonnet,
    Il est remarquable de constater l’abondance des commentaires ainsi que leur longueur à propos d’un sujet plutôt anodin abordé par vous, à savoir les parisiens propriétaires d’une résidence secondaire dans leurs rapports avec les « bouseux » où icelle est située. La cause en est peut-être le confinement décidé en haut lieu, qui donne à chacun plus de temps pour écrire et argumenter sur votre blog.

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  4. André Monrocher dit :

    A Maxime Tandonnet (interdictions préfectorales)

    J’ignore si les arrêtés préfectoraux d’interdiction d’accès aux îles pour les non-résidents permanents sont légaux, effectivement. Je suppose que les préfets se sont entourés de toutes les précautions concernant ce point. Ces interdictions concernent également les locations qui, apparemment battaient leur plein, d’une façon incongrue, dès la mi-mars. Aussi bien en Vendée que dans le Morbihan, les préfectures ont chaque fois justifié lesdits arrêtés. En évoquant ce point, je m’interroge sur les raisons qui ont poussé ces préfets à prendre ces décisions : la question de la pandémie ne devait pas être étrangère à leurs préoccupations, tout de même ! Peut-on, alors, les soupçonner de… soumission ?

    Le droit de jouir comme on veut, quand on veut et à sa guise de sa résidence secondaire, passerait donc bien avant le risque pandémique qui inclut celui (plus qu’hypothétique) de mettre en danger des milliers de vies ? Ma foi, je n’avais pas envisagé la question sous cet angle-là, mais peut-être me trompais-je. Ne pourrait-on pas, dans ce cas, raisonner de la même façon à propos de la liberté (fondamentale) de circuler ?

    Quoi qu’il en soit, je saisis l’occasion de cet échange pour vous dire tout le bien que je pense de votre blog, découvert récemment grâce à un cousin germain haut fonctionnaire outre-mer, qui manifestement vous apprécie. Le fond et la forme sont un vrai régal, à quoi je m’accroche les jours de blues, quand l’indigence médiatique me submerge quelque peu. Il est des lectures qui rassérènent. Soyez-en remercié. André MONROCHER.

    Le sam. 21 mars 2020 à 08:44, Maxime Tandonnet – Mon blog personnel a écrit :

    > maximetandonnet posted: « Dans cette crise du coronavirus, nous voyons > ressortir l’éternelle nature humaine, immuable malgré le progrès > technologique et les bouleversements de la société. Finalement, tout le > monde s’habitue à tout et dans un contexte tragique, l’instinct de révolt » >

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    • André Monrocher, merci beaucoup, il faudrait pouvoir prouver que par le seul fait d’occuper votre résidence vous contribuez à propager l’épidémie mortelle, mais franchement, cela me paraît un peu tiré par les cheveux…Quant à l’arrêté préfectoral interdisant à certains Français l’accès à une partie du territoire national tandis que cet accès est autorisé à d’autres, j’éviterai de me prononcer… (devoir de réserve).
      MT

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    • André Monrocher dit :

      C’est sûr. Mais dans le cas dont nous parlons, il ne s’agit pas d’une personne et/ou sa famille, mais de milliers de gens partis précipitamment du principal foyer d’infection de France. Statistiquement, le risque existe. D’où le vécu des plaignants et les arrêtés préfectoraux frappés au sceau du bon sens selon moi.
      Encore merci pour ces échanges.
      AM.

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  5. Alain De Vos dit :

    Désolé une autre vidéo d’ordre de conseil sexuel s’est intercalé. Celle-ci est la vidéo à lire concernant le virus

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    • Alain de Vos, j’aurais préféré la video de conseil d’ordre sexuel, pour changer un peu, mais bon, le client est roi…
      MT

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    • Alain De Vos dit :

      Je vous remercie d’avoir censuré cette vidéo sexuelle.
      Même si cela aurait pu égayer le moment, je m’en doute mais je préfère en rester là.
      Merci encore

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  6. cyril dit :

    cher Maxime, Vous savez, nous avons tous un peu la trouille, la peur est mauvaise conseillère, comme vous nous l’avez écrit. Nous avançons vers l’inconnu certes, mais je me dis aussi que les habitants de Rouen avec l’incendie du site Seveso sont inquiets pour leur santé. Si demain une centrale nucléaire explose, cela pourrait être pire pour nous tous et c’est possible vu l’état de nos centrales et le discours dominant sur la nécessité du nucléaire ! N’oublions pas cela.
    il convient de se mettre en ordre de marche contre ce virus, en nous confinant et en ayant confiance en nos hôpitaux et leur personnel, Demain il fera beau, je l’espère ! cyril de fayet

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    • cgn002 dit :

      D’ accord avec MT
      la vidéo du Pr Joyeux doit ne pas être lue (pure perte de temps)
      ce bonhomme n a aucune conscience de ce qui se passe dans les hôpitaux de Madrid d Italie etc et semble ignorer ce qui se passera bientôt dans tous les hôpitaux de la planete (faute d’avoir vu venir, certes)
      La Corée s en sort bien car elle s est servie de la leçon des virus précédents…
      Je passe sur ses autres énormités prononcées avec une conviction à vous écoeurer du titre de ce genre d’individu : soyez rassurés et pleins d espoirs braves gens, ce virus n est pas dangereux, etc

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  7. artofuss dit :

    Bonjour Maxime,

    J’ai épluché votre post et toutes les réponses et les échanges assez durs qu’il a provoqués. Je suis moi-même un « provincial » depuis ma retraite, mais n’étais pas pour autant un « parisien » , ayant passé le plus clair de ma carrière hors de France en dehors de trois séjours de trois ans à Paris . J’ai compris depuis mon installation dans le Sud-Ouest il y a cinq ans, la profonde cassure (et je dis bien: cassure) qui existe entre les habitants de ce que Paris, précisément a baptisé « les territoires », terme méprisant s’il en est, et les habitants de la capitale considérés non comme des individus mais comme un groupe humain « autre » et de ce fait, tous les sociologues le savent, comme potentiellement adverse, voire dangereux. Je pense que la clef de cette animosité est très politique et remonte à l’après-guerre.
    Lorsque j’étais étudiant, on nous faisait lire le fameux ouvrage de Jean-François Gravier « Paris et le désert français » qui devint une bible du développement territorial. Il n’est pas certain que les politiques entreprises dans ce sens le^plus souvent par des « parisiens » , la plupart du temps sans consultation des « provinciaux » ait satisfait ces derniers. Puis, plus récemment, l’image du parisien en « bobo » gauchiste et arrogant qui a confié sa ville à des gens comme lui ( et notamment ses deux derniers maires) na rien fait pour rapprocher les deux « camps », si j’ose dire. Quant aux circonstances, elles ne sont pas les mêmes qu’en 1940: le parisien était, alors, considéré par le provincial comme un Français certes un peu « bizarre », mais un compatriote quand même. Aujourd’hui, il est devenu, dans les « territoires » (ah, ce mot malheureux !!!) , un véritable « étranger » car assimilé à une France qui veut se vendre à « l’Autre », au sens de « Soumission » houllebécqienne et donc un ennemi potentiel de la Nation.
    Finalement, je fais mienne l’explication de Stéphjane B. :
    « (…) Une opposition s’est substituée à l’habituelle Droite-Gauche, c’est celle d’une France périphérique opposée désormais à une France des grandes villes, connectée, mondialisée, volontiers progressiste-diversitaire. C’est celle-ci que les ploucs voient débarquer avec désinvolture. C’est cette France qui les a méprisés et qui, de surcroît, se plaindra de l’odeur du fumier, du coq qui chante trop tôt le matin et des cloches qui sonnent. »
    Bien sûr, toute généralisation est injuste, c’est un fait …Et ce hiathus au niveau national devra être un jour que j’espère prochain l’objet d’un réel effeort d’explications…et de retrouvailles.

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    • artofuss, peut-être, mais tout cela relève du cliché et du préjugé, le parigot arrogant pilleur de magasins et porteur de virus face à la France pure et profonde… La France périphériquen c’est une notion plus sociologique que géographique (la bourgeoisie mondialisée/les classes populaires). Moi (puisque tout le monde parle de soi ici) j’ai vécu 20 ans dans une ville de province où j’étais seul et ne me suis jamais fait un seul ami et j’ai trouvé des milliers d’amis chaleureux, la liberté et la femme de ma vie en arrivant à Paris… Alors voyez… MT

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    • Simon dit :

      Si je puis me permettre, vous n’étiez pas très souriant lorsque vous étiez ado, plutôt solitaire…
      Nous n’avons jamais des milliers d’amis. Nous naissons et mourons seul.
      Il y a un peu de condescendance à comparer une bourgeoisie mondialisée aux classes populaires.
      En vivant en province, la « bourgeoisie » est en prise directe avec les classes populaires, elles se côtoient et peuvent se mêler.
      Notre famille parisienne « se pousse du col », adepte des dîners en blanc dans la capitale, d’un « je ne sais quoi » de supériorité confit dans un catholiscisme intellectuel et dans l’entre soi.

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    • Tiens, tiens? vous me connaissez? Je parlais du livre « la France périphérique » pas une once de condescendance chez moi, plein de défauts, mais pas celui-ci.
      MT

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    • Papi 2.0 dit :

      J’ai grandi à la campagne, vécu à la campagne et votre analyse correspond effectivement à un ressenti de la France d’en bas à l’égard de Paris et vous avez formulé les choses de manière policé car parfois les choses sont dites plus durement.

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    • Tracy LA ROSIÈRE dit :

      Réponse à Artofuss.
      Mon cher monsieur,
      Je voudrais rendre à Cesar ce qui lui appartient et me rétablir la paternité d’un passage de mon texte que vous avez bien voulu citer (« une opposition s’est substituée… »).
      J’y tiens parce que c’est un sujet qui me hante, sur lequel je nourris ma réflexion par des lectures et qui me semble de nature à casser encore davantage nos liens. Contrairement à ce que prétend M. Tandonnet il n’y a pas de haine ni de racisme dans ce clivage. Clivage sur lequel on pourrait presque superposer celui qui oppose maastrichtiens et anti-maastrichtiens ou bien celui encore plus pertinent qui oppose souverainistes et libéraux ( qui ne savent plus où ils habitent…) et dont on ne manquera pas de reparler à la fin de la crise sanitaire. Quoi qu’il en soit, je pense que les limites sociologiques de ces clivages ne sont superposables.
      Enfin je voudrais vous dire que je suis heureux de ne pas me sentir seul dans un désert. Nous sommes certainement plus qu’on ne croit à partager ces convictions.
      Je vous salue.

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  8. Stéphane B dit :

    Je me permets de réagir à votre commentaire suivant concernant les propos du professeur RAOULT
    « Mildred, je ne sais pas s’il y a une once de raison dans ce qu’il dit. S’il y en a une, c’est que nous sommes les jouets de la plus grande imposture de tous les temps. »
    et je souhaiterais ouvrir la discussion sur une supposée imposture.

    Selon une nouvelle étude publiée sur Medrxiv, il est quasiment certain que le virus est arrivé en Europe par une femme ayant voyagé en Allemagne le 19 janvier, avant d’atteindre l’Italie. Il est également quasiment certain que l’épidémie a démarré à Wuhan en octobre 2019.
    Et au même moment, http://www.centerforhealthsecurity.org/event201/ qui est un exercice (organisé et financé par Bill Gates entre autre) sur une épidémie généralisée, une pandémie comme celle que nous connaissons, qui amènerait un effondrement du système économique mondial. Lors de cet exercice, il est prévu 65 millions de mort et une économie à terre.

    Est-ce pour faire tomber Trump car toutes leurs tentatives ont échoué jusqu’à présent (Russie, Impeachement, …) ? Après tout, Trump n’est pas issu du sérail, de l’establishement. Il a repris les idées de JFK qui précise dans un discours qu’il faut mettre à bas les sociétés secrètes (comme la franc maçonnerie chez nous), lesdites sociétés étant impliquées dans tous les domaines, contrôlant la CIA et dont des membres sont à la tête d’immense empire financier et industriel. Leur but: mettre fin aux états nation pour pouvoir mieux contrôler le monde.
    Or maintenant, ces sociétés secrètes, ce deep slate, n »ont plus de munitions excepté une. Trump a rendu la fierté aux ricains, les fait fier d’être des patriotes. La seule cartouche qui leur reste pour reprendre le pouvoir en faisant chuter Trump est un effondrement économique total, pour que les ricains ne réélisent pas Trump en 2020.
    Nous avons eu récemment la preuve que Soros avait infecté la CEDH via diverses fondations. Ces sociétés secrètes sont pour un humanisme débridée pour que les habitants des nations n’aient plus d’identité nationale.
    L’immigration acceptée en Europe par Macron et Merkel pour les plus voyant est un autre exemple. Et puis qui encouragent ces migrations ?

    Coïncidence ? Je suis curieux de connaître votre avis à ce sujet.

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    • cgn002 dit :

      perso je pense que les 65 millions de victimes peuvent être approchés avant les 12 mois à venir (au niveau mondial).
      j espère me tromper, mais pour l instant il n y a pas de frein efficace pour enrayer la diffusion d’un virus dangereux.
      Je rappelle que 1 % de 7 milliards, ça fait 70 millions…
      et que tous les pays ne disposent pas des moyens des nations économiquement développées…
      il reste étrange que la Chine semble avoir stoppé la propagation…vrai ou faux ?…

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  9. H. dit :

    Bonsoir à tous,

    En coulisse, le,monde bouge : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2020/03/un-nouveau-monde-en-gestation.html

    Bonne soirée à tous

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  10. Annick Danjou dit :

    Quitter Paris et partir dans ces conditions sans avoir été testé et donc sans savoir si on est porteur du virus ou contaminé, courir donc le risque de contaminer et d’entraîner la mort de certaines personnes fragiles, âgées ou jeunes, est criminel. Dans le cadre actuel de la pandémie, ces personnes, pour leur intérêt personnel, mettent la vie des autres en danger.

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    • Freddie dit :

      Exact. A défaut de test disponible, avant de partir il fallait au minimum avoir mis en quarantaine toute la famille partante, éviter le train et désinfecter la voiture et tout ce qu’on emporte. Bien sûr ils ne l’ont pas fait. Même ainsi et sans contagion, mes copains en Normandie me disent être obligés de faire parfois 3 magasins avant de trouver de quoi manger pour leurs familles, depuis l’arrivée des Parisiens. Ils sont habitués à un certain afflux pendant les vacances scolaires, mais la supression de l’école a permis aux Parisiens de débarquer bien plus vite que prévu. Personnellement, j’ai été coincée en déplacement à Paris pendant l’épidémie alors que je suis domiciliée en Normandie : je ne suis même pas rentrée chez moi. J’y ai pensé avant les discours de Macron mais ça prend trop de temps de faire la quarantaine de toutes les personnes dans la voiture.

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    • Annick Danjou dit :

      Et bien Freddie nous sommes confinés dans un petit studio meublé car notre appartement est à Marseille. Nous avons fait le choix de rester ici quand la décision a été prise.

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  11. André Monrocher dit :

    (re)Bonjour,

    Chus un peu surpris par votre position vis à vis de Stéphane B. Le confinement ordonne de rester chez soi, pas de s’éparpiller dans le pays et d’ainsi prendre le risque d’éparpiller le virus potentiellement mortel. L’interdiction d’investir les résidences secondaires a été prise par plusieurs maires, préfets (pratiquement toutes les îles côté Manche et Atlantique, la ligne aérienne Rennes-Brest est elle aussi coupée), voire par plus haut encore (confer la Norvège, mais pas que). Il me paraît difficile de soutenir (ce que vous ne faites pas) que ces autorités seraient porteuses du virus de la haine, bêtes, minables et… monstrueuses. C’est le principe même du confinement : éviter tout déplacement, toute circulation, à fortiori en direction des zones vierges de tout virus. C’est une question de simple bon sens : ne pas contaminer toute une région, tout un pays. Et cela d’autant plus quand lesdites régions ne disposent nullement des infrastructures médicales adaptées, non plus que des commerces et autres indispensables implantations de première nécessité. Tous les pays contrôlent désormais leurs frontières sans être pour autant xénophobes. Lors des épidémies des siècles passés, évoquées dans votre excellent propos initial, chaque ville fermait ses portes, cela pour des raisons évidentes de santé et de prophylaxie, pas par haine de la ville voisine.

    Je note que dans les propos « anti-parisiens » (sic) qui animent le débat, leurs auteurs ne prêchent pas la détestation de l’étranger, mais dénoncent des comportements malheureusement typiques de trop de horsains, qu’ils taxent d’égoïsme et de je m’en-foutisme, voire de manque de respect de l’autochtone. Il est reproché à ces gens, arrivés de la capitale sans avoir été médicalement contrôlés, un double manquement aux règles établies : 1. ne pas être restés chez eux, comme cela leur était expressément demandé, 2. ne pas respecter le confinement sur place. Cela au-delà des problèmes liés à des arrivées massives non adaptées aux capacités d’accueil des lieux concernés. Nous avons affaire à une pandémie, et non pas à un exode dû à une invasion militaire comme en 40. C’est en tout cas comme cela que je vois la situation, qu’en tant que Toulonnais je perçois via les problèmes que vit actuellement la très accueillante île de Porquerolles (200 habitants 0 virus) tout à coup “envahie” par une centaine de citadins en provenance de Paris et Marseille, qui trouvent normal, au grand dam de la police locale, de circuler en groupes dans le village, sur l’île et sur les plages, comme s’ils étaient au beau milieu de vacances. Sûr que les autochtones, gentils, et qui vont tout de même tout faire pour intégrer au mieux ces habitants saisonnièrement surnuméraires, ont été quelque peu pris de court. En espérant qu’aucune contamination sur place ne sera à déplorer.

    Bien à vous, AM.

    Le sam. 21 mars 2020 à 08:44, Maxime Tandonnet – Mon blog personnel a écrit :

    > maximetandonnet posted: « Dans cette crise du coronavirus, nous voyons > ressortir l’éternelle nature humaine, immuable malgré le progrès > technologique et les bouleversements de la société. Finalement, tout le > monde s’habitue à tout et dans un contexte tragique, l’instinct de révolt » >

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    • Simon dit :

      Pour compléter votre propos, un groupe évangélique s’est réuni voici quelques semaines à Mulhouse et ses participants ont généreusement essaimé le virus sur tout le territoire, ici en Lot-et-Garonne, nous avons été touché, lorsqu’ils sont rentrés chez eux, Mardi dernier, notre département était le plus touché en Nouvelle-Aquitaine.
      Il ne s’agit pas de racisme, ni de stigmatisation mais de faire en sorte qu’un maximum de gens s’en sortent. Une de mes nièces a quitté son studio parisien pour la maison familiale en Provence ce mercredi, alors que ses parents ont une maison avec parc en région parisienne….Je ne suis pas sûre qu’elle ait compris le sens du mot confinement.

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    • André Monrocher, parce que je croyais qu’une résidence secondaire c’était un domicile, une propriété privée, et que la propriété privée était une liberté fondamentale, sacrée, qu’il faillait respecter. Alors, un arrêté du maire vous interdisant d’entrer chez vous? Dans votre maison qui vous appartient? En principe, c’est totalement inconstitutionnel, mais au point où nos en sommes… Mais le plus malheureux finalement, c’est qu’il se trouve tellement de gens pour accepter une chose pareille. « la servitude volontaire » (la Boétie).
      MT

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    • Pierre-Jean dit :

      @Maxime Tandonnet,
      Deux observations peuvent être formulées à propos de votre commentaire.
      1. La propriété privée n’est pas tant une liberté (sauf à reprendre la thèse de Planiol qui fait de la propriété un titre de créance universel, et donc une liberté par rapport à autrui) qu’ un droit sur une chose.
      2. Comme tout droit, le droit de propriété n’est pas un droit absolu, ou sacré pour reprendre votre qualificatif. C’est ce que dit l’article 544 du Code civil dans sa seconde moitié : « La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les les lois ou les règlements. »
      Vous utilisez le qualificatif de « sacré » pour qualifier le droit (et non la liberté : cf mon premier point) de propriété : ce qualificatif qui est en effet celui utilisé par l’article 17 de la Déclaration de 1789. Mais la seconde moitié de cet article 17 (les secondes moitiés d’article doivent toujours être lues avec attention) prévoit, dans un balancement que l’on retrouve dans l’article 544 du Code civil, que la « nécessité publique » peut conduire à priver le propriétaire de son droit : ce droit n’est donc pas si « sacré » que cela.
      Bien à vous.

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    • Pierre-Jean, eh bien alors, tant mieux, que voulez vous que je vous dise? La propriété, même de son domicile, n’est pas un droit sacré, n’est pas une liberté, n’est pas un droit de l’homme! eh bien, tant mieux! tant mieux! Homo sovieticus en marche…
      MT

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    • Pierre-Jean dit :

      Là, Maxime Tandonnet vous caricaturez. L’article 17 de la DDH et l’article 544 du Code civil, ce n’est pas du tout l’abolition de la propriété privée qui avait cours en Union soviétique. Ce qu’il faut simplement voir c’est qu’un droit (subjectif) absolu, ça n’existe pas : il y a toujours à un droit, quel qu’il soit, des limitations. Tout dépend ensuite de l’endroit où l’on place le curseur.

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    • Pierre-Jean oui, je sais cela que le droit de propriété n’est pas absolu et que dans certaines circonstances exceptionnelles peuvent vous priver de sa jouissance, mais le jour où un maire vous empêchera, par arrêté municipal, de rentrer dans votre domicile pour suspicion de virus – c’est bien le point de départ de la discussion – on aura sans doute atteint un point de non retour…
      MT

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    • Pierre-Jean dit :

      @Maxime Tandonnet,
      Je rebondis sur la réponse que vous avez bien voulu me faire (celle du 21 mars à 21h50, ci-dessous). Pour la clarté de l’analyse, il me semble qu’il faut distinguer nettement deux choses bien différentes : la question de la liberté de circulation et la question du droit de propriété. Si la distinction n’est pas faite, l’on risque de tourner en rond.

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    • Bonjour Simon .

      Hier matin donc dimanche 22 mars le même groupe évangélique est revenu avec une 20 taine d’adeptes et plusieurs voitures .Vous dire l’émoi des habitants quand ils ont vu ça . La marie n’était pas au courant de cette sortie , mais ce que nous savons grâce à notre journal local c’est la préfecture qui a donné son accord .
      Je suis profondément révoltée quand on sait que deux médecins dont un mulhousien sont morts du virus hier .
      L’attitude des cadres de cette secte , car c’en est une et problématique , en février était à vomir , personnes sans scrupules et très méprisantes face à cette épidémie .

      Amitié Simon et ce soir à 20 h nous aurons une pensée pour votre fils .
      Chris .

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  12. Freddie dit :

    Je connais des gens sur la côte normande qui me disent que les magasins sont dévalisés par les Parisiens et qu’ils ont du mal à s’approvisionner. Certes, on ne peut pas interdire aux gens d’aller dans leurs résidences secondaires, mais il faut reconnaître que c’est une catastrophe sanitaire et même alimentaire.

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  13. Furax dit :

    Cher MT vous savez bien qu’en France la propriété privée est bien malmenée, d’ailleurs on peut vous squatter, s’y installer, en votre absence et la Police vous répond « on ne peut rien faire! » Bref. Ce qui me chagrine n’est pas que des gens vivant à Paris cherchent à se mettre à l’abri, eux ou leurs enfants, mais qu’ils aient voté pour l’ Hidaldingo avec tout ce que cela comporte depuis des années, pour ensuite pendre ce qui ressemble à la « fuite à Varennes » avec femme et enfants, à la première alerte rouge! Un peu comme les va-t-en-guerre qui désertent aux premiers coups de feu.

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  14. Pierre 95 dit :

    Bonjour,
    « Des provinciaux s’indignent de l’arrivée de Parisiens qui risquent de les contaminer (malgré le confinement), et soi-disant, vident leurs magasins. »

    N’est ce pas compréhensible dans la mesure où, à tort ou à raison, les Parisiens sont assimilés par certains aux élites qui véhiculent l’image négative de la France d’en haut et de son mépris pour les provinciaux ? Tout le monde a encore en mémoire le mépris sidérant de Griveaux pour les « gars qui roulent en diesel et qui fument des clopes ? ». Sans oublier « les Gaulois réfractaires » et autres « sans dents. »
    Il ne me parait pas étonnant dans ces conditions que la ruée vers la province soit interprétée de manière négative comme étant : « non seulement ils quittent le navire (signe de lâcheté) mais en plus ils risquent de nous apportent leurs virus (réflexion entendue et amendée). »
    Nous sommes dans une situation de rupture, de mise à mal de l’idéologie dominante par le réel et il n’est guère étonnant que le mépris change de camp.

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  15. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    La raison prévaudrait-elle : http://fboizard.blogspot.com/2020/03/letranger-defaite-panoramix-et-la.html

    Je partage votre point de vue sur l’ostracisme dont sont victimes les parisiens. Il est vrai que les propos tenus par un parfait représentant de la bobologie ne font rien pour arranger l’affaire mais la nature humaine est ainsi faite (https://www.lepoint.fr/culture/marie-darrieussecq-nous-planquons-au-garage-notre-voiture-immatriculee-a-paris-19-03-2020-2367952_3.php). Pour info, on a droit à tout, à la promenade sur la plage, à la diatribe contre le méchant Amazon, à l’hymne à Gaïa et même aux ados en lycée public! Pour en revenir aux exils temporaires, j’ai plusieurs amis parisiens dont je me félicite de les savoir à la campagne (je n’ai pas dit la côte ou une île) plutôt que dans la capitale. Pour couper court à toute polémique, mes deux filles sont elles restées en proche banlieue, leurs vies se trouvant sur place. Je crois cependant que trop nombreux sont ceux qui n’ont vu dans ce confinement qu’une agréable parenthèse. Comme celle-ci va durer au bas mot 6 semaines, il n’est pas dit que les « vacances » soient si agréables que cela.
    Les crises sont toujours l’occasion de révéler les égoïsmes latents dans une société. Celle-ci par son ampleur ne fait pas exception. Pour autant, elle va démontrer avant tout la réalité de la fracture terrible qui mine notre société, fracture mise en avant par les Gilets jaunes mais niée par le pouvoir. Je souhaite ardemment qu’elle se limite à cela et qu’elle permette aux personnes de bonne volonté, ça existe fort heureusement, d’en tirer des leçons utiles. Nous en avons bien besoin. Pour être très clair, si nous ne tournons pas le dos au socialisme larvé qui nous ronge et qui nous ment, nous sommes irrémédiablement foutus. Une société viable n’est rien sans individus forts. Je renvoie pour ceux qui en doute à la lecture du livre de Ayn Rand, « La grève », dsytopie parue en 1957 aux USA et seulement en 2011 en France. Lors de sa lecture, j’ai cru qu’elle décrivait notre pays tant les analogies sont fortes. Ce que nous vivons me confirme dans mon jugement.

    Bonne fin de journée

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    • H, merci pour ces paroles de bon sens, sans doute nos bons media télé-radios contribuent-ils à l’amalgame Parisiens/bobos privilégiés et arrogants, propageant ainsi le virus… de la haine.
      MT

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    • H. dit :

      Je souhaiterai, on peut encore rêver puisque ce n’est pas encore taxé, que nos chers médias en tirent quelques conclusions pertinentes quant à leur fonctionnement et à l’éthique la plus élémentaire qu’on est en droit d’attendre du « quatrième pouvoir ». Une officine du journal dit de référence a quand même osé classé les propos du Pr Raoult dans les fake news! Je resterai donc circonspect quant à mes désirs.

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  16. Bonjour tout le monde .

    J’ai lu vos commentaires et je suis assez peinée de lire certaines choses .
    Que certains aient peur d’une arrivée massive de parisiens , c’est humain et je vous comprends, mais j’ai comme l’impression que bp d’entre vous ne se rendent pas bien compte de ce qui se passe .
    Je suis au confinement depuis 2 semaines maintenant , non pas que j’ai attrapé ce satané virus , non mais je suis d’un naturel prudent et surtout j’habite MULHOUSE .
    Evidemment je ne vais pas voir la foule arriver ,comme chez vous chers amis non , mais je vois les hélicos se croiser et se recroiser au-dessus de ma tête , les ambulances passer à gde vitesse sur une avenue déserte. et ce toute la journée . Ce matin le gros avion militaire est revenu chercher 6 autres victimes . Des camions cargos en nombre de l’armée sont arrivés aussi et l’installation de l’hôpital militaire va bon train .
    Les nouvelles qui arrivent de l’hôpital sont terribles .De plus en plus de jeunes arrivent à leur tour.

    Alors oui ici nous avons tous la peur au ventre , je ne suis pas allée non plus voter , le risque était bien trop grand .Faire les courses ??? la conne que je suis n’a pas fait de réserve , j’ai simplement pensé à mon chat qui lui ne manquera de rien.
    J’ai un joli jardin , mais nous ne pouvons pas y aller .
    ON parle des frontières , on aurait dû les fermer , mais en ce moment aux frontières on y passe au compte goutte , et certains points sont fermés en campagne entre la France et la Suisse on ne passe pas et la police n’a pas d’état d’âme .
    Pour ceux qui croient que c’est une grippe un peu plus sévère , je ne pense pas qu’on puisse faire encore qque chose pour eux , mais nous qui sommes au coeur de l’horreur on sait que ce virus est mortel , et qu’en ce moment des gens comme vous et moi luttent contre la mort près de chez moi .
    Et quelle mort , tout seul sans aucune famille près de soi , pas d’enterrement , les corps sont incinérés .L’état des familles , mon Dieu .

    Merci de m’avoir lue .
    Chris .

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    • H. dit :

      Courage.

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    • Furax dit :

      Vous décrivez une réalité terrible. Etre dans un épicentre de la contagion a de quoi faire peur. J’espère de tout coeur que vous survivrez à cette saloperie.

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    • Papi 2.0 dit :

      Ecrivez écrivez écrivez vous vivez tant que vous écrivez et ça nous rassure.

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    • Simon dit :

      Courage,
      Je pense à mon fils, interne à Strasbourg. Quel baptême du feu pour un jeune médecin, lui et ses semblables.
      L’éloignement est dur pour mon coeur de maman.
      Je vous lis toujours avec attention.

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    • Bonjour Furax .

      Nous faisons tout pour survivre .nous ne prenons plus l’ascenseur , des gants ?? ça fait plus de 15 jours que j’en avais pour sortir bien avant le confinement obligatoire , un masque , vous allez rigoler je l’ai fait avec un collant .
      Je sais que je ne reverrais plus jamais certaines personnes .
      Et puis j’ai si peur d’apprendre une mauvaise nouvelle , et je ne pourrais pas si il y en a une , me recueillir , il n’y a plus d’enterrement .
      Mais le soir à 20h nous allons sur le balcon applaudir les courageuses personnes, du corps médical et je pense à Isa qui part au front tous les jours qui est une amie et je ne sais pas combien de temps elle va pouvoir tenir .
      Merci H ,
      pour Papi si ça peut vous rassurer que j’écrive ,vous serez vite douché !

      Amitié à vous.
      Chris .

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  17. PenArBed dit :

    La France et ses parisiens jacobins
    1) Le scandale du Médiator soulevé par un médecin pneumologue de Province Irène Franchon
    Combien de temps a-t-il fallu aux Jacobins pour l’entendre
    2) Le traitement du Covid19 par la Cloroquine avancé par un immunologiste de Province le Professeur Didier Raoult
    – conférence de 18mn : https://www.youtube.com/watch?v=n4J8kydOvbc
    – entretien de 7mn 40 : https://www.youtube.com/watch?v=TaV6sj8TuWQ
    – entretien de 8mn 20 : https://www.youtube.com/watch?v=K7g4WKoS_6U
    etc…
    Combien de temps mettra-t-on cette fois avant de l’écouter ?

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  18. Stéphane B dit :

    Maxime,

    Arrêtez avec votre argument « Interdire aux propriétaires de se rendre dans leurs résidences secondaires? C’est idiot et minable », il est bidon, très mauvais et pas digne de la personne que vous êtes. Si un gogole comme moi l’emploie, pourquoi pas, car je n’ai pas tout comme mes semblables votre passé, ni votre capacité d’analyse. Vous n’êtes pas arrivé là ou vous êtes maintenant en employant cet argumentaire de bas étage.

    Comme déjà noté, votre argumentaire « Interdire aux propriétaires de se rendre dans leurs résidences secondaires? C’est idiot et minable » revient à dire à une personne fortement soupçonnée d’avoir le VIH (SIDA), vas-y, continue de baiser autant que tu veux tant que le résultat définitif n’est pas tombé. Vous serez d’accord avec moi pour dire que de tenir un tel discours est criminel pour le supposé VIH si sa maladie est avérée ultérieurement.
    Alors pourquoi tenir un autre discours pour les personnes qui viennent d’un foyer fortement infectieux, le plus gros de France, i.e. la région parisienne, qui sont donc fortement susceptibles d’être porteuses du virus et qui disent « je m’en moque, je ne veux pas être confiné chez moi, trop petit et bruyant, je file donc dans ma résidence secondaire et tant pis si je dois sortir pour faire mes courses auprès de personnes saines, quitte à les contaminer » ?

    Deux poids, deux mesures ?

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    • Stephane B, « pas digne de la personne que vous êtes » (…) essayons de discuter sans agression personnelle, comme on y est habitué sur ce blog voyons! Pour le reste votre comparaison avec la contamination par le SIDA n’est pas appropriée: en entrant dans votre maison qui vous appartient, vous ne condamnez pas à mort ou à la maladie une personne comme dans le cas d’un rapport non protégé en sachant que vous êtes malade du SIDA. Pour le reste, je persiste et signe en étant sincèrement désolé de vous choquer ou de vous indigner, je trouve personnellement minable et idiot et même monstrueux sur le plan de la liberté individuelle, d’interdire, sans la moindre raison valable (c’est-à-dire un danger imminent et avéré), à une personne d’entrer dans la maison qui lui appartient, dont il est le propriétaire. MT

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    • Papi 2.0 dit :

      Jusqu’en 1961 dans mon village natal il y a eu la tuberculose sans remède pour la soigner vraiment. Tout le monde n’avait pas un comportement exemplaire, certains oui, certains non. C’est le moment de relire François Mauriac.

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    • Stéphane B dit :

      Mais si vous rentrez dans votre résidence secondaire et que vous n’en sortez pas, aucun problème, c’est très bien. Cela implique un confinement total pendant 15 -20 jours et là je dis que vous respectez les personnes qui vous entourent.
      Mais si vous sortez alors que vous êtes potentiellement atteint par ce virus pour aller faire vos courses, c’est la même chose que ma personne soupçonnée d’avoir le SIDA et qui va coucher à droite et à gauche. Je suis désolé, mais c’est pareil. Si vous êtes porteurs du coronavirus et que vous le transmettez à une personne âgée, souffrant de diabète et d’hypertension, en faisant vos courses, il y a de grandes chances pour que son appel devant la faucheuse soit devancé.
      C’est malheureusement pareil. Vous transmettrez une maladie mortelle à la différence prêt, c’est que vous n’en serez pas conscient.

      Enfin, ce n’est pas comme vous l’écrivez plus haut « Homo sovieticus en marche » que de dire que la liberté des uns s’arrêtent là ou commence celle des autres. Vous avez le droit d’aller dans votre résidence secondaire, c’est votre liberté. Mais les autres qui habitent alors un territoire non atteint par le virus ont le droit de jouir encore de leur territoire de vie quotidien sans risque, c’est leur liberté.
      Aussi, vous avez le droit de rejoindre votre résidence secondaire, mais vous avez le devoir de ne pas en sortir, même pour aller faire des courses, pendant 15-20 jours afin de protéger la population locale d’une transmission du virus, car vous n’avez pas été dépisté.
      Ou est ici l’atteinte à la liberté et au droit de propriété que vous décrivez ? Il n’y en a pas. Il me semble aussi que vous avez écrit ou fait passer l’idée maintes fois qu’il n’y avait pas de droit sans devoir et pas de devoirs sans droit. Droit et devoirs sont indissociables. Or là, vous ne parlez que de droit, celui de se rendre dans sa résidence secondaire, mais ou sont les devoirs de ces gens là ? Et là, oui ça me gêne, ça me choque, car vous oubliez la moitié du problème.

      Quant à Homo sovieticus en marche, cela fait bien longtemps que notre pays est, malheureusement, dans cette voie. Je rejoins H sur le livre « La grève » et le fait que notre pays est bien socialo-communiste.

      Enfin, aucune attaque personnelle de ma part. Je pense sincèrement que la réponse que vous avez faite et qui m’a fait écrire qu’elle n’est pas digne de vous ne correspond pas à vos écrits habituels et qu’elle manque de hauteur, de réflexion. Dans la situation d’énervement dans lequel se trouve notre pays et les gens à cause du confinement, il est important de se demander pourquoi l’autre m’écrit telle ou telle chose. Nous sommes trop dans l’émotion, nous perdons pied avec la raison, trop dans l’instantané.
      J’avais apprécié votre retour lors de ma première intervention sur votre blogue. Le sujet était la suppression du sénat et vous étiez pour. Je vous avais expliqué en quoi le sénat avait toute sa place pour moi. Votre retour avait été du style « effectivement, je n’avais pas vu les choses sous cet angle ». Et quelqu’un qui se remet en question, publiquement et par écrit, est une personne que j’apprécie et qui aura tout mon respect. Ce genre de personne qui a le courage de reconnaître ses erreurs ne court plus les rues aujourd’hui.
      Là, je vous sens sur la défensive et sans trop de recul par rapport aux écrits des uns et des autres. J’ai le sentiment que vous vous arque-boutez sur votre position sans essayer de comprendre la position de celui qui vous fait la remarque. C’est pour cela que je trouve que vous nous avez habitué à mieux, beaucoup mieux.

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    • Stephane, B, mes réponses « manquent de hauteur de réflexion et de recul », je l’admets bien volontiers, et je vous remercie de clôturer la discussion à laquelle j’ai consacré une partie de ma journée par cette attention délicate.
      MT

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  19. luc dit :

    Contrairement à ce que dit la gauche, il n’y a jamais eu de baisse des dépenses pour la santé en Europe.

    Comme le montre EUROSTAT, en Europe, les dépenses publiques pour la santé sont passées de 6,5% du PIB en 2007 à 7% du PIB en 2017.

    Les dépenses publiques pour la protection sociale sont passées de 17% du PIB en 2007 à 18,8% du PIB en 2017.

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  20. there dit :

    Les crises sont des révélateurs. Habitant en banlieue je compte les balles. La banlieue c’est la double peine : tu n’es ni parisien , ni provincial. Considéré plouc d’un côté mais définitivement parisien quand ton père est muté en province (1 an de relégation au silence -profs et élèves- dans la « bonne » ville d’Angers « nous ici on n’aime pas les parisiens » ) . Vous parlez de 40 , ce n’est pas la province qui a ouvert ses portes mais nos cousins auxquels ma mère voue une éternelle reconnaissance . Ce sont les familles , entité si peu en vogues jusqu’à … aujourd’hui. En 68 pareil , ce sont mes arrières grands parents qui nous ont hébergé . Le commerçant du village dont mon grand père était originaire ont fait payer le kilo de pdt le poids de l’or à ma mère « parce que les pommes de terres, elles sont à ce prix là à Paris, hein . » La crise est donc un révélateur des tensions sous-jacentes. C est aussi un précieux révélateur des humains que nous avons en face de nous : ceux qui savent braver l’esprit de caste pour se comporter dignement.

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    • Michel Fremondiere dit :

      There toute ma famille est a Angers ,ou je retourne souvent ,la nostalgie ,on aime tout le monde ,,,

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