Dans le Figaro de ce matin


A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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33 commentaires pour Dans le Figaro de ce matin

  1. dam dit :

    Je doute que le status quo tienne bien longtemps.Il faudra une periode (de chaos ?) RN pour changer les choses, revenir en democratie (donc se debarasser de l’horreur europeenne )

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  2. Timéli dit :

    J’ai acheté Le Figaro de ce mercredi uniquement pour lire et relire l’excellent article de MT. Il va à l’essentiel, avec des arguments percutants, qui ne sont en aucun cas une fatalité. Macron n’est qu’à la moitié de son mandat. Il est donc impossible de quoi vont être faites les deux années et demi à venir. On peut, en revanche, faire le bilan de la première moitié de son quinquennat. Et personne ne peut passer sous silence les affaires Benalla ou des Gilets Jaunes, pour n’en citer que deux majeures. Demandons-nous qui a intérêt à ce que Macron soit réélu. C’est, me semble-t-il, la question fondamentale de l’enjeu électoral de la présidentielle de 2022.

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  3. Les personnes qui acceptent de parler politique avec moi me disent:

    – « Je ne veux pas Marine Le Pen présidente ». Quand je demande pourquoi ils me répondent qu’elle n’est pas à la hauteur de la fonction.
    – D’autres me disent « Je ne veux pas Mélanchon président ». Quand je demande pourquoi ils me répondent qu’il y a quelque chose qui les gêne dans sa façon d’être, de dire, de faire.
    – Celles et ceux qui votaient PS me disent qu’ils sont déçus des années Mitterrand/Jospin, Hollande/Valls. Ils ajoutent qu’ils ont l’impression qu’il n’y a plus de leader au PS. Et plus d’idées.
    -Celles et ceux qui votaient LR me disent qu’ils en ont marre des querelles des petits chefs et qu’ils ont l’impression que le parti s’il n’est pas en panne de candidats est par contre en panne d’idées.
    – Celles et ceux qui sont de sensibilité écolo me disent qu’ils ne se reconnaissent pas dans les responsables politiques écologistes de notre pays.
    – Beaucoup me disent qu’ils ne votent plus et certains me disent qu’ils votent encore mais blanc ou nul.

    C’est pour moi une situation nouvelle que je n’avais jamais connue avant.

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  4. « Les seuls éducateurs digne de ce nom, mais combien y en a-t-il? ce sont ceux pour qui compte ce que Barrès appelait l’éducation de l’âme. Pour ceux-là, ce qui importe, dans cette jeune vie qui leur est confiée, ce n’est pas seulement la façade qui ouvre sur le monde, mais les dispositions intérieures, ce qui, dans une destinée, n’est connu que de la conscience et de Dieu. Et, ici il n’y a pas à établir de différence entre garçons et filles. Aussi lourde que soit l’hérédité d’un enfant, aussi redoutables que soient les passions dont il apportait le germe en naissant, nous avons fait pour lui tout le possible, si nous avons réussi à le persuader, selon la raison, qu’une seule chose compte en ce monde: c’est de se perfectionner, c’est le perfectionnement intérieur. Introduire dans une jeune âme cette idée que cela seul importe qui est de bien vivre, non pas seulement aux yeux des autres, mais à ses propres yeux et devant ce regard intérieur qui voit l’envers de nos actes et qui connaît nos plus secrètes pensées. »

    François Mauriac, « Essais, le Romancier et ses personnages, II », 1933

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  5. « Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut plus se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple vous pourrez faire alors ce qui vous plait. »

    Hannah Arendt.

    Hannah Arendt, née Johanna Arendt à Hanovre le 14 octobre 1906 et morte le 4 décembre 1975 à New York, est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l’histoire.

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    • Annick Danjou dit :

      Superbe article! Mais pensez vous vraiment que le commun des mortels voit les choses de la même manière? J’ai un ami à Nice qui me disait on a quitté l’Afrique du Nord pour leur échapper, on arrive ici et ça devient pire que là bas. Alors on fait quoi? Puisque quand le roi parle tout le monde l’écoute et la ferme.

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    • Coucou dit :

      Bonjour Annick Danjou, je pense que pour le future proche ils faut ce maintenir en forme pour courir vite, https://www.marianne.net/societe/insultees-harcelees-le-calvaire-des-musulmanes-qui-ont-signe-la-tribune-contre-le-voile, Damien.

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    • Annick Danjou dit :

      Merci Coucou mais lire ce genre d’article me donne la nausée. Comment en sommes-nous arrivés là? Que de lâcheté, de laxisme, d’arrangements, de soumission, d’imposture… je suis écœurée par ce pays qui a profité de l’engagement de nos parents et des générations précédentes, puis par notre engagement pour apporter notre pierre à l’édifice. Tout cela est en train de s’écrouler sous nos yeux. Les derniers présidents ont mis un point d’honneur à détruire ce qui restait de notre dignité par clientélisme, pour leur égo et leur réélection. Celui qui est en place finira le travail. Quel espoir de revoir un pays unifié ? C’est terminé et on ne reviendra pas en arrière. La haine m’envahit quand je pense à ce qui nous attend et à ceux qui en sont les instigateurs. On dit que la haine n’est pas bonne conseillère mais qu’avons-nous nous comme pouvoir pour faire changer les choses . Voter? Je n’y crois plus et tant qu’un président pourra être élu avec 18% des suffrages je ne voterai plus!

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  6. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Lorsque j’entends ce matin que c’est R. Dati qui représentera LR à la prochaine élection municipale de Paris, je me dis que ce parti est maintenant hors jeu pour très longtemps.
    A quoi a donc bien pu servir l’élection d’un nouveau Président dans ce parti .
    Errare humanum est, perseverare diabolicum

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    • Annick Danjou dit :

      La voilà Malika..enfin, hélas on ne l’entend pas assez souvent et surtout on ne l’écoute pas, depuis le temps qu’elle dénonce, prévient, énumère ce qui nous attend depuis des décennies déjà!!! Si LR lui demandait des conseils?

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    • IRIS dit :

      Annick Danjou,
      Soyez rassurée, les Républicains n’ont pas attendu votre conseil pour consulter Mme Malika Sorel, le 4 septembre 2009 elle est nommée par Nicolas Sarkozy, membre du Haut Conseil à l’intégration.
      Elle fût en 2017 conseillère de François Fillon sur les questions liées à la nation, à son unité et à son avenir.
      – Mme Jeannette Bougrab, secrétaire d’État à la jeunesse sous Sarkozy,
      – Mme Lydia Guirous qui fait partie des Républicains qui est une femme très engagée pour la lutte contre l’islamisme politique… Malgré les menaces de mort [ » émanant de racailles communautaristes « ] elle poursuit son combat.
      En 2014, Lydia Guirous affirme que l’islam radical refuse les valeurs de la République…
      En janvier 2017, Élisabeth Badinter cite Lydia Guirous comme faisant partie des femmes courageuses de culture musulmane qui résistent à la doxa islamiste. La philosophe reproche aux médias de leur donner moins la parole qu’aux  » militantes du voile « . En effet des lobbyistes communautaires veulent mettre la pression sur le CSA et chaînes TV pour qu’elle ne soit plus invitée ainsi que d’autres qui luttent contre l’islamisme.
      Ses livres :
      Allah est grand la République aussi, Paris, JC Lattes, 2015
      Je suis Marianne, Paris, Grasset, 2016
      Ça n’a rien à voir avec l’islam ?, Plon, 2017
      Le Suicide féministe, Éditions de l’Observatoire, 2018
      Si sa prose n’est pas à la hauteur de vos exigences, elle n’en dénonce pas moins les dangers de l’islamisme politique.

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  7. Platon69 dit :

    Maxime Tandonnet,
    Je pense qu’au-delà des hommes politiques, il y a un plus grand responsable encore : le peuple français qui s’abstient massivement. C’est le cas par exemple des « Gilets jaunes ».

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  8. michel43 dit :

    PARCEQUE vous penser que les Français remettrons le couvert ? et bien Moi, je ne le pense pas ,beaucoup voterons contre le Macron ,en ayant marre du foutoir qu' » il met en France, ,et cela n « est pas finie

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  9. Janus dit :

    A maxime : cet article à lire pour accentuer notre nostalgie des grands hommes…: https://philitt.fr/2019/09/19/arnaud-teyssier-de-gaulle-voyait-se-dessiner-un-bouleversement-de-civilisation/

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  10. Quand les blés sont sous la grêle
    Fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles
    Au coeur du commun combat

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  11. Georges dit :

    Ils veulent nous faire croire que tout est joué .Melenchon racole déjà communautarisme avec sa manif de Dimanche.

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  12. Bernderoan dit :

    Mon cher Maxime, vos billets de lamentation semblent omettre une chose importante. Qui nous a conduit là ? Vous vous plaignez de ce bipartisme Macron / Le Pen. Qu’en était-il les 35 années précédentes. Bipartisme gauche / droite. L’axe vertical séparant la gauche et la droite a basculé horizontalement sous la proposition enchanteresse de Macron. Les alternances gauche / droite ont bricolé à qui mieux mieux notre Constitution pour arriver, surtout, à ce quinquennat absurde concordant parfaitement avec les législatives. Gauche et droite s’en satisfaisaient grandement sans mesurer ce qui se profilait. C’est tout le problème que de ne pas avoir d’hommes d’État, mais seulement des politiciens.
    Par ailleurs, vous en voulez beaucoup à notre gouvernement actuel, et je partage cet avis, ne le dédouanant de rien. Cependant, les gesticulations d’en haut vont très bien avec l’immobilisme d’en bas. Le peuple ne semble pas mesurer que la Liberté, inhérente à chaque personne, est en jeu. Après avoir subi beaucoup de coups, la démocratie est KO. Quelque soit le domaine que l’on examine, immigration, école, hôpitaux, niveau de vie, politique étrangère, « terrorisme ambiant » (Gilles Képel) etc…, rien ne fonctionne, et je dirais même plus, tout se dégrade un peu plus chaque jour.
    Inutile d’attendre un homme ou un parti providentiel, on a donné.
    Le peuple, que vous exonérez trop vite à mon sens, a aussi sa responsabilité. La démocratie, quelque soit le régime, est le gouvernement du peuple qui se donne des règles, des lois.
    Aujourd’hui, nous aurions un roi dictant ses règles et ses lois que je ne verrai pas la différence. D’ailleurs nous avons davantage puisque nous avons l’autoproclamé Jupiter. Notre régime est à revoir de fond en comble, puisqu’en phase terminale de son long déclin.
    Attendre encore des lustres pour quoi faire ? Un bon chaos me paraît préférable…

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    • Bernroan, vous parlez de mes lamentations, mais les vôtres sont pas mal aussi.
      MT

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    • Annick Danjou dit :

      J’ai trouvé ça ce matin, il faudrait peut-être s’en inspirer???

      Parler encore et toujours des mêmes problèmes
      Ruminer le passé

      Ressasser le passé ne sert strictement à rien. Il est conseillé de se libérer et d’en parler. Selon l’étude menée par des chercheurs de l’université de Columbia, le fait de ruminer le passé augmente l’anxiété et le stress, pouvant conduire à la dépression. Le mieux est de se concentrer sur les solutions à trouver.

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  13. Janus dit :

    Le gaullisme avait eu un mérite éminent : Avoir fait éclore un grand nombre de talents autour de la personne du Gal De Gaulle et de son successeur direct. Ces hommes politiques ont animé la vie publique jusqu’au terme des deux septennats de Mitterand. Lorsque Chirac a pris le manche à droite, il s’est débarrassé des ténors du gaullisme finissant et a crée autour de lui une camarilla à son image, médiocre voire minable, intellectuellement pauvre, sans réelle culture historique, politique ou philosophique et les français se sont habitués à ces Madame Michu de la politique. Le vide a été si bien fait qu’il n’y a plus que des Barnier, Peltier, Baroin fils ou Pecresse et Bertrand pour assumer le destin de la droite. autant dire RIEN. Et c’est la même chose dans les régions : Il n’y a plus que des ectoplasmes interchangeables dont le discours est un discours de gauche, édulcoré et timide. (J’en juge par le spectacle sidérant de médiocrité de la droite des pays de Loire…) Il faut donc attendre l’émergence d’une autre génération en espérant qu’elle ne soit pas aussi minable et émasculée que la précédente. C’est un pari plus qu’un espoir, car on ne voit rien venir à l’horizon et dans ce domaine comme dans beaucoup d’autre , il n’y a pas de génération spontanée.
    Nous aurons donc Macron pour encore un certain temps et jusqu’à l’effondrement de la France. Le spectacle de la Syrie, de la Libye, de l’Argentine, du Chili et des quelques autres devrait nous faire comprendre que nous ne sommes absolument pas à l’abri d’un tel destin.
    Mais allez expliquer cela aux français …
    Sic transit…

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  14. Il est inconcevable de voter (ou de laisser gagner, ce qui est la même chose) pour celui qui s’arrange pour qu’il n’y ait pas d’autre choix. Un tel refus de la démocratie signifie qu’il est forcément pire que ses concurrents même si ceux-ci sont très mauvais.

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  15. « La Rose et le Réséda »

    À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru

    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Tous deux adoraient la belle
    Prisonnière des soldats
    Lequel montait à l’échelle
    Et lequel guettait en bas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Qu’importe comment s’appelle
    Cette clarté sur leur pas
    Que l’un fût de la chapelle
    Et l’autre s’y dérobât
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Tous les deux étaient fidèles
    Des lèvres du coeur des bras
    Et tous les deux disaient qu’elle
    Vive et qui vivra verra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Quand les blés sont sous la grêle
    Fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles
    Au coeur du commun combat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Du haut de la citadelle
    La sentinelle tira
    Par deux fois et l’un chancelle
    L’autre tombe qui mourra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Ils sont en prison Lequel
    A le plus triste grabat
    Lequel plus que l’autre gèle
    Lequel préfère les rats
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Un rebelle est un rebelle
    Nos sanglots font un seul glas
    Et quand vient l’aube cruelle
    Passent de vie à trépas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Répétant le nom de celle
    Qu’aucun des deux ne trompa
    Et leur sang rouge ruisselle
    Même couleur même éclat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    Il coule il coule il se mêle
    A la terre qu’il aima
    Pour qu’à la saison nouvelle
    Mûrisse un raisin muscat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n’y croyait pas
    L’un court et l’autre a des ailes
    De Bretagne ou du Jura
    Et framboise ou mirabelle
    Le grillon rechantera
    Dites flûte ou violoncelle
    Le double amour qui brûla
    L’alouette et l’hirondelle
    La rose et le réséda

    Louis Aragon, « La Rose et le Réséda », mars 1943.
    Repris dans La Diane française, Paris, Éditions Seghers, 1944.
    © Éditions Seghers, 1944

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