Lecture: Crois ou meurs (Histoire incorrecte de la révolution française), Claude Quétel, Perrin/Tallandier 2019

Voici un livre passionnant sur la Révolution française. Les faits, rien que les faits: l’ouvrage a la particularité de ne pas comporter d’analyse ou de commentaire. Il raconte, comme un vrai, un grand livre d’histoire, la succession des événements qui s’enchaînent à partir de 1788, entraînant la France dans un tourbillon sanguinaire. Difficile de reprocher à l’auteur sa partialité ou un quelconque préjugé antirépublicain: il raconte et c’est tout, sans porter de jugement de valeur. Ensuite, à chacun de tirer les conclusions de ce récit.

Tout commence avec la présentation des idées qui ont préparé les esprits à ce grand chaos, avant même les Lumières: Thomas More et son Utopia, en 1516, « le lieu qui n’est pas », établi à Abraxas, la capitale des fous.

L’auteur ne ménage d’ailleurs pas l’ancien régime et la responsabilité d’un monde décadent qui court à sa perte. Dans un pays ruiné par les guerres, des finances publiques exsangues, et des dettes gigantesques, des campagnes affamées, les réjouissances et festivités de la cour, à Versailles, représentent 15% du budget de l’Etat… Face aux premières violences, dès juillet 1789, la grande fuite à l’étranger d’une partie de la noblesse la plus privilégiée, dans la panique, abandonnant la famille royale et le pays à leur triste sort, ne donne pas une image de civisme et de courage de la part des élites sociales et militaires de l’époque. Claude Quétel n’exonère pas non plus de ses responsabilités Louis XVI et son effarante indécision.

Puis, tout s’enchaîne. Oui, la Révolution est bien un bloc, constate l’auteur, un même naufrage dans la violence absurde depuis la tête des responsables de la Bastille, portée sur des piques par la foule enivrée de sang jusqu’à l’apothéose de cette démence, la fête de l’être suprême sur le champ de Mars, en pleine grande Terreur, où Robespierre, sur les cendres du christianisme,  s’autoproclame dans le rôle d’une nouvelle divinité, une scène grotesque qui va précipiter sa chute.

Les faits, rien que les faits: Hébert et son père Duchêne qui en appellent chaque jour à plus de massacres, Marat et son obsession maladive de faire couler le sang, Saint Just, l’idéologue, archange de la Terreur, proclamant, « ce qui constitue une république, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé« . La peur est au cœur du processus révolutionnaire. Ce que les révolutionnaires appellent « le peuple » se réduit de fait une foule parisienne de 20 000 hommes et femmes – guère plus – organisés en 48 sections,  la commune insurrectionnelle et les Sans Culottes, enivrés par les appels à la violence, laquelle se mêle la misère et les pénuries, manipulés par Robespierre et ses amis du club des jacobins, qui terrorisent les députés du hauts des tribunes de l’Assemblée puis de la Convention.

Les grands mots de vertu, de liberté, de bonheur, de peuple, servent de paravent à une entreprise d’extermination. A l’issue de massacres, Marseille est renommé « la ville sans nom« , et Lyon, « ville-affranchie ». L’ouvrage s’attarde sur le génocide vendéen: un massacre commis par les « colonnes infernales » qui fait plus de 100 000 morts:  « c‘est par principe d’humanité que je purge la terre », déclare Carrier après avoir noyé  dans la Loire et fusillé des milliers de femmes et d’enfants. « Il n’y a plus de Vendée… J’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux et massacré les femmes. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé » proclame fièrement, devant la Convention, un autre massacreur, Westermann. Quant aux guerres et aux conquêtes de la Révolution, sous prétexte de « libérer les peuples européens de la tyrannie« , elles furent aussi et surtout prétexte à des pillages massifs destinés à compenser les gabegies de la politique intérieure.

Quand enfin, les tortionnaires finissent par tomber, les Robespierre, Couthon, Saint Just, puis l’abominable Fouquier-Tinville, président du Tribunal révolutionnaire qui applique la loi des Suspects (la mort sur simple dénonciation), à l’issue des journée de Thermidor, le lecteur ressent un profond soulagement. Les terroristes sont châtiés, par d’autres terroristes, il est vrai. La France sort d’un épouvantable cauchemar. Mais reste un étrange vertige à songer que la France moderne a bâti son identité sur un épisode aussi lamentable. Il reste un étrange vertige à songer, à la lecture de ce livre splendide, que la France, avec sa glorieuse révolution et ses guerres européennes, a contribué à jeter les fondements du système totalitaire et ainsi à enfanter avec l’idéologie de la table rase mélangée au mépris de la vie humaine,  les pires monstres du XXe siècle.

Maxime TANDONNET

 

 

 

 

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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19 commentaires pour Lecture: Crois ou meurs (Histoire incorrecte de la révolution française), Claude Quétel, Perrin/Tallandier 2019

  1. Citoyen dit :

     » Oui, la Révolution est bien un bloc  »
    Et c’est bien comme ça qu’il faut le voir. Se débarrasser d’une monarchie, surtout à des époques reculées, où l’on ne s’encombrait pas trop d’état d’âmes sur la vie d’un ennemi, la révolution ne pouvait pas se faire avec des fleurs, mais avec du sang … c’etait inévitable …
    Mais Robespierre se fait guillotiner aussi, quelques années plus tard … Ainsi, la boucle est bouclée … Et l’honneur est sauf …
    Se débarrasser d’une monarchie, était de la même teneur qu’une guerre civile, qui ne pouvait trouver d’issue que dans le sang … A cette époque, il était inévitable qu’il en soit autrement. Dans certains endroits de la planète, il en serait de même aujourd’hui.
    La monarchie, dans son principe, dans son essence, est une aberration. Un individu quel qu’il soit, ne peut s’octroyer un pouvoir absolu qui ne lui ait pas été alloué par la population. Et cela, malgré qu’aujourd’hui, il a des monarchies constitutionnelles qui ne sont pas pires que bien des régimes républicains « dits » démocratiques … Il n’en reste pas moins qu’une monarchie dans son principe est une aberration. Rien ne peut la justifier …
    Si certains s’en accommodent, c’est leur problème.
    L’ Art.35 de la DDHC, cité par Mildred, résume bien la situation.
    Le seul effet pervers regrettable, est qu’une révolution génère la vermine rouge qui se sent pousser des ailles dans ces circonstances …

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  2. Brindamour dit :

    Et à part ça, qu’apprend-t-on que l’on ne sache déjà?

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  3. SERAYE Yves dit :

    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
    (Art.35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et préambule de la Constitution du 24 juin 1793) -Merci Mildred.-

    Oui Souris Grise, J’ai lu Lamartine et il y a Claude Manceron, François Furet, Monique Ozouf, Jean Tulard, Germaine De Staël, David Lawday, Jean-Clément Martin, Georges Bordonove, Jean-Christian Petitfils et tellement d’autres romanciers.
    On peut toujours dénaturer un texte en se focalisant sur un mot. Comme on peut lire un livre ou des stratégies de batailles sans les comprendre.
    L’évolution de la race humaine passe par des chemins complexes !

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  4. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Comment ne pas citer ici Reynald Secher et sa thèse datant de 1986, intitulée : « La Vendée-Vengé » et sous-titrée : « Le génocide franco-français » ?
    Je le cite dans l’avant-propos de la réédition de son ouvrage aux éditions Perrin, en 2006 :

    « … En 1985, je ne m’expliquais pas pourquoi on voulait réduire le fait vendéen à un massacre, voire à une bavure. Je m’étonnais encore plus des propositions avancées pour acheter mon silence : argent, honneurs, poste à l’Université, au nom d’une pseudo-raison d’État. Il faut dire que nous étions à la veille du bicentenaire de la Révolution…
    Comme je n’avais pas mordu aux appâts, calomnies et rumeurs leur ont succédé. Heureusement j’avais été mis en garde par le professeur Pierre Chaunu, membre de mon jury, qui avait matérialisé son pressentiment par écrit à l’occasion de son rapport relatif à ma soutenance de thèse, le 21 septembre 1985 : « Ce travail sera bientôt publié. Nul ne peut douter que le succès qu’il remportera vaudra à son auteur la haine tenace de ceux qui voient petit et pensent sur commande. C’est dire que la carrière de Reynald Secher dans l’enseignement supérieur, où il a sa place, sera, selon toute vraisemblance, efficacement entravée par ceux qui sont , comme chacun sait, orfèvres en la matière. » La suite des événements lui a malheureusement donné raison… »

    J’ajoute qu’en préliminaire, on peut lire sur la page de garde de cet ouvrage :

    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
    (Art.35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et préambule de la Constitution du 24 juin 1793)

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  5. Jean Dutreuil dit :

    Cher monsieur,

    Je tiens à vous remercier pour votre blog dont les billets reflètent une réalité dissimulée par les médias

    Cependant, si vous en ressentez suffisamment le courage en vous même, je pense qu’il serait une très bonne chose pour nous français que vous entriez en politique, chez les républicain, car vous avez l expérience du pouvoir, un vaste réseau et surtout une grande intégrité qui est rare chez les politiciens

    Compte tenu de la décomposition des républicains et du monde politique en général, il me semble qu’il vous serait facile de trouver votre place, d autant plus que votre discours ne manquera pas d être écouté par la majorité silencieuse

    Je vous souhaite de très bonnes continuations

    Bien cordialement

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  6. Janus dit :

    Et de cette folie logique et meurtrière est née le bolchevisme 1 petit siècle plus tard : « Dans vos enquêtes ne cherchez pas de documents ou indices matériels prouvant que l’accusé a agi ou parlé contre les soviets. La première question que vous devez lui poser est ; a quelle classe appartient-il, quels sont ses origines, son éducation, son instruction ou sa profession. Ce sont ces questions là qui détermineront le sort de l’accusé. » On voit là que la vision de Soljenitsyne sur les guerres de Vendée était fondée : La révolution française est la matrice de tous les totalitarisme de gauche du XXe siècle.
    @ Artofuss : d’accord avec votre réponse au commentaire de Yves S a un détail prés : Vous oubliez Cromwell et les persécutions des catholiques en Angleterre et en Irlande qui ont fait probablement autant de victimes que la révolution française. Songez qu’il a fallu la fin du XIXe siècle pour que les catholiques aient un statut de citoyen a part entière en Angleterre…
    Chaque peuple a son génie propre, mais les hommes d’où qu’ils soient sont les plus efficaces des prédateurs et l’histoire de l’humanité n’est que le récit de ses exactions : Une histoire pleine de bruit et de fureur,racontée par un fou et qui ne signifie rien disait le grand Will

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  7. SERAYE Yves dit :

    @ artofuss
    Ne vous excitez pas, l’histoire serait un éternel recommencement.
    Je ne ferai plus de commentaires sous mon nom, afin de ne plus être incompris bêtement par des pseudos qui s’en donnent à cœur joie d’associer à mes dires, le nom de criminels de guerre pour simplement avoir prononcé -mal nécessaire-.. (et puis les guerres et les révolutions sont l’objet de tellement d’ouvrages).
    Vous aimez la contradiction et il vous faut des boucs émissaires.
    Bye-bye

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  8. Galatine dit :

    Pourquoi ne pas relire tout simplement Hippolyte Taine ?
    Il a tout raconté, tout dit des errements de la révolution française, depuis ses débuts, avant sa dérive idéologique meurtrière; de la fuite de la noblesse française, suite aux spoliations et à  » la chasse aux noblex  » ; des persécutions religieuses; des guerres d’expansion déclarées à nos voisins européens..
    Robespierre, idéologue glacé et poudré, jamais en première ligne ; Marat, surnommé par antiphrase « l’ami du peuple « , un demi-fou exalté dont Charlotte Corday a eu le courage de débarrasser le genre humain…et tous ces historiens, issus de l’historiographie communiste, qui ont encore le front d’affirmer, aujourd’hui, que les terroristes révolutionnaires ne faisaient que se défendre parce qu’is avaient peur, eux mêmes !

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  10. PC dit :

    Soljenytsine voyait le massacre vendéen comme le précurseur aux massacres commis lors de la révolution russe.

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  11. SERAYE Yves dit :

    La révolution était un mal nécessaire, pour sortir l’homme de l’esclavage monarchique. Elle nous a offert la République. Elle ne pouvait-être que sanguinaire au même titre que les guerres qui le sont plus encore.
    Au degré d’évolution où en sont les hommes, sur la planète, les guerres sont encore nécessaires, comme les révolutions elles permettent de transformer les dictatures en périodes transitoires où l’homme doit progresser dans l’égalité et la bonne gestion du patrimoine terrestre qui lui aura été légué par le hasard.
    Il est certain que nous revivrons ce phénomène qui se produira d’une manière ou d’une autre car nous vivons dans l’erreur et l’injustice, ferments naturels propices aux révolutions et aux guerres.

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    • artofuss dit :

      Les Anglais ont fait leur révolution avec une seule victime: leur monarque. Encore l’ont-ils remplacé par un autre, bienn encadré sur le plan institutionnel. Votre utilisation de l’expression « mal nécessaire » montre à quel point il faut dénoncer cette certitude des « sachants » qui exaltés qui ont fait couler le sang au nom du « bien ». La France est aujourd’hui, encore imprégnée , intoxiquée de ces idées morbides et en a imprégné d’autres; les Pol Pot, les Staline, les Khomeini, les Castro , j’en passe beaucoup, ont puisé à cette source. La violence en politique au nom de la démocratie et pour « le bien  » est une idée hélas bien « de chez nous », à laquelle toute la gauche à adhéré depuis 1789, transmise par l’école et l’Université, et loin d’être morte. Elle nous revient parfois en pleine figure, mais visisiblement la source n’est pas tarie. C’est la raiosn profonde pour laquelle ce pays est incapable d’évolution tanquille et ne se transformeque par à-coups…

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    • IRIS dit :

      […La révolution était un mal nécessaire, pour sortir l’homme de l’esclavage monarchique…]
      Propos abominables !
      Voyez par vous même : http://www.prospection.net/victimes.htm
      Lisez également  »les Girondins » de Lamartine…Vous pourrez ainsi comparer avec le livre que propose M. Tandonnet .

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    • souris grise dit :

      bonjour Mr SERAYE.

      Je ne pense pas qu’il y avait des esclaves dans notre monarchie .Mais j’ai bien compris ce que vous vouliez dire !
      Ceci dit , j’ai lu hier soir votre billet et j’ai été saisie , en effet depuis de nombreuses années je me suis spécialisée sur la révolution , oh , rassurez vous je ne suis pas du tout historienne , même pas enseignante , mais je m’y intéresse pensant qu’en apprenant le passé on prépare l’avenir .
      J’ai chez moi en bien personnel des livres rares sur la révolution , et croyez moi ce ne sont pas des livres à l’eau de rose , et aussi ce livre sur la Vendée , une horreur absolue.
      Vous dites que la révolution était un mal nécessaire , comment le savez vous ??? Nous n’avons pas vécu cette époque et connaissons ce passé par les livres .mais quels livres ??? , en avez vous lu ??? non scolaire je parles .
      La révolution nous a offert la république , mais à quel prix ??? des milliers de morts , mais pas comme les deux dernières guerres .Pas du tout .Un simple regard du tyran et vous étiez guillotiné dans la soirée .
      Et puis la révolution était une guerre civile, les heures noires , pour moi c’est ça !

      Je sais que mon commentaire ne vous plaira pas ,mais voilà j’avais envie de vous répondre .
      Quand je pense qu’aujourd’hui il y a les amis de Robespierre , d’Hébert , même du sinistre Lebon (prêtre défroqué) , c’est très inquiétant .

      Chris .

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  12. artofuss dit :

    Je n’ai aucune ascendance aristocratique ni même « bourgeoise », étant fils d’une famille très moyenne: donc pas de patrimoine « génétique » ou autre à défendre. Simplement la conviction que le phénomène révolutionnaire « à la française » est responsable du cynisme, du goût pour la table rase, voire pour la violence politique, en même temps que du rejet du dialogue qui caractérisent aujourd’hui encore , et pour longtemps j’en ai peur, notre vie non seulement politique mais aussi intellectuelle. Je pense d’ailleurs que le silence qui a entouré la commémoraration napoléonienne de la semaine dernière trouve ses racines dans le refus de ce qui n’est pas la « Vérité » robespierriste…

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    • Eric dit :

      Bonjour,
      Je ne suis pas convaincu de la persistance de « l’héritage » révolutionnaire.
      Le comportement de nos élites fait plus penser au moeurs de la cour de Versailles qu’aux échanges de la convention.
      De ce point de vue, le travail est à refaire, le microcosme (selon une formule ancienne) médiatico-politique ayant remplacé l’aristocratie de l’époque.
      Evidemment, il serait préférable de pouvoir refaire la nuit du 4 août sans avoir à supporter les événements tragiques de cette difficile période de notre histoire.

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  13. Fredi M. dit :

    Il reste un étrange vertige à songer, à la lecture de ce livre splendide, que c’est bien la France, avec sa glorieuse révolution et ses guerres européennes, qui a jeté les fondements du système totalitaire et enfanté ainsi, avec l’idéologie de la table rase mélangée au mépris absolu de la vie humaine, voire le goût sordide de la violence sanguinaire et de la mort, les pires monstres du XXe siècle.

    Eh oui…
    Notre révolution, dont beaucoup aujourd’hui se réclament les héritiers, a servi de modèle à bien des fous sanguinaires à travers le monde, des psychopathes au premier rang desquels Hitler en personne (Muray dans son 19ème siècle à travers les âges le démontre parfaitement).
    Faire l’éloge de la révolution en somme, c’est faire l’éloge des premiers génocidaires ; ça devrait être interdit au même titre que l’éloge du nazisme.

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  14. artofuss dit :

    Maxime,

    J’ai de tout temps, dès mon premier contact de lycéen avec la Révolution, éprouvé instinctivement une grande méfiance pour cette arrogante assurance de détenir l’absolue Vérité , accompagnée d’une répulsion devant le sang si facilement versé. La rue saint Guillaume, avec une étude plud zpprofondie de la période, n’a fait que confirmer mes impressions d’adolescent, er enfin la vie politique de ma génération sest chargée d’ancrer féfinitibvement en moi la conviction que tous les maux qui affligent nos élites de « sachants » maniant les certitudes « progressistes » sont les enfants de cette monstruosité. Je n’i aucune ascend

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    • Janus dit :

      D’autant qu’a la révolution a succédé le Directoire et l’Empire, fils de la révolution et les guerres de la révolution et de l’empire ont tué en France au total environ 1 million d’hommes, et beaucoup plus si on compte les morts de toute l’Europe mise a feu et à sang par la révolution et ses suites. De plus le fragile équilibre westphalien a été irrémédiablement détruit et la Prusse a pris son essor avec 3 guerres franco-allemandes en suivant dont deux défaites graves pour la France et une hécatombe.
      L’œuvre révolutionnaire est dantesque , un gâchis effrayant dont nous payons encore le prix aujourd’hui.

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