Violences, deux poids, deux mesures

En France, il est des violences dont on parle beaucoup, et d’autres qui n’intéressent presque personne. Au cours de l’été, une vingtaine de permanences des députés LREM ont été taguées notamment en protestation contre le CETA. Ce phénomène a déclenché un tollé dans les médias et la classe politique: « voies de fait », « exactions », « atteinte à la République et à la démocratie », voire même « attentat »… Salir des murs, déposer du fumier voire saccager des locaux de parlementaires, c’est mal, inadmissible, voire scandaleux, évidemment. Mais comment dire? C’est quand même beaucoup moins dramatique que tout le reste dans l’ordre de la violence qui empoisonne le pays: policiers, médecins, pompiers, maires molestés, notamment dans les cités, pères ou mère de familles lynchés devant leurs enfants, adolescents torturés à mort dans des caves, personnes âgées dépouillées, tabassées et laissées pour mortes dans la rue… bref, la routine. Au premier trimestre 2019, le nombre de viols s’est accru de 20% et celui des meurtres ou règlements de compte, de 12% (près de 300), une augmentation sans précédent. A-t-on vu beaucoup de prises de parole publique sur ce thème, des communiqués de presse, ou propositions de loi? Depuis 2012 et la fin du quinquennat Sarkozy, tel n’est plus le sujet. Pourtant, au regard du cortège de peur, de souffrance, de deuil que subit la France profonde, surtout celle des banlieues populaires, que pèse vraiment la vingtaine de permanences taguées? Cette question n’est pas l’expression d’un ressenti antiparlementaire: à mes yeux, rien n’est plus désastreux pour la démocratie française que l’effacement de l’autorité parlementaire, désormais engloutie dans la grande exubérance élyséenne.  Mais une même logique ne cesse de prévaloir, celle d’un feu d’artifice d’indignation pour des murs tagués, comme voile pudique recouvrant l’abaissement quotidien de la démocratie française. La France supposée d’en haut, celle de la classe politico-médiatique, s’intéresse décidément à ses intérêts d’abord avant de penser au pays et aux citoyens qu’elle est censée servir. Un égotisme propice à toutes les révoltes.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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41 commentaires pour Violences, deux poids, deux mesures

  1. Ping : « Violences, deux poids, deux mesures , écrit l’ami Maxime ! | «

  2. André Lugardon dit :

    « Quand les paroles apaisantes se font rares, quand l’écriture, la lecture sont balayées par des vagues déferlantes sans fin d’images et de sons terribles à voir et à entendre, quand la prière n’est plus au goût du jour, alors la violence triomphe, sans plus aucune limite et retenue. »

    (Je ne sais pas de qui c’est)

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    • colococo2 dit :

      Et quand le rap est déifié par tous les merdias aux ordres et jamais sanctionné par les juges quoiqu’ il puisse être dit, y compris l’ appel au meurtre …????

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    • André Lugardon dit :

      … alors la violence triomphe sans plus aucune limite et retenue… 😦

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  4. André Lugardon dit :

    La violence est-elle l’avenir de l’homme?

    « Si la mal répond au mal quand s’arrêtera le mal? »

    La violence est-elle justifiable, excusable, inévitable ou condamnable?

    Il se trouve toujours de bonnes raisons pour avoir recours à la violence. L’Histoire est pleine d’exemples où la violence a été nécessaire, vitale pour vivre et survivre. Mais le plus souvent la violence reste tout de même une plaie humaine qui nous pourrit la vie.

    Parfois aujourd’hui encore naître c’est violent, vivre c’est violent, mourir c’est violent.

    La liste des violences que nous pouvons subir tout au long d’une vie est longue.

    Violence politique, violence économique, violence culturelle, violences dans les manifestations de certains manifestants et des « forces de l’ordre », violences faites aux enfants, aux personnes âgées, aux malades, violences conjugales, violence auto-routière, violence dans les rues, les stades, les lieux publics, les grands magasins, violences verbales, violences physiques pour un oui pour non, violence du terrorisme, violence des tueries de masse. La liste est incomplète et chacun pourra la compléter selon son expérience de vie.

    Est-ce que ce sont les êtes humains qui sont violents dans leur ADN et qui rendent la télé violente ou bien est-ce la télé qui nous rend violents?

    Y a-t-il aujourd’hui plus ou moins de violence qu’avant? Ou bien sommes-nous plus informés par les télés, les radios, les smartphones des violences commises de par le vaste monde?

    Pourquoi nous intéressons nous si peu à la non-violence?

    La violence cessera-t-elle un jour d’être l’avenir de l’Homme?

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  5. Evelyne ... Médecin dit :

    Macron fait ce qu’il veut et nous devons lui obéir.
    Voici un extrait du Médecin du Quotidien :

    Le gouvernement a décidé de saboter les caisses de retraites pour justifier leur absorption.

    Posté le 30 juillet 2019 par Gérard Maudrux

    Les caisses libérales viennent d’être sommées, sans concertation, sans prévenir les Conseils d’Administration ou les Présidents, de faire recouvrer leurs cotisations par l’URSSAF/ACOSS d’ici la fin de l’année, en convoquant les directeurs pour mise en place des modalités pratiques.

    Une fois de plus les hauts fonctionnaires montrent leur manque d’expérience, leur incapacité à tirer les leçons de leurs échecs, leur mépris pour la casse engendrée par leurs décisions et leur mépris envers les élus sociaux. Après moi le déluge et je m’en fous, ils ne seront pas là pour assumer les conséquences de leurs actes.

    Cette expérience a déjà été faite avec le RSI. Les caisses historiques et fusionnées dans le RSI, CANAM, Organic, Cancava ne posaient pas de problème pour le recouvrement. On leur a imposé en 2008 le recouvrement par l’URSSAF. Résultat : une pagaille monstre qualifiée de « catastrophe industrielle » par la Cour des Comptes, 5 milliards de pertes en 5 ans, et seule solution trouvée devant l’ampleur du problème : disparition du RSI le premier janvier 2018, remplacé par la Sécurité Sociale des indépendants, rattachée au régime général.

    J’étais à l’époque Président de la plus grosse caisse du RSI, j’ai démissionné après 18 mois dénonçant une organisation vouée à l’échec et refusant d’être un Président uniquement pour en porter le titre, sans aucun pouvoir. Les 31 autres Présidents sont restés en place, peu dérangés par une catastrophe prévisible, acceptée et arrivée. Pour certains, une ligne sur la carte de visite est bien plus importante. Seules les professions libérales ont été épargnées par l’inadaptation des logiciels de recouvrement de l’URSSAF, car avec le Président de l’autre caisse libérale, nous avions pu garder l’ancien logiciel de recouvrement (mais elles ne seront pas épargnées par la fin du RSI).

    Voilà que l’histoire se répète. Après avoir coulé le RSI, voilà qu’on décide d’appliquer la même méthode aux caisses de retraite. Elles ne demandaient rien, elles ont fait la preuve depuis 70 ans qu’elles étaient capables de bien faire, zéro erreur relevée par la Cour des Comptes pour la Caisse des Médecins. Même la Cour des Comptes, qui valide les comptes de l’ACOSS, dans son dernier rapport émet des réserves concernant la qualité de ce recouvrement avec des problèmes à tous les niveaux, signalant des « irrégularités dans le calcul, dans l’appel et dans l’enregistrement des cotisations ».

    La Caisse des Médecins pour gérer tous les dossiers, a plus de 2 000 logiciels développés en interne, en permanence modifiés et adaptés à chaque problème, à chaque cas. A la poubelle, maintenant ce sera un logiciel unique, non adapté aux non-salariés, ayant fait les preuves de sa dangerosité qui prendra la relève, pour que l’ACOSS puisse faire de la trésorerie avant de vous rendre votre argent, sans que vous puissiez vérifier si le montant est le bon, et à qui il faut attribuer des droits ou non et quand. Lors d’un dernier CA de la CNAVPL, le Président de la CIPAV s’était plaint d’avoir à émettre des milliers d’appels erronés ne pouvant obtenir les données nécessaires auprès de l’ACOSS.

    Au passage, c’est 60 emplois sur 250 qui sont concernés dans la Caisse des Médecins. Ils pourront être recasés dans les caisses Ile de France a-t-on répondu. Pour la petite histoire, dans mes 20 ans de Présidence de la Caisse des Médecins, j’ai le souvenir de 2 embauches venant de ces organismes. Elles sont reparties après quelques mois ne pouvant soutenir le rythme !

    Merci à Madame Mathilde Lignot-Leloup (SciencesPo-ENA-IGAS), directrice de la Direction de la Sécurité Sociale et digne successeur de Monsieur Thomas Fatome (SciencesPo-ENA-IGAS). Tous les mêmes.

    Quand est-ce que vous arrêterez d’em.. les Français ? Cette réflexion n’est pas de moi, mais de Pompidou, reprise par Macron. Apparemment vous n’avez pas entendu, alors je répète, ou alors continuez, vous aurez 600 000 gilets jaunes de plus.

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  6. Philippe Dubois dit :

    Bonsoir Maxime

    Premier point : pour être respectés, les députés LAREM devraient être respectables ; or ils sont les complices objectifs de la clique de nuisibles qui gouverne contre la France et les Français
    « Salir des murs, déposer du fumier voire saccager des locaux de parlementaires, c’est mal, inadmissible, voire scandaleux, évidemment. »
    Ben non, c’est juste le seul moyen de rappeler ces clowns aux réalités

    Deuxième point : cette histoire de manifestations d’agriculteurs me laisse rêveur, je dirais même plus, ça a tendance à me faire marrer.
    Pourquoi suis apparemment si dur et méchant ?
    C’est simple : ces manifs sont organisées par le Jeunes Agriculteurs et la FNSEA
    Or, ces deux organisations ont toujours soutenu et promu les politiques qui font crever nos paysans.
    Et les agriculteurs ont voté à 54 % pour la FNSEA lors des dernières élections aux chambres d’agriculture, en janvier 2019.
    Il arrive un moment où il faut bien commencer à assumer les conséquences de ses votes (ou de ses non votes, vu le taux de participation)

    Pour finir,quand vous écrivez
    « Mais comment dire? C’est quand même beaucoup moins dramatique que tout le reste dans l’ordre de la violence qui empoisonne le pays: policiers, médecins, pompiers, maires molestés, notamment dans les cités, pères ou mère de familles lynchés devant leurs enfants, adolescents torturés à mort dans des caves, personnes âgées dépouillées, tabassées et laissées pour mortes dans la rue… bref, la routine. »
    Vous avez bien sûr raison et c’est évident pour n’importe quel citoyen digne de ce nom.
    Toutefois, vous oubliez que pour les bachi-bouzouks qui squattent nos palais républicains, ceux qui osent émettre quelques doutes sur les bienfaits de leurs politiques sont des ennemis du peuple.
    Mais ceux qui causent les violences du quotidien sont des socialement proches.
    En plus, eux sont à l’abri : ils ne faudrait quand même pas qu’ils soient obligés de subir les conséquences de ce qu’ils imposent aux gueux.

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  7. Janus dit :

    La violence (toute relative : il n’y a ni blessures ni mort d’homme) qui s’exerce à l’encontre des députés LREM est somme toute excusable : Ne sont-ce pas ces mêmes députés qui ne disent mots sur les meurtres, vols et viols qui se multiplient et qui concernent à 90% les citoyens autochtones, ces mêmes députés qui justifient l’immigration massive dont les meurtres vols et viols cités plus avant sont la résultante, ces mêmes députés qui votent le CETA sans discussion ni murmure alors même que nous savons que notre modèle agricole est menacé de mort par le libre échange ? Qui sème le vent récolte la tempête… Il est probable que ces pitres, recrutés comme des vendeurs tupperware (beaucoup d’entre eux sont issus d’école de commerce à l’enseignement ridicule, inepte, conformiste en diable et formant à tout sauf au commerce), ne font pas le lien entre leurs votes et les conséquences qui en découlent et donc les réactions de désespoir de ceux qui en paient le prix. Il est tout aussi probable qu’ils ne prennent conscience des conséquences de leurs votes qu’après les réactions violentes des victimes des conséquences de ces votes.
    On en vient à se demander si une vraie jacquerie comme la révolte des nu-pieds ou la révolte des croquants ne serait pas salutaire pour que ces crétins décérébrés se mettent enfin à faire leur examen de conscience et leur travail : représenter les français, analyser les propositions de lois gouvernementales afin d’en déceler les objectifs cachés, les effets pervers et les conséquences logiques sur le destin des français et stimuler l’exécutif dans l’exercice de ses fonctions régaliennes.
    Mais c’est leur faire trop d’honneur que de penser qu’il puisse y avoir une prise de conscience de la part de telles demi-portions
    CPEF

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    • Mildred dit :

      Je suis en accord total avec ce que vous écrivez, encore que, pour « faire leur examen de conscience », encore faudrait-il qu’ils eussent une conscience !

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  8. Galatine dit :

    J’ai surtout entendu les menaces venant de Richard Ferrand, élu irréprochable comme chacun sait, qui stigmatisait les « Jacques  » pour leurs dégradations de permanences ou de sièges LREM; et c’est tout juste si les qualificatifs de « voyous  » ou « factieux » ne lui venaient pas spontanément à la bouche.
    Ce sont désormais les habituelles ficelles du parti de l’ordre macroniste, depuis les manifestations des Gilets jaunes, pour rassurer les braves gens, et présenter les oppositions comme des factions fascistes menaçant la république LREM….

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  9. Tarride dit :

    Cher Maxime Tandonnet
    Chers e.amis

    Il est essentiel de souligner que les  » violences » que subissent les permanences des partis politiques quels qu’ils soient n’ont aucun rapport de gravité avec les atteintes à la personne qui se multiplient en France pour des raisons diverses, dont certaines sont politiques.
    De même, les « violences inouies » dont les chaines audiovisuelles nous abreuvent à propos des manifestations des gilets jaunes pourraient faire croire à qui n’est pas habitué que Paris est devenu l’équivalent de Saîgon ou de Beyrouth de la grande époque.
    Ce la étant dit, j’observe que les députés LREM se plaignent à l’approche des municipales d’un  » déficit de notoriété ». Quel meilleur moyen de leur conférer cette notoriété que de taguer leur permanence ?
    C’est une raison de plus de ne surtout pas le faire.
    A moins que….Vous devinerez sans peine le propos scandaleux qui devrait suivre si je n’avais pas honte.
    Mon professeur de Latin, en sixième, un complotiste redoutable, nous disait toujours
    Is fecit qui prodest »

    Etienne Tarride

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  10. Anne dit :

    Bonjour,
    Je suis d’accord avec ce billet.

    Les députés LaREM ont été engagés pour être assis à ne rien faire, et bien payés, pendant des mois, sur les bancs du Parlement, sauf de temps en temps voter comme on leur demande de voter.

    Ils n’avaient pas prévu que certains ne seraient pas d’accord avec eux et tiendraient à leur faire savoir.

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    • Infraniouzes dit :

      Votre remarque est exacte mais vous semblez découvrir la réalité de la politique. Les députés de toutes les majorités ont toujours été des godillots aux ordres de leur parti, tout à la dévotion du leader. Sinon, à la prochaine élection, pas d’adoubement donc pas de siège. Un député n’est pas là pour penser mais pour voter comme on lui dit.

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  11. SERAYE Yves dit :

    Bonsoir monsieur Tandonnet,
    Merci de rappeler ce que souffrent les Français des violences qui leurs sont faites et que Pinocchio, notre président, nomme des incivilités. Faut-il être bête et vaniteux pour ne voir que le bout de son nez et certains appellent cela un chef.
    Révoltez-vous, indignez-vous (Stéphane Hessel) clament des auteurs, oui mais comment, les Gilets jaunes se sont indignés Macron leur a crevé les yeux ou leur a arraché les mains car sa majesté était dérangé par ces manifestations populaires, comme Louis XIV l’était en son temps.
    Alors ?

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    • SERAYE, Yves, êtes-vous sûr? Il ne me semble pas qu’il y ait eu des manifestations populaires sous Louis XIV. la Fronde, bien sûr, mais c’était une révolte aristocratique me semble-t-il.

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    • André Lugardon dit :

      Maxime Tandonnet, bonjour. Accepetez svp que l’instit de campagne à la retraite que je suis aujourd’hui, au demeurant mauvais élève en Histoire au Lycée et à l’Ecole Normale, attire votre attention sur le lien suivant: https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Emeutes_sous_Louis_XIV Le début est long à lire mais ensuite vous découvrirez qu’il y a eu de nombreuses émeutes populaires sous Louis XIV non pas à Paris, ville très bien gardée et surveillée et contrôlée parce que dit-on la Fronde avait traumatisé le jeune roi « soleil » mais dans les Provinces de France. Et bien que cela ne soit pas raisonnable de le faire on peut trouver parfois des ressemblances avec la situation présente.

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    • Très juste André Lugardon, merci beaucoup pour cette mise au point.
      MT

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  12. Colococo2 dit :

    Sincères félicitations pour votre légitime indignation et le titre de votre article …..: Violences, deux poids , deux mesures.
    Mais ….car il y a quand même un mais ….j’ ai beau effectuer une compilation sérieuse de vos précédentes publications, pas la moindre condamnation ni indignation sur les agressions concernant les permanences du Front National ( par exemple 3 à BORDEAUX en 2018, 6 à Saint BRIEUX , etc etc etc ….);
    Un simple oubli je suppose ……….?

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    • michel43 dit :

      bien sur ,,,que notre Maxime ne soufflera jamais un mot ,sur le RN,, ,,et ses permanences tagué ,,,,un simple oublie, NON,,c’est volontaire ,parfois je me demande s »il ne préfére pas Macron ,comme le Sarkozy

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    • colococo2 dit :

      Tagué ???
      Non non non ! Chez nous cela a été :
      Grilles en fer forgé arrachées, coup de pioche sur les vitres blindées sous jacentes qui ont résisté ..
      un vrai travail d’ anti-fa ….
      On est loin du tag Mr Tandonnet !

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    • colococo2 dit :

      Je pense que la question ne mérite même pas d’être posé …Hi !

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    • Coloccoco je parle du saccage des permanences parlementaires en général (de toutes) pour en relativiser la portée au regard des violences physiques dont beaucoup de personnes sont victimes; je n’ai en effet rien à foutre des permanence parlementaires du FN pas plus que du LREM.
      MT

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    • colococo2 dit :

      Pas très honnête de couper Les commentaire quand ont les cite….

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    • Colocco, mais je n’ai rien coupé du tout!
      MT

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  13. carlo dit :

    « C’est quand même beaucoup moins dramatique que tout le reste dans l’ordre de la violence qui empoisonne le pays »
    Absolument.
    On pourrait aussi parler de la délinquance routière autrement plus grave, ou même des incivilités ( par exemple le bruit excessif de certains deux roues) qui empoisonnent la vie d’un grand nombre de personnes dans l’indifférence des pouvoirs publics pourtant chargés de veiller à la tranquillité publique.

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    • calo, exactement, et vous avez raison de parler de la délinquance routière qui fait 4000 morts chaque année.
      MT

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    • Citoyen dit :

       » … la délinquance routière qui fait 4000 morts chaque année  »
      C’est curieux de voir ça, écrit sous votre plume, Cher Maxime.
      Venant de la malade mentale, la Perrichonne, on pourrait comprendre ce genre d’amalgame, pratiqué pour justifier son fonds de commerce … Mais vous, faire cet amalgame, est regrettable …
      Si une défaillance mécanique du véhicule, si un défaut d’entretien aussi, si l’endormissement au volant tout autant, et si la prise de médicament peuvent être assimilés à de la délinquance, alors il n’y a plus rien à dire …
      Si la prise d’alcool ou de stupéfiants, qui sont à l’origine de pas mal d’accidents, peuvent être assimilés à de la délinquance, alors pourquoi pas !… Sauf qu’il y en a beaucoup qui sont dans cet état et qui n’ont pas d’accident … Et eux ne sont pas délinquants ? … c’est ennuyeux …
      Et pour ce qui est de la vitesse, c’est encore pire ! .. En général, ce sont ceux qui sont capables d’aller le plus vite, qui sont le moins dangereux sur la route … C’est là aussi très ennuyeux … vu que ça ne va pas dans le sens des délires de ceux qui s’expriment (trop abondamment) sur le sujet, et en font leur business !
      De plus, parler de délinquance est hors de propos. Sinon il faudrait considérer que ceux qui ont des accidents, ont une intention délibérée de porter préjudice à autrui … Cela m’étonnerait que ce soit le cas … Et pour prolonger ce raisonnement, alors autant parler de délinquance aéronautique quand un avion s’écrase avec ses passager … puisque ce serait du même niveau …
      En fait, quand il y a des accidents sur la route, ce n’est quasiment jamais sur le critère de vitesse, qui est un faux prétexte, mais par le fait que ce sont des gens qui ne savent pas conduire … option qui n’est jamais abordée.
      Alors, que la folle Perrichonne fasse son beurre, avec ces délires, c’est son choix et son problème … et ça ne trompe que ceux qui le souhaitent …
      Mais vous Maxime, utiliser cette terminologie …

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  14. patricecharoulet dit :

    Je diffuse votre texte à tous mes amis sur Facebook et le mets sur mon blog. il va sans dire que je souscris à tout.

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  15. goupil dit :

    Je suis d’accord avec vous Maxime pour le deux poids deux mesures

    les violences à personnes augmentent régulièrement, ainsi que les cambriolages (685 par jour actuellement) et le ministère de l’intérieur élude….sur ordre bien sur
    et ne parlons pas des feux de containers et de véhicules, devenus tellement routiniers que les médias ne relaient plus, sur ordre aussi ? Les profanations de tombes chrétiennes et les églises profanées n’intéressent pas non plus nos merdias, par contre une boite au lettre ou une permanence taguée alors là !
    Triste constat et très inquiétant pour la suite.

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  16. Madzi dit :

    Bonjour,
    Vous ne citez pas les violences policières, des centaines de vidéos circulent sur le web attestant ces faits, iriez vous dans le sens du président Macron qui va jusqu’à déclarer  » Ne parlez pas de répression ou de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit. »

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  17. Philippe dit :

    Bonjour Maxime, Bonjour à tous,
    Vous dîtes : « Salir des murs, déposer du fumier voire saccager des locaux de parlementaires, c’est mal, inadmissible, voire scandaleux, évidemment ». Vous avez raison, mais cela n’est pas la première fois, dans les années 70, 80, 90 cela s’est déjà vu. Mais les médias, ne nous en faisaient pas tout un plat.
    Mais ces députés se sont-ils demandés pourquoi ? Dans mon département un député LREM a eu sa permanence taguée. Il est venu il y deux mois à la demande de mon maire, pour voir le dernier producteur de lait de la commune. Il a deux ans pour faire une ixième mise aux normes de ses stabulations. Coût 250000€, ce jeune producteur ne peut pas, du fait, d’un endettement déjà conséquent. Et bien ce député lui a dit avec mépris je cite : « Vous n’avez qu’à faire un autre métier ! ». Réponse très intelligente de sa part. Plusieurs Maires de mon département constatent le mépris des deux Député LREM, leur arrogance, leur bêtise et surtout leur incompétence. Après ils s’étonnent des conséquences. Certes je n’approuve pas les dégradations, mais lorsque l’on pousse le peuple à bout, tôt ou tard les conséquences peuvent être violentes.
    Quant à la violence qui empoisonne les pays, elle n’est pas uniquement de la responsabilité des LREM, cela fait 30 ans que ces faits augmentent. Tout cela est de la responsabilité des politiques de gauche comme de droite, qui, par clientélisme, électoralisme, ont voulu acheter la paix sociale à n’importe quel prix. Un délinquant, c’est des voix donc il faut être gentil avec eux. Il y a plusieurs années que les institutions de l’Etat ne sont plus respectées, où les représentant de l’Etat, police, gendarmerie, enseignants etc. sont agressés, insultés et j’en passe.
    La preuve, en 2010, ma filleule professeur des écoles fait sa première rentrée scolaire dans une petite ville près de Rennes. Classe de CM1, elle fait rentrer les élèves dans la classe, lors de son passage dans l’allée un élève dit : « Oh la P…… elle a un sacré Cul ! » erreur de sa part, elle lui retourne une baffe. L’élève est revenu avec son père qui la insulté, le directeur de l’école s’est écrasé et ne la même pas soutenue, elle écrivit à l’inspection académique qui la renvoyé dans ses 22 et l’inspecteur lui passa une remontée de bretelle. L’élève est roi, il a tous les droits, le délinquant aussi, c’est toujours une victime, la victime un agresseur et les policiers et gendarmes des fascistes sans scrupules. Donc si à l’école tout est toléré plus tard, on voit le résultat.
    En 2012, un maire d’un village près de chez moi a surpris deux jeunes briser les vitres de l’école, avec son adjoint ils ont mis « un coup de pieds au cul » aux deux ados, et les ont raccompagné chez les parents. Les parents ont porté plainte et le maire fut condamné à verser des dommages et intérêts aux parents.
    Quand un état ne soutient plus ses maires, sa police, ses pompiers, ses médecins, ses enseignants, l’Etat est faible. Et que dire d’élus qui mentent devant une assemblée, d’un président qui traite les gens de « Pauvre con », un autre président qui pose avec deux délinquants torses nus et qui fait une gaypride à l’Elysée. Tout cela par clientélisme, cela ne peut mener qu’à ce que vous décrivez, tous les politiques depuis 30 ans sont responsables de ce bordel, je dis bien tous !! Sans exception ! Lorsque l’on pense plus à sa « minable carrière » qu’à l’intérêt général et au pays, c’est la chienlit.
    Et que dire de la magistrature plus enclin à défendre le délinquant, sans se préoccuper des victimes qui portent à perpétuité le traumatisme. Mon fils, jeune gendarme au PSIG voit des délinquants avec des casiers judiciaires longs comme le bras, certains même tutoient les juges, ils se connaissent. Il me dit qu’ils n’ont pas peur, ni des gendarmes, ni de la police, ni des juges. Je me souviens d’un client qui avait interpellé un juge, pour la clémence d’un verdict suite à un viol. Le juge lui dit avec un certain mépris je cite : « Je ne suis pas là pour faire plaisir à la victime ». Abruti ! On ne lui demande pas de faire plaisir aux victimes, mais d’appliquer la loi.
    Et ces médias qui méprisent la police, dès qu’ils remplissent une mission, ils sont mis en cause et jetés à la vindicte populaire par la presse. Ils risquent des ennuis judiciaires. Le pouvoir policier instrumentalise la police à tout va. Le ministre de l’Intérieur prend systématiquement parti pour les agresseurs. Les policiers sont victimes d’une instrumentalisation politicienne par clientélisme et électoralisme. Sans compter des associations de bien-pensance qui prennent immédiatement parti pour le délinquant contre le policier en soupçonnant des violences à caractère raciste, homophobe et autres.
    Mon fils m’expliquait lors de sa formation de gendarme, les mille et une précautions qu’ils doivent prendre lors d’une interpellation, car le « gentil délinquant sans histoires » peut porter plainte. Il faut aujourd’hui avoir une grande vocation pour être aujourd’hui dans les forces de l’ordre. Mon fils est choqué de voir des victimes totalement détruites et des délinquants sourire aux lèvres qui savent qu’ils ne risquent pas grand-chose et s’ils vont en prison, ils savent que le séjour sera de courte durée avec les remises de peine.
    A partir du moment que l’Etat est faible, que les institutions ne sont plus respectées, que la loi et l’ordre n’existent plus, la démocratie se meurt, le République est en danger. Aujourd’hui tout le monde parle de droit, mais les devoirs ? Personne ne veut plus entendre parler de devoirs, les politiques en premier, d’ailleurs ils s’assoient allégrement dessus pour par dire autre chose. Dans une vraie démocratie, c’est le devoir qui fait le droit et on l’inverse !

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    • Philippe, beau témoignage et constat sans concession, merci au nom de tous ceux qui le liront!
      MT

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    • Annick Danjon dit :

      Philippe, pas une once d’erreur dans votre témoignage que je pourrais allonger de toutes mes expériences allant dans le même sens. Mais tout cela est si triste et absolument sans retour car il faudrait une révolution pour changer ce pays. Depuis 30 ans, voire plus nous regardons la France sombrer dans tous les domaines. Nous pourrions en écrire un livre mais cela ne changerait rien hélas. Personne n’est capable de reprendre les rennes, certainement pas laREM mais pas plus les LR qui s’enferment dans leur mutisme et leur couardise.

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    • SERAYE Yves dit :

      Bonsoir Philippe,
      Je partage votre indignation, nous citoyens sommes les victimes de nos élus qui ne font plus respecter les lois et qui s’en servent que pour nous avilir.

      La nation Française est en état de dégénérescence complète.

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    • Philippe dit :

      Annick, la France a toujours eu un apogée et un déclin; à chaque déclin des dynasties ont disparue. Le changement aura lieu. Des événements surgissent les grand(e)s hommes ou femmes. Mais ce changement sera violent. Nous les verrons peut-être pas. Et les politicards d’opérette qui nous dirigent tomberont dans l’oubli. Contrairement à ce qu’ils croient ils ne marqueront pas l’histoire.

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  18. michel43 dit :

    Mais ceux qui font cela , ne sont pas des inconnues, ,tout le monde les connais ,mais le gouvernement ne veut rien faire ,,,la France des quartiers populaires ,ou la police ne veut pas rentrer ,pompiers agresser ,tout comme les médecins ,même du temps de Sarkozy ,avec son karcher qui na jamais fonctionner , la drogue fait vivre les familles ,et on règle ses comptes en familles ,entre trafiquants ,pas grave ,puisque la police ne veut rien faire ,sauf que parfois des innocents trinque ,comme a Hyères ,alors la, les politiciens sorte leurs larmes de crocodiles, Ben voyons ,une chose est sure , plus y va avoir d’étrangers avec ou sans papiers ,les trafics ,les violes ,vont continuer ,tout comme les manifestations ,Macron ne la toujours pas compris ,suite en septembre

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  19. artofuss dit :

    A reblogué ceci sur MEMORABILIA.

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