Les ambiguïtés de l’ONU

« Le transfert de jihadistes français est extrêmement grave. Il a donné lieu à plusieurs violations du droit international », dénonce Agnès Callamard, rapporteure spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, au quotidien. Avant d’envoyer ce courrier de six pages, elle explique s’être entretenue avec « sept des onze jihadistes français condamnés [à la peine de mort] par Badgad ». Elle précise que ces personnes « étaient détenues en Syrie, impliquées d’une façon ou d’une autre dans des actes de Daech, et ont été extradées en Irak où elles encourent la peine de mort grâce au soutien actif ou passif des autorités françaises ». 

L’ONU condamne la France pour son refus d’accorder une protection à des djihadistes ayant participé aux crimes de l’Etat islamique daesh de 2014 à 2017. C’est le monde à l’envers. La France devrait ainsi, selon l’ONU, venir au secours d’individus qui ont, de leurs propres mains ou comme complices, exterminé les populations de villages, chrétiens, Yazidis ou musulmans refusant de se soumettre, par dizaines de milliers, égorgé en filmant leur exécution ou brûlé vivants dans des cages les prisonniers de guerre, enlevé des femmes et des enfants pour les soumettre à esclavage sexuel, converti de force, brûlé les églises, crucifié des chrétiens, obligé des enfants de sept ans à mettre à mort des malheureux tombés entre leurs mains, procédé au génocide des populations chrétiennes, jeté sur la route des centaines de milliers de pauvres gens fuyant les massacres, ravagé le site de Palmyre, une des merveilles du monde. Ceux-là mêmes ont commandité les attentats terroristes de Paris et de Nice, qui ont répandu le sang en France, tué 250 hommes, femmes et enfants. Alors, tout devrait-il être oublié, effacé de la mémoire? Aujourd’hui, l’ONU reproche à la France de ne pas voler au secours de ses bourreaux. A ses  yeux, la France n’est plus victime du terrorisme, mais coupable de ne pas protéger ceux qui l’ont frappée. Pourtant, n’est-il pas logique que des criminels répondent de leurs crimes devant la justice du pays où ils ont été commis? Qu’ils aient la nationalité française n’est d’ailleurs que circonstance aggravante, ajoutant la trahison à la dérive sanguinaire. Quand elle fut créée en 1944, l’ONU avait pour objectif d’assurer la paix et le respect des droits des personnes. Aujourd’hui elle s’érige en protectrice d’individus qui ont directement ou indirectement fait œuvre criminelle. Par quelle étrange inversion des valeurs, l’ONU s’érige-t-elle désormais en protectrice d’auteurs de crimes contre l’humanité – c’est ainsi que cela s’appelle – et se permet-elle de fustiger l’un des pays qui en a le plus souffert dans sa chair?

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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31 commentaires pour Les ambiguïtés de l’ONU

  1. Georges dit :

    Lui manquerait-Il une case à cette Agnès ? Autant plaider l’irresponsabilité de kus les criminels de l’histoire ,quelle époque de déjantés ….

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  2. Janus dit :

    Le seul jeu de la majorité à l’assemblée générale de l’ONU donne la majorité des voix aux pays islamiques et à leurs associés dans le politiquement correct. Il est donc évident que les décisions de ladite assemblée générale ne sont plus sérieuses et sont exclusivement destinées à pétarder le système. Raison de plus pour la France de conserver son siège au conseil de sécurité, seule instance réellement décisionnaire au sein de l’ONU et de cesser de contribuer à la plupart des instances internationales liées à l’ONU qui ne sont plus que des instances au main des fous furieux, innombrables sur cette terre.
    Cela remet en cause les délires de pays perpétuelle de l’abbé de saint Pierre, de Kant et des délirants créateurs de l’ONU sous l’égide des vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Ne vaut en politique internationale que le système westphalien soutenu par la force des états. Notre état étant faible, corrompu et noyauté de tous cotés par les différents protagonistes des luttes en cours sur cette terre, il n’est plus maitre de son destin et finira comme cela est prévisible, dans un maelstrom de luttes diverses, pour éclater enfin en entités sans poids et sans autonomie, ce qui est voulu par l’Empire et les pères fondateurs(notamment allemands) de l’Europe.
    Sic transit…

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  3. bernard allouche dit :

    @Maxime Tandonnet
    Merci pour votre réponse mais les djihadistes ont commis leurs exactions en Syrie et non en Irak.
    Ci -dessous la position de l’ONU source Le Figaro.
    « Le transfert de jihadistes français est extrêmement grave. Il a donné lieu à plusieurs violations du droit international », dénonce Agnès Callamard, rapporteure spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, au quotidien. Avant d’envoyer ce courrier de six pages, elle explique s’être entretenue avec « sept des onze jihadistes français condamnés [à la peine de mort]par Badgad ». Elle précise que ces personnes « étaient détenues en Syrie, impliquées d’une façon ou d’une autre dans des actes de Daech, et ont été extradées en Irak où elles encourent la peine de mort grâce au soutien actif ou passif des autorités françaises ».
    Bien cordialement

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  4. Via dit :

    Peu importe ce que décrète l’ONU ou n’importe quel machin, le plus important reste l’influence que ces déclarations ont sur les décisions des gouvernants français. A eux de démontrer qu’ils gouvernent encore et qu’ils ne sont pas les simples toutous et marionnettes, manœuvrés par des entités plus puissantes qu’eux. Souveraineté oblige.

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  5. EMarquet dit :

    Il est difficile de comprendre la position de la représentante de l’ONU sur les droits humains. En prenant ce poste, elle semble ne pas avoir laissé au vestiaire son appartenance à des associations dont Amnesty Internationale.
    Comment la France pourrait-elle avoir obligation d’accueillir ces criminels ? pourquoi devrait-elle se substituer à la justice irakienne, et mettre en danger la sécurité de sa propre population en l’exposant à des attentats terroristes, pour protéger des terroristes qui, eux, n’ont eu aucun respect de la vie humaine ?
    Oui, c’est le monde à l’envers.
    L’ ONU est- elle encore un organisme crédible ?

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  6. bernard allouche dit :

    Peu importe leurs actes, ces djihadistes sont français et ils sont en droit d’être jugés dans leur pays
    Les laisser au jugement d’un pays étranger n’est que le reflet du manque de responsabilités et de courage du gouvernement français.
    Toujours le même état d’esprit on se défile devant le danger au lieu de l’affronter.
    L’histoire de la France en est jonchée.

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    • Gerard Bayon dit :

      @bernard allouche
      Non, ces djihadistes ne sont plus Français puisqu’ils ont déchiré ou brûlé publiquement leur passeport en arrivant sur les lieux de leurs crimes.
      Trop facile après avoir tué, massacré, violé, volé, de vouloir être jugé par une justice qui vous garantit la liberté après 30 ans de prison.

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    • bernard allouche, une personne est toujours jugée sur les lieux de son crime par la justice et selon les lois pénales du pays où elle a sévi, et non en fonction de sa nationalité (voir les condamnés pour trafic de drogue en Indonésie).

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    • michel43 dit :

      NON et NON,,,il on trahie la France ,,c’est assassins sanguinaires doivent payer pour leurs crimes ,se défiler devant le danger ,si on les rapatrie ,,il on choisie ,,il doivent payer,,,

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  7. Drareg dit :

    Cette Callamard est certes un gros poisson de l’ONU, mais c’est surtout une diplômée de Sciences-Po. Le fruit de l’extrémisme néolibéral qui sévit en France, en quelque sorte.

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  8. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    Curieuse inversion des valeurs en effet. C’est quasiment orwellien. Votre position est partagée par de nombreuses personnes et je m’interroge de plus en plus sur ce qu’est devenu le « machin ». Il ne se passe une semaine sans que cette organisation ou une de ses trop innombrables officines ne nous assènent sa vérité en l’assortissant de recommandations le plus souvent douteuses quant à leurs conséquences à moyen et long terme (j’ai évoqué ce point dans un commentaire récent sur l’écologisme mais des considérations sociétales, curieusement le plus souvent à l’encontre de l’occident, font l’objet de leurs attentions). On est très loin de l’assemblée chargée de régler les problèmes entre états et d’apaiser les conflits (ex: le Yémen). C’est une dérive inquiétante, lourde de menace pour les libertés, qu’il serait temps de stopper avant qu’il ne soit trop tard.
    Quant au devenir des personnes mentionnées, il m’indiffère totalement, ces dernières ayant, par leur engagement, choisi leur camp. Qu’ils en supportent donc les conséquences et l’horreur de leurs actes (j’ai eu l’occasion de voir des photos de personnes crucifiées par DAESH) exclue, pour notre santé mentale et celle de nos sociétés, toute considération larmoyante. « Neutralisation, c’est un terme élégant et la façon de dire qu’on les tue », a récemment répondu le CEMA lors d’un interview (http://www.opex360.com/2019/07/12/pour-le-general-lecointre-neutraliser-veut-dire-tuer/). Que ce soit par le biais d’une cour de justice d’un pays souverain (au passage, ce rapporteur insulte gravement les irakiens qui ont eu, eux, à souffrir et souffrent encore dans leur chair des exactions de ces individus) ou via une intervention armée, c’est une finalité identique qui est recherchée. Notre état, si facilement fort avec les faibles et faibles avec les forts, a d’autres chats à fouetter. Il y a bientôt 80 ans, le nazisme a été éradiqué par une guerre totale conduite par les alliés. Il a fallu payer ce prix fort pour s’en débarrasser. Nous n’avons tout simplement pas d’autre choix.

    Bon après-midi

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    • H, d’ailleurs que ce sont souvent des Français qui utilisent les instances internationales pour promouvoir leurs lubies idéologiques.
      MT

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    • Drareg dit :

      Evidemment, puisque c’est la ligne de conduite des deux principaux partis depuis 40 ans : passer par l’UE pour imposer des réformes contre-productives.

      On trouvera toujours des énarques pour venir, au nom des critères de Maastricht et de la convergence européenne, radoter sur les 57%, qui justifieraient de passer la sécurité sociale à Axa, l’éducation nationale au privé, et les entreprises stratégiques aux pays qui voudront les récupérer.

      Les mêmes s’étonneront qu’on n’écoute pas avec déférence leurs argumentaires sur les indispensables réformes néolibérales, hélas empêchées par la fièvre de la course à l’Elysée.

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  9. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    Curieuse inversion des valeurs en effet. C’est quasiment orwellien. Votre position est partagée par de nombreuses personnes et je m’interroge de plus en plus sur ce qu’est devenu le « machin ». Il ne spasse pas une semaine sa

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  10. PenArBed dit :

    Maxime vous écrivez : « Aujourd’hui l’ONU s’érige en protectrice d’individus qui ont directement ou indirectement fait œuvre criminelle».
    Rien d’étonnant. Daesh est une création de la  »communauté occidentale » (USA, GB, France). Il y a peu je vous ai transmis ceci :
    « Avec ce  »nouvel ennemi : le terrorisme », favorisé, entretenu, entraîné et armé tout allait pour le mieux. Des moyens considérables ont été consentis. Armes et argent se sont déversés sur les « rebelles »: «Al Qaïda faisait du bon boulot (Fabius)». Des « conseillers » militaires ont organisé leur lutte. Ils nous ont présenté les affrontements armés comme la lutte de démocrates aux mains pures contre des dictateurs « boucher de leur propre peuple », pour au final y installer le chaos : les duos Sarkozy-Juppé, Hollande-Fabius et Macron-Le Drian signant des deux mains ».
    Cette fois, je vous propose ceci :
    Alain Dejammet, ambassadeur de France :  » Samuel P. Huntington revisité » – source fondation-res-publica.org – août 2018.
    « Serguei Lavrov, l’ambassadeur russe gardait note de tout, mais plus particulièrement de la superbe indifférence avec laquelle les Occidentaux traitaient la Charte des Nations Unies. Non certes que la défunte Union soviétique n’eût pas elle-même, avec sa cascade d’intimidations, invasions, occupations, donné l’exemple, mais il ne paraissait pas inutile au représentant de Moscou de recenser, en le faisant savoir les cas, de plus en plus graves, où Washington et certains de ses alliés, au Kosovo comme plus tard en Irak, en recourant à la force sans l’aval du Conseil de sécurité, bafouaient les principes de l’ONU. Serguei Lavrov, après plus de dix années à New York, où il fit provision d’expérience et d’exemples, quitta la ville pour devenir ministre des Affaires étrangères de son pays. Il l’est toujours. Ceux qui ont pratiqué sa rigueur et ses sarcasmes aux Nations Unies savent pourquoi. A propos de la Géorgie, de l’Abkhazie et de l’Ossétie, à propos de la Crimée où il sut rappeler le précédent français, détachement en 1975 de Mayotte de l’archipel des Comores, les improvisations de l’ONU au Kosovo, à propos de la Libye où Moscou comprit vite le dévoiement infligé par l’Occident au principe de la «responsabilité de protéger», à propos de la Syrie où Moscou ne déteste pas démontrer qu’elle n’agit pas comme Washington le fit avec Hosni Moubarak, Serguei Lavrov prouve, crise après crise, qu’il a bien retenu les leçons enregistrées à New York ».
    (…) « Aux Occidentaux donc, y compris à la Maison Blanche, de comprendre que le meilleur moyen d’éviter le choc des civilisations est peut-être de rendre l’Occident aimable en commençant tout simplement par « civiliser » les rapports entre ses membres, et de substituer des partenaires à des affidés ».

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  11. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je n’ai rien à rajouter. Je partage totalement votre analyse et votre avis.
    Le Gl de Gaulle avait bien raison lorsqu’il qualifiait l’O.N.U. de « machin » ! Cette organisation devrait se montrer un peu moins arrogante et donneuse de leçons et se souvenir de son inefficacité et de ses nombreux échecs…ex Yougoslavie, Rwanda, la Somalie etc. bien plus nombreux que ses succès.
    Le mode de fonctionnement de cette institution est à mon avis à revoir car elle est souvent accusée à juste titre me semble-t-il d’être un instrument au service des grandes puissances qui verrouillent toujours le Conseil de sécurité, à travers ses cinq membres permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande Bretagne)

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  12. Ce n’est pas étonnant car l’ONU n’est pas vraiment un organisme de défense de la civilisation occidentale. Elle n’a ni une conception saine des droits de l’homme, ni le respect des peuples et de la liberté de conscience. Les grandes puissances ont pu un temps penser maitriser ce machin mais il est de plus en plus hors de contrôle. L’ONU peut bien sur être un lieu de dialogue et de diplomatie mais il ne faut pas espérer que cela puisse être un jour un genre de gouvernance mondiale. La démocratie ne peut s’exprimer que dans des unités de taille raisonnable (en gros la taille de la France ) ce qui exclut les empires et les conglomérats disparates.

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    • JC Barescut, intéressant, mais pourquoi la France serait la taille raisonnable? Quid de la démocratie US? Et de la (petite) Suisse?
      MT

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    • C’est purement empirique. Tous les empires ont fini par tomber. Les USA (qui ne sont pas un empire) semblent l’exception mais ils bénéficient d’une forte unité culturelle de la classe encore dominante (les WASP). Il n’est pas sur que cette situation favorable se maintienne.
      Le nœud du problème est que les différents constituants d’un ensemble ne peuvent partager beaucoup de choses (dont leur gouvernement) que s’ils ont une forte proximité. A défaut il faut se contenter de la diplomatie et du commerce entre des entités séparées. Les nations constituées par la force autrefois ont mis des siècles avant de se stabiliser dans la douleur et elles se sont souvent désagrégées. Je reconnais qu’il y a un saut de taille entre la tribu et la nation mais passer au post-national demandera sans doute aussi longtemps que pour passer de la tribu à la nation !

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    • JC Barescut, en effet, toutes les civilisations, tous les empires, toutes les nations sont condamnés à plus ou moins brève échéance. Je cherche partout le « Déclin de l’Occident de Spengler », introuvable ou à des prix astronomiques sur Amazon.
      MT

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    • J’ajoute que les grands conglomérats fondés sur la religion finissent aussi par échouer. La chrétienté a éclaté en sous-ensembles : catholiques, protestant, anglicans. L’islam en plus des sunnites et des chiites a donné de nombreuses variantes…Tout se passe comme si après une phase croissante toute tentative d’unification se terminait par un éclatement. Peut être est ce simplement qu’au-delà d’une certaine taille l’éclatement est inévitable ?

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    • Pabizou dit :

      Bonjour. L’ONU n’existe que par les financements des États, que l’on ferme le robinet à pognon des autres et l’affaire est réglée. De toutes façon personne ne s’a percevrait de sa disparition.

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  13. Olivier Seutet dit :

    Agnès Callamard rescapée d’Amnesty International, comme Michèle Bachelet militante de la franc-franc-maçonnerie, toutes deux employées de l’ONU s’en prennent à la France pour des motifs ridicules : le manque de protection accordé à des terroristes pour l’une, de prétendues violences policières pour l’autre. Curieuse attitude de l’ONU qui tolère de telles dérives inspirées par leurs sectes d’origine de la part de ses représentants. Le multilatéralisme ne se grandit pas avec les mises en cause de la France par le « Machin ».

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  14. artofuss dit :

    maxime,
    Cette « étrange inversion des valeurs » par l’ONU , que vous dénoncez à juste titre, n’est -elle p

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    • PenArBed dit :

      «Par quelle étrange inversion des valeurs», les USA, la France et la Grande Bretagne s’assoient sur les résolutions de l’ONU en Irak, en Libye, en Syrie.
      Si seulement tous ces donneurs d’ordres étaient eux aussi traduit devant un tribunal international.
      Lors de son discours sur l’état de l’Union le 6 janvier 1941 Franklin Roosevelt présentait quatre libertés fondamentales dont, selon lui, tous les êtres humains devraient jouir dans le monde :
      «Dans les jours à venir, que nous cherchons à rendre sûrs, nous entrevoyons un monde fondé sur quatre libertés essentielles. :
      -la liberté d’expression…
      -la liberté de religion…
      -la liberté de vivre à l’abri du besoin…
      -la liberté de vivre à l’abri de la peur ce qui, sur le plan mondial, signifie une réduction des armements si poussée et si vaste, à l’échelle planétaire, qu’aucune nation ne se trouve en mesure de commettre un acte d’agression physique contre un voisin, n’importe où dans le monde.
      Il ne s’agit pas là de vues concernant un millénaire éloigné. C’est la base précise du genre de monde à la portée de notre temps et de notre génération. Ce monde est l’antithèse même du prétendu nouvel ordre tyrannique que les dictateurs cherchent à instaurer en faisant exploser une bombe».
      Pour être respectés, il faut avant tout être respectables.

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  15. artofuss dit :

    A reblogué ceci sur MEMORABILIA.

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