Article dans le Figaro du 2 août

Les querelles franco-françaises n’ont pas manqué en cet été 2019, s’enchaînant les unes aux autres à un rythme d’enfer : deux semaines sur l’affaire du « homard », puis la tenue vestimentaire de Mme Ndiaye et le tweet de Mme Morano, les sifflets du 14 juillet et les arrestations de « gilets jaunes, » l’invitation de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, le départ en vacances du président pendant la canicule parisienne, le supposé sexisme de la tradition des hôtesses du tour de France, etc. Ces faits n’ont a priori aucun rapport entre eux. Pourtant, ayant accaparé l’attention des media et de la presse, jusqu’à l’obsession, pendant plus d’un mois, ils ont en commun de ne toucher qu’à la surface des choses, à l’émotion, à la colère et à l’indignation collectives.
En revanche, l’information et le débat d’idées sur les sujets de fond relatifs au bien commun ou au destin national, passent désormais au second plan. Les grands dossiers du jour paraissent s’effacer sous l’écume bouillonnante des polémiques quotidiennes : Le risque de guerre entre les Etats-Unis et l’Iran, les troubles en Algérie et en Russie, les enjeux réels de la ratification du CETA (traité de libre-échange), le contenu du projet de réforme des retraites, le trafic des êtres humains et la lutte contre les passeurs esclavagistes en Méditerranée, l’insécurité, la violence et la criminalité qui sévissent dans nos rues, voire l’aggravation de la dette publique ayant atteint les 100% du PIB, la persistance d’un chômage massif, la menace djihadiste, l’impuissance chronique des pouvoirs publics à régler les difficultés dont souffrent les Français…
Paradoxalement, la futilité et le caractère éphémère des derniers psychodrames de l’été s’accompagnent d’une intolérance et d’un fanatisme croissant. Les Français ne se déchirent plus sur l’économie, la politique sociale, internationale ou d’immigration, mais sur le menu de dîners à l’hôtel de Lassay ou la garde-robe de la porte-parole du Gouvernement, ou la date de départ en vacances de l’occupant de l’Elysée. Dès lors que l’anecdotique écrase le fond des sujets, signant la mort du débat d’idées ou de projet, l’échange d’arguments n’a plus lieu d’être. L’invective, l’insulte ou le crachat haineux se substituent à la discussion. Il n’est plus question de convaincre – en l’absence de sujet de fond – mais d’abattre le contradicteur. L’indignation, à quoi se réduit de plus en plus la vie politico-médiatique, ne souffre pas la contradiction. Les noms d’oiseau les plus éculés – raciste, fasciste, réactionnaire – prospèrent sur le vide des idées. L’emprise de la polémique sur la vie nationale est sans doute en partie spontanée mais parfois calculée : noyer les échecs, les inquiétudes et les souffrances, dans l’agitation stérile.
La démocratie est la grande perdante de cette évolution. Le règne de l’émotion opère par vagues d’indignation qui ne souffrent pas de contestation. Ceux qui refusent de s’y soumettre ne sont pas des opposants politiques avec lesquels il faut discuter, mais des ennemis de l’intérieur à combattre, toujours par l’insulte ou la mise à l’index. L’arme fatale, destinée à faire peur et imposer le silence, est l’humiliation, le lynchage médiatique, la honte. Et twitter est l’outil idéal de cette nouvelle inquisition. Le jeu de la majorité et de la minorité, fondement de la démocratie, n’a plus lieu d’être. Le bien se confond avec l’émotion médiatique dominante et le mal avec tout ce qui donne le sentiment de lui résister. La démocratie (pouvoir du peuple) n’est hélas plus qu’un mot, une fiction sans rapport avec le monde des réalités.
D’ailleurs, le glissement de la société politico-médiatique dans le futile recouvre des phénomènes qui se présentent comme les échos lointains, même édulcorés et adoucis, de logiques bien peu démocratiques : césarisme élyséen poussant à l’extrême le présidentialisme des institutions ; anéantissement de l’autorité du Parlement; mise en cause des libertés publiques (loi Avia réintroduisant une possibilité de censure préalable) ; goût du lynchage médiatique de personnalités ayant dévié du « droit chemin »; discours de la table rase (le « nouveau monde ») ; anti-intellectualisme (suppression du concours pour être admis à Sciences po) ; obsession du jeunisme et de la gloriole sportive ; banalisation de la délation à base d’enregistrements ou de photos volés ; effacement de la frontière entre vérité et mensonge (affaire Geneviève Legay) ; psychiatrisation des avis divergents (opposition à la PMA sans père qualifiée « d’hystérie »); vérités scientifiques ne souffrant aucune expression de doute (écologie) ; mépris du peuple (connotation honteuse du terme «populiste ») et du suffrage universel.
La question centrale n’est pas celle de « l’humilité » des dirigeants du pays, nouvelle variante d’une communication, mais celle de la démocratie, c’est-à-dire de la prise en compte de la volonté de la nation à travers ses représentants ou le referendum, et de l’efficacité de l’Etat au service des Français face aux véritables problèmes de l’heure. Le sujet du mode de gouvernement de la France dans l’intérêt général, enterré à l’issue de la crise des Gilets jaunes et du Grand Débat, conditionne pourtant les autres. L’opposition qui se cherche, aurait tout intérêt à s’en saisir.

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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18 commentaires pour Article dans le Figaro du 2 août

  1. aristide dit :

    un article à lire en correspondance avec celui de Maxime Tandonnet.

    Cliquer pour accéder à 20190803engels.pdf

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  2. aristide dit :

    Monsieur Maxime Tandonnet, merci pour cet article paru dans le Figaro.

    Il ne faut pas que nous restions comme cela avec un président qui n’en est pas un et une smala autour de lui qui fasse n’importe quoi.

    Il y a quelques années une chanson de Michel Sardou disait :
    « C’est en France qu’il y Paris
    Mais la France c’est aussi un pays
    Où y a quand même pas cinquante millions d’abrutis »

    Il est vital que ceux qui ne sont pas des abrutis se réveillent et réclament que nous redevenions une démocratie, c’est-à-dire que monsieur Macron ne se permette plus de décider tout seul de notre présent et de notre futur, c’est insupportable ; d’autant qu’il n’en a pas les capacités intellectuelles et morales.

    Pourquoi nourrir, loger et rémunérer des parlementaires qui ne servent à rien ?

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  3. PenArBed dit :

    Maxime vous écrivez : « le glissement de la société politico-médiatique dans le futile »
    J’avais déjà eu l’occasion de vous proposez ceci :
    Aldous Huxley (son essai  »Retour au meilleur des mondes (1958) :
    « Les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques – élections, parlements, hautes cours de justice demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu’ils étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux (…). Entre-temps, l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera ».
    En complément je rajoute ceci :
    Blaise Magnin et Henri Maler : « Le pouvoir des médias entre fantasmes, déni et réalité » :
    « L’impact des différents pouvoirs des médias varie notablement selon les sujets et selon les contextes. Des informations fausses ou biaisées peuvent commettre des ravages ou ne laisser aucune trace, n’avoir qu’un impact instantané ou limité. Mais il en va autrement si elles sont réitérées sur des périodes plus ou moins longues.
    Les médias ne fabriquent pas, à proprement parler, le consentement des peuples, mais ils sont parvenus, en quelques décennies, à réduire considérablement le périmètre du politiquement pensable, à reléguer en les disqualifiant les voix contestant l’ordre social et à imposer la centralité et la crédibilité des thèses et des solutions néolibérales. Ce faisant, ils ont construit jour après jour, par un unanimisme savamment organisé, un consensus qui tient pour évidentes et naturelles une doctrine sociale, une organisation économique et des options politiques qui protègent et favorisent les intérêts des dominants.
    Trop souvent, les pratiques journalistiques ordinaires déforment et distordent l’information en introduisant à tout instant biais factuels et parti-pris interprétatifs. Mais surtout, loin de garantir une information et des débats pluralistes, indépendants et équilibrés, les chefferies éditoriales exhibent leurs petites différences mais renient toute autonomie pour participer avec délice au grand jeu du pouvoir dans le sillage des classes dirigeantes qui les ont plus ou moins cooptées. Quant aux grandes entreprises médiatiques, elles sont devenues des vecteurs d’influence que s’arrachent les oligarques du grand capitalisme. La plupart des journalistes n’exercent pas le même métier que les professionnels du commentaire. Mais ce sont ces derniers qui orchestrent les pouvoirs des médias dominants.
    L’usage dévoyé des pouvoirs qui leur échoient confère aux médias et à ceux qui les dirigent une fonction d’intégration idéologique de la classe dominante et de chambre d’écho de ses préoccupations, ainsi qu’un rôle de relais et d’auxiliaires des pouvoirs politiques et des puissances économiques – un rôle de « chien de garde » en somme ».

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  4. André Lugardon dit :

    Les insatisfaits, combien de divisions?

    La situation me paraît être la suivante: beaucoup de personnes sont insatisfaites de Marine Le Pen même si elle fait de bons résultats aux élections, beaucoup de personnes sont insatisfaites de LR, de Macron et de son ministre de l’intérieur. Beaucoup de personnes sont insatisfaites du PS, du PCF. Même s’ils font de bons résultats aux élections beaucoup de personnes sont insatisfaites des écologistes. Je pourrais multiplier la liste des insatisfaits: des médias, des journalistes, des intellectuels, des élèves des grandes écoles, des syndicats, des sportifs, des artistes etc…etc… Ce qui fait peut-être que pour le moment rien ne se passe ce sont les divisions des insatisfaits. Ce qui fait peut-être que pour le moment rien ne se passe c’est qu’un petit plus de quarante millions de Français sont en vacances.

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  5. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Quels sont ces Français dont vous pouvez écrire : « Les Français ne se déchirent plus sur l’économie, la politique sociale, internationale ou d’immigration, mais sur le menu des dîners de l’Hôtel de Lassay… » ?
    Croyez-vous vraiment que les Français ne se rendent pas compte qu’on fait tout pour essayer de les détourner du questionnement sur les grands sujets du jour ? Mais êtes-vous bien sûr qu’ils ne se rendent pas compte que nous sommes en guerre, que le Ceta va ruiner nombre de nos agriculteurs et éleveurs, que les services d’urgence des hôpitaux appellent au secours sans être entendus, que quatorze participants à une fête de la musique se sont retrouvés dans la Loire à Nantes, qu’un d’entre eux a été retrouvé mort un mois plus tard, sans qu’on puisse expliquer pourquoi, que les feu ravage le Sud mais qu’on ne peut mettre la main sur les incendiaires bien qu’un pilote de Canadair en soit mort ?
    Non, croyez-moi, les Français savent très exactement pourquoi ils ont peur, pour eux et pour leurs enfants, et ce d’autant plus qu’ils ont perdu toute confiance dans leurs élites qui les ont tant de fois trompés.

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  6. michel43 dit :

    NON la démocratie n « est pas la grande perdante,, ,,qui empêche les électeurs de se déplacer , PERSONNE , faut t »il rendre le vote obligatoire ,je pense que OUI ,,ceux qui crie dans l’ombre ,souvent ne vote pas, ,nous savons tous que Macron ,avec l’aide des financiers ,de la presse et radio et télé était sur d’être élue ,la peur de Mme LEPEN fie le reste ,on ne peut savoir ce que aurait fait la présidente du RN ,part contre le donneur de leçons Macron a mis le foutoir ,un peut partout en France ,,,et ce n’est malheureusement pas finie ,attendons tranquillement les prochaines élections ,,,cela ne va pas être triste ,,,

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  7. Infraniouzes dit :

    Vous vous insurgez- à juste titre – contre l‘air ambiant qui ne correspond plus à rien. Mais regardez encore ce que fait la presse « qui compte » de l’affaire Steve. Toujours à la une, ou presque, alors que des quantités de drames, d’exactions, de faits divers atroce sont déjà oubliés. Mais la mort d’un fêtard aviné, quelle aubaine pour la gauche bien pensante qui n’avait plus d’os à ronger. N’accusons pas les Français. Ils sont emprisonnés par une presse aux ordres de ceux qui la financent. Quant aux politiciens qui osent encore parler, ils tourne 500 fois la langue dans leur bouche avant de botter prudemment en touche. Et la loi AVIA qui va permettre de fermer n’importe quel compte d’un réseau social sous les prétextes les plus futiles ! On ne gardera que l’eau tiède pour ne pas ébouillanter certains conservant, eux, leur anonymat. Vous qui aimez parler de fascisme, en voilà une des caractéristiques les plus probantes.

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  8. Janus dit :

    L’opposition, si elle existait, aurait un boulevard devant elle, mais elle n’existe pas. Cf l’article de Edouard Husson, toujours clair et pertinent sur Atlantico : https://www.atlantico.fr/decryptage/3577223/le-liberalisme-et-le-populisme-sont-ils-vraiment-aussi-incompatibles-que-le-croit-patrick-buisson–edouard-husson-
    Je ne vois que l’éclatement des divers problèmes (Guerre en Iran, disponibilité et prix de l’énergie, bulle financière, crise de la dette, etc) en suspens pour créer le sursaut si celui-ci est encore possible. mais qui incarnerait l’élite combattante au service de l’ensemble des français ? Y a-t-il encore un Cincinnatus ou un Alexandre dans notre nation ?

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  9. Anonyme dit :

    Je trouve que c’est un très bon état des lieux.
    Le « mode de gouvernement » est-il bien le problème / sa solution ?

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  10. Philippe Dubois dit :

    Bonsoir Maxime

    Ces polémiques sur l’accessoire sont effectivement destinées à masquer la réalité.
    Jupinet et sa clique de nuisibles qui squattent les palais de la république travaillent ouvertement à la destruction de la France et du peuple Français, celui qui vit là depuis quelques siècles.

    Cette destruction se fait avec l’accord et la complicité de la quasi totalité des élites politico-médiatiques, que ce soit la caste financière, la plupart des politiciens (voir le résultat du vote de la loi Avia) l’immense majorité des journalistes et un certain nombre « d’intellectuels ».

    Mais le peuple commence à avoir des doutes, à se rendre compte qu’il y a quelque chose qui cloche, malgré les dénégation des « élites ».

    « On » recourt alors à la vieille formule : Panem et circense
    – Allocations destinées à enfermer les citoyens dans la dépendance vis à vis de l’état
    – JT traitant de sujets futiles, polémiques montées en mayonnaise pour distraire.
    On va même jusqu’à sacrifier un bouc émissaire, en l’occurrence De Rugy, et le peuple se calme, mais pour combien de temps ?

    Les agriculteurs se réveillent en voyant arriver le CETA ! Je pouffe !
    Aux élections des chambres d’agriculture de janvier 2019, ces « naïfs » ont voté à 54 % pour la FNSEA, FNSEA qui a TOUJOURS soutenu toutes les politiques qui font crever nos paysans.
    Il arrive un moment où il faut quand même assumer les conséquences de ses votes (ou de ses non votes, vu le taux de participation)

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  11. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    La déliquescence du pouvoir se poursuit sans que ce dernier semble en prendre conscience, enfermé dans ses certitudes et ses erreurs ou plutôt ses fautes quasi permanentes et de moins en moins compréhensibles et pardonnables après plus de deux ans de pouvoir sans partage ni opposition.
    Le débat d’idées ne pourra jamais avoir lieu avec cette équipe de gouvernants puisqu’elle le fuit, l’empêche, et considère qu’elle seule détient la vérité. Le grand débat n’en a pas été un et a été confisqué par un Président bavard et arrogant qui n’en a fait qu’à sa tête et l’a réduit à une psychanalyse de groupe.
    La crise des gilets jaunes est passée par là et elle marquera pour très longtemps encore les relations entre ces politiciens obtus, fayots et inconséquents et ceux que le Président a injurié dès le début de son mandat.
    La violence populaire tant dénoncée maintenant qu’ils en sont victimes par nos politiciens aura été l’élément-clé de ce conflit et le restera encore puisque les seules améliorations obtenues par les « gens qui ne sont rien » l’auront été après des actions qui n’auraient jamais dû avoir lieu si le gouvernement avait réagi intelligemment et rapidement.
    Je passe sur les exemples de catharsis que vous citez qui sont quand même révélateurs de la décomposition ambiante et permanente du pouvoir et de l’impression de fin de règne, pour ne prendre qu’un des derniers exemples du moment : l’affaire du mort noyé à Nantes le soir de la fête de la musique.
    Pour commencer je trouve particulièrement déplacé et incorrect le fait que nos autorités parlent de « l’affaire Steve » alors qu’il s’agit d’un adulte qui a un nom : Monsieur Maïa Caniço et non d’un enfant, passons !
    Comment des politiciens et hauts-fonctionnaires intelligents, expérimentés (je ne classe pas le Ministre de l’Intérieur dans cette catégorie) peuvent-ils le mardi annoncer publiquement : l’IGPN dédouane les policiers alors que 14 personnes ont sauté dans la Loire sans raison apparente et que l’un d’eux qui ne savait pas nager s’est noyé, sans émettre le moindre doute. Trois jours plus tard et devant l’émotion publique, les mêmes reconnaissent qu’il existerait des questionnements sur l’utilisation des lacrymogènes, puis le lendemain voir les deux juges d’instruction se dessaisir de ce dossier (fait extrêmement rare) et comble de la bêtise : entendre le Préfet local vouloir interdire tout rassemblement en hommage à cet homme avant qu’il ne revienne quelques heures plus tard sur sa décision.
    Cette triste affaire n’a bien entendu, rien de comparable avec les psychodrames que vous évoquez, ni d’ailleurs avec « l’affaire Benalla » de l’été dernier qui n’en finit pas en rebondissements, mais elle signera assurément et pour le moins la fin de ce gouvernement E. Philippe.
    N’oublions pas le dossier des 220 services des urgences en grève depuis plusieurs mois qui est également l’exemple caricatural de la mauvaise gestion de ce pouvoir (et sans doute des précédents). Espérons qu’un nouveau drame ne viendra pas noircir un peu plus ce conflit dont on parle bien peu alors qu’il concerne tous les Français.
    Comment parler encore de démocratie lorsque ce pouvoir limite par la loi l’expression de son peuple, jugule la parole de ses représentants, impose sous la menace à ses députés fayots de voter comme on leur demande même s’ils doivent renier leurs engagements locaux, ordonne par traité la gouvernance globale par des élites transnationales, entretient à dessein la crétinerie de masse en éduquant de plus en plus mal notre jeunesse…
    Quant à l’opposition républicaine de droite, sa préoccupation du moment est hélas à cent lieues de ces sujets puisqu’elle prépare dans le désordre et les querelles intestines habituelles « en même temps » la désignation du prochain Président LR et les élections municipales de l’année prochaine où elle risque gros.
    L’été n’est pas fini, d’autres farces picrocholines et d’autres catastrophes surviendront dans ce climat délétère avant la rentrée et tous les sujets majeurs annoncés qui concluront je l’espère et le souhaite « le nouveau monde ».

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    • michel43 dit :

      LR, ,nous savons tous que le futur président sera JACOB, ,,le président du groupe a l » Assemblé National ,son problème ,aucune alliance a droite ,,,donc LR est bien morte

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    • Drareg dit :

      Qu’est-ce qui vous conduit à penser que la police est en tort à Nantes ?

      Sauf au cas improbable où vous auriez été témoin direct, vous n’avez que quelques articles de presse et vidéo sur lesquels vous baser. N’est-ce pas un peu court pour se faire une idée ?

      Voici en tout cas le fameux rapport de l’IGPN :

      https://drive.google.com/file/d/18-j2x_UVPNrAB0iS5J41QvgNZB-0Ki7V/view

      qui a été communiqué au public (lien mentionné dans un article de LCI).

      En particulier, ils signalent 3 chutes dans la Loire avant l’intervention policière (fin de rapport, page 8) et listent 10 points justifiant leur conclusion dans les dernières pages 9 et 10.

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    • Gerard Bayon dit :

      @Drareg
      Merci de votre commentaire. Je ne partage pas votre avis.
      L’IGPN par la voix de sa responsable se démène depuis 48h dans nos médias pour corriger et reconnaitre que le rapport paru n’est pas complet, ne prend pas en compte tous les éléments de cette enquête et pourrait être corrigé. Si une partie de la population n’avait pas réagi à ce rapport incomplet, il serait devenu définitif sans autre commentaire.
      Cet organisme réputé sérieux et objectif se discrédite petit à petit depuis un an au fil des « enquêtes » devenues bâclées et orientées et sans doute rédigées en fonction des ordres du Ministère de l’Intérieur.
      Un seul exemple pour illustrer ce que je dis : le Préfet et le Procureur de la République de Nice qui reconnaissent postérieurement et après réaction des médias avoir menti lors de l’accident grave survenu à Geneviève Legay lors d’une manifestation dans cette ville au printemps. Au passage, même E. Macron avait appelé cette dame à « plus de sagesse » 48h après l’accident !

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  12. Et si tous ceux qui préfèrent le débat d’idées fermaient leur compte twitter ? J’en ai eu un pendant une journée et je l’ai immédiatement fermé quand j’ai vu ce que c’était.

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