« Désolé Victor Hugo… »

« Désolé Victor Hugo, mais aujourd’hui, la jeunesse t’emmerde ». M. Brighelli, dans l’interview ci-dessous, met le doigt sur une question qui, à mes yeux, prime sur toutes les autres: celle du déclin intellectuel. L’érudition et l’élitisme ne font pas partie de mes valeurs. En soi, n’avoir jamais lu Les Essais,  les Mémoires d’Outre-tombe, ou A la recherche du temps perdu, ne pas situer dans le temps Adolphe Thiers, Mac Mahon ou Poincaré, tout cela n’a rien de honteux. Le niveau de connaissance, la culture générale ne font pas la valeur d’un individu. Mais en revanche, une tragédie de notre  époque tient au recul apparent de la curiosité, l’envie d’apprendre et de comprendre. Il m’arrive de plus en plus souvent de croiser des jeunes gens issus des plus grandes et plus prestigieuses écoles parisiennes – suivez mon regard – qui me disent: l’histoire ne sert plus à rien et ne m’intéresse pas. Le savoir est une chose toute relative, dont l’absence est d’ailleurs provisoire. En revanche, l’envie de savoir comme le respect de la connaissance et de l’intelligence en sont deux autres, piliers de l’humaine condition. Quand la curiosité intellectuelle est en régression, l’amour des livres, des chefs d’oeuvre de la musique ou du cinéma, des bonnes émissions de TV ou de radio (si rares), c’est toute la civilisation qui vacille.

Maxime TANDONNET

FIGAROVOX.- «Désolé victor hugo mais aujourd’hui la jeunesse t’emmerde»: ce tweet,parmi de nombreux autres relevés par Le Figaro Étudiant, témoigne de l’hostilité de nombreux bacheliers à l’égard des auteurs rencontrés au baccalauréat de français. Que répondriez-vous à ces jeunes irrévérencieux?

Jean-Paul BRIGHELLI.- Il y a une irrévérence féconde — lorsque les jeunes romantiques insultent les partisans des «classiques» à la première d’Hernani, ou lorsque les surréalistes vomissent sur les cendres encore chaudes d’Anatole France. Et puis il y a l’irrévérence de la bêtise satisfaite, de l’égo surdimensionné, du «moi-je» du petit qui se croit l’égal des géants qui l’ont précédé. Parce qu’on ne lui a pas appris la relativité de son existence et la nullité de son opinion par rapport aux «phares» (pour reprendre un mot cher à Hugo) qui ont fécondé l’humanité. Avoir fait croire à deux générations déjà (depuis le vote de la loi Jospin en juillet 1989, qui donne la liberté d’expression à tous les élèves et marque le début de l’apocalypse molle qui a englouti l’Éducation en France) que leur avis avait en soi une importance aussi grande que celle des vrais penseurs, des authentiques poètes, des créateurs de génie auxquels on se garde bien désormais de les confronter, voilà qui s’apparente à un crime.

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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32 commentaires pour « Désolé Victor Hugo… »

  1. Robert Marchenoir dit :

    Je préfère votre point de vue, juste et mesuré, à celui de Jean-Paul Brighelli, qui, franchement, fait partie du problème.

    Brighelli fait certes des constatations pertinentes, mais enfin, en tant qu’ancien communiste non repenti, il me rappelle beaucoup les Gilets jaunes. Eux aussi se plaignent des effets du socialisme en l’ayant toujours soutenu… et en réclamant des remèdes socialistes.

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  2. Anonyme dit :

    Yves-André Samère ,Victor Hugo l’imposteur .

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  3. Stéphane B dit :

    Bonsoir

    Que de fois je lis le terme libéralisme ici et ailleurs, terme dévoyé de son sens français, celui de Bastiat. Ce que vous entendez par du libéralisme, je le comprends comme du socialisme (sens anglo-saxon).
    Pour moi, le libéralisme, c’est l’éloge de la liberté. Or, ce n’est pas ce qui est en place par le gouvernement actuel. Ce gouvernement et le micron mignon sont autant libéraux que moi je suis curé ! Leur politique est autant libérale que celle voulue par l’état islamique.

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  4. Anonyme dit :

    Je vous l’écrivais hier, mais je ne croyais pas que ce serait si rapide :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/sciences-po-supprime-son-concours-d-entree-20190625

    Comme d’habitude, l’argumentaire de la journaliste éducation du Figaro repose sur des contre-vérités manifestes, puisqu’elle prétend que les « grandes universités internationales » n’auraient pas d’épreuves écrites.

    Voici donc un contre-exemple, avec le cas de Cambridge (le premier et seul que j’ai regardé) :

    https://www.undergraduate.study.cam.ac.uk/applying/admission-assessments

    Comme à leur habitude, les science-pipoteurs sont à l’avant-garde des réformes pro-décadence, et le Figaro applaudit.

    Tout ceci vous vaut un 8% bien mérité (trop généreux, en fait) aux élections européennes.

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    • Anonyme vous avez raison et je vous en remercie mais la dernière phrase de votre billet est idiote.
      MT

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    • Anonyme dit :

      La dernière phrase de mon billet est parfaitement exacte : qu’a été au juste la politique éducation de Sarkozy, et quelle est la ligne du Figaro ?

      C’est bien Sarkozy, et je m’en souviens bien car cela a eu une influence importante en ce qui me concerne sur des choix de carrière, qui a commencé ces contre-réformes.

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  5. Tarride dit :

    Cher Maxime Tandonnet
    Chers e-amis

    Le sujet que vous abordez est probablement le plus important sur lequel nous devons réfléchir.

    Deux observations que je crois utiles.

    – Les jeunes gens aujourd’hui se privent de très grands plaisirs. Il faut avoir commencé à lire les grands livres pour accéder à l’amour de la lecture. Pour cela, il est essentiel que les professeurs invitent leurs élèves à lire d’abord les auteurs qui, hasard ou volonté peu importe ont écrit des oeuvres majeures qui ont rencontré de grands succès populaires. Je pense aux  » Trois mousquetaires » à « Les misérables » à « Le rouge et le noir » à « Guerre et Paix ». Maupassant, Albert Cohen, Celine, Mme de La Fayette et Umberto Eco s’inviteront tout naturellement plus tard quand l’appétit sera aiguisé.

    – Il faut, aussi, que nos dirigeants de tous premiers plans arrêtent de penser et donc de répéter que le fait d’obtenir, au jour fixé, la majorité des suffrages fait d’eux l’équivalent de Charlemagne, de Louis XIV, de Napoléon, de Clémenceau, de Charles de Gaulle. Il faut qu’il rompe avec cette pédagogie lamentable qui veut que l’Histoire de France commence avec eux et qu’il faut jeter au panier tout ce qui a été fait depuis des siècles.
    Vous voyez sans doute à qui je pense et qui sévit aujourd’hui.
    Oui, mais pas seulement à lui.

    Etienne Tarride

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  6. Curmudgeon dit :

    Brighelli a beau avoir raison sur certains points, j’en suis d’accord, c’est, si vous regardez bien, l’homme cultivé pédagogique typique, jusque dans ses conventions les plus rétrécies.

    A quoi le reconnait-on, cet homme cultivé pédagogique ? Il applaudit courageusement aux insolences du temps jadis, celles qui ont reçu tous les coups de tampon du Programme. Mais pas aux autres, qui témoignent d’une deliquescence inadmissible.

    Brighelli : « Il y a une irrévérence féconde — lorsque les jeunes romantiques insultent les partisans des «classiques» à la première d’Hernani, ou lorsque les surréalistes vomissent sur les cendres encore chaudes d’Anatole France. Et puis il y a l’irrévérence de la bêtise satisfaite, de l’égo surdimensionné, du «moi-je» du petit qui se croit l’égal des géants qui l’ont précédé ».

    Le surréalistes ? Parlons-en.

    Déjà, s’il y a des lascars à « l’égo surdimensionné », les surréalistes se posent un peu là.

    Ensuite, quand on sait combien une partie importante des surréalistes, cornaqués par des chefs zélateurs de l’embrigadement, ont tout essayé pour faire cause commune avec le communisme. C’était l’empire de la schlague dans leurs petits cénacles. Alors le coup de « l’irrévérence féconde » des « géants » type Breton et Aragon fait un peu toussoter.

    « Groupe surréaliste et Parti communiste sont tous deux des entités collectives définies par un projet commun et donc par une forme de discipline. Avec le premier, la poésie entre dans l’ère d’une contrainte de groupe autoproclamée qui passe par la mise en place et le respect de modalités nouvelles de création, souvent pratiquées en commun (récit de rêve, texte automatique, cadavre exquis, enquête, etc.) ; avec le second, la politique continue (après l’épisode matriciel de la guerre de 1914) de faire son entrée dans l’ère des masses qu’il convient d’organiser de manière rationnelle et sur la base d’une obéissance absolue ».

    https://journals.openedition.org/itineraires/1366

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  7. Anonyme dit :

    Désolé, Auguste Detoeuf…

    https://www.nouvelobs.com/politique/telephone-rouge/20160601.OBS1669/nucleaire-bras-de-fer-entre-edf-et-general-electric.html

    Il faut à tout prix maintenir la sainte doctrine LR LREM du libéralisme, le reste est accessoire. Donc désolé.

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    • pabizou dit :

      Votre explication serait sans doute assez cocasse si vous deviez énumérer les détestables réalisations libérales des LR et LaREM, qui ne sont rien d’autres que des partis jacobins incapables de comprendre qu’ils ne sont pas outillés pour pouvoir savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi, tout comme l’ensemble des partis français . Ce serait par contre interessant à démonter, juste pour vous prouver que vous ne savez absolument pas ce qu’est le libéralisme et que vous utilisez des mots dont le sens vous échappe totalement . Il n’y a pas de parti libéral en France, il n’y a plus que copinage et socialisme de marché ( autrement dit capitalisme de connivence ) qui capte annuellement 57% des richesses créees par la société civile . Le problème est justement que tous les partis en France n’ont que ça comme conviction: faire en sorte que ça dure et après nous le déluge…

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  8. Gerard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Rien d’étonnant dans l’état de délabrement où se trouve notre « Education Nationale » depuis que J.P. Chevènement a déclaré en 1985 vouloir mener 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat sans jamais s’en donner les moyens et depuis que le « mammouth » de d’Education Nationale a saboté et nivelé par le bas au fil des années les programmes scolaires. On a vu et l’on continue de voir où cela à mené plusieurs générations d’une grande partie de notre jeunesse devenue immature et inculte, voire pour certains cancres : analphabètes.
    Que dire aussi de tous ces enseignants nommés ces dernières années avec un bagage intellectuel insuffisant concrétisé par des notes très inférieures à la moyenne minimale pour être reçu à leurs examens et immédiatement affectés, sans accompagnement et sans aucune expérience dans les quartiers où l’enseignement est le plus difficile y compris en école primaire et au collège ?
    A moins qu’il ne s’agisse d’un plan massif d’abêtissement de la société en maintenant le peuple dans l’ignorance et la bêtise, voulue par la classe politique : « ainsi la qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».
    Je ne suis pas conspirationniste mais cette dernière hypothèse ne me semble pas si farfelue que cela.

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  9. Philippe dit :

    Bonjour Maxime, Bonjour à tous,
    Tout d’abord je suis surpris par votre propos : « Le niveau de connaissance, la culture générale ne font pas la valeur d’un individu. » Oh que si ! grâce à la culture générale et la connaissance, vous pouvez avoir du bon sens, de la réflexion, tenir un débat d’idée, sans rentrer dans la violence verbale et le lynchage. Les ignares imposent toujours leurs idées par la violence verbale, sont incapables de se remettre en cause, croient tout savoir, et sont irréfléchis. D’ailleurs il suffit de voir les débats politiques d’aujourd’hui et les émissions de télé.
    Maintenir les gens dans l’inculture donne des avantages : Primo l’ignorance du peuple nous assure sa soumission, secundo un peuple ignare est manipulable par la sphère politico médiatique, un peuple ignare se divise facilement, un peuple qui se fédère est dangereux pour le pouvoir en place.
    L’histoire nous permet de comprendre d’où l’on vient et forge notre futur. Un peuple sans histoire est une civilisation qui disparait. Sir Winston Churchill, De gaulle, et bien d’autres disaient qu’ignorer son histoire, c’est être condamné à la revivre.
    Nos dirigeants ne veulent qu’un peuple de béni oui oui ! Bien assisté, à qui l’on donne du foot, du sexe, de la télé réalité, des jeux vidéo afin qu’il réfléchisse peu et le tour est joué. On peut manipuler, diviser.
    Ce n’est pas parce que l’on est surdiplômé que l’on fait preuve d’intelligence et de bon sens, la culture générale et la connaissance sont les piliers des hommes de valeurs.
    J’ai vu des autodidactes avec juste le certificat d’études, cent fois plus brillants et intelligents que des surdiplômés. Car ils avaient une grande culture.
    Mon père de l’assistance, pupille de la nation, né en 1921, fit sa culture par les livres, il me disait : Lis lis beaucoup car l’ignorance, c’est le début de l’esclavage et le vivier des dictateurs, des despotes et des extrémistes. Dans la vie, il faut choisir : soit que tu ponces les rails, soit que tu conduis la motrice. »
    Il suffit de voir des élèves qui signent une pétition car les épreuves du bac sont trop dures, la médiocrité et l’ignorance sont les valeurs d’aujourd’hui malheureusement. Être perfectionniste, avoir des valeurs, avoir des idées autres que celle que la bien pensance vous impose, faire preuve de bon sens et de lucidité fait de vous un fasciste, un réactionnaire. On doit rentrer dans le rang, mais je m’y suis toujours opposé, car c’est se renier et perdre son identité. La culture générale est primordiale pour ne pas être manipulé.

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  10. EMarquet dit :

    Pendant des années on nous a fait le coup des « perles » relevées dans les copies du bac, et au besoin on les recyclait. Aujourd’hui on extrait quelques tweets désolants, et tout le monde de pousser des hauts-cris !
    Le Figaro-Etudiant a-t-il vraiment besoin de relever ce genre de texto qui ne mérite que l’oubli, et n’est pas représentatif de la majorité des terminales L. Heureusement !
    Mr Brighelli a toujours beaucoup de verve et une certaine pointe de méchanceté assumée dans ses articles, reflet de son expérience, mais est parfois excessif.
    Le vieux proverbe « on ne saurait donner à boire à un âne qui n’a pas soif » est de toutes les époques.
    La gauche de la bien pensance voulait 80% des élèves au bac, mais ses pédagogues n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu, c’est le moins que l’on puisse dire.
    Deux personnages sont indissociables :
    • un enseignant qui ait envie de transmettre et qui sache captiver l’attention et l’intérêt, donc être intéressant et captivant.
    • un élève curieux qui ait envie de savoir et de comprendre.
    Les deux existent, mais ne se rencontrent pas toujours !

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  11. H. dit :

    Bonsoir Maxime,

    J,’exerce actuellement au sein d’un grand ministère régalien. Nous recevons de nombreux stagiaires niveau Bac +5 issus des filières les plus prestigieuses. Généralement, ils sont plutôt bons. Un bémol cependant, seul 1 sur 3 sait ce qui étaient les jacobins et quelle a été leur place et leur importance dans notre vie politique. CQFD.

    Bonsoir

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  12. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Si vous me le permettez, voici quelques réflexions qui me sont venues au fur et à mesure de la lecture de Jean-Paul Brighelli :

    1 – Je n’imagine pas que nos jeunes se croient les égaux de nos géants littéraires. Ils ne s’y intéressent pas parce que leurs maîtres sont incapables de leur transmettre quoi que ce soit, mais ce ne sont pas des idiots.
    2 – Je serais étonnée que la méthode pour les aider à accéder à la culture soit de les mettre face à la nullité de leur existence.
    3 – Aucun souci ! Même « l’écrivaillon invité à la télévision » ne les intéressera pas. Eux, c’est le foot qu’ils regardent à la télé !
    4 – Une « confrontation » peut-elle susciter une émotion littéraire ? N’est-ce pas plutôt par l’amour de la littérature, qu’elle se transmet de personne à personne, de maître à élève ?
    5 – Pourquoi, tout à coup, accepter l’idée de renverser les classiques de leur socle ?
    6 – La référence aux « boutons d’acné », à « l’eczéma mental », etc, est sans bienveillance. Je me demande ce qu’un maître sans bienveillance envers son élève ne peut lui apprendre, à part la révolte ?
    7 – Je n’avais jamais entendu parler de cette Andrée Chedid moi non plus !
    8 – Très émouvant cette évocation du ce maître offrant Mallarmé, Hugo, Corneille à ses élèves de ZEP. Ce qui prouve que c’est possible.
    9 – Je suis sûre que de mon vivant je ne verrai pas une réforme digne de ce nom, de notre Education Nationale, tant mise à mal depuis cinquante ans ! Mais je ne parlerais pas de « décrépitude mentale » de nos jeunes, ils pourraient être tentés de nous reprocher notre décrépitude physique !
    10 – Il est plus que probable qu’ils sont maintenus volontairement dans l’ignorance à des fins politiques. Meilleur moyen pour faire advenir le pire :

    https://www.agoravox.tv/actualites/article/la-dictature-en-marche-emmanuel-80528

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    • Philippe dit :

      Bonsoir Mildred,

      Je suis d’accord avec vous,
      Les jeunes ne sont pas responsables, ils ne sont pas plus mauvais qu’était mon père dans les années 1920.
      Nous sommes, nous les adultes responsables de ce qu’ils sont, les enfants sont prêts à apprendre, encore faut-il leur donner envie et éveiller leur curiosité. Il n’y a pas de mauvais enfants, les adultes sont les seuls responsables

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    • Mildred, merci pour ces réflexions!
      MT

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  13. Bernat dit :

    Oui…! « la liberté d’expression » ! ! L’apocalypse qui a englouti l’Éducation Nationale est entrain je crois, d’engloutir la France entière, puisque maintenant de la même façon,on laisse croire à chaque individu qu’il peut très bien diriger (son) l’usine, (son) entreprise et que (son) avis est plus important que celui de ces hommes qui ont créé son outil de travail….!

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    • michel43 dit :

      Mon épouse , a son certificat d’étude et dirige notre société ,,,14 personnes ,mais elle sait très bien compter ,,,,,,

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    • BERNAT dit :

      Je n’en doute pas et suis entièrement d’accord avec vous. En apprentissage à 14 ans , je ne possède moi aussi qu’un certificat d’étude et un CAP. je pense qu’il y a une grande différence entre « instruction » et « intelligence » mais j’ai toujours respecté les « patrons » …! à qui il est de bon ton actuellement de trouver tout les défauts ce qui m’agace profondément.. Bonne journée à vous

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  14. michel43 dit :

    tout cela est très bien, , ,Maxime , pour une classe social aisée, ,pensez vous , un instant , que des millions de travailleurs et travailleuses , on le temps de s’instruire ,de lite c’est livres , écouter de la musique classique ,ou autres ,je ne le crois pas,, ,de tout temps , il y a eu les élites de la société puis la classe moyenne et les ouvriers ,NON,, ,,la civilisations ne vacille pas ,elle avance tranquillement ,avec des soubresaut ,,,des protestations , mais elle avance ,c’est cela le principale

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  15. Fredi M. dit :

    Et en plus les réactions de ces pauvres gosses sont celles d’étudiants en filière L…
    Pauvres nains destinés à ne restait que des nains.

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  16. Anonyme dit :

    C’est à dire qu’il y a un sadique ou un imbécile (je vous laisse choisir) qui avait choisi de mettre, au concours de recrutement d’attaché d’administration, la princesse de Clèves.

    Imaginez un peu le tableau, parler de ce roman avec la guichetière (de catégorie A comme chacun sait)…

    Je propose donc de lancer une grande commission, la commission Poivrot (comme le personnage d’Agatha Christie) qui examinera la possibilité d’un recrutement direct des enseignants par les chefs d’établissement.
    En nous débarrassant des concours disciplinaires, trop napoléoniens comme le lycée en général, nous entrerons de plein-pied dans le XXIe siècle, comme tous les pays modernes. Il ferait beau voir que l’intérêt catégoriel des enseignants l’emporte sur cette nécessité incontournable pour la République.

    Une autre nécessité incontournable pour la République est de mettre un terme aux concours des grandes écoles, afin de permettre le métissage. De cette manière, nous serons également débarrassés de ces vieilles lunes (respect pour le savoir, etc) qui datent du monde d’avant, avant la chute du mur et la victoire des libéraux.

    En période de libéralisme avancé, qui a encore besoin d’histoire, puisque le but est que tout le monde soit pareil tout partout et qu’il n’y ait plus d’Etats ?
    Dans un premier temps, je proposerai donc dans ma campagne électorale de mettre des quotas d’issus de aux concours, en attendant que quelqu’un qui soit comme moi mais en mieux aille encore un peu plus loin, en fondant tous les concours de recrutement de la haute fonction publique en un seul. En attendant, bien sûr, d’aller encore un peu plus loin plus tard…

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    • pabizou dit :

      Il ne vous reste plus que 2 solutions: vous relire avant d’appuyer sur envoi, ou recommencer de prendre vos cachets, parce que là, votre petit dernier, il est collector

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