Le chaos politique

imagesLa décomposition de la politique française s’accélère à un rythme vertigineux. Il n’en reste quasiment rien: droite et gauche ne sont que des postures prétentieuses et ridicules, les projets collectifs ont volé en éclat, les partis ont explosé, les mots Etat, autorité, démocratie, gouvernement ne veulent strictement plus rien dire. Le dernier trait d’union, point commun au phénomène qui porte toujours l’appellation de « politique »: une tendance obsessionnelle à prendre les Français pour des cons. Comment peut-on penser à sa « place dans l’histoire » pendant que la société et l’économie française sombrent dans le chaos? Les ministres tiennent des propos contradictoires: leurs dernières déclarations à l’emporte-pièce ne méritent même pas d’être relevées tant elles sont absurdes et grotesques. Lepénistes et gauchistes soutiennent et encouragent  d’un même élan la chienlit et la destruction  de l’économie française. Le Parlement est inexistant, annihilé. La violence se répand partout. L’opposition se ridiculise avec ses primaires qui focalisent l’attention sur des images narcissiques au détriment du fond. La mégalomanie envahit l’espace public au détriment de toute notion du bien commun. Sur les ruines de l’esprit public, tout espoir semble définitivement anéanti. Le dernier geste politique qui ait encore un sens, la démission, est inaccessible à des esprits médiocres et rongés par la vanité. L’honneur, la dignité sont traînés dans la boue.  Il est effroyable ce sentiment que la vie politique en général, plutôt que de servir le pays, en devient le fardeau et le bourreau. Vous savez quoi? Je pense que 2017 ne servira à rien. L’alternance est d’ores et déjà mort-née. Comme sur le modèle américain, la tentation est de canaliser l’histoire, l’enfermer dans des bornes de cinq ans en cinq ans. Cette logique a atteint ses limites: au rythme où la France se désintègre, le prochain chef de l’Etat pourrait bien ne pas achever son mandat.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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29 commentaires pour Le chaos politique

  1. lisa retter dit :

    Bof, « avoir sa place dans l’histoire » signifie-t-il quelque chose de grandiose….Félix Faure a laissé dans l’histoire une place certes enviée d’homme mort en extase mais moins glorieuse que celle espérée en tant qu’homme à la fonction symbolique…. Deux sinistres moustachus célèbres du XXe siècle, l’un en Allemagne l’autre dans l’ex URSS ont aussi une grande place dans l’histoire dont leurs compatriotes se seraient bien passés….

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  3. ADB dit :

    Je reste, comment dire ?, rêveur (dans tous les sens de ce mot ?) par la tentative de M. Ménard ce week-end de faire parler ensemble des nombreuses variantes (variétés ?) de la Droite…

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  4. Duff dit :

    Bonjour à tous,

    Très bon billet qui capture le sentiment de délitement du bon sens qui s’amplifie au même rythme que la violence des défenses catégorielles, des corporatismes. Le Chapelier, au secours!

    Vu de Suisse la France connaît des convulsions violentes par manque de démocratie, d’ailleurs l’article 2 de la loi travail propose de passer outre les syndicats par la démocratie interne aux entreprises : inacceptable pour la CGT…

    Si la France était plus démocratique, ses vieux démons marxistes apparaîtraient aux yeux de l’opinion pour ce qu’ils sont : des réactionnaires anti-démocrates. Ils seraient plus faciles à décrédibiliser et l’opinion ne les soutiendraient en aucun cas compte tenu qu’ils ne représentent plus grand monde.

    La CGT lutte pour sa survie qui est basée sur le rapport de force, cette idée obscurantiste des rapports humains que la démocratie a progressivement balayé depuis les lumières. Sa violence étant impunie, elle se nourrit du rejet des incapables à la cote de popularité rasant les paquerettes.

    La France crève de son manque de démocratie, à tous échelons. La société du tiers-état a été finalement reconstituée en à peine 200 ans.

    Bon we à tous
    cdlt

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  5. Raphaël dit :

    Le Français est un latin qui aime les rodomontades, se plait au verbe plus qu’à l’action. Il bouillonne, a le sang chaud, rêve de révolutions, de renverser la table. C’est un peuple qui est (disons, était) fier de ses intellectuels. Fier de son histoire. Le Français n’est pas à une contradiction près… Il a conscience de ses manques, de ses faiblesses. Combien de fois les fanfaronnades ont mené au pire des sacrifices sans aucun esprit de préparation? Sans aucune vision de l’avenir et du danger? 1870? 1914? 1939? Et après? A croire qu’on ne change pas l’âme d’un peuple. Le Français préfère semble-t-il mourir plutôt que changer. Tant pis pour lui alors. Au lieu d’agir en temps voulu, il subira comme par le passé ses atermoiements et sa fougue puérile. Bismarck ou un autre, peu importe son nom, saura s’imposer à lui.

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    • Kadoc Le Vannetais dit :

      Ah, le français. Le français est ceci, le français est cela, le français est trop de ci, le français n’est pas assez de ça. Le français a bon dos.

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  6. Infraniouzes dit :

    Vous êtes remonté contre ce qui se passe en France, vous n’êtes pas le seul. Mais comment s’y retrouver dans l’espace politique tellement c’est touffu, si complexe que le citoyen lambda n’y comprend rien et ne peut que suivre les hâbleurs qui font croire qu’ils ont un destin national et sont les sauveurs que le peuple attend.
    Combien de Français connaissent le système électoral français et les limites de sa circonscription législative ?
    Combien de Français connaissent les missions des parlementaires, leurs droits et obligations ?
    Combien de Français savent à quoi sert le sénat ?
    Combien de Français connaissent la complexité de la haute administration ? Combien connaissent un de ces hauts fonctionnaires qui décident de tout ? Pour ma part aucun.
    Bref, tout est fait pour que la France d’en-bas reste à sa place, c-à-d en bas et ne vienne pas perturber le carrousel politico-médiatique auquel elle est priée de na pas toucher.
    Il y a des jours où j’ai furieusement envie de déchirer ma carte d’électeur…

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  7. Tracy LA ROSIÈRE dit :

    Voilà enfin une bonne nouvelle : 2017 ne servira à rien.
    On sait au moins où nous allons.
    Il n’est rien de pire que l’incertitude.
    Quant à la situation actuelle, elle est normale après 40 ans d’anarchie.
    L’extraordinaire, c’est qu’elle ne soit pas pire. Ne désespérons pas, le chaos est à notre portée.
    Je condamne fermement l’attitude archaïque des organisations qui n’ont d’autres buts que l’affaissement de notre société mais je comprends l’inquiétude d’une partie très importante de la population (mal informée mais inquiète…). Je comprends d’autant plus qu’on prétend imposer des efforts, finalement, aux classes les moins privilégiée, alors que jamais aucune contrainte n’est demandée aux privilégiés qui continuent à se gaver. Je comprends d’autant mieux qu’étant sans-dents, petit blanc, ma situation se paupérise de jour en jour.
    Et si on commençait, si on avait commencé, par supprimer les privilèges, si on avait commencé par réformer nos institutions (réduction du nombre des députés et sénateurs, suppression du Conseil économique et social inutile et dispendieux…), si, au lieu de matraquer le peuple d’impôts on avait commencé par réduire le gâchis, le gaspillage institutionnalisé ou encore ce qu’un président de la cour des comptes dénommait « un arrosage automatique sans compteur » ( syndicats, associations prétendument culturelles, presse, culture, assistanats divers et variés…) , si on mettait de l’ordre là où on se donne du bon temps (haute fonction publique, fonction publique territoriale, diplomatie…), si, si, peut-être alors que des réformes de bon sens expliquées seraient mieux comprises par le peuple.

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    • Tracy, ce n’est pas une nouvelle, mais une intuition…MT

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    • simon dit :

      c’est tout à fait dans le bon sens que de supprimer un certain nombre de députés et de sénateurs, leur faire payer des impôts comme tout un chacun, stopper le gâchis, etc…ainsi que revoir notre générosité envers ce qui n’ont jamais cotisé en France et sont nourris, logés, soignés, etc….Le président pourrait vivre chez lui et n’utiliser l’Elysée que comme lieu de réception, et de même pour les seconds couteaux.

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  8. Timéli dit :

    Aujourd’hui, nous assistons presque tous, désabusés, découragés, à la déliquescence et à la décomposition de la vie politique française, comme s’il n’y avait pas l’espoir de jours meilleurs. Nous devenons un peuple résigné, car il n’y a pas, dans un camp ou dans l’autre, un homme ou une femme capable de prendre la mesure des évènements et de relever les défis qui s’imposent à nous.
    « En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux » : Alexis de Tocqueville avait déjà raison en son temps !

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  9. atoilhonneur2 dit :

     » les projets collectifs ont volé en éclat, les partis ont explosé  » … Si je peux permettre de mettre un bémol a cette affirmation… Il y a certes à droite ces calamiteuses primaires, les égos et toussa mais, pour suivre de près ce qui se passe aux Républicains (j’entends par llà adhérents + ceux qui font bosser le parti, comme Woerth, Péchenard, Fenech, Sarko, Larrivé et quelques autres ), je peux affirmer que ça bosse sur un projet de fond. Ils avancent, thématique par thématique, chaque grand sujet est abordé et traité lors de réunions où sont conviés les adhérents, les conclusions sont systématiquement l’objet d un vote par internet des militants ( un tous les 15 jours environ )…Bref est en train de se construire, petit à petit, en toute discrétion médiatique, un projet qui devrait, à mon avis, servir de base au programme… du gagnant de la primaire

    cdlt,
    Corto

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    • Corto, merci beaucoup pour cette information rassurante, mais est-ce que ces travaux sont à la hauteur des enjeux: autorité de l’Etat, démocratie, refonte de l’UE, etc. Est-ce qu’ils répondent au désarroi de 89% des Français sur la politique (cevipof), aux 30% qui votent le pen ou Mélenchon, aux 50% d’abstentionnistes? Attendons pour voir… Maxime

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    • drazig dit :

      Vous savez bien que la politique économique et sociale est imposée par Bruxelles: aujourd’hui l’ UE revendique la loi El Khromy. Le tra la la que vous décrivez ne sert à rien. Sauf à retrouver une indépendance que ni LR ni le PS ne chercheront à obtenir.

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  10. Stéphane B dit :

    Albert Einstein a dit: « La définition de la folie, c’est de faire toujours la même chose et d’espérer des résultats différents »
    Malheureusement, c’est exactement ce que font nos politiques depuis 40 ans et ce qu’ils proposent encore. Ils nous abreuvent des mêmes choses, de tenter encore des choses qui n’ont pas marché et ils espèrent des résultats différents. Toujours plus de jacobinisme alors que la démonstration est faite tous les jours que ça ne fonctionne pas. Aussi, sont ils fous ? sont ils incompétents ? Quel que soit le parti de premier plan, les solutions économiques à degrés homéopathiques divers sont les mêmes. FN, LR, PS, FDG veulent tous plus d’État, plus de réglementation. Or c’est ce modèle là qui nous tue depuis, je le redis, 40 ans.
    Ils seraient temps qu’ils se remettent enfin en question en se posant en question préalable et cinq fois d’affilée: pourquoi ? A moins bien sur que cela aille contre leur démagogie et le populisme dont ils se font les chancres opposants.

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  11. Mildred dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Vous avez tant critiqué la classe politique française et son comportement en général, que vous devriez pouvoir trouver matière à vous réjouir dans cette décomposition qui « s’accélère à un rythme vertigineux » et nous permettra peut-être, en 2017, de passer à autre chose.
    Car quoi que vous ne le disiez pas, il est tout à fait paradoxal et inattendu, que malgré « la chienlit » qui s’est installée dans le pays, il se trouve encore 62% des Français pour soutenir le mouvement contre a loi Khomri, rebaptisée « Loi Travail ».
    Mieux, les sondages d’avant et d’après blocage, font ressortir que 39% des LR qui soutenaient le le mouvement avant blocage, sont passés à 42% après. Les 76% des FN sont passés à 78%. Les Front de gauche sont demeurés stables à 88%. Seuls les socialistes sont passés de 54% avant, à 49% après.
    Cela voudrait-il dire que les Français ont compris que Hollande et le gouvernement jouent le pourrissement pour tirer parti de la situation, en refusant d’entrer dans leur jeu, et en continuant à les tenir responsables ? Il est sans doute trop tôt pour en être sûr. Mais j’avoue que cette perspective, qui prouverait une maturité politique indéniable de mes compatriotes n’est pas pour me déplaire.

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    • Mildred, je ne me réjouis pas du tout d’une décomposition qui ne touche pas seulement la classe politique mais le pays dans son ensemble.
      MT

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    • Mildred dit :

      Monsieur Tandonnet,
      Je ne suis pas d’accord avec vous. Si on peut constater que la société française est en plein désarroi – et comment ne le serait-elle pas avec ce que ses dirigeants lui font subir depuis plus de quatre ans – on ne peut pas écrire que la société française est en décomposition. Au contraire, où que je me tourne, je ne rencontre que des Français décidés à ne plus s’en laisser conter et voulant fermement reprendre leur destin en mains, que ce soit à gauche ou à droite. 2017 apportera peut-être des surprises. A voir certains visages sur nos lucarnes, on se dit que beaucoup s’y attendent même déjà !

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  12. François Martin dit :

    Lucide et terrible constat!
    En effet, comme le poisson, le système pourrit par la tête et l’élection de l’un ou l’autre à la présidence risque de ne strictement rien changer. Ce qui serait vraiment important, ce serait les élections législatives suivantes, pour reconstituer une Assemblée nationale digne de ce nom, composée de députés courageux et intègres, uniquement préoccupés de l’intérêt général, décidés à faire table rase des oripeaux politiciens et des idéologies délétères, et à ne soutenir qu’un Gouvernement capable enfin de réformer de fond en comble le pays et de le rassembler. Mais cela relève du conte de fées.
    A ce stade, je commence à me demander s’il ne faudra pas boycotter l’élection présidentielle.

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    • François Martin, c’est exactement ce que je me suis demandé moi aussi. Mais le message selon lequel les élections qui comptent aujourd’hui sont les législatives, est totalement inaudible…MT

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  13. René de Sévérac dit :

    Maxime,
    « le prochain chef de l’Etat pourrait bien ne pas achever son mandat. »
    En effet, on semble au bout d’un cycle : le XXIème siècle est réellement un siècle exceptionnel :
    il a commencé avec Chirac, puis Sarkozy et enfin Hollande le prochain (Juppé ?) aura un héritage exceptionnel d’autant que le IVème Reich pésera encore plus.
    Il sera condamné à faire comme ses prédécesseurs : « rue du Cirque ? »

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  14. H. dit :

    Bonjour Maxime,

    Triste mais lucide constat. En 2016, en France, « la patrie des droits de l’homme » comme elle aime être appelée, un syndicat interdit de publication 99% des quotidiens au prétexte que ces derniers refusent de publier une tribune de son dirigeant et … rien. Je m’attends à une reddition en rase campagne du gouvernement (on en a déjà les prémices dans l’actualité), notre cher président ne reculant pas devant le plaisir de porter un coup de poignard destructeur à son second. et quoiqu’on puisse en dire, l’embellie économique n’y résistera pas. Entre la hausse du prix du pétrole, la future hausse des taux d’intérêts et les magouilles comptables pour faire diminuer le chiffre de chômeur (dès qu’on s’inscrit à Pôle Emploi, on est en stage!!!) sans parler des comptes de la nation pas si exacts que ça, l’horizon est bien sombre et 2017 n’y changera strictement rien. Pourquoi choisir entre le vide et le néant, entre la médiocrité et la nullité?
    H16, en tête de son blog parle de pays en « lente » décomposition, l’adjectif « rapide » serait plus approprié.

    Bonne journée

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  15. goupil dit :

    Bonjour Maxime,
    Travail, famille, patrie, voilà une devise bien honnie (après avoir été dévoyée par le régime de Vichy), dont les trois composantes ont été laminées dans la France d’aujourd’hui. C’est donc normal d’en arriver où on est. Et puis, on a les hommes politiques que l’on mérite (je n’ai pas parlé d’hommes d’Etat).
    Salutations,

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  16. Gérard Bayon dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Triste et lucide constat de l’état de notre société.
    Nos gouvernants sont enfermés dans leur attitude suicidaire. Pas un jour sans un commentaire décalé d’un ministre ou d’un député de ce qu’il reste du PS déjà en ruine. Même FH est obligé de recadrer sa garde rapprochée depuis le japon !
    La démission de Vals et de sa clique n’est voulue par aucun politique : les intéressés s’enferment dans leur mégalomanie et le PS serait sûr de ne pas s’en remettre, la droite est trop divisée et surtout elle n’est pas prête à prendre le pouvoir dans l’urgence. Alors que faire ?
    Je pense que Vals va attendre ce qui va se passer la semaine prochaine qui va se révéler stratégique pour le gouvernement et les syndicats : grève reconductible de la SNCF, de la RATP, des aiguilleurs du ciel, et continuation des grèves en cours à huit jours du début de l’euro de foot.
    Notre économie va mettre sans doute plusieurs mois pour s’en remettre, mais cela n’intéresse surement pas nos ministres qui se bousculent déjà prêts de la porte de sortie, comme les rats. Je continue de penser que compte tenu de l’état d’exaspération de la population, il est peu probable que les mouvements sociaux diminuent la semaine prochaine, les jours de Vals sont donc comptés. Le moindre accident grave dans la rue lors de ces manifestations de plus en plus violentes, ce que personne ne souhaite même si certains jouent en permanence avec le feu, sonnerait immédiatement la fin du jeu et le départ de Vals.
    Je suis triste et déçu que la droite, décidemment la plus bête du monde, et toutes « ses têtes pensantes » restent en ce moment sans voix, les bras ballants alors que l’urgence de la situation devrait les conduire à s’exprimer et surtout préparer un programme politique d’urgence compatible entre la douzaine de prétendants de manière à être prêts au cas où !
    Vous avez sans doute raison, 2017 ne changera pas grand-chose si ce n’est que d’accélérer la prochaine révolte du peuple…encore plus violente !

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