M. Alain Juppé publie un ouvrage intitulé « pour un Etat fort ». Ce livre programme annonce des mesures de bon sens destinées à améliorer la sécurité en France: création de places de prison, rétablissement des peine-plancher, redéploiement des effectifs de police, etc. Il convient de se féliciter de cette contribution. La question de l’Etat fort dépasse toutefois celle de la sécurité. Elle touche à l’efficacité du politique en général. La priorité du futur chef de l’Etat élu en 2017 sera de donner au pays les moyens de se gouverner: un Premier ministre puissant, solide, déterminé, prêt à prendre des risques dans le champ économique et social, celui de la sécurité, des frontières, dévoué à l’intérêt général; des ministres engagés, responsables, autoritaires (au sens noble), décidés à diriger leur ministère et non confinés à la communication; une majorité audacieuse, volontaire pour assumer son programme et veiller à sa mise en œuvre. Il faudra réhabiliter les notions de volonté, de gouvernement, de choix, de décisions, d’objectifs et de responsabilité, les placer au cœur de la politique. Il est totalement absurde de penser que le prochain président arrivera avec sa baguette magique pour régler d’un coup tous les problèmes. Le mieux qu’il pourra faire sera d’insuffler une énergie, une confiance nouvelle à l’appareil d’Etat, et mettre sur les rails un Etat fort, c’est-à-dire orienté, non pas sur la communication, mais l’action et l’ambition d’obtenir des résultats. Cela s’appelle gouverner, tout simplement…
Maxime TANDONNET
Voilà pourquoi il ne faut surtout pas d’Etat fort :
http://immobilier.lefigaro.fr/article/-la-mairie-veut-preempter-la-moitie-de-mon-immeuble-_d94c6552-b611-11e5-b08a-bc7a2fa8cd7f/
Vous voulez un Etat fort et stratège ? Ne vous plaignez pas, après, qu’il utilise sa « force » pour transformer votre immeuble en « logement social » (c’est à dire communiste), ni qu’il mette en oeuvre des « stratégies » pour « favoriser le logement social » (c’est à dire vous imposer des voisins insupportables et faire baisser la valeur de votre logement).
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Robert Marchenoir, vous n’avez pas tort…
MT
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Tiens donc. Je découvre qu’Alain Juppé aussi est pour « un Etat fort ». Comme c’est original.
Martine Aubry est pour « un Etat fort et stratège ». Marine le Pen est pour « un Etat fort et stratège ». Alain Juppé est pour « un Etat fort », et il m’étonnerait beaucoup que son livre omette de rajouter : « et stratège ».
En somme, tout le monde en France pense la même chose : gauche, droite, extrême-gauche, extrême-droite, centre mou, anti-système, souverainistes, gaullistes, poutinistes, anciens élèves de l’ENA révoltés par l’univers politique, enfin tout le monde.
Réveillez-moi lorsqu’un politicien réclamera un Etat modeste et des citoyens libres, et lorsque ces derniers abandonneront l’éternel rêve français de l’homme fort. Celui qui, hier, faisait admirer Che Guevara, et aujourd’hui, émoustille tant de Français face à Poutine.
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MILDRED,il paraîtrait que l’union européenne (ses institutions)se recentrerait plus à l’est -en Tchequie paraît-il -mais peut-être est ce une rumeur.
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MILDRED,ce que les gens comprennent c’est qu’ils ont rêvés d’une autre Europe mais pour ce faire il faudrait démissionner dans son entièreté celle qui est actuellement en place et la remplacer par une population moins avide mais là autant cracher contre le vent.
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Un état fort est un état ou la presse n’est pas contrainte d’exercer dans la clandestinité comme en temps d’occupation.
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« Avec Alain Juppé à Matignon, au bout de six mois, la France n’était plus gouvernable. »
Henri Guaino
Je pense comme lui …
Monsieur Juppé n’est pas à la hauteur de la fonction Élyséenne, il n’y a jamais été.
Claude Yves
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Monsieur Tandonnet,
Vous affirmez donc « que l’UE est en train de s’effondrer » ! C’est la meilleure nouvelle de ce début d’année !
Reprenons donc la maîtrise de nos frontières, celle de notre défense, celle de notre monnaie. Tournons le dos à Maastricht, à l’abaissement des Etats, à la dissolution des Nations…
Chiche !
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Mildred, c’est mon sentiment, dans les cerveaux elle est déjà morte, et en train de périr dans la réalité (voir Schengen ou les règles de Maastricht), mais votre conclusion n’est pas la bonne, le monde a changé, il ne reviendra jamais aux années 1950 et aux vieilles nations de jadis, nous avons besoin de l’Europe, de l’unité politique extrêmement forte de ses Etats face aux grands défis de l’avenir, du présent même… C’est ce que les gens ne veulent pas comprendre… MT
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