Témoignage, 6 ans avec Sarko

J’ai été pendant six ans et quatre mois, jusqu’à septembre dernier,  l’un de ses collaborateurs directs, en charge des dossiers les plus sensibles de ces dernières années, l’immigration et la sécurité.  J’ai mon idée personnelle sur ses qualités et ses défauts. J’ai toujours été effaré par la propagande haineuse qui s’est déchaînée contre lui : les couvertures de magazines indignes : « est-il fou ?, cet homme est dangereux, le voyou de la République. » Je me souviens de cette histoire d’un enseignant ayant accolé sa photo dans une salle de classe à l’initiative d’un élève auquel était demandé de représenter « le méchant».  Pour ceux qui le connaissent – même un peu, comme c’est mon cas – le décalage entre la réalité et l’image qui est donnée de lui est sidérant. Sarkozy est un personnage profondément humain, je n’ai jamais vu personne d’aussi accablé en face de la douleur et de la misère des autres. Tout le temps passé à recevoir les parents de victimes, cela n’a rien de protocolaire ou de volonté d’affichage. Il le fait, comme aucun président avant lui,  parce c’est ainsi qu’il conçoit son devoir, auprès de ses compatriotes malheureux.  Laisser entendre qu’il n’aime pas les gens est un mensonge d’une grossièreté infinie. C’est tout le contraire, je l’ai vu à plusieurs reprises, sans la presse, sans les caméras,  passer des nuits auprès de chauffeurs d’autobus agressés par des voyous, auprès de jeunes des cités, de commerçants, de policiers, non pour l’affichage, mais pour les  écouter et leur parler.  Sarkozy ne cesse de travailler, de créer, d’innover, insatiable de réformes, trop seul dans un océan d’inertie : les internats d’excellence, les peines planchers, la détention de sûreté, les jurys populaires en correctionnelle, la suppression de la taxe professionnelle, ce sont des exemples de ses idées personnelles qu’il a imposées contre le conservatisme, y compris d’une partie de son entourage. En matière d’immigration, des réformes considérables ont été accomplies sous son autorité, sur les reconduites à la frontière ou de regroupement familial, qui ont été caricaturées ou ignorées. Sarkozy est un vrai « national », extrêmement remonté contre les aspects bureaucratiques et paralysants  d e la construction européenne ou les excès de la décentralisation, même si par pragmatisme, il préfère lutter  en coulisse contre ces phénomènes plutôt que de provoquer des crises supplémentaires. Il est le seul, dans la classe dirigeante,  à pouvoir se mettre en colère – violente –  parce que le drapeau tricolore a été profané ou la Marseillaise sifflée, dans un océan d’apathie et d’indifférence.  Quand il dit qu’il veut protéger les Français de la crise, c’est une véritable obsession chez lui. Tout cela, je l’ai vu et vécu. Je connais aussi ses défauts, son incapacité à se taire quand il le faudrait, une confiance parfois excessive envers une partie de son entourage. Mais si par malheur il est battu, je ne donne pas six mois aux Français pour le regretter amèrement dans le chaos qui s’annonce.

Je sais par avance les moqueries et l’indignation, de droite et de gauche, que mon bref témoignage va déclencher, mais je ne demande à mes lecteurs que de croire en ma sincérité et en ma loyauté à leur égard: je ne fais plus partie de « l’entourage » dont on m’a écarté, et je n’ai pas la moindre espèce d’ambition personnelle, surtout pas politique. J’ai seulement envie d’apporter ma part de vérité, même modeste, à la veille d’une échéance importante.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
Cet article a été publié dans Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

127 commentaires pour Témoignage, 6 ans avec Sarko

  1. Marie-Dominique dit :

    Merci pour votre témoignage sur les 6 ans passés à côté de notre Président (jusqu’à demain). Nous sommes nombreux à regretter le vote de la vox populi et son anti-sarkozysme primaire. Je ne doute pas un instant de votre témoignage.

    J’aime

  2. kissoulka dit :

    Maxime Tandonnet a travaillé à la direction des libertés publiques et des Affaires juridiques puis au cabinet du DGPN alors que j’étais Commissaire Divisionnaire participant aux négociations Schengen: un homme remarquable et fin, dont les analyses sont d’une grande qualité. Esprit de géométrie et esprit de finesse réunis. Comme lui, homme sage, j’ai choisi la sécurité et l’avenir moins incertain avec Nicolas Sarkozy.
    Signé: Joël DHORNE

    J’aime

    • michel43 dit :

      ce soir,le peuple va voter,beaucoup vont avoir la gueule de bois? pas les godillots du premier cercle,EUX connaisse le résultat;
      a va payer ses erreurs,le peuple de FRANCE a une autre idée de la fonction de président de la république;
      apres la défaite;les langues vont se déliées ;on connaît cela?;les faux- culs et hypocrites vont;TOUT lui coller sur le dos;
      MAIS;;il n »a pas changer;souvent;on dit en vieillissant;il va s »améliorer;;;PAS LUI?
      QUI a oser lui tenir téte en QUATRE ans? FILLON ;qui dirige un pays en faillite? les faux amis;ceux qui profites de la situations?
      les députés de la droite molle;;QUI vote le DROIT au logement;;pour faire plaisir au trotskistes?
      en politique;se n »est pas les compétences qui compte;; c »est d’êtres toujours d »accord avec celui qui est son chef?
      sinon ;on te mets au placard,
      ALORS;;l »apres SARKOZY et le retour de la gauche,,
      pas de panique;;il faut rester calme,
      la droite la plus béte du monde;n »est pas prête de retrouver le pouvoir;si elle ne fait PAS d »alliance a DROITE
      l »UMP doit renouveler ses cadres, les anciens doivent prendre leurs retraites,
      des gens de valeurs;il y en a ;;mais pour cela;il faut leurs faire confiance;
      et déverrouiller le système des nominations qui vienne d »en haut,
      QUE FAIT GAUDIN ,a la commissions des investitures?
      j »ai toujours dit que se son les militants qui doivent désigner;pars vote secret ;leurs représentants;
      un rêve;;surement;

      J’aime

  3. Lamy dit :

    Cher Mr Tandonnet,
    Juste quelques mots pour vous dire que je ne mets pas en doute une seconde vos propos au sujet de NS.
    Je suis policier depuis 25 ans et connais bien le président dans son action depuis 1990, date à laquelle je l ai rencontré dans mes fonctions.
    Malgré tout, je pense aussi à mon grand désespoir que l’heure de la fin a sonné et qu’il ne sera pas président une deuxième fois.
    En effet, la rue que j’écoute et côtoie depuis des mois ne va pas dans le sens de ses idées et c’est bien dommage.
    Les gens sont déçus. Déçus de l’image qu’à pu donner à de rares occasions notre président et lessivés par la crise qui n’arrange rien pour les plus démunis de nos compatriotes.
    C’est bien dommage mais il va falloir s’habituer à ce changement.
    Cordialement
    PL

    J’aime

  4. Delta Yankee dit :

    Merci pour ces mots de vérités, simples, humains, mais qu’il fallait quand même posés dans un climat de haine rarement vu dans notre vie politique contemporaine.

    J’aime

  5. Annick dit :

    Bonsoir Charlie,

    Vous dites : Il n’a rien redressé de ce qui allait mal. Il n’a inversé aucune tendance : les choses ont continué à empirer.

    Faux ! Faut pas charger la mule, tout de même.
    Et rendre à César ce qui lui appartient :

    – En 2007 Sarko a hérité d’un déficit structurel d’environ 3,5/4% du PIB
    – En 2010, oui il l’a aggravé à environ 5%
    – Puis il l’a diminué. En 2012, on peut l’évaluer à probablement en-dessous de celui de 2007.

    L’élu de mai bénéficiera donc d’un déficit structurel inférieur à celui de 2007 dont NS avait hérité, déficit imputable à des décennies de politique budgétaire laxiste, irresponsable.

    En 1980, notre déficit structurel était proche de : 0
    A partir de1981, ça a commencé avec les « folies miterrandiennes » : toujours supérieur à 1% d’année en année, sans que la droite ne rectifie rien.

    L’erreur de NS, c’est l’Euro à protéger à tout prix alors qu’il est surévalué pour notre économie, c’est sa frilosité pour réformer profondément l’État, c’est son dogmatisme face à l’Europe, et sa folie de refuser une union de toute les droites.

    Fraise des bois, lui ne se gêne pas de s’acoquiner avec Robespierre.
    Qu’on ne vienne plus parler, dans ces conditions, de « Front républicain » !

    Voilà, juste pour remettre les choses en place? J’ai horreur des mensonges.

    Bien à vous tous,

    J’aime

  6. Annick dit :

    Bonsoir Maxime,

    Ces échanges me sidèrent ! Est-ce ainsi que vous choisissez celle ou celui que vous mettrez à la tête de notre État ? En jouant à « Cloche-Merle » ?
    Pas étonnant que notre pays soit dans cet état ! Chacun y va de son appréciation, péremptoire, sans jamais faire référence à l’essentiel.

    Et l’essentiel c’est l’analyse de la situation de la France, dans tous ses aspects, par rapport au programme que chaque candidat défend, c’est à dire à l’avenir qu’il nous propose.
    L’essentiel, c’est de s’informer, d’étudier, de comparer, afin d’arriver à une vision claire de ce qui est faisable, réalisable, ou pas, dans chacune des propositions.

    Cessez de vous chamailler, aucun candidat ne propose de mesures aptes à nous éviter ou à nous sortir de la crise qui arrive. Aucun!
    Pas même N Sarkozy. Pour tenir ses engagements, il lui faudrait une croissance à 3%.
    Voilà des décennies que nous ne l’avons pas atteinte. Tout notre système social n’a été bâti que sur cette condition : 3% de croissance, en dessous il faut s’endetter encore et toujours plus.
    Comprenez-vous ce que cela signifie ? Et je ne vous donne là qu’un exemple, parmi les plus significatifs pour vous, afin que vous compreniez l’immensité des réformes à faire pour s’en sortir.

    Aujourd’hui, 19 avril, les rendements des bons du Trésor français présentent un écart de 85% avec ceux du Bund allemand.
    La France emprunte à 3,095% quand l’Allemagne le fait à 1,694%.
    85%, cela veut dire que nous avons atteint le niveau d’écart de la Grèce d’il y a 3 ans par rapport à l’Allemagne (qui est la référence pour tous les pays de l’UE)…

    Voilà pourquoi je disais dans mon précédent post que j’avais éliminé de mon choix la partie économique. Quel que soit le prochain élu, nous aurons une Troïka, comme en Italie, Espagne, Grèce, qui obligera tout le monde à revenir au monde réel.

    Bien à vous,

    J’aime

  7. Plume dit :

    Monsieur Tandonnet,
    Beaucoup de choses sont effarantes : le fait que les media aient été si violents dans leur opposition à Nicolas Sarkozy et aient réussi à donner une image de lui et de son action complètement faussée (mais qui s’est tellement ancrée dans la tête des gens qui répètent à l’envi ce que ces media disent –sans avoir la curiosité de vérifier par eux-mêmes– et oublient tout ce que la gauche est et a fait de négatif, y compris les affaires de corruption, et oublient que beaucoup de ces politiques de gauche qui donnent des leçons font aussi parti des nantis que d’autres de droite, par exemple, y compris M. Mélenchon), le fait que des millions de Français croient aux illusions vendues par la gauche, le fait que des millions de Français soient prêts à voter pour un candidat communiste (entre autre parce qu’il est plus ‘humaniste’ et personne ne relève la contradiction entre ‘communiste’ et ‘humaniste’, tout va bien…), le fait que des millions de Français croient que la France est en position d’aller dicter sa politique à la Chine, l’Union Européenne et les Etats-Unis, en position de faire comme si le monde n’existait pas, le fait que des millions de Français disent vouloir voter pour un homme parce qu’ils ‘n’aiment pas Sarko’ (où a-t-on vu qu’un président doit être élu parce qu’on l’aime ou parce qu’il est sympathique ? ), le fait que certains politiques qui ont décidé de voter pour quelqu’un d’autre que celui grâce à qui ils sont là où ils sont n’aient pas l’élégance de se taire, le fait qu’un candidat à la présidentielle cherche sa légitimité auprès d’un électorat qui clame ouvertement son hostilité à la France (bien que vivant en France et vivant de la France), le fait qu’une candidate se servent de rumeurs(sa source étant, elle l’a elle-même dit Médiapart) et fasse fit de la présomption d’innoncence pour salir un autre candidat, le fait que des millions de FRançais croient que la solution aux problèmes, c’est de dire qu’il n’y a pas de problèmes (immigration, dette, criminalité, Défense,…). Et la liste est sans fin…C’est effarant et désespérant…
    Espérons, pour la France, que les sondages et que les media ont tort quand ils disent que l’élection est faite, quand ils disent que demain la France sera dirigée par Mélenchon-EELV-Hollande.

    J’aime

  8. Anonyme dit :

    Maxime ,
    Je réponds à votre point d’interrogation concernant la taxe à 75 % dont les footballeurs et artistes seraient exonérés . Je l’ai noté parce que que c’est un élu qui l’a signalé lors d’un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy auquel j’assistais mercredi soir.
    Bien à vous
    Christian

    J’aime

    • Quant à moi, je suis effaré par la vague de trahisons de tous ces gens qui lui doivent tout, absolument tout, les Antoine, Hirsch, Amara, etc. La déclaration de Chantal Jouanot, est stupéfiante: « Je vais voter pour lui alors que j’ai toutes les raisons de lui en vouloir. » Toutes les raisons de lui en vouloir? De quoi? de l’avoir nommée ministre? alors qu’elle n’était rien du tout? Puis de l’avoir fait élire sénatrice? … Aïe aïe aïe, l’espèce humaine…
      MT

      J’aime

    • michel43 dit :

      Allons, allons, je suis sûr que vous n’êtes pas surpris.
      Et ce n’est que le début;les langues vont bientôt se délier.
      Vous savez très bien qu’en politique, on n’a pas d’amis.

      J’aime

    • Michel 43, non, je ne parviens pas à m’y habituer, ni à a trahison, ni à l’ingratitude, ni à la méchanceté, ni à la bêtise (pour être poli), sans doute parce que je suis un peu simple d’esprit mais bon, c’est ainsi…
      MT

      J’aime

    • michel43 dit :

      Je ne voulais pas vous répondre.
      je sais bien que c’est une petite provocation.
      Mais je suis d »une famille ou la parole donnée est sacrée.
      Nous devons cela à mon grand- père, officier a SAUMUR et à mon père, gaulliste et résistant.
      Nous somme une race en voie de disparition; mais nous, nous dormons tranquilles.

      J’aime

  9. Charlie dit :

    A la fin, seuls les résultats comptent. Il n’a rien redressé de ce qui allait mal. Il n’a inversé aucune tendance : les choses ont continué à empirer. On le juge sur ses résultats, pas sur son ardeur, fût-elle grande. Rien n’indique qu’il ait tiré les leçons de son échec, et qu’à l’aune de celui-ci il va rompre avec l’idéologie européiste, rompre avec les grands banquiers. Ces banquiers veulent guérir le malade en renforçant encore des politiques nuisibles qui ont provoqué la crise. Il faut choisir un candidat de rupture avec l’idéologie qui prévaut depuis Maastricht.

    J’aime

  10. Willy dit :

    Bonsoir Maxime,
    Je rejoins certains lecteursqui s’inquiétent sur l’immigration. Il est vraiment tant de faire quelquechose.
    Je vous laisse le soin d’apprécier ces 2 sortes d’immigrations:
    Voici celle du colonialisme économique tout d’abord, le religieux suivra surement:
    Antoine Sfeir dans la provence:
    http://france-politique-economie.over-blog.com/article-selon-antoine-sfeir-le-qatar-est-en-train-de-nous-endormir-103165971.html
    et cette immigration (AFP 18.04.2012 – 11h22 )
    A la suite du «Pacte européen sur l’immigration et l’asile» adopté en 2008, la France a signé des «accords de gestion concertée des flux» avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie. Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal «pays source», ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. Avec le Maroc, a, simplement, été signé un accord sur la mobilité professionnelle des jeunes.

    Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur, en charge de l’Immigration, n’a pas répondu. Ces pays «se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela», parce qu’ils «imposent des conditions en échange d’une aide au développement», estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI). «Ces accords posent un problème de principe puiqu’ils lient gestion des flux et aide au développement qui fait partie de nos engagements internationaux», abonde le Mireille Le Corre, du pool immigration du candidat socialiste François Hollande.

    Début 2010, un négociateur malien avait déploré l’attitude de Paris «décidé à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte».

    Le Mali qui compte 61.000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5.000 sans-papiers maliens par an.

    Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France.

    En 2010, ils étaient 578.000 à détenir un titre de séjour (les binationaux ne sont pas pris en compte), se plaçant devant les Marocains (463.000), les Turcs (191.000), les Tunisiens (177.000) et les Chinois (77.000), selon les chiffres officiels. «L’Algérie est disposée à réviser l’accord de 1968 pour renforcer les privilèges accordés à ses ressortissants et non pour être alignée sur le droit commun car elle a une relation particulière avec la France», a expliqué à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

    Au début de l’année, son chef de la diplomatie, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait «préserver» l’accord de 1968 qui «marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français» en y ajoutant les «évolutions positives» contenues dans le droit commun «dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont pourraient bénéficier les Algériens». «Il faudra un dialogue avec l’Algérie qui tienne compte de l’histoire», estime de son côté Mireille Le Corre favorable à une «remise à plat» de l’accord bilatéral.

    Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80.000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10.000 en 2010).

    «Nos flux migratoires avec la Chine s’accentuent et nous avons d’ailleurs des discussions importantes, en cours, avec les Chinois en vue de la conclusion d’un éventuel accord migratoire», disait en novembre 2010 l’ancien ministre de l’Immigration, Eric Besson. Rien n’a été signé depuis.

    Bien à vous

    J’aime

  11. langlois dit :

    Messieurs les beaux parleurs qui tirez à boulets rouges sur celui qui est encore à ce jour votre président, je vous donne rendez vous dans un an pour faire le point sur l’action de celui que vous attendez comme le messie.
    Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    J’aime

    • Langlois, à mon avis, le rendez vous est dans 6 mois, pas dans un an, 6 mois pour contempler le désastre. Ceux qui attendent le chaos en espérant qu’il sera suivi d’un sursaut et d’un redressement se trompent lourdement. Les expériences 1981-1993, puis 1997-2002 ont profondément meurtri le pays en le sapant dans les profondeurs, cinq années supplémentaires n’auront pas d’autre effet que de l’abîmer encore davantage.
      MT

      J’aime

    • michel43 dit :

      Il n’y a aucun beau parleur; il y a tout bêtement la réalité.
      Il a commis trop d’erreurs que n’aurait jamais faites un chef d »entreprise.
      La France était couvertes de dettes; élu, il fallait faire un audit sur les finances et faire un plan d’économie sur 5 ans; puis couper dans tout les budgets et le social et les aides en tout genres.
      Il a fait tout le contraire. Nous ne pouvons dépenser plus nous ne gagnons.
      Reste Hollande mais il va échouer lui aussi: aucune marge de manoeuvre et les troupes de Melenchon vont faire le reste.

      J’aime

  12. michel43 dit :

    et voila encore un scandale de plus de c »est associations;soutenue pars la droite molle et dont la dotations augmente tout les ans;malgré les scandales;étouffer volontairement pars les politiciens;
    hier soir;sur I Télé;;émission de ROBERT MENARD;;inviter la NOUVELLE présidente de NI PUTES–NI SOUMISSES lisez bien;
    M ASMA GUENIFI demande la CONTRACEPTION POUR LES JEUNES FILLES A PARTIR DE 12 ANS
    OUI;;vous avez BIEN LU? revoyez l »émission
    c »est cela le laxisme des politiciens de notre droite molle,,
    c »est gens bafoue la loi de 1901;;en tant qu’ancien président d »une association qui a toujours refuser les subventions ;;je suis outrer
    tout comme;le copain de notre président qui se paye une montre avec des chèques d »ASSOCIATIONS;;ce qui est formellement INTERDIT;;;aucune sanctions;;;bizarre

    J’aime

  13. Charlie dit :

    Erratum : 200 milliards (et non millions) d’euros au Budget

    J’aime

  14. Charlie dit :

    Merci Annick. Vous êtes toujours très lucide dans vos observations et vous nous le montrez encore ici. La chaleur et la spontanéité du personnage présidentiel, la sympathie qu’il peut inspirer ne doivent en effet pas occulter ou faire oublier son bilan qui est objectivement calamiteux : 1 million de chômeurs en plus, une dette alourdie de plus de 500 milliards d’euros supplémentaires (rappel : 200 millions d’euros supplémentaires de dette à l’issue de son passage au ministère du Budget entre 1993-95 sous Balladur), 8,2 millions de Français sous le seuil de pauvreté, de 954 euros par mois (en hausse de 337 000 personnes par rapport à 2007, c’est la plus forte augmentation depuis que l’indicateur est suivi), 350 000 emplois industriels détruits en 5 ans, 600 tonnes d’or de la Banque de France vendus (bradés), au moins 1 million d’étrangers en plus sur notre sol, sans compter les naissances et les clandestins.

    Le vote dans cette élection présidentielle doit se déterminer sur les projets des candidats et le bilan du sortant. Ce ne doit pas être un vote affectif, pour celui des candidats qui nous aura inspiré le plus de sympathie, ou qui aura su le mieux jouer sur notre corde affective, ou encore qui aura su se faire plaindre. Chez beaucoup de commentateurs, ça semble pourtant être le cas, faisant totalement fi du bilan du sortant.

    Ce ne sont pas ceux des candidats qui ont promu et voté tous les Traités européens et qui ont toujours soutenu la liberté totale de circulation des capitaux, des marchandises, et des personnes, et la disparition des frontières nationales, qui pourront, une fois élu Président, se déjuger, rompre avec ce qui a constitué depuis 20 ans leur idéologie, à laquelle ils auront tellement cru, traitant les autres de ringards, reconnaître la faillite de cette idéologie, changer leur façon de penser et leurs représentations du monde (on ne change plus après un certain âge) et avoir alors le courage de faire le contraire de ce qu’ils avaient toujours fait et professé jusqu’alors, de prendre le total contrepied des politiques économique et migratoire menées jusqu’à présent, d’engager un bras de fer avec l’UE et les instances communautaires et de dénoncer les Traités, voire de sortir de l’UE, et de changer totalement de cap par rapport à celui que lui et les siens avaient jusqu’alors poursuivi depuis 40 ans.

    Ce n’est ni aux formations politiques ni aux gens qui, par leurs politiques et leur idéologie, ont causé les problèmes qu’on connaît, qu’il faut demander de résoudre ces mêmes problèmes.
    Ce ne sont pas ceux qui ont tout raté depuis 40 ans, qui demain seront capables de résoudre les problèmes du pays, et qui sont les plus qualifiés pour y prétendre. D’autant que rien n’indique qu’ils aient remis en cause leurs vieilles croyances, malgré leur faillite patente.
    Ils auront trop montré leur incapacité à se remettre en cause, et se seront trop obstinés, faute d’avoir eu le courage de revenir en arrière, de reconnaître leurs erreurs de jugement et de se déjuger.
    Il n’y avait pas de fatalité à ce que ces problèmes survinssent, ce sont ceux qui étaient au pouvoir qui ont provoqué ces problèmes directement par leur politique néfaste, ces problèmes ne sont pas le résultat de l’inertie naturelle d’un système qui aura juste manqué d’un peu de contrôle, ils ne sont pas tombés du ciel.

    J’aime

  15. Christian dit :

    Bonsoir Maxime Tondonnet

    Permettez-moi d’enfoncer le clou concernant le choix décisif qui nous est proposé dans les jours qui viennent . Il s’agit de choisir entre deux orientations , deux choix , deux modèles de société radicalement opposés , celle qui veut conjuguer effort et responsabilité en créant de la richesse pour tous, emploi , formation pour tous les laisser pour compte , avec les moyens et des règles de gestion dont on dispose c’est celle de Mr Sarkozy et celle qui a choisi la voie de la démagogie en faisant des promesses intenables avec l’argent dont elle ne dispose pas et qui ne se décrète pas , celle de Mr Hollande dont le bilan calamiteux de la corréze en a fait le département le plus endetté de France et même 3 fois plus endetté que la moyenne nationale . Comment pourrait-on confier la gestion d’un pays à un homme qui n’a jamais eu de responsabilités au gouvernement , pas même celui de Mr Mitterand , dont la gestion d ‘un département est une véritable catastrophe . Il n’y a qu’à lire le bilan dans « les échos » . On comprend mieux pourquoi la gauche s’obstine à ne pas vouloir signer la règle d’or ,nom du projet gouvernemental d’inscrire dans la Constitution les règles prévoyant un retour progressif à l’équilibre budgétaire , car elle choisit la voix de la facilité : la dette avec l’argent qu’elle n’a pas , les dépenses avec des recettes qu’elle n’aura pas , mais c’est le contribuable et surtout les petits et les moyens qui paieront la note ( example la corréze).
    Quant au souci d ‘équité de Mr Hollande qui se propose de taxer les hauts revenus à 75% sauf …les footballeurs et les artistes . C’est intenable ! irresponsable ! alors que certains chefs d’entreprise ceux qui travaillent et créent de la richesse seront imposés , les footballeurs aux revenus indécents devraient faire hurler la population ! On marche sur la tête !

    J’aime

    • Christian, oui, je partage votre avis, on marche sur la tête, espérons un sursaut de dernière minutes de nos compatriotes pour éviter le pire… Si ce que vous dites est exact (exemption du 75% pour les footballeurs et les artistes) c’est tout simplement monstrueux…et illégal (principe d’égalité).
      Bien à vous
      MT

      J’aime

  16. Annick dit :

    Bonsoir Maxime,

    Aucune raison de mettre en doute votre sincérité. Mais les qualités d’un homme, fussent-elles les meilleures du monde chez n’importe quel individu, n’ont rien à voir avec les compétences.

    Un bilan est un bilan, et dans une entreprise si vous n’êtes ni cohérent, ni capable d’atteindre les objectifs désignés, vous êtes viré.
    Ce n’est donc pas la personnalité qu’il faut peser, mais l’action de l’homme d’État et de son gouvernement.

    A leur arrivée au pouvoir, la France était déjà sur une pente fatale.
    Ils n’ont pas été capables d’en prendre la mesure et ont laissé filer les dépenses, enfler l’immigration de masse (aggravée avec la départementalisation de Mayotte), échoué sur la sécurité et ont été impuissants à rétablir l’ordre dans les territoires où la République ne peut plus se faire entendre ni même pénétrer sans risques, mais où l’argent du contribuable est dilapidé au profit d’une improbable paix sociale.

    C’est la crise économique et financière qui les a contraints à revoir leur copie.
    C’est elle qui a forcé les réformes, bien trop superficielles toutefois, pour suffire à redresser la barre.

    Mais la crise étatique, qui prenait son origine dans les décennies précédentes, ils l’ont longtemps ignorée, continuant à faire rêver les Français au moyen de l’État-providence, moyen commode pour acheter et fidéliser l’électeur qui croit encore que « tout repas est gratuit » et que personne ne paiera l’addition.

    Nicolas Sarkosy affirme qu’il « n’a pas tout réussi, mais qu’il s’est battu ». C’est en effet le moins que puisse faire l’homme qui est à la tête d’un pays que le défendre. C’est bien pourquoi nous élisons un Chef d’État et cette affirmation est une lapalissade, plus qu’un trait de caractère spécifique.
    Il nous a défendus ? Il a fait son job, point.
    Dommage qu’il n’ait pas su anticiper et, dès le début du quinquennat n’ait pas pris les décisions essentielles – au vu du déficit primaire abyssal,- qui s’imposaient à tout homme politique responsable d’une nation, c’est à dire à tout homme d’État.

    C’est pourquoi je pense que N Sarkosy est sans doute une formidable « bête politique », mais pas un véritable homme d’État.
    En quoi aurait-il changé ? Sur quels critères ?, Quelles visions ?
    Il n’en dit rien.
    Aurait-il découvert le Graal ?

    Il laisse une France désenchantée, un peuple écartelé en communautés qui se dressent les unes contre les autres, une jeunesse désemparée et tellement craintive de l’avenir qu’elle ne rêve plus que de fonctionnariat pour s’éviter tout friction avec la concurrence.
    Pourquoi devrions-nous croire plus intensément à ses nouvelles promesses, et à ses revirements de dernière minute pour ré-capturer un électorat qui lui file entre les doigts et qu’il a superbement ignoré durant le quinquennat ?

    Le choix, pour moi aujourd’hui, se fait entre deux maux qui ravagent notre pays :
    1 – les crises étatiques, financières et économiques,
    2 – une immigration de masse que la France est incapable d’intégrer, et qui compte sur les « revenus de substitution » que nous leur distribuons au mépris de tous ceux qui sont Français.

    Crises étatiques et économiques ; nous somme capables de les affronter, dussions-nous en souffrir.
    La substitution de population, c’est autre chose, bien plus dangereuse pour notre civilisation.

    Je ne voterai donc pas pour NS, du moins pas au premier tour.
    Je voterai pour la France, celle qu’il a abandonnée.

    @ Charlie :

    Merci d’avoir pris la peine et le temps de m’exposer les thèses des « petits candidats ».
    Je suis plus attentive à leurs propositions.

    Bien à vous,

    J’aime

    • Annick, vous dites que vous voterez « pour la France ». Est-ce que vous connaissez un (e) candidat (e) de premier tour qui peut prétendre incarner la France? Si oui, vous avez bien de la chance, moi non… Quant au Président, on peut tout lui reprocher, être en total désaccord avec lui sur tout, mais pas d’avoir abandonner les Français: là aussi je suis témoin: de 6 heures à 22 heures tous les jours, le samedi et le dimanche, en permanence, il n’a quasiment jamais arrêté de les défendre et de se battre pour eux. Son action a été constamment caricaturée, falsifiée, trahie, son image dégradée par un courant de haine comme on en a jamais vu contre un chef de l’Etat en France et cela uniquement parce qu’il a voulu faire bouger les choses. Enfin, si nous nous retrouvons au deuxième tour dans le même vote, c’est l’essentiel.
      Bien cordialement
      MT

      J’aime

    • michel43 dit :

      Deux grosses erreurs ont été commises qui ont choqué ses électeurs: ne pas virer immédiatement les ministres qui ont fait usage de jets privés à 130 000 euros; avoir nommé des traitres de gauche au gouvernement à la place des nôtres. On
      en voit aujourd’hui le remerciement…

      J’aime

  17. david martin dit :

    Merci, Mr Tandonnet pour ce témoignage qui me confirme ce que je pense de Nicolas Sarkozy. Je l’avais brièvement rencontré en 1995 lors de la campagne de Balladur et déjà à l’époque perçait l’homme courageux et volontaire que nous connaissons.

    De toutes façons, la haine anti-sarko ne date pas d’hier. Rappelons nous ces affiches « Votez Le Pen » avec la photo de Nicolas dessus et qui fleurissaient sous la houlette des MJS en 2006 !!

    J’aime

    • David Martin, merci beaucoup pour votre message. Je ne sais pas pourquoi, j’ai le sentiment que les chantres les plus fanatiques de la haine anti-sarko et les traitres ne l’emporteront pas au paradis. (Je ne parle pas des opposants normaux). Tout ce paye un jour ou l’autre.
      Merci et bien cordialement
      MT

      J’aime

  18. Marguerite dit :

    Monsieur Tandonnet,

    Merci pour cet article qui défend si bien notre président. Si j’ai eu quelque doute sur la direction de mon vote, la dignité de notre président pendant les èvenements de Toulouse et de Montauban m’ont convaincue, et votre article renforce ma conviction que dans le période que nous allons traverser ( crise immigratoire et economique), Nicolas Sarkozy est le seul a pouvoir faire face, et a diriger notre pays.

    Merci aussi pour le blog que vous animez et pour chacun de vos articles.

    Je suis plutot lecture « tradi » (presse écrite et livre), mais votre blog est le premier que je consulte lorsque j’allume mon ordinateur !!!

    Chacun de vos articles est une preuve que notre votre de 2007 à été utile, et que notre patrie est gouverné par un homme qui l’aime, la protège et la défend.

    Merci pour votre travail quotidien auprès de notre président et pour la France.

    Marguerite

    J’aime

  19. Mich dit :

    Enfin un article de presse qui dis la vérité ! Sauf à la toute fin. Le scénario sera pire avec la gauche contrairement à ce que l’article veut faire croire.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/7-mai-la-gueule-de-bois_1100476.html

    « la droite décidera de coupes brutales dans les budgets sociaux, sans augmenter les impôts des plus riches. Cela se traduira par une chute de la croissance et des revenus fiscaux de l’Etat. La nouvelle gauche mettra des millions de gens dans la rue et les grèves se multiplieront. Les marchés commenceront à s’inquiéter. Les taux d’intérêt augmenteront massivement. »

    Cela est faux. Il est évident que la droite pratiquera une hausse des impôts conjuguée à une baisse des dépenses sociales comme elle le fait déjà. Et ce n’est pas les manifs, aussi violentes soient elles, qui vont amener la note de la France à être dégradée (à condition que le gouvernement ne faiblisse pas). Enfin la chute des revenus fiscaux sera compensée par les coupes budgétaires. La gauche en privilégiant d’abord la hausse massive des impôts sera bien plus dangereuse. A moins que Hollande ne soit pas sectaire.

    J’aime

  20. Caroline dit :

    Merci Monsieur Tandonnet. Cela fait du bien de vous lire, car sans avoir approché NS c’est ainsi que je le sens. J’ai beaucoup de gratitude pour lui, pour tout ce qu’il a fait pour la France et pour nous.

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.