Les banquiers, coupables?

Je trouve qu’il y a quelque chose d’excessif et de  malsain à cogner en permanence sur les banques et le système financier comme le font allègrement la plupart des candidats à l’élection présidentielle. Il est facile d’accuser les banquiers de tous les maux de la création et de les jeter en pâture à la foule. La responsabilité de la crise est largement partagée : gouvernements depuis trente ans qui ont fait fausse route en creusant les déficits et la dette, syndicats qui ont bloqué tant de réformes indispensables pour défendre les privilèges de caste, électeurs quand ils ont donné leurs voix à des irresponsables, etc  . Les banquiers, les capitalistes ont bien sûr leur part de responsabilité, mais ils essayent de faire leur travail comme tout le monde et il est inique de vouloir  les traîner dans la boue. Cette recherche du bouc émissaire à travers la figure du financier, renvoie à un vieux fond idéologique mêlant anticapitalisme et antisémitisme tel que l’exprimait Jules Guesde, le père du marxisme français en 1885  : « La République n’existera qu’au jour où Rothschild sera devant un peloton d’exécution» (cité par Jacques Chastenet dans la IIIe République). Aimer le peuple, ai-je envie de dire aux candidats de tous bords, spécialistes du lynchage verbal, c’est le respecter, le traiter en adulte, et non lui faire jouer le rôle d’une meute en mal de gibiers de potence.

Maxime TANDONNET

A propos maximetandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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13 commentaires pour Les banquiers, coupables?

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  4. Charlie dit :

    Désolé de revenir à la charge mais les insultes et les braillements haineux contre les banquiers sont mérités.
    Merci à Willy d’avoir rappelé d’excellente manière tous les forfaits des banquiers, à ceux qui les auraient oubliés : ils se font renflouer à coup de plusieurs dizaines de milliards d’euros au lieu qu’on les laisse faire faillite et sans même qu’on exige d’eux de ne plus se livrer aux mêmes pratiques risquées et de faire preuve d’un peu plus de moralité, ils opèrent des putschs partout en Europe en plaçant leurs obligés et leurs employés à la tête des Etats et des structures supranationales, la BCE est capable de trouver 1000 milliards d’euros pour les leur prêter quasi-gratuitement il y a 3 mois, ils ont élaboré des produits financiers et des montages financiers aussi opaques que complexes qui font flamber les prix des matières premières alimentaires sur lesquelles les banquiers se livrent à une honteuse spéculation, ils peuvent faire n’importe quoi car ils savent que les Etats et la BCE ne les laisseront jamais faire faillite comme n’importe quelle entreprise qui aurait eu une mauvaise gestion, ils ont fait voter des lois par les politiciens à leur botte pour obliger les Etats et les particuliers à s’endetter auprès d’eux à des taux d’intérêts exorbitants, ayant ainsi racketté l’Etat français de 1400 milliards d’euros depuis 1973.
    Tout ça pour dire que les banques portent l’entière responsabilité de la crise puisque ce sont elles qui détiennent tout le pouvoir en contrôlant et noyautant toutes les institutions européennes et en ayant tous les dirigeants politiques à leur botte. C’est par nature ceux (les banques) qui ont le pouvoir, et ceux (les politiques) qui s’en sont laissé déposséder sans opposer aucune résistance ou le leur ont tout simplement cédé parce qu’ils avaient été corrompus, qui sont responsables, pas les autres.
    Pour renverser donc cette oligarchie à la constitution de laquelle aboutit fatalement un système politique fondé sur l’élection de représentants qui pour parvenir au pouvoir sont obligés de se compromettre avec les puissants et qui une fois élus se voient confier les pleins pouvoirs sans aucune possibilité et sans aucun moyen pour les citoyens durant toute la durée de la mandature de contrôler et le cas échéant de s’opposer à des décisions avec lesquelles ils ne seraient pas d’accord voire de révoquer les élus, il faut tout autre système que l’élection.
    Tout sauf un système fondé sur l’élection ! Il n’y a rien de pire que les dictatures sournoises, ou « molles », ou sirupeuses, qui donnent l’illusion aux citoyens d’être en démocratie car dans ce cas-là il leur est plus difficile d’identifier quel est le mal. Il vaut mieux une vraie dictature où au moins tout est clair.
    Un système fondé sur l’élection n’a jamais satisfait aucun citoyen dans l’histoire, c’est un système qui crée une frustration et une insatisfaction permanentes chez la majorité des gens (puisqu’au premier tour, qui est le seul tour où le vote est un vote au moins relativement d’adhésion, aucun candidat bien souvent ne recueille plus de 50% des suffrages ; au mieux, pour le mieux placé, c’est 25%, ce qui fait que 75% d’électeurs se verront imposer un Président choisi au second tour par défaut, comme le moins pire des 2 finalistes dont il aura fallu éviter l’élection du pire, pour les uns et violemment rejeté par les autres ; et puisque le candidat qui gagne aura gagné parce qu’il aura été le plus séducteur et aura eu l’appui du système médiatique et de l’oligarchie bancaire qui l’aura financé, et que la séduction, par nature mensongère, fait bien souvent la place au désanchentement chez la minorité, même si c’est la plus grosse des minorités électorales, qui s’était laissé séduire ; et puisque les gens doivent savoir que dans un régime fondé sur l’élection, ceux qui sont élus gouvernent conformément aux intérêts de ceux auxquels ils doivent d’avoir été élus : or ceux auxquels le Président est redevable de son élection sont en réalité les riches qui auront financé sa campagne et sans l’appui financier desquels jamais il n’aurait pu faire campagne et être élu, et ne sont pas les électeurs qui ont voté pour lui ; rares sont donc les Présidents qui gouvernent conformément aux intérêts des électeurs qui ont voté pour eux ; ils gouvernent conformément aux intérêts des riches qui les ont soutenus) qui les divise profondément et durablement entre eux à chaque élection, avec des élus qui une fois élus n’ont plus à rendre de compte. Un système fondé sur l’élection n’est démocratique qu’en apparence parce qu’il est biaisé de toutes parts : ce sont les riches ou ceux dont les campagnes sont financés par les riches qui peuvent faire efficacement campagne et sont élus, ce sont ceux qui sont connivents avec les journalistes qui ont accès aux médias et ont le plus gros temps de parole dans les médias, ce sont ceux en faveur desquels les mass médias font de la propagande et du lavage de cerveau à longueur de journée qui sont élus.
    Donc soit une royauté où le roi n’est pas lié par les engagements clientélistes qu’il a pu contracter pour se faire élire puisque il a automatiquement été mis sur le trône de par son lignage, et où le roi peut donc se consacrer uniquement au bien commun de manière sereine sans avoir à se soucier de préparer sa réélection et de s’assurer de l’appui des puissants pour ce faire, et sans se sentir sur un siège éjectable qui l’empêche de travailler sereinement et sur le long terme ; ou dans la même veine un régime autoritaire.
    Soit une vraie démocratie directe (pléonasme) avec référendums sur toutes les questions, interdiction de la politique comme profession, rotation la plus fréquente possible des charges, tirages au sort.

    Donc il faut savoir qu’au terme de cette élection, on sera tous déçu, qu’on le veuille ou non, parce que le système politique fondé sur l’élection est celui qui a été mis en place par l’oligarchie politique et bancaire il y a 2 siècles car elle savait qu’elle n’aurait jamais rien à en craindre, et que c’était au contraire le système qui favorisait le mieux ses intérêts puisqu’elle était capable d’en sélectionner les compétiteurs et de verrouiller l’élection grâce aux mass-médias qu’elle possèdent et à sa possession du nerf actuel de la guerre, l’argent.

    Ce qui est sûr c’est que ça se terminera fatalement en révolution avec des têtes au bout des piques, et qu’on s’apercevra enfin que la Révolution de 1789 n’a été qu’une prétendue mascarade d’instauration de la démocratie et de fin des privilèges, pour mettre en fait subrepticement au pouvoir une nouvelle classe dominante, celle des bourgeois, qui contrairement aux Nobles n’ont aucun sentiment national et se mettent toujours à la solde de l’Etranger alors que les Nobles avaient conscience de leurs devoirs de protection, auxquels jamais ils n’ont failli, vis-à-vis de leurs serfs. Les Nobles ont au moins eux le sentiment d’appartenir à une lignée qu’ils doivent honorer et perpétuer, alors que les bourgeois sont des apatrides toujours prêts à s’exiler au moins fiscalement chez le plus offrant, qui n’ont que l’argent comme seul valeur.

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  5. Willy dit :

    bonjour Maxime,

    L’état a soutenu les banques: http://www.gouvernement.fr/gouvernement/garantir-le-systeme-bancaire.
    Mais les banques ont elles soutenus les entreprises et les particuliers? Pourquoi ont elles remboursées leur prêt cadeau de l’état par anticipation? http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-10-14/le-credit-agricole-va-rembourser-les-3-milliards-d-euros-d-aide/916/0/385488

    Les banques, assureurs et leur résultats: je vous laisse lire.
    http://www.cbanque.com/actu/28854/les-resultats-2011-des-banques-et-assureurs-francais#
    Je ne rentrerai même pas dans le débat des salaires des dirigeants de ces banques…

    le MES, je vous conseille les articles 27 et 30 concernant l’immunité des dirigeants: http://www.haoui.net/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/MES.pdf
    Tout ça pour des personnes qu’ont à même pas élu

    Les CDS :
    Petite explication rapide: Prenons un exemple simple pour illustrer cette définition. Nous savons que que les titres les plus risqués sont les mieux rémunérés. Imaginons qu’un fonds de pension désire investir dans une entreprise ou une nation X notée BBB (car très bien rémunérée), mais que ce dernier ne puisse investir que dans des obligations notées AAA, il va, dès lors, acquérir un CDS auprès d’une banque y notée AAA qui l’assure contre le défaut de paiement de l’entreprise ou la nation X. La banque prendra en échange une prime périodique pour cette assurance fournie.
    Du point de vue de l’investisseur, cela revient à détenir des obligations de la banque Y, étant donné que cette dernière (notée AAA) se substitue à l’entreprise ou la nation X en cas de défaut de paiement. La différence est que la rémunération est plus grande puisqu’elle provient de l’entreprise ou la nation X.

    La gréce est en galére, mais souvenons nous comment tout cela a t il commencé:
    Ce pays frappe à la porte de l’UE. Pour satisfaire aux critères financiers, elle fait appel à Goldaman & Sachs (GS) pour maquiller sont bilan et pouvoir prétendre à intégrer l’UE.Dans le même temps GS développe des produits financiers pariant sur la faillite de la Gréce. on connait la suite… Mais qui sont les men in black de GS??

    Mario Draghi Il est vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe entre 2002 et 2005 chargé des « entreprises et pays souverains ». D’après Marc Roche, journaliste au journal Le Monde, « l’une de ses missions est [alors] de vendre le produit financier « swap » permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs ». Il est Gouverneur de la Banque d’Italie entre 2006 et 2011. Il est Président de la Banque centrale européenne (BCE) depuis 2011.
    Mario Monti, Il est commissaire européen de l’Italie (1995-2004), commissaire européen au Marché intérieur, des Services, des Douanes et de la Fiscalité (1995-1999), Commissaire européen à la Concurrence (1999-2004). Il est conseiller international de Goldman Sachs à partir de 2005. Il est chef du gouvernement italien depuis novembre 2011.
    La liste est longue, en Espagne, en Irlande, au Portugal etc…..

    Je sais que cela ressemble à un plaidoyer à charge, en fait, c’en est un.
    Mais qui est le meilleur client d’une banque. celui qui est sans cesse à découvert ou celui qui est toujours à plus quelques centimes à la fin du mois?
    Le crédit à la consommation ne porte t il pas magnifiquement son nom?
    Alors Maxime, les banques sont responsables, oui mais pas coupables?? un goût des déjà vu comme attendu de jugement…mais là ce n’est pas du sang qui a empoisonné les gens, c’est l’argent.

    Quand à la détresse de la France, elle se résume globalement en trois points:
    Dette publique et nombre de fonctionnaires, chômage supérieur à 7 % depuis trente ans, des déficits budgétaires qui s’accumulent depuis 1974 et une désindustrialisation galopante due à la mondialisation.

    Le petit bonus de Pâques:

    Joyeuse fêtes de Pâques

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  6. Charlie dit :

    « Les banquiers, les capitalistes ont bien sûr leur part de responsabilité, mais ils essayent de faire leur travail comme tout le monde et il est inique de vouloir les traîner dans la boue »

    Cette phrase en particulier est aussi honteuse que d’une insondable crétinerie, naïveté et ignorance. Comme si le banquier essaye de bien faire son travail comme l’honnête boulanger du quartier ou du village mais malgré toute sa bonne volonté et son ardeur à satisfaire les besoins de ses clients, dont la satisfaction des besoins serait la seule préoccupation des banquiers, ce banquier a pu parfois, contre son gré, faire des erreurs comme tout le monde. Vous ne vous êtes toujours pas rendu compte qu’ils ont mis en place ces banquiers un système de racket à très grande échelle, réalisant ainsi le plus gros hold-up de l’histoire et que toutes les fautes qu’ils commettent, c’est de manière voulue et organisée. Pour un peu vous nous demandriez de les plaindre les pauvres. Vous avez déclaré votre flamme à NDA mais apparemment soit vous ne l’avez pas écouté soit vous ne comprenez pas ce qu’il dit parce qu’il articule une bonne part de son discours et de son programme autour de la nécessaire mise au pas des banques. J’aurais cru que quelqu’un d’aussi réfléchi que vous fondait son choix de vote sur la lecture des programmes et des arguments des candidats plutôt que sur leur bonne mine.
    Avec vous, personne n’est vraiment coupable, toutes les responsabilités sont diluées, il faut plutôt incriminer l’inertie d’un système vague et général comme ça on est sûr de ne rien changer.
    Avec vous, personne n’a jamais de mauvaise intention et s’il fait une faute, ça relève de l’inpondérable puisque qui ne fait pas de faute.
    Le banquier serait un honnête travailleur. Tordant!
    Le peuple en a marre de ces mauvaises soupes diluées qu’on lui sert pour l’endormir, il veut que ça change.

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    • Charlie, pourquoi vous énerver ainsi et déformer mes propos? Je cite une phrase de Jules Guesde qui rappelle ce que tout le monde sait, c’est-à-dire qu’il y a eu un antisémitisme de gauche virulent dans notre pays qui assimilait le pouvoir financier aux juifs et les rejetait dans la même opprobre. C’est la pure vérité historique, je n’y peux rien. Et je n’y peux rien non plus si les insultes et les braillements haineux contre les banquiers, (même si ces derniers ont une part de responsabilité, je l’ai dit), me font penser à cette époque; voilà c’est tout; on peut ne pas être d’accord, mais on ne peut pas m’empêcher de ressentir cela et de l’exprimer.
      MT

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  7. Charlie dit :

    Erratum : Les élections sont toujours verrouillées, au lieu de vérifiées (cf à la moitié de mon premier commentaire)

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  8. Charlie dit :

    A vouloir ériger la modération en principe de comportement et non la proportionnalité de la réaction en principe de comportement, on aboutit fatalement à toujours dire que les torts sont partagés, même quand objectivement des entités se comportent de manière scandaleuse et criminelle. Il arrive aussi figurez-vous Monsieur Tandonnet des situations où les torts ne sont pas partagés. Il ne faut pas avoir décidé préalablement comment on allait réagir (chez vous d’une manière modérée érigée en principe, quelle que soit la situation, quitte à tolérer ce qui est intolérable et à laisser empirer les choses d’une manière irréversible) avant d’avoir étudié la situation mais l’inverse Monsieur Tandonnet : d’abord ausculter puis réagir en fonction du diagnostic.

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  9. Charlie dit :

    Et ça y est, ça repart, quand on dénonce le comportement de rapaces des banques, c’est parce qu’on doit être bien quelque part un peu antisémite. On voit que vous n’avez toujours décidément rien compris Monsieur Tandonnet au monde dans lequel nous vivons depuis 150 ans et que vous n’avez toujours pas pris conscience que ce sont les Banques qui sont à l’origine de presque tous les désastres actuels et que ce sont elles qui contrôlent tous les pouvoirs. Tant que vous n’aurez pas pris conscience que ce sont les banques qui sont les moteurs de l’Histoire depuis 150 ans et que ce sont elles les véritables maîtres du monde, vous ne comprendrez jamais rien. Ce sont elles qui contrôlent toute la création monétaire mondiale, qui font pression sur les gouvernants pour déclencher des guerres pour pérenniser leurs intérêts. Le problème en politique, ce n’est pas de savoir si on est antisémite ou non, raciste ou non, c’est de savoir si ce qu’on dit est juste. Quand une situation est radicalement scandaleuse, la dénonciation doit être à la hauteur du scandale et aussi radicale que la situation dénoncée. Est-ce que c’est justifié de cogner sur les banques ? Oui au vu de toutes leurs spéculations pour gagner un max d’argent. En disant cela je dis ce que je crois correspondre à la réalité, et je me pose pas la question de savoir si c’est antisémite ou non. D’habitude vous écrivez des articles dont on voit qu’ils émanent d’une véritable réflexion, là ce billet ressemble aux éditos régulièrement pondus par BHL et autres chiens de garde du système, dans lesquels il y a tous les poncifs qu’on récite de manière automatique sans même plus s’en rendre compte, avec la chute finale obligatoire en forme de coup de grâce : les gouvernements ont trop dépensé par démagogie électoraliste et clientélisme, les français sont trop crispés sur leurs acquis qui sont indus et doivent être démantelés, il faut donc qu’ils acceptent des salaires et des régressions chinois, et après tout comme l’a dit il y a à peu près 1 mois Attali sur i-télé si on remonte à la cause, c’est en première instance à cause des français puisque ce sont eux qui ont installé aux pouvoirs des irresponsables qui dépenseraient bcp trop, on voit que vous n’avez décidément pas compris que la démocratie représentative n’est pas une démocratie mais une ploutocratie où ce sont les riches qui ont l’appui des banques et des médias pour faire campagne et squatter les plateaux télés qui sont élus, les élections sont toujours vérifiées. C’est pourquoi en démocratie représentative fondée sur le suffrage universel, depuis le début en 1789, tous les électeurs sont mécontents Monsieur Tandonnet, sans aucune exception dans l’histoire et vous serez fatalement déçu Monsieur Tandonnet parce que ce sera ou Hollande ou Sarkozy qui sera élu, et dans 5 ans tout le monde sera déçu fatalement parce que même dans 5 ans les veaux, ceux qui avaient été lobotomisés par la propagande télé et les experts stipendiés, qui auront voté ou Sarkozy ou Hollande auront fini par déchanter. Il faut donc mettre fin à cette démocratie représentative et choisir l’un ou l’autre des 2 extrêmes :
    ou le retour à la royauté d’avant 1789 dans laquelle jamais les rois n’auraient accepté de laisser le royaume de france être dépecé par un machin étranger impérialiste comme l’UE vu que si la France disparaît eux les rois disparaissent puisque la France c’est son roi, ou le retour à un régime autoritaire du type de celui de Poutine, où le chef est inflexible sur l’intégrité de la souveraineté du pays et soumet les agents à la solde du parti de l’étranger ;
    ou une démocratie directe, soit par référendums (puisque la grosse différence avec le vote, c’est que dans le vote, les citoyens votent pour les candidats pour lesquels la télé, le système médiatique et les prétendus experts et élites traitresses à leurs pays, toujours à la remorque des modes étrangères et de l’étranger, toujours méprisantes pour le populo, leur disent de voter alors que dans les référendums où là les questions sont concrètes, circonscrites sur des sujets bien précis et délimités et touchent directement à des sujets de la vie réelle des gens, les gens répondent de manière contraire à ce que leur enjoignent de répondre l’oligarchie politique, médiatique, économique) et/ou par tirage au sort : en effet le populo est plein de bon sens et si on lui avait demandé son avis (sans lui avoir auparavant lavé le cerveau) il aurait dit non à l’immigration, à l’UE et au transfert de la souveraineté de la France à des technocrates étrangers.

    En conclusion Monsieur Tandonnet vous êtes irresponsable de relayer (sans vous en rendre compte c’est bien là le problème et la perversité des oligarchies qui ont réussi à manipuler les gens à leur profit) la stratégie de défense des oligarques : vous êtes sauf votre respect un idiot utile, à votre insu.

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  10. damien dit :

    Qu’est-ce que la dette en réalité ?
    Rien d’autre que le paiement des fonctionnaires , le systême de santé et toutes les depenses sociales .
    Ceux qui ne veulent pas voir cela ont raison de critiquer ceux qui consentent à nous prêter, ça ne mange pas de pain, ça éloigne de ses propres responsabilités et ça plait aux imbéciles.
    Cela dit, quand il faudra justement emprunter pour finnancer notre train de vie, que diront les socialistes s’ils accédaient au pouvoir ?
    Le double discours a des limites qui ont été atteinte. Il ne suffit plus de dire que l’on va cesser d’emprunter ou de corriger les marchés. Il faut dire ( ou pas ) comment l’on peut continuer à mener grande vie sans rien changer à nos habitudes comme quand l’état payeur était là !

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  11. michel43 dit :

    Les banquiers on en a toujours besoin,
    surtout pour nos investissements,
    un regret:pourquoi,Sarkozy n’a pas pris 51% du capital des banques en faillites?
    nous,le privé,nous l’aurions fait,
    mon père nous a toujours dit ceci
    tu détiens 99 francs,c’est bien,mais c’est celui qui a le francs symbolique que va te tenir
    critiquer c’est facile,je n »ai jamais eu de soucis avec mon banquier qui nous a toujours soutenu dans nos investissements,
    faut dire que nous ne dépensions jamais,plus que ce que nous gagnions!
    contrairement a tous les politiciens de tous bords,
    il est vrai,que c’était pas leur argent et que la justice ne peut les accuser d’abus de biens sociaux,banqueroute etc etc
    contrairement a nous.

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